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  • UNE JOURNEE DEVELOPPEMENT DURABLE SOUS UN SOLEIL TRES REPUBLICAIN A VANVES

    Dans le cadre de la semaine du développement durable, Vanves avec GPSO a organisé, hier,  place de la République une journée de sensibilisation du public réussie grâce au soleil et aux animations. Occasion de découvrir les actions menées par GPSO  dans ce domaine avec ce fameux Agenda 21 lancée voilà un an et voté le 31 Mars dernier par le Conseil Communautaire

     

    « L’engagement de GPSO dans la démarche Agenda 21 doit lui permettre de traduire cette vision et cette ambition via un programme d’actions concrétes et évaluables qui conjugue efficacité économique, cohésion sociale, et respect de l’environnement » expliquent Pierre Christophe Baguet président de GPSO et député maire de Boulogne et Bernard Gauducheau, vice président délégué développement durable dans un éditorial qui ouvre une magnifique plaquette sur papier glacé présentant l’Agenda 21 & le Plan Climat de GPSO sur 52 pages avec son programme  pour trois ans (2011-2013), avec 6 axes déclinés en 40 fiches-actions budgétisées et évaluables.  « La Communauté d’Agglomération a fait le choix d’y intégrer pleinement l’élaboration de son plan climat destiné  à mettre en œuvre des actions favorisant une réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’échelon des 7 villes. Il constitue ainsi l’un des piliers de l’agenda 21 tout en bénéficiant de la dynamique engendrée par ce dernier » ajoutent ils.

     

    Les vanvéens ont pu découvrir sur plusieurs panneaux installés prés de la fontaine et du bus « développement durable » de GPSO,  les 5 grands axes de cet  Agenda 21 et Plan Climat : Contribuer localement à relever le défi du changement climatique, préserver l’environnement et le cadre de vie, poursuivre un développement économique durable et équilibré, garantir le « bien vivre ensemble », et  mobiliser les habitants et les acteurs locaux autour de la dynamique de développement durable de l’agenda 21.

    Un panneau présentait la façon dont devrait se traduire toutes ces bonnes intentions à Vanves. Avec tout d’abord les actions réalisées :

    - Conseil en orientation énergétique s’appuyant sur un diagnostic complet du patrimoine communal ;

    - Rationalisation des besoins énergétiques du centre administratif municipal et mise en place d’une sensibilisation aux éco-gestes ;

    - Adhésion à la campagne européenne Display avec affichage des performances énergétiques des bâtiments communaux, et campagne pilote de sensibilisation à l’école élémentaire Larmeroux ; Accompagnement à l’installation de ruche au parc F.Pic ;

    - Adhésion à la convention Sipperec pour les certificats d’économie d’énergie ;

    - Suivi et optimisation de l’ensemble des consommations énergétiques qui voit la mise en place de de régulations thermiques, de sous compteurs électricité, gaz et eau (pour un montant de 35 000 € en 2011)… Ce qui n’est pas négligeable lorsqu’on connaît le coût pour la ville des fluides pour l’ensemble de ses bâtiments : 250 000 € pour l’eau, 755 350 € pour l’électricité et le gaz dont les tarifs devraient augmenter. « Pour les contrer, une action très forte a été justement engagée pour améliorer les consommations avec le travail effectué par le chargé de mission Energie : Optimisation des contrats, mise en place des régulateurs thermiques, de robinets thermostatiques, de mousseurs… »

     

    Un stand de la ville présentait d’ailleurs cette campagne Display, cette optimisation des consommations énergétiques et le projet de mise en place du tri des déchets dans les bâtiments municipaux, la sensibilisation au compostage et aux enjeux de la collecte sélective… Les vanvéens ont pu découvrir la fameuse carte thermique du territoire de GPSO réalisé grâce à un survol de ce territoire par un avion durant une nuit de Février 2011. Et la municipalité a bien sûr communiquée sur sa sélection à la finale du concours lancé dans le cadre de la campagne européenne Display où notre ville est en compétition avec 5 autres villes européennes, Oeiras (Portugal), Velenje (Slovénie), Cork (Irlande), Lille (France) et Cascais (Portugal). « Ce programme issu d’une directive européenne incite les collectivités à  communiquer de manière transparente sur les performances énergétiques de leurs bâtiments publics et de favoriser la réduction de la facture énergétique » indiquait Bernard Gauducheau mais sans expliquer pourquoi cette sélection : Non seulement les performances énergétiques  de chaque site sont communiqué grâce à un affichage sur leur façade, mais aussi grâce à Internet.

     

    Ensuite, les projets à venir  à Vanves : Tri sélectif et collectes spécifiques (cartouches d’imprimantes) à l’hôtel de ville et au centre administratif municipal ; Guide de l’éco-agent et de différents outils valorisant les éco-gestes ; Rénovation  et isolation de la toiture du groupe scolaire Gambetta  (30 000 €) ; Mise en place de régulateurs et de télégestion ; Rénovation thermique de l’étage de l’école maternelle Marceau grâce à des travaux d’isolation (165 000 €), des travaux d’étanchéité de sa terrasse basse (35 000 €)…. De bonnes intentions et un début de réalisation d’actions qui doivent changer la façon de faire et les mentalités.

    Mais voilà, comme l’expliquait Claire Papy, conseillére municipale EELV de Vanves  qui s’investit beaucoup sur ces questions, « cet Agenda 21 est du style top down : l'impulsion vient quasi-exclusivement d'en haut, sans prendre en compte les initiatives locales. Des experts qualifiés, les bureaux d'études et les services, ont bien travaillé. Ils connaissent leur métier, mais les conditions de la politique locale, les retards liés à la fusion, puis la hâte de rattraper le temps perdu ne leur ont pas permis de faire une concertation digne de ce nom : cela prend trop de temps! Et les politiques en avaient-ils le désir? Le forum de concertation de juin (2010) et les ateliers thématiques de fin juin/début juillet (2010) ont apporté beaucoup d'idées malgré la faible participation de la société civile qui a été mal informée. Les quelques associations présentes doivent être très déçues de se voir ignorées dans les fiches actions » écrivait elle sur le blog des Verts cette semaine.

  • LE MAIRE DE VANVES SIEGE A LA COMMISSION AD HOC REGIONAL SUR LES TRANSPORTS FRANCILIENS ET TRAITE LES VERTS D’AUTISTES

    A l’occasion du Conseil Régional de ses deux derniers jours, il a été beaucoup question du Grand Paris avec la création de la Commission Ad Hoc chargé du suivi et de la mise en œuvre du protocole Etat Région où Bernard Gauducheau  a été désigné pour siégé au titre du NC et l’adhésion de la Région au GIP AIGP (Atelier International du Grand Paris) sur lequel ce dernier est intervenu en ramenant les origines du Grand Paris à une vision très centriste de l’histoire de sa genése. Il n’a pas manqué de rappeler que la première conférence métropolitaine qui est à l’origine du débat sur le Grand Paris et de la création de Paris Métropole s’est tenue dans sa mairie (centriste), que les ministres chargés du Grand Paris sont tous centristes (Christian Blanc puis Michel  Mercier et Maurice Leroy maintenant) et que le Président du Conseil de Surveillance de la SGP est centriste. Simpliste comme un centriste !  Ben voyons !

     

    « Ce protocole n‘est pas une fin, mais un commencement, et le chemin vers la concrétisation de ces engagements reste à parcourir. Pour les engagements soient tenus, il faudra sans cesse se rappeler au souvenir du gouvernement. Il ne s’agit pas seulement de suivre ou  de contrôler la mise en œuvre du protocole. Il s’agit de l’orienter et de peser dans les choix qui seront faits. Nous savons que plusieurs points du protocole méritent encore du travail ». Jean Paul Huchon, président de la Région Ile de France a ainsi donné la feuille de route de la Commission Ad hoc chargée du suivi du protocole entre l’Etat et la Région relatif aux transports publics en IDF dont la création a été votée à l’unanimité par le conseil régional jeudi dernier. ll n’a pas caché le chemin à parcourir pour faire respecter les engagements de chacun avec, pour première étape,  le règlement de la question du SDRIF 2008  par le Sénat et bientôt l’Assemblée Nationale qui va permettre d’entamer le chantier de sa révision d’ici 2013, avec la mise en place des CDT (Contrat de Développement Territorial). Les autres étapes concernent le tracé définitif et les gares, les financements (TIPP Grenelle, réforme de la redevance pour création de bureau, relévement du Versement Transports par les entreprises) avec la négociation sur un avenant au CPER (Contrat de Plan Etat Région), la maîtrise d’ouvrage…

     

    Les Verts ont rappelé leur opposition sur le fonds et la forme, « mais nous participerons avec toute notre vigilance », tout en constatant que SDRIF et tracé avec les gares sont déjà hors sujet. D’où l’urgence de remettre rapidement dans le coup les élus et d’engager les travaux de cette commission. Tout comme leur réticence sur cet AIGP pour des raisons juridiques vis-à-vis du SDRIF de 2008, expliquant que le vote du Sénat a changé la donne. Trop compliqué pour les franciliens dont les maires n’attendaient qu’une chose : pouvoir réviser leur PLU comme à Vanves en toute sécurité.

     

    D’ailleurs le maire de Vanves n’a pas raté les Verts les accusant de rater le train le train du Grand Paris qui leur passe devant. « Ils courent après, vivant assez mal d’être dépassé par les événements, car le train roule plus vite qu’eux » at-il expliqué en ajoutant : « Notre responsabilité d’élu est d’être au rendez-vous d’un aménagement du Grand Paris avec une vision d’avenir, lancé et voulu par le président de la République. Comment sur un tel sujet, laissez passer le train de l’histoire. Il y va de l’intérêt de notre région » a-t-il déclaré en les traitant d’autiste lorsqu’ils demandent d’attendre encore un peu. 

  • L’USINE NUCLEAIRE DE NOGENT A 110 KM DE VANVES ET DE PARIS : PAS RASSURANT !

    Il fallait s’y attendre !  Les écologistes franciliens sont montés au créneau comme l’a fait Cécile Duflot présidente du groupe EELV hier au Conseil Régional  en demandant lors d’une question orale « la fermeture de l’usine Nucléaire de Nogent sur Seine qui doit s’inscrire dans un plan plus large de sortie du nucléaire ». Alors que se tenait hier après midi à Nogent sur Seine, une réunion extraordinaire la CLI (Commission locale d’information) de cette centrale afin de permettre à l'ASN (Agence de Sûreté Nucléaire) et le CNPE (Centre Nucléaire de Production d'Electricité) de réagir sur les récents événements au Japon et répondre à toutes les questions des membres de la CLI. ET les vanvéens sont concernés car comme tous les parisiens et franciliens, ils sont à 105 km de cette usine nucléaire, beaucoup plus proche que Tokyo par rapport à Fukushima.

     

    Les Verts ont expliqué  que  « plus de 14 centrales se trouvent à moins de 500 km de  notre Région. Celle qui nous inquiéte le plus, la centrale de Nogent sur Seine, est située à 105 km au sud Est de Paris. Les produits de fission extrêmement toxiques qui pourraient s’échapper dans l’atmosphére en cas d’accident atteindraient à l’évidence des zones très éloignées du site et menaceraient directement 11,6 millions de franciliens. L’ASN a souligné dans son rapport de 2009 les insuffisances en matière de confinement et de risque incendie de la Centrale de Nogent. Enfin, le Plan particulier ne concerne que les communes dans un périmètre de 10 km de l’installation ».  Evidement, Jean Paul Huchon, président du Conseil Régional  ne croit pas que « nous puissions tirer une conclusion strictement locale de cette catastrophe en se contentant de réclamer sa fermeture. Ayant compris depuis la catastrophe de Tchernobyl que les nuages radioactifs passent les frontières, je ne vois pas très bien le sens qu’aurait une telle décision du point de vue de la gestion des risques ». Et de se référer au courrier qu’il vient d’envoyer au préfet de Région, car il est primordial, en cette période de questionnement sur le nucléaire, de disposer de toutes les informations sur la sûreté de cette centrale qui est la plus proche (110 km) de l’Ile de France, la Région Capitale ne disposant pas de centrale sur son territoire.

     

    Il a demandé au Préfet de la Région IDF, dans un courrier  que le Conseil régional soit associé aux réflexions sur la révision des dispositifs de prévention des risques : « L’actualité est malheureusement marquée non seulement par le tremblement de terre et le tsunami subis par le Japon mais aussi par les accidents à minima de niveau 5 sur l’échelle INES touchant les réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Dalichi. Il est d’ores et déjà avéré que nous sommes face à une catastrophe majeure et que la contamination s’étend. Il apparaît aujourd’hui dramatiquement évident que l’évacuation de populations extrêmement nombreuses n’est pas possible au Japon et l’agglomération de Tokyo vit au rythme du sens des vents. Dans ce contexte, le site de Nogent sur Seine, du fait de sa proximité de l’agglomération parisienne, suscite des questionnements nouveaux. Aussi, nous souhaitons que le Conseil Régional soit, à l’instar des autres acteurs du territoire, associé aux réflexions sur la révision des dispositifs visant à prévenir les risques technologiques et sanitaires pour notre région ». A cette fin, il lui demande « de passer en revue » avec ses « services », le détail des « plans particuliers d’interventions,  le plan d’urgence interne, les dispositifs ORSEC-RAD et  autres schémas de surveillance » dont la Région n’est pas pour le moment destinataire.

     

    UNE CENTRALE TRES CONTROVERSEE

    Il faut rappeler qu’au moment du lancement de sa construction en 1981, décidée en 1975 et l’entrée en fonction de son premier réacteur de 1300 MW en 1987, cette centrale de Nogent avait suscité une forte controverse parce qu’elle se trouvait aux portes de Paris, à 120/130 km au sud est de la capitale.  D’autant plus que sa mise en route avait été suivi d’un premier incident entraînant une interruption de plus de 20 jours parce que  tout d’abord des pièces nécessaires au montage de la turbine avaient été oublié à l’intérieur et se baladaient librement. Ensuite, les ingénieurs avaient découvert que l’eau de la Seine qui coule tout à côté était plus calcaire qu’ils ne le croyaient. Du tarte s’était déposé sur les parois des éléments  réfrigérants. Et des particules avaient obstruée les grilles des pompes qui prélévent l’eau de refroidissement dans le fleuve. Du coup les cris d’alarme venant des associations de défense de l’environnement mais aussi de scientifiques n’avaient pas cessé, et  provoqué quelques résistances de la part de certains administrations et organismes officiels, sur le choix de l’implantation.

     

    Ils mettaient en avant que 70% des eaux potables consommés par les franciliens provenaient des eaux superficielles de la Seine, de la Marne et de l’Oise. Et qu’un rejet de produits radioactifs dans l’atmosphère provoquerait une contamination des eaux des parisiens. « Il suffirait qu’un peu de vent d’ouest et du sud ouest, d’une pluie constante pour qu’en 5 jours, elle lave et dépose dans les riviére et les zones agricoles, le nuage radioactif  et que  la prise d’eau de Morsang sur Seine soit atteinte par la pollution » indiquait un rapport de l’agence de Bassin Seine-Normandie à la fin des années 80. « Un accident nucléaire aurait de graves conséquences par les niveaux de contaminations des prises d’eau superficielles » ajoutait il.

     

    Depuis ses organismes, et notamment le SEDIF (Syndicat des Eaux) présidé par André Santini, le célébre député de Vanves, avait intégré dans ses schémas cette usine de Nogent,  engagé et réalisé des travaux importants pour renforcer le maillage de leurs réseaux, afin de faire face à toute pollution accidentelle de longue durée. D’autant plus avec la catastrophe de Tchernobyl qui était intervenu entretemps. Ce qui était sage car en  septembre 2007, l'ASN  rapportait qu'un « incident significatif » provoquait « l'inondation de sous-sols des salles des machines et l'arrêt automatique des réacteurs » et surtout  confirmait « le manque de rigueur constaté lors des incidents survenus en fin d'année 2005 ». Cette inondation était due à un mur de ciment, censé protéger de l'eau, qui était fendu. Enfin, quelques jours après l'accident nucléaire qui s'est produit au Japon, un exercice de crise était organisé autour de la centrale nucléaire de Nogent sur Seine dans l'Aube. C'était la première fois qu'un exercice en grandeur réelle avait lieu en France. Rassurant non !