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  • MANIFS A VANVES CONTRE LA REFORME ET A LEHRTE CONTRE LES DECHETS NUCLEAIRES

    A VANVES, LE PS SE FAIT CHAMBRER PAR L’ULTRA GAUCHE

    Pour cette semaine de Rentrée après la trève de la Toussaint, certains ont continué à manifester. Evidemment hier sous la pluie contre la Réforme des Retraites pour la 8éme fois et surtout Jeudi matin à Vanves lorsque les militants de la CGT et du personnel de France Télévisions sont venus soutenir un représentant syndical de France 3 qui aurait été agressé par un délégué régional aux antennes lors des gréves d’avant la Toussaint, et qui avait été convoqué pour un entretien préalable à des sanctions disciplinaires pouvant aller jusqu'au licenciement. Ce qui a provoqué cette gréve de 59 mn du personnel de France 3 IDF et la présence de collégues venus le soutenir devant le siége rue J.Bleuzen, juste avant l’entretien avec le soutien de  Guy Janvier, Conseiller Général, Fabian Estellano secrétaire de la section PS et quelques représentants vanvéens des Forces de Gauche…

    Ce qui a valu à ses deux élus PS de se faire chambrer par la gauche de la gauche sur Internet. Extraits avec les fautes d’orthographes etc… : « Ouai et alors? Tu crois que tu peux venir faire ta pub pour le PS ici au motif que tu as « défendu le droit syndical?! » Encore heureux pour des "socialistes", vous boulez pas une médaille quand même?? »… « On verra quand ils seront à nouveau au Pouvoir si les Socialiste seront au côtés de ceux qui luttent,... j’en doute ! »… »Je pense,en effet qu’ils méritent un bon point...Dans la gueule ! »… « Si vraiment vous soutenez le droit syndical serai mieux d’essayé d’être cohérent avec vous même, et par exemple vous pouvez commence a condamne publiquement Bertrand Delanoë pour avoir essaie de casse la grève dans les TIRU d’Ivry sur Seine et de Saint Ouen, de condamne publiquement François Dagnaud, adjoint PS à la propreté à la mairie de Paris pour avoir dénigré les grévistes utilisant la même phraséologie de Sarkosy a propos des greviste…mais bon enfin ils vous reste de vous virer vous meme de cet parti que fait tous le possible pour remplace le gouvernement actuelle pour gere le pays avec la meme politique... »… « Le PS au gouvernement sous Mitterrand : champion du licencement des délégués syndicaux (CGT) protégés...en principe par le droit du travail ! »… « Les socialistes mangent à tous les râteliers, à Vanves comme ailleurs, ils servent leur soupe, et profitent de la notre quand ça les arrange... Ils ne sont venus que pour se faire prendre en photo et pouvoir dire "on y était camarade !" pas de quoi en faire un fromage ».

     

    PAS TRES LOIN DE LEHRTE !

    Tout le monde a entendu bien sûr parler, et suit, ce week-end le lent cheminement du « convoi le plus radioactif de l’histoire » selon GreenPeace entre la Hague et Gorleben en Allemagne (V+Basse Saxe) qui se trouve à 147 km de Lehrte, la ville jumelle de Vanves. 147 km c’est loin et c’est très prés à la fois, d’autant plus que Lehrte est le nœud ferroviaire de cette partie nord de l’Allemagne par lequel devrait passer automatiquement ce train composés de 14 wagons contenant 123 tonnes de déchets vitrifiés. Selon Sortir du nucléaire, la radioactivité du train « représente deux fois celle dégagée par la catastrophe de Tchernobyl ». D'après cette association, des militants sont parvenus à réaliser ces mesures du côté de Sotteville-Rouen qui montrait que «  la radioactivité émise par le convoi, à 6 mètres de distance, est 20 fois supérieure au taux de radioactivité naturel».  Ce qui a provoqué de nombreuses manifestations des écologistes français et allemands qui ont réussi à faire dévier le convoi de son trajet initial selon les dernières informations samedi sachant que depuis quelques jours Gorleben est en état de siége, que les militants écologistes convergent vers ce village de Basse Saxe et le long du trajet emprunté par de convoi qui pourrait bien passer inévitablement par Lehrte.

  • VANVES ET LE GENERAL DE GAULLE : LA VISITE HISTORIQUE

    Nous profitons des week-ends ou des dimanches pour sortir de l’actualité immédiate  pour vous éclairer  soit sur un point de notre histoire vanvéenne, soit sur notre région capitale. Aujourd’hui, nous revenons sur la visite que le Général de Gaulle faisait à l’hôtel de ville de Vanves le 11 Mars 1951 voilà près de 60 ans à l’orée d’une semaine où seront célébrés les 40 ans de sa disparition

     

    1951 : UN CERTAIN 11 MARS 1951 A VANVES

     

    Il reste un témoignage important et écrit de sa visite à Vanves : Sa signature sur le livre d’or communal « Le Général de Gaulle, libérateur de la France ». Mais aussi les souvenirs de M.Ornix, secrétaire général de mairie à l’époque (Directeur Général des Services aujourd’hui qui racontait cette anecdote : « L’ensemble des membres de la municipalité et du Conseil Municipal était rangé en file pour faire honneur au Général de Gaulle, lequel après s’être penché pour serrer la main de deux conseillers de petite taille – il mesurait 1,90 m – qui me côtoyaient, eu un petit sourire en me saluant. Sans doute parce que nous étions de la même grandeur ».

     

    « Cette visite se situait à quelques semaines des élections générales » racontait Pierre Lefranc, alors Président de l’Institut Charles de Gaulle lorsque l’auteur de ce blog avait recueilli pour Vanves Infos, son témoignage en 1990. A l’époque, il était Secrétaire National aux jeunes et aux étudiants du RPF, et tenait à Vanves ce jour là, une conférence nationale de ses cadres : « Le Général n’arriverait qu’en fin de séance, on ne savait pas très bien à quelle heure, les élus se trouvant réunis le même jour à Levallois. Je devais tenir la salle en haleine. Vers 16H – je parlais depuis une heure – on me fit passer un papier que je lus avec effroi : « tenez encore 40 mn, le Général ne peut pas venir avant ». Facile à écrire ! » racontait il. « Enfin, le Général arriva. Je devais l’accueillir par une bréve allocution, écrite et apprise par cœur. Mon intention était d’attirer l’attention des jeunes sur leur chance de servir une aussi grande cause sous la conduite d’un homme exceptionnel. Les mots choisis pour parler de de Gaulle durent lui paraître pécher par leur caractère un peu trop superlatif car je l’entendis murmurer : »Allons ! allons ! ». Du coup je perdis le fil et restai muet. Une demi-minute passa avant que j’enchaîne sur la fin. Une demi-minute dont je n’ai pas le sentiment qu’il en soit de plus longue et dont je me demande encore comment elle parvint à s’écouler ».

     

    Le Général de Gaulle leur a parlé de ce « grand pays tombé dans l’abîme », de la « vague de médiocrité qui a déferlé sur la France », de « cette neurasthénie (qui) coule un peu partout, même parmi les jeunes »… Avant d’expliquer que c’est une sottise devant la capacité professionnelle et la curiosité d’esprit des français. Et de parler de la France à refaire, à remettre debout, et surtout de tout ce qui se rapporte au social, avant de conclure : « Travaillons pour la cause que nous connaissons qui est celle de la France et par là, celle qu’il y a de plus élevée, de plus vivante, de plus nécessaire dans le monde. Tâchons de ne pas travailler pour nous. Aidez la France ! »

     

    A SUIVRE (Mardi avec les 20 ans de l’inauguration du square Charles de Gaulle)

  • VANVES ET LE GENERAL DE GAULLE : DES SOUVENIRS, UNE VISITE ET UN SQUARE

    Nous profitons des week-ends ou des dimanches pour sortir de l’actualité immédiate  pour vous éclairer  soit sur un point de notre histoire vanvéenne, soit sur notre région capitale. Aujourd’hui et demain, nous parlerons de Vanves et du Général de Gaulle à l’orée d’une semaine  marqué par le 40éme anniversaire de la disparition du Général de Gaulle, mais aussi d’une année 2010 marqué par le 70éme anniversaire de l’appel du 18 juin 1940, « lancé par un général inconnu, mais au nom prédestiné, qui s’était envolé  pour Londres pour y continuer la guerre, ce qui lui fournira un destin hors série »constatait Paul Guillaud, président l’UNC lors Vanves lors so Assemblée Générale au printemps 2010 en ajoutant «  2010 marque également des anniversaires particuliers du général de Gaulle :120, 100, 90, 70, 50, ou 40 années………rappelons nous » :

    22 novembre 1890, naissance de Charles de Gaulle à Lille

    1910 : Année de service comme simple soldat à Arras, puis entrée à Saint Cyr, promotion de Fez

    1920 : Il est nommé directeur du cours des officiers supérieurs de l’Ecole d’application de l’infanterie de Rambertow, et chef de cabinet  du général commandant la mission en Pologne

    1940 : En janvier, il envoie une note à 80 personnalités : « l’avènement de la force mécanique » ; le 15 mai, il est nommé  Commandant de la 4ème division cuirassée ; le 19 mai, général de brigade à titre temporaire ; le 5 Juin, sous-secrétaire d’état au ministère de la défense nationale et de la guerre ; le 17 juin,  De Gaulle s’envole pour Londres ; le 18 juin premier appel de Londres : « Moi, Général de Gaulle… ; le 4 juillet  le tribunal militaire de la 17ème région condamne le « colonel » de Gaulle à 4 ans de prison et 100 francs d’amende ; Le 2 août : le tribunal militaire de la 13ème région condamne de Gaulle à mort ; le 7 août, un accord De Gaulle – Churchill est signé  sur le statut de la France Libre ; et en novembre le général de Gaulle institue l’Ordre de la Libération

    1960 sera marquée de discours radio-télédiffusés et  de « tournée des popotes » ainsi que des échecs des entretiens et pourparlers avec les émissaires algériens.

    1970 sera l’année de sa disparition.

     

    TEMOIGNAGE D’UN VANVEEN SUR UN MYSTERE DURANT LE PETIT MATIN DU 18 JUIN 1940

     

    Dans la revue d’une grande association d’anciens combattants et résistants, Les Amitiés de la Résistance, François Perhirin, Ingénieur Général de l’Armement, à la retraite, que beaucoup de Vanvéens connaissent, a apportée un témoignage, sur un épisode méconnue du début du second conflit mondial qui s’est déroulé à une date désormais historique : La chute d’un hydravion envoyé par Winston Churchill pour ramener à Londres la famille du Général de Gaulle à Ploudaniel, dont la famille du Général n’avait pas été prévenue. « Le 18 Juin 1940 vers 4H du matin, une habitante d’un hameau du nord de Ploudaniel (à quelques 21 km au Nord-Est de Brest) entendit un grand bruit au dessus d’elle. C’était un aéronef en feu qui rasait les toits du village. Un fort brouillard couvait la campagne…L’avion avait tournée deux ou trois fois au-dessus du village, puis se décida à tenter un atterrissage dans un champ. Malheureusement, il toucha un talus et se brisa au milieu d’un bouquet d’arbres. Les quatre occupants étaient morts » raconte il dans cet article. Ils furent enterrés dans le cimetière communal en présence d’une grande partie de la population et le propriétaire du champ concerné planta un arbre en souvenir de l’événement qui a disparu au moment du remembrement. « Et à chaque cérémonie du souvenir, les tombes sont fleuries par la municipalité, ainsi qu’à la Toussaint par des ploudanélois anonymes ».   

     

    Et François Perhirin d’expliquer grâce au récit d’un neveu d’un membre de l’équipage dans les années 80 après une longue recherche du lieutenant Kevin Baff quelle était la mission de cette hydravion « Supermarine Walrus » de l’Escadron n°10 de la Royal Australian Air Force, occupé par 4 militaires, deux australiens, le lieutenant John Bell, 24 ans, pilote, le sergent Charles Harris, opérateur radio de 31 ans, et deux britanniques : Norman Hope de l’Intelligence Service et le caporal Bernard Nowell, mécanicien de 25 ans : Récupérer Madame de Gaulle et ses 3 enfants qui s’étaient réfugiés en Juin 1940 à Carantec, sur ordre de Winston Churchill. « C’est ainsi que l’hydravion quitta une base aérienne à Mountbatten, proche de Plymouth au sud de l’Angleterre le 18 Juin 1940 vers 3H du matin avec la mission spéciale d’être à Carantec à l’aube. L’avion croisa la côte Bretonne à environ 30 km à l’ouest de Carantec (égaré par le mauvais temps ? touché  par des tirs allemands ?) et acheva sa vie dans un champ à Ploudaniel à 15 km à l’intérieur des terres. Madame de Gaulle n’était nullement informée de cette  tentative. En fait, elle fut conduite de  Carantec à Brest en voiture le 18 Juin. La voiture tomba en panne, empêchant l’embarquement sur un premier navire, qui fut coulé dans la Manche, avec presque tous ses passagers. Madame de Gaulle prit donc le dernier navire à quitter Brest le 18 Juin, un destroyer britannique, avant l’arrivée des allemands » raconte t-il dans  cet article bien documenté que ce blog a résumé bien sûr et qui précise que Norman Hope fut déclaré « mort pour la France » et aurait reçu la médaille de Chevalier de la légion d’Honneur

     

    « C’est ainsi que ces hommes sont morts pour notre liberté. Ils sont morts pour moi, comme pour beaucoup de visiteurs du cimetière, des modéles de vie et une sorte de source de courage ; parmi d’autres tombes de résistants envoyés en Allemagne et jamais revenus » conclut il en rapportant ce témoigne du maire de Ploudaniel, Joël Marchandour en Mai dernier, qui avait reçu le vétéran Edward Coks le 25 Août 1995, lors d’une visite particulièrement émouvante. Ce jour là, il était le chef d’escadron qui avait accompagné au décollage les aviateurs alliés. Et l’Amiral Philippe de Gaulle fait référence dans son livre « De Gaulle mon pére – entretien  avec Michel Tauriac » au chapitre « une famille en exil » à cette mission : « Churchill a envoyé un avion amphibie en Bretagne le 18 Juin, pour essayer de savoir ce que nous étions devenus, à l’insu du Général de Gaulle. Il s’agissait d’un hydravion Walrus. Ce Walrus n’avait qu’une mission d’intelligence, c'est-à-dire de renseignements. Mais, on le sait, l’affaire a mal tournée. L’équipage était composé de quatre hommes dont un australien et un sud-africain. Par la suite, dans le doute de leur mission exacte, mon père a adressé ses condoléances aux familles de gens qui étaient de toute façon morts en France dans un combat commun »