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vanvesauquotidien

  • LA RE-OUVERTURE DE L’ECOLE DU PARC DE VANVES TRANSFORMEE EST L’EVENEMENT DE CETTE RENTREE DE TOUSSAINT

    Les 417 écoliers du groupe scolaire du Parc, ont retrouvés leurs écoles lundi matin,  en entrant côté parc F.Pic maintenant, comme pour les écoliers de Larmeroux, et le voisinage, leurs cris qui retentissent dans les cours lors des récréations en se répercutant sur les façades des immeubles de la place Kennedy,, avec le point école devant le parvis du parc F.Pic réaménagé. Ils ont découvert, après trois ans de travaux, des bâtiments datant de 1957 qui ont été complétement transformés, agrandis, réagencés, « une école moderne, lumineuse et respectueuse de l’environnement » selon la ville de Vanves

    «L'ouverture d'une nouvelle école est toujours un évènement heureux dans une ville. On doit donc se réjouir de l'ouverture de l'école du Parc même si l'aboutissement de ce dossier a été difficile et la gestion de ce projet imparfaite. Espérons que les enfants, les enseignants et les personnels municipaux s'y épanouissent et que la salle Marianne, appelée à accueillir des réunions extérieures, trouve rapidement son public » commentait un parent d’élève.

    Outre la rénovation des espaces déjà existants avec notamment la création d’accès entre les bâtiments, ces travaux comprenaient : La création de deux nouveaux bâtiments de 630m² qui accueillent les accueils de loisirs. Deux réfectoires neufs d’une surface totale de 450m². Une extension du bâtiment de l’école élémentaire avec la création de salles complémentaires. Le Pavillon Arnaud a été restauré et rattaché au bâtiment principal de l’école maternelle par une nouvelle liaison. Il a été aménagé et mis aux normes d’accessibilité.

    Différents revêtements ainsi que des espaces de plantation et des zones de jeux ont été réalisés dans les cours maternelles et élémentaires, avec des aménagements prévus pour créer les conditions d’îlot de fraîcheur : Plusieurs noues végétalisées (fossés aménagés peu profonds et larges) seront installés en bordure d’espaces généralement, formant ainsi des bassins de rétention et d’infiltration linéaires. L’utilisation de couleurs claires au sol s’inscrit dans une stratégie d’albédo (capacité d’une surface à réfléchir la lumière solaire) élevé et contribuera ainsi à réduire la chaleur absorbée. Plusieurs arbres ont été plantés, augmentant ainsi le patrimoine arboré de l’école du Parc. Un jardin pédagogique de l’école et des accueils de loisirs a été installé sur le toit-terrasse du nouveau bâtiment accueillant les réfectoires.

    Pour cette école, Vanves a reçu un prix décerné par le département des Hauts de Seine qui vise à saluer un projet emblématique du territoire, en parfaite adéquation avec ses objectifs de développement durable fixés à l’horizon 2030  dans son agenda 2030, et qui récompense ainsi les plus belles transformations durables des villes des Hauts-de-Seine. Vanves a été retenu pour  «cette opération exemplaire sur le plan environnemental, avec une réduction de 60 % des factures de chauffage et 15 % de consommation électrique en moins par m²»

  • CORSI, UNE GRANDE ARTISTE DE VANVES NOUS A QUITTE POUR REJOINDRE SON AMOUR DE TOUJOURS

    Qui, parmi tous ceux qui ont connu et apprécié Corsi qui vient de nous quitter n’a pas sa petite anecdote, un souvenir précis. Comme ce jour où faisant mes courses à Franprix, je vois ce petit bout de femme se planter devant moi en s’exprimant « Mais vous êtes vivant ! ». Un homonyme vanvéen venait de décéder peu de temps auparavant. Ou ses reproches amicales lorsqu’on n’avait pu être présent au vernissage de l’une de ses expositions. Combien d’entre nous gardent des souvenirs de moments partagés avec elle et son époux qui étaient si attachants, comme Paul Guillaud qui les a beaucoup soutenus lors de la crise sanitaire et après, Françoise Saimpert, ex-maire adjointe…et tant d'autres

    Corsi est née à Paris entre la gare du nord et la gare de l'est, ses « cathédrales noires et blanches » qui ont été le théme de l’une de ses premières expositions : «Entre deux gares » en 1986 dans la salle d’exposition de Paris-Est. Elle a grandi dans une famille modeste, auprès «d'un père formidable qui, ayant quitté l'école de bonne heure, était très attaché à la culture sous toutes ses formes». Facteur, il était passionné d’art lyrique et de théâtre, et l’emmenait chaque dimanche au musée, dans les églises -  « on a dû toutes les faire ! » - et les opéras, car il était passionné par la culture qui était ce qu’il y avait de plus beau. « Il me disait toujours « que c’est beau ! » à défaut de pouvoir m’expliquer ». Corsi a dessiné ainsi dès son plus jeune âge, passionnée par la bande dessinée américaine dont elle a été privée lors de l'occupation nazie.

    Elle a partagé ses activités artistiques entre l’Ile d’Yeu qu’elle a découvert en 1956  - où  « les lumières fascinent », car elle lui rappelait la corse d’où sa famille était originaire - et Vanves, où elle a occupée l’un des ateliers d’artistes du 13  de 12 m2 où elle a créé et trouvée la paix après être tombée amoureux de cette ville et de cette cité. Elle y a partagé 70 ans de vie commune avec son époux Jacques Brachet en expliquant que chacun vivait sa vie d’artiste de son côté, dans leur atelier respectif, et découvrait leurs œuvres comme les autres lorsqu’elles étaient terminées, se refusant à interférer sur le travail de l’autre.  « Chaque tableau est une petite anecdote picturale sévère puis plus acidulé maintenant » reconnaissait son époux alors qu’un de ses amis artistes expliquait qu’elle prenait toujours soin de donner un titre à ses tableaux qui révélait un grand humour.

    Elle a beaucoup exposé à Vanves : Ses « espaces de solitudes » sur les comédiens et le théâtre, le cirque après les bords de mer de l’île d’Yeu, et surtout le parc F.Pic auquel elle a consacré une exposition en 1990 après l’avoir peint et dessiné durant quatre saisons , « où ses couleurs se modifient et qui créent un véritable enchantement »: « J’ai découvert un îlot magique. J’y suis retourné, je l’ai travers, retraversé avant de commencer à faire des croquis, des gravures et de commencer à peindre des toiles» comme « Le manége », « les deux âges de la vie », « la promenade », « le temps des cerises ». D’ailleurs son existence a inspiré chacune de ses périodes artistiques : «ses gares », l'île d'Yeu, Vanves, l'Opéra, les comédiens, les coulisses de théâtre, le parc F.Pic,  le Japon, etc. Forte d'une création riche et continue, elle a exposée en galeries, mais aussi très souvent, dans des lieux non artistiques. Nombre de ses œuvres figurent aujourd'hui dans des collections particulières en France, au Japon qui lui a consacré de nombreuses expositions et acquit de nombreuses toiles, en Suisse, aux Etats-Unis. «Beauté éphémère des automnes, l'œil de Corsi en capte les reflets et les coulisses, les goûts et les parfums, écoute les vertiges du temps et de l'espace. Pinceau, couleurs et encre révèlent la solitude de l'homme et l'harmonie de l'univers, le spectacle infini des rêves ».

    Ses derniers temps, elle avait écrit, ou plutôt dessiner, un récit graphique dans un petit livre intitulé «la dernière plage » (Edt Edith Veuva)  où elle livrait, à travers ses petits instants de la vie de ses habitants, imaginés et vécus depuis la fenêtre de son petit atelier, un témoignage sur ce lieu qu’elle a apprécié…avec son époux depuis trois quart de siécle. «C’était une île magnifique, simple, familiale avec ses maisons blanches dont  le blanc des murs faisait éclater les couleurs, son  café des boulistes, la boutique à six fleurs où l’on vendait des vêtements inusables , «es galeries insulaires où vous trouviez de tout, à condition que le bateau soit arrivé ».

    Avec elle, on revenait toujours dans cette île à laquelle elle a consacré une exposition au musée de la Roche sur Yon : «Île d'Yeu, il y a... » en 2000. « Corsi dessine le vent dans les voiles et dans les chemises des marins ; elle dessine l'attente près du débarcadère, attente du prochain bateau ou attente du retour d'un âge révolu ; elle dessine le temps qui souffle doucement sur l'Île d'Yeu et qui décolore ses bleus en encre de seiche. Corsi dessine les contours de l'absence, elle peint l'horloge immobile et laisse tinter les couleurs qui passent » décrivait alors Amin Maalouf 

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE DE RENTREE

    L’événement est  aujourd’hui, la Rentrée dans la nouvelle école du Parc, si tout va bien. Elle aurait dû se dérouler le 1er Septembre si le chantier n’avait pas pris du retard. Tous les vanvéens pourront la découvrir le samedi 22 Novembre lors d’une journée portes ouvertes.

    Pendant ses vacances de la Toussaint, Vanves a perdu une célébre artiste vanvéenne : Corsi qui a marqué notre ville. Elle formait un couple indissociable avec Jacques Brachet qui est décédé en Avril 2024,   et  qu’elle a rejoint vendredi dernier. Le Blog aura l’occasion de revenir sur la carrière de cette artiste qui a marqué notre ville.

    Durant ses vacances, GPSO a installée les décorations de Noël qui illumineront la ville en Décembre.  La ville a fêtée Halloween, en fin de semaine,  à la Palestre avec un bal organisé pour les jeunes par l’ESCAL (sur la photo), mais aussi à la Girafe qui ont fait le plein, ainsi que Vanv’en Poupe et à l’hôtel Eklo. A noter, curieusement coïncidence, la parution d’un second livre sur Gabriel Attal  au  halloweenien : « Gabriel Attal, L’ange exterminateur » de Bérengère Bonté aux éditions L’Archipel.

    Cette semaine sera marquée par la première réunion publique de la liste d’union de la gauche conduite par Alexia Pescreminos qui a été conseillère municipale écologiste. Du côté de la liste Vanves en Tête conduite par le maire sortant, il paraitrait que l’union du « socle commun » (UDI-LR-Renaissance-Horizons-Modem) connaitrait quelques tiraillements à cause du contexte national.

    A ce propos, il est intéressant de noter que du côté de la majorité municipale, l’un de ces éminents membres vient de se faire piéger en utilisant un nom d’emprunt sur les réseaux sociaux pour défendre le bilan et l’action municipale, et attaquer les opposants à la mairie. Il a été dénoncé par un célébre bloggeur, alerté par l’une ses fidéles lectrices qui a décidé de supprimer les commentaires. Mais ce n’est pas nouveau, car certains supporters de la liste Vanves  en Tête se sont livrés à ce petit jeu lors de la dernière campagne municipale de 2020, et sont prêts à recommencer 

    Lundi 3 Novembre

    A 20H chez les Bénédictines : Conférence de Gilles Weissmann iconographe, sur « l’icône est elle-même prière » dans le cadre  d’un thème général : Prière et spiritualité».  Les iconographes d’aujourd’hui et toujours copient inlassablement les images d’un monde restauré qui mettent sur un chemin de guérison des autres qui se les approprient par la pratique ou la contemplation

    Mardi 4 Novembre

    A 18H30 à l’espace Giner : Vernissage de l’exposition « Simon a du talent »  où les résidents de l’association Simon de Cyréne présentent leurs œuvres réalisées en atelier

    A 19H au bar de l’Avenir : Réunion de lancement de la campagne pour les partis de gauche et le Collectif Citoyen de Vanves ont décidé de s’unir pour les élections municipales de 2026, avec pour tête de liste Alexia Pescreminos. « Cette démarche collective a vocation à inclure tous les Vanvéens qui se retrouvent dans ses valeurs. Notre premier événement vise à décider collectivement du nom de notre liste .Ce nom traduira notre ambition de porter pour Vanves un projet fondé sur la solidarité, la justice sociale, l’écologie et la démocratie locale et participative».

    Mercredi 5 Novembre

    A 19H à la librairie Le Cheval Vapeur : Conférence-décidace avec jean Paul Demoule pour son livre : « La France éternelle, une enquête archéologique »

    Jeudi 6 Novembre 

    A 19H au Parc des Expositions (à la Serre) : Comité des riverains 

    A 20H au théâtre Le Vanves  (ainsi que Vendredi) : « Pedro » une fable de science fiction de Juliette Navis. Comme une rencontre entre Pedro Almodovar et la science-fiction féministe d’Ursula Le Guin, cette pièce questionne notre rapport au désir et au plaisir à travers les corps et les mots de Beatriz et José Manuel jouant Paula et Carlos, deux diplomates de planètes ennemies en mission sur la lune.

    Samedi 8 Novembre

    A 18H au local  de la rue J.BLeuzen : AG De la section Pétanque du Stade de Vanves