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  • LE SALON NAUTIQUE AUX PORTES DE VANVES : VERTANESSIAN CHANTRE DE LA VOILE ET DE LA PLAISANCE CONNECTEE ET BRANCHEE

    Le salon nautique ouvre demain ses portes au Parc des Expositions jusqu’au 14 Décembre. Beaucoup de vanvéens passionnés par la voile vont faire un tour, dont certains sont connus des vanvéens, comme l’architecte François Bossard qui partage sa vie entre Vanves et la Bretagne,  Michel Glavany, l'un des frères du ministre, passionné de voile au long cours  et bien sûr  Pascal Vertanessian, maire adjoint, qui participe au salon nautique (du 5 au 14 Décembre) en tant que chef d’entreprise, sur un stand tenu par une start up « Linky Tag » qui présentera lors d’une conférence de presse à 13H Vendredi,  le premier capteur GPS destiné à la plaisance,  connecté à une simple application sur un téléphone portable  destinée à la sécurité autour d’une procédure « d’homme à la mer – man over board (MOB) ». Il a prévenu par mail ses collègues élus qu’il serait quelque peu occupé durant cete semaine de salon nautique 

    Pascal Vertanessian, est un habitué du salon nautique depuis très longtemps et un vanvéen très entreprenant dans ce domaine. Il a ainsi  présenté le 1er site  internet communautaire de la voile classique et des yachts de tradition « Classic Yacht Club » (http://www.classyachtclub.com), au début des années 2010 qui a regroupé jusqu’à 800 membres dont la page facebook était suivie par 1500 fans à travers le monde.  Ce portail permettait aux passionnés de poster ses photos et vidéos, présenter ses activités et projets maritimes, des bons plans de « voileux », ses anecdotes de cabotages… avec forum, messagerie, espace de petites annonces, bourse aux équipiers. Il comportait une partie magazine organisée par rubriques (Régates & Courses, Croisiéres, Techniques & sécurité, Portraits, Equipements, Histoire & culture, revue de presse…) avec des dossiers de fonds, permettant à chacun matière à s’informer, rêver et comprendre. Enfin, une partie encyclopédique « Wiki Yachtng »  regorgeait d’informations précises et pertinentes sur les classes, les séries, les architectes, les chantiers et les yachts classiques…et Brokerage réservée aux professionnels, avec un annuaire des chantiers, clubs, associations, équipementiers, shipchandlers, conciergeries, ports…

    Quelques salons nautiques après, il lançait le premier guide des montres nautiques : « Naviguer à l’heure de la mer » Son auteur, HC Schroeder, faisait un point très complet de la production de montres nautiques, avec le témoignage de plusieurs skippers renommés sur l’importance de la maîtrise du temps en mer et d’un chronographe multifonction spécialisé à bord. En 2014, il lance le premier capteur GPS destiné à la plaisance connecté à une simple application sur un téléphone portable, après un constat simple : « La navigation de plaisance en France représente en 2013/14 une flotte de plus d’un million d’unités dont 75%  sont des navires à moteur et 72,5% d’une longueur inférieur à 6 m. Sachant que la majorité des plaisanciers sont équipés de téléphones mobiles, l’idée fondatrice de ce projet est de proposer aux utilisateurs qui naviguent dans la zone dite côtière à moins de 6 nautiques, majoritairement couverte par les opérateurs GSM, un assistant d’alerte et de sauvetage en mer. Il est principalement axé autour d’une procédure d’homme à la mer (MOB) accessible à tous et simple à mettre en œuvre, sachant qu’il ne remplace pas les matériels de sécurité obligatoire à bord des embarcations » précise Pascal Vertanessian.

    Couplée à un ou plusieurs capteurs GPS, sorte de petit boîtier étanche équipé d’une puce GPS communiquant en bluetoooth lowenergy avec le mobile, l’applicaton disponible sous IOS et Android permet d’automatiser, accélérer et suivre les procédures d’alerte,  de faciliter le sauvetage. Elle affiche la position GPS du bateau, sa vitesse, son cap et celui du naufragé  ainsi que l’écart entre ses deux valeurs eh cas du déclenchement de procédure d’homme à la mer. Tous les utilisateurs  de l’application sur zone voit apparaitre sur leur portable une notification de se rendre vers le lieu de l’incident. « Une version incluant une connexion GSM est en développement à destination des sports de glisse (planche à voile, kitesurf, scooter de mer, kayak…permettant le déclenchement autonome d’une alerte à partir du capteur intégré dans un bracelet montre » indique t-il. « A terme, l’idée est de proposer aux plaisanciers de petites unités, un tableau de bord complet sur téléphone mobile, reprenant via des capteurs, différent outils de navigation et de surveillance de leurs embarcations (mob, girouette, sondeur, ancre, incendie…) ».    

  • 7,3 TONNES COLLECTES A VANVES POUR LA BANQUE ALIMENTAIRE : LE SECOURS CATHOLIQUE FACE A UNE FORTE SOLLICATION DE PERSONNES SANS RESSOURCES ET DE TRRAVAILEURS PAUVRES

    La collecte pour la banque alimentaire organisée ce week-end, a permis de récolter 7,300 tonnes de vivres devant Carrefour Super Market et Intermarché contre 9 tonnes en 2013. Selon les responsables de cette collecte à Vanves, cette baisse s’explique aisément car les vanvéens comme les français ont été très sollicités ses dernières semaines notamment avec les Restos du cœur. Sans parler des effets de la crise qui n’épargne plus personne, comme le montre le rapport du Secours Catholique, très présent à Vanves, pour l’année passée (2013). Ses bénévoles constatent tous les jours, au  niveau des accueils une demande croissante de l’aide d’urgence. Certains habitants altoséquanais sont durablement installés dans la grande pauvreté, les problématiques de  logement et d’emplois sont pour certains de plus en plus complexes et pressantes. 10,6% des ménages vivent avec moins de 60% du revenu médian  et 165 000 personnes vivent avec un niveau de vie média de 765 € par mois.  17,4% des enfants du département vivent dans la pauvreté.

    Ses équipes tant à Vanves que dans les Hauts de seine (1500 bénévoles dans 41 équipes) ont rencontré 13 300 personnes en 2013 dont 60% de migrants. Ils  ont affaire à une forte proportion tout d’abord de  personnes originaires d’Afrique subsaharienne (29% soit  points de plus que la valeur nationale), ensuite  de personnes âgées de 25 ans à 39 ans (70%, soit 3 points de plus qu’au niveau national) enfin de ménages résidant dans un logement précaire (8,5 points de plus qu’au niveau national). 31 % des ménages rencontrés étaient déjà connus, mais 69 % étaient de nouveaux contacts (66 % en 2012) avec  plus de personnes sans ressources et de travailleurs pauvres.  « Il se confirme que le fait de travailler protège de moins en moins de la précarité » indiquent ses responsables qui ajoutent : « Être en lien, pouvoir dialoguer et échanger, être écouté. Aujourd’hui, c’est le premier besoin exprimé (57 %) par les personnes rencontrées. La deuxième demande la plus formulée derrière le besoin d’écoute porte sur l’aide alimentaire : 55 % des ménages sont concernés ».

    Les familles monoparentales restent les ménages les plus rencontrés par le Secours Catholique en Ile de France  (15% des allocataires de la CAF dans le 92) : 180 000 familles  en 2013,  soit + 2 % par rapport à 2012 (+ 30 000 familles par rapport au début des années 2000). Leur part au sein des accueils du Secours Catholique est beaucoup plus forte que dans la population générale : 30 % contre 9 % en 2010. Ainsi que les chômeurs : Si pour l’ensemble de la population résidant en France métropolitaine, ce taux s’élève à 9,8 %, au sein des accueils du Secours Catholique, ce taux est de 67,1 % en 2013 en IDF. « Cette part continue de progresser légèrement surtout du fait de l’augmentation de la part de chômeurs non indemnisés, principalement les mères seules » indiquent ils. Ainsi dans  les Hauts de Seine, 73% des 33 700 allocataires du RSA le sont depuis plus d’un an.

    En 2013, dans plus du tiers des ménages accueillis par le Secours Catholique, la personne de référence est étrangère (34 %). Cette proportion est en constante augmentation depuis le début des années 2000 : Elle était de 20 % en 2002, de 30 % en 2011 et de 33 % en 2012. « La fragilité pour l’ensemble des étrangers est forte : ils représentent 37 % des personnes accueillies au Secours Catholique pour 6 % seulement dans la population générale. Parmi eux, la proportion de personnes sans papiers ou en attente de statut augmente et passe de 10 % à 15 % des étrangers hors UE » précisent ils. Près du quart des personnes accueillies vivent en logement précaire, notamment les jeunes. « Nous entendons par logement précaire (voire absence de logement) : les centres d’hébergement, les pensions, les caravanes, les mobile homes, l’hébergement par des proches (familles ou amis), le squat, l’abri de fortune, l’hôtel ou la rue. En 2013, la part de personnes accueillies vivant dans de tels logements a progressé, passant de 22 % en 2010 à 24,6 % ». 

  • INAUGURATION DES TRAVAUX DE RENOVATION DU BIBLIO CLUB DE VANVES : Un lieu magique, un lieu de de vie, un lieu rénové

    L’inauguration des travaux de rénovation du biblio club qui s’est déroulée samedi dernier en fin d’après midi a été une manifestation très familiale et conviviale. Toutes les personnalités étaient présentes, notamment les contributeurs financiers, avec André Santini qui a mobilisé la réserve parlementaire et Isabelle Debré pour les parlementaires,  Bernard Gauducheau avec ses adjoints au maire Valérie Vignaud pour la culture et Pascal Vertanessian pour les travaux, mais pas  de représentant du Conseil Général, en tous les cas du président Devedjian, car un conseiller général était présent en la personne de Guy Janvier (PS) : « Patrick Devedjian ne me l’a pas demandé (de le représenter) ». Mais aussi ceux qui ont contribué à la création (en 1976) et au développement de ce biblio club avec Françoise de Challonge, Marjeray Poppy qui rappelaient que « c’est Annie Jouhet, maire adjoint à la culture d’André Roche puis de Gérad Orillard qui est à l’origine de ce biblio club. Elle avait vu ce qui se déroulait à Clamart avec « La joie par les livres » et sa bibliothéque ronde, et s’en était inspirée » témoignaient elles. « Et c’est Françoise de Challonge qui lui a donnée son âme » a ajoutée Bernard Gauducheau dans son discours où il a raconté comment en 1980, il avait découvert « cet endroit remarquable dans ce quartier entièrement rénové », « ce lieu magique parce que des professionnels avaient introduit la lecture en intégrant des ateliers, notamment de contes, en faisant de cet espace, un lieu de vie ».  Un lieu rénové entièrement plus aéré, plus lumineux, où certains éléments ont été recyclé ou réutilisé comme certains étagères d’époque, même si elles ont été repeintes, qu’ont découvert de nombreux parents et enfants.

    « Le biblio club a été un des premiers outils éducatif et culturel de ce quartier. Je trouvais ce lieu magique parce que des professionnels avaient introduit la lecture en intégrant des ateliers, notamment de contes, en faisant de cet espace, un lieu de vie. Il a eu un rôle social très important. Et  nous avons suivi de très prés son évolution, puis sa renaissance. C’est un phare lumineux, le soir dans cette galerie commerçante. Et ces travaux mené à bien par l’entreprise Rossi sous la houlette du DGST Chaumette,  lui ont redonné tout son éclat » a indiqué le maire tout en se réjouissant d’avoir inscrits ses travaux dans le budget 2014 car « le nombre d’inaugurations va se faire de plus en plus rare. L’état de nos finances communales ne va pas être au beau fixe dans les temps qui viennent ». Allusion au Congrés des Maires, au gel des dotations de l’Etat, à des transferts de charges lourdes par l’Etat (nouveaux rythmes scolaires, revalorisation des agents de catégorie C…). Sa directrice actuelle,  Héléne Quirerien, a rappelé que ce biblio club fonctionne grâce à aux cotisations de ses adhérents, la mise à disposition gratuite de ce local par la commune, et à une équipe de passionnés. « On a beaucoup de chance de  vivre dans une commune qui nous soutient malgré un contexte difficile. Nous étions loin d’imaginer voilà deux ans continuer notre accueil à la lecture et d’éveil à d’autres activités dans un tel lieu rénové maintenant. C’est pareil mais en mieux ! Nous avons hérité d’un lieu avec une âme. Beaucoup de parents viennent avec leurs enfants en me disant : « Je me souviens lorsque j’étais petit ! »- « c’est trop beau, c’est trop bien » nous disent les enfants aujourd’hui !»