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  • VANVES UNE PETITE VILLE DE BANLIEUE DANS LE GRAND PARIS

    Nous profitons des week-ends ou des dimanches pour sortir de l’actualité immédiate  pour vous éclairer  soit sur un point de notre histoire vanvéenne, soit sur notre région capitale. Aujourd’hui, nous revenons sur les origines et le développement de Vanves à l’occasion du projet de PLU voté par le conseil Municipal Mardi dernier. Sachant que voilà 200 ans, Vanves cmptait 1400 habitants, s’étendait bien au-delà de ses limites contemporaines sur une partie du 15éme et du 16éme arrondissement de Paris, englobant Malakoff e débordant sur Montrouge

     

    C’est sous la Monarchie de Juillet que Vanves est devenue une petite ville de banlieue avec l’arrrivée du chemin de fer (Paris-versailles en 1840), l’apparition de villégiatures, avec le développement de villas bourgeoises, des routes structurantes qui se dessinent. Le vilage rural devient une petite ville de Banlieue et se peuple pasant de 3700 à 8500 habitants entre 1885 et 1866. La première véritable mairie est bâtie (tribunal d’Instance actuel) avec le premier groupe scolaire (du centre) aujourd’hui en reconstruction. En 1860,  voilà 150 ans, le Préfet Haussmann annexait toute une partie du territoire de Vanves dont l’actuel 15éme arrondissement, et en 1883 le chemin de fer aboutissait à une nouvelle division avec la création de la commune de  Malakoff. Entretemps, en 1880, à l’emplacement du Palais Sud du Parc des Expositions, des glaisiéres feront l’objet d’une exploitation industrielle avec les sociétés Chevalier et Bouju, Mortier et Etienne qui s’associent en 1881 pour fonder la Société Centrale des Briqueteries de Vaugirard. Cette fabrique contribuera à l’essor des lotissements sur la commune et notamment sur le Plateau

     

    UN BOURG RURAL

    Ainsi en 1900, Vanves comptait 10 000 habitants, la séparation de Malakoff en 1883 ayant provoqué une baisse à 6000 habitants dont le nombre commença à ré-augmenter grâce au développement de l’urbanisation sur le Plateau, l’ouverture des voies Sadi Carnot et Victor Hugo, ainsi que de nombreuses petites rues privées autour desquelles furent construits de nombreux petits pavillons avec quelques maisons à étages et industries. Il y avait alors un millier de maisons dont la plupart de 0 à 2 étages, une quarantaine de maisons à 3 étages et 5 maisons à 5 étages. Une population constituée d’ouvriers et d’employés s’installait à Vanves dans des pavillons et quelques immeubles à étages. L’industrie était représentée en grande majorité par des blanchisseurs (80 entreprises emlployant 1000 ouvriers) avec 2 briquetteries, une usine de produits chimiques et diverses autres petites usines. Les terrains « nus » occupaient encore une grande surface : 57 ha de terres labourées, 26 ha de cultures fourragéres et 55 ha de cultures florales ou potagères. Vanves conservait ainsi, à la veille de la première guerre mondiale un caractére de bourg rural, avec ses anciennes rues étroites et irrégulières.

     

    L’ANCETRE DU PLU

    Dans les années 1930,  sous l’impulsion de Frédéric Pic, Vanves a arrêté un plan d’aménagement et d’embellissement de Vanves  qui est en quelque sorte l’ancêtre du POS puis du PLU de notre ville : « Il est urgent de déterminer sans plus de retard le plan d’aménagement communal pour que soient réservés les opérations indispensables tant pour la circulation que pour l’hygiéne, l’esthétique et les besoins des services publics » expliquait il. A l’époque, Paris annexait la zone des fortifications – occupée aujourd’hui par le boulevard Périphérique – pour la couvrir de constructions HBM (Habitat à Bon Marché) et le maire F.Pic s’inquiétait des conséquences de cettre urbanisation.. Et il créait bien sûr le parc municfipal qui porte son nom.

     

    REQUALIFICATION  

    Après la seconde guerre mondiale, son tissu urbain s’est transformé de façon spectaculaire, avec l’apparition d’immeubles collectifs, une densification du tissu urbain : Rénovation de l’ilôt des Chariots dans les années 1960 qui a permit d’accueilir beaucoup de pieds noirs fuyant l’Algérie, puis reconstruction du Plateau entre 1970 et 1984 qui a profondément modifié la physionomie de la ville et de ce quartier, le long du Bd Périphérique aménagé dans les années 60. Un nouveau collége (Saint exupery) est construit et inauguré en 1966, un vaste complexe comprenant le marché, le centre administratif, la bibiothéque et le théâtre est construit en 1979 avec la tour d’habitation, et l’élargissement de la rue Antoine Fratacci puis Ernest Laval… suivi par d’autres opérations jusqu’à aujourd’hui : Le lotissement Larmeroux dans les années 80, le triangle MacDonald/Albert Gazier avec des logements fin des années 90, l’îlot du Métro et Audiens au débit des années 2000, l’îlot Cabourg en 2010 … sachant que le territoire est entièrement bâti et que son dévelopement passe par des opérations de renouvellement et de requalification du tissu existant : Marcheron autour du nouveau commissariat, Bleuzen avec la résidence hôtelière, après Effidis prés du Rosier Rouge…

  • PETIT RAPPEL HISTORIQUE : L’EPHEMERE OFFICE HLM DE VANVES

    Voilà une petite contribution au débat sur le logement social qui anime beaucoup de débats politique à Vanves

     

    Cette fameuse cité Payret Dortail est le résultat d’un débat qui a seccoué durant de longues années la ville dirigée alors par Frédéric Pic et qui a vu la création  - mais éphémére – d’un Office Municipal d’Habitation entre 1930 et 1938.  Le Conseil Municipal s’était préoccupé entre 1921 et 1923 de constituer un « office Municipal d’Habitation à Bon Marché » (HBM). On ne parlait pas encore d’HLM. Mais voilà, il aurait fallu doter cet organisme de crédits importants. Or la commune se trouvait dans l’impossibilité de constituer les ressources nécessaires. Les effets de la Grande Guerre se faisaient encore sentir. Et puis nos élus s’en méfiaient faisant état des déboires vécues par des villes qui en avaient crées.  Il n’empêche que la municipalité cherchait à édifier un immeuble destiné aux personnes menacées d’expulsion ou habitant les propriétés frappées d’expulsion pour des causes diverses. 

    Elle fait état lors du Conseil municipal du 1er Mars 1925 de démarches pressantes auprés du l’Office d’HBM de la Seine pour édifier un immeuble sur un terrain de la  rue – qu’elle a acquise -  de Chatillon contenant 200 logements à bon marché. Sa construction devait commencer en 1925, mais l’office l’a retardé obligé de pourvoir à des besoins plus pressants et subissant quelques problèmes financiers. Ses ingénieurs avaient néanmoins établi un plan pour 75 logements.

    Ce n’est pas qu’après la construction de cette cité de 135 logements – la municipalité en avait souhaité 400 – que le Conseil Municipal s’est décidé le 8 Mai 1930 à créér l’Office Municipal d’HBM avalisé par l’Etat le 12 Juilllet 1931. Sûremment  parce qu’il ne bénéficiait pas de la possibilité d’attribuer beaucoup de ses nouveaux logements sociaux : 15 à 18 sur les 135, ce qui donna lieu à de graves mécontentements et quelques contentieux. Cet office avait pour mission de construire 40 logements sociaux rue Sadi Carnot. Des terrains furent acquis, des crédits d’Etat furent sollicités puis « sabrés » selon F.Pic « en raison de sa situation financière » et « parce qu’il considérait que la situation du logement à Vanves ne nécessitait pas la construction d’HBM ». Il faut rappeler qu’à cette époque la Ville de Paris avec son Office HBM de la Seine construisait dans la zone dite des « fortifications » toute une série de cité HBM. Du coup, F.Pic prit la décision de dissoudre le 29 Mai 1938 cet office municipal.   

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    11 NOVEMBRE GLACIAL MAIS UNE REMISE DE DIPLOMES CHALEUREUSE

    Les cérémonies du 11 Novembre se sont déroulées sous une pluie glacial qui a commencé à tomber lorsque les élus, officiels, anciens combattants, enfants des écoles et vanvéens se sont retrouvés  place du 11 Novembre à l’ilôt du métro. Pluie et vent n’ont pas arrêté au cimetière, où les prières des différents cultes ont été écourtées, puis au monument aux morts où Michel Judde, président du comité Local des Associations d’Anciens Combattants a lu le message du Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants et Bernard Gauducheau, maire a fait son discours, avant le dépôt des gerbes. Certains participants avaient déjà regagné la mairie pour s’abriter rejoignant une partie des anciens combattants de 1939-45 qui avaient été invités pour se voir remettre leur diplôme d’anciens combattants de 39-45, avec leurs familles.

    Ce fut une cérémonie chaleureuse présidé par le Maire, avec les adjoints au maire  et conseillers municipaux qui ont remis chacun un diplôme à ses hommes et ses femmes, sous le regard émerveillé et attendri de leurs proches, enfants et petits enfants, conjoints se tenaient derrière eux,  dont certains immortalisaient la remise du diplôme avec leur appareil numérique. Prés de 38 vanvéens l’ont reçu, sur 70 recensés par l’ONAC (Office National des Anciens Combattants) qui avait envoyé une liste à la ville mais qui n’a pas été transmise aux associations d’anciens combattants pour vérification, par oubli parait il. Résultats : certains avaient été oubliés. Notamment Mohamed Bouda qui était très déçu, cet homme d’origine d’Afrique du Nord, qui a quand même fait le débarquement en Italie, Monte Casino etc… Heureusement Bernard Gauducheau  avec Isabelle Debré lui en ont remit quand même un diplôme, quite à régulariser sa situation par la suite. Par contre pour M.Bredin,  ce sera plus difficile car il fallait être inscrit sur la liste des pensionnés de l’ONAC. or il avait en son temps refusé de recevoir une pension. Il était très déçu même s’il ne le montrait pas. Comme quoi ce diplôme avait une grande valeur dans le cœur de ces vanvéens qui avaient combattu pour défendre la France et auxquels la République rendait hommage.  

     

    LUCILE SCHMID EXTERNALISEE

    Lucide Schmid sera candidate aux cantonales mais pas à Vanves. C’est la surprise de cette période d’investiture et de pré-campagne. Elle est victime de sa mauvaise entente avec les Verts de Vanves, et notamment les élus municipaux Claire Papy et Pierre Toulouse. Il suffit de le svoir siéger côte à côte au conseil municipal. Ce n’est vraiment pas la joie. Il est vrai que Claire Papy et Pierre Touluse sont des Verts et Lucile Schmid Europe Ecologie. Mais ils ne sont pas prêtà fusionner comme ce sera le cas aujourd’hui à Lyon au niveau natonal. Du coup Lucile Schmid ira se battre contre Paul Subrini, Vice Président  du Conseil Général des Hauts de Seine et 1er Maire adjoint d’Issy, et c’est une aute femme qui sera désigné à Vanves.

     

    LA FECLAZ TOUJOURS

    Le chalet de la  Féclaz au col du Sire menacé de fermeture selon une rumeur qui a circulé à Vanves selon Jean Cyril Le Goff, conseiller municipal socialiste  qui a questionné le Maire à ce sujet au Conseil Municipal de Mardi soir. Celui-ci lui a répondu qu’il n’en était rien. Mais il a expliqué qu’à la suite d’un séjour d’une classe externée qui s’était retrovée sans professeur d’école suite à une maladie, l’Inspection Académique avait exigé de la ville d’accueillir deux classes au lieu d’une, permettant ainsi à un enseignant de remplacer l’autre  au cas où il lui arriverait quelque chose. Ce qui est quasiment impossible comme l’a expliqué le Maire.  Puisque ce chalet pour des raisons de nouvelles normes de sécurité avait dû faire l’objet de travaux pour ne plus accueillir qu’une seule et non deux classes externées, dans les années 80, si la ville souhaitait continuer à accueillir classe externées et colonies de vacances dans son chalet.  Après négociation avec l’Inspection, la Ville a  pu avoir son autorisation pour organiser des séjours pour une classe exsternée. Mais cette histoire prouve bien  une nouvelle fois  la cohérence ( ?)  des positions prises par l’administration quant il s’agit de veiller au bon déroulement des séjours de jeunes à l’extérieur. Et la volonté de lamunicipalité de garder cehalet cher au cœur des vanvéens qui y sont très attachés.