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place albert culot

  • AVENUE JACQUES JEZEQUEL A VANVES : INAUGURATION VILLAGEOISE ET RECUEILLEMENT

    La requalification compléte d’une voie municipale, l’avenue Jacques Jézéquel,  est un événement municipal, car ce n’est pas souvent le cas, comme l’a fait remarquer le maire de Vanves en présidant Vendredi dernier une « inauguration particulière » à ses yeux. Tous les invités s’étaient retrouvés à l’entrée de cette avenue au niveau d’Intermarché où le maire a coupé le ruban tricolore et distribué des petits bouts aux élus présents, beaucoup d’UDI, peu d’UMP, l’opposition étant représentée par au moins 3 conseillers municipaux

    Cette inauguration s’est déroulée en deux temps : Tout d’abord un moment de recueillement parce que « la municipalité a décidée d’avoir une pensée particulière pour ses deux résistants qui ont donné leur vie à la France et leur nom à cette avenue et cette place » a expliqué le maire en rappelant leurs exploits, avant de déposer deux gerbes, l’une devant une plaque de rue (Jacques Jézequel) et l’autre devant une plaque commémorative de cet carrefour ou de cete place  devant la gare dénommé Albert Culot. Ensuite l’inauguration elle-même de cette requalification ouverte par Clarisse Romeau qui tient la pharmacie de la gare et a été la porte parole des commerçants pendant les travaux. « Il y a un an, nous étions rassemblé en mairie. Les travaux ont suscité  des inquiétudes. On a été écouté et entendu. Les entreprises ont fait pour le mieux. La rue est plus accueillante. On espére un essor économique pour notre rue » a t-elle déclarée  

    « L’intégralité de cet axe départemental dont fait partie l’avenue J.Jézéquel avec les avenues Pasteur et Martinie a été transféré dans le domaine communal qui est géré par GPSO. Cette 3éme tranche était importante car cette avenue desservait la gare et les commerces de ce quartier. On s’est concertée  avec les commerçants avec une idée assez précise de ce que nous voulons faire, avec le choix entre un sens unique ou un double sens. Il a fallu discuter alors que l’on était favorable au sens unique. Ce qui embêtait les commerçants. On a décidé tout ensemble de maintenir le double sens en réduisant le chaussée, en élargissant les trottoirs pour les piétons » a raconté le maire en revenant sur le coût de cette requalification avec des travaux d’assainissements pour 1,4 M€, l’implantation de nouvelles jardinières, la plantation de cerisiers, et la rénovation du pont gare.

  • INAUGURATION DE L'AVENUE JACQUES JEZEQUEL A VANVES : DU PETIT SENTIER A L’AVENUE, DU PASSAGE A NIVEAU AU PONT GARE

    L’inauguration de l'avenue Jacques Jézequel donne l’occasion de rappeler quelques souvenirs et événements qui ont touché cette voie qui méne à la gare, site central de ce quartier de Vanves, qui était voilà plus de 130 ans, un petit sentier  

    Cette gare SNCF Vanves-Malakoff  a été aménagée entre 1982 et 1883, bien après la construction de cette ligne entre 1837 et 1839, après de multiples demandes de la municipalité en 1848, puis en 1871 et en 1881 avec moultes pétitions des vanvéens. Inaugurée le 1er Février 1883, c’était une petite gare avec deux voies. « On y accédait par un petit escalier en bois, après avoir emprunté un sentier qui la reliait à la rue de Paris » indiquait Frédéric Pic, maire de Vanves entre 1919 et 1934. Ce sentier qui était à l’emplacement de la rue Jacques Jézequel actuelle, fut agrandi au fil du temps pour devenir une avenue, du Progrés dans un premier temps, puis Aristide Duru pour rendre hommage au maire qui administra Vanves pendant la grande guerre. Mais elle butait toujours sur ce passage niveau - Il y en avait 5 à Vanves -  qui a souvent défrayé la chronique à cause de ses vanvéens imprudents qui ont été happé ou écrasé par un train. Il était gardé de jour mais n’était surveillé la nuit que par deux gardes qui obstruaient le passage par des chaînes entre 2H30 et 4H30 du matin. Mais à cette époque, peu de trains passaient la nuit, seulement un train postal qui venait de Chartes.  Les conseils municipaux de Vanves s’en sont fait souvent l’écho par des vœux ou des pétitions à la suite d’accidents dramatiques,   pour obtenir justement un pont à l’emplacement du passage à niveau.  Et ce fut un pont gare, un édifice qui apparaissait ambitieux à l’époque, qui a été construit en 1934 par l’architecte Jean Philippot. Il permettait vraiment de créer un véritable axe entre Vanves et Malakoff qui passait sous la voie ferrée. Et c'est toujours le cas. 

  • REQUALIFICATION DE L'AVENUE JEZEQUEL A VANVES : UN DOUBLE SENS CONTRAINT ET FORCE !

    L’inauguration de la requalification de l'avenue Jacques Jezequel est l’évébement de la semaine. Elle se déroulera Vendredi prochain à 18H30 et sera présidée par Pierre Christophe Baguet président de GPSO et de Bernard Gauducheau, maire de Vanves, avec l’ensemble de la municipalité. A 3 jours prés, l’inauguration aurait coïncidé avec cette soirée qui se tenait voilà un an, dans la salle Henri Darien, un certain 19 Mai 2014, où au cours d’une réunion publique, les riverains avaient voté à 53 voix pour le double sens, 30 pour l’instauration d’un sens unique place de l’Insurrection-gare SNCF qui était souhaité par le maire de Vanves. Mais beaucoup n’en voulait pas, et surtout les commerçants, qui avaient un allié de poids avec le maire adjoint chargé du commerce qui ne s’en cachait pas et a tout fait pour y arriver. Ce qui a laissé quelques traces au sein de la majorité municipale et surtout de l’UDI, le jeune maire adjoint Jeremy Coste étant furieux de la façon dont avait été menée la réunion et surtout le vote. Mais le maire avait au moins un mérite en répétant l’une de ses phrases fétiches : « Je ne veux surtout pas faire le bonheur des vanvéens contre leur volonté ».

    Dans son discours, vendredi prochain, Bernard Gauducheau, ne reviendra pas sur ce bel exercice de démocratie locale, mais au moins, il est l’un des rares élus à respecter la décision de ces administrés car beaucoup d’autres collègues, et pas très loin, ont même organisé des référendums locaux pour prendre finalement la décision contraire à celle qui avait obtenu la majorité.  

    Mais il rappellera que cette requalification de l'avenue Jacques Jezequel est la dernière étape de la municipalisation de la voie départementale constitué par l’axe Pasteur-Marcel Martinie et Jacques Jezequel. L’état et le diagnostic de cette voie établi par le cabinet SCE était accablant : 260 m de long, 9 m de largeur pour la circulation, en mauvais état (fissures, nid de poules) avec 4200 véhicules/jour dans un sens (Insurrection-gare) et 2400 dans l’autre (Gare-Insurrection) avec 100 à 150 véhicules/heure heures de pointe uniquement le matin, trottoirs encombrés et étroits, hors norme PMR (Personne à mobilité réduite) par endroits, 18 arbres d’alignement dont 16 avaient des lésions et des saignées, l’éclairage était vétuste, hétérogène, disparate… avec 20 places de stationnements...

    Le bureau d’études avait constaté plusieurs besoins : dépose-minute au niveau de la place de la gare qui avait besoin d’être apaisée avec élargissement des trottoirs, volonté d’avoir un espace de commerces vers la place de l’insurrection, de redimensionner cette rue à une chaussée de 6 m au lieu de 9, avec une limitation de vitesse de 30 km/h, de renforcer le stationnement à 35/40 places, et de changer les candélabres pour améliorer l’éclairage urbain, de prévoir du nouveau mobilier urbain (bancs…). La chaussée est aménagée sur un plateau surélevé, la place Albert Culot a été  rétrécie, avec suppression du petit îlot central et déplacement de la plaque commémorative sur la place donnant sur la gare, avec un dépose-minute, une piste cyclable, une vingtaine de places de stationnement. Le coût de ce projet s’élève 1,250 000 € financé par le département et GPSO, avec les travaux d’assainissement (300 000 €) très important et d’aménagement (950 000 €) qui ont nécessité le blocage au moins d’une partie de la voie en  créant un sens giratoire Victor Basch-Ernest Laval-Jacques Jezequel limité dans le temps, mais dont ne voulaient pas les riverains et les commerçants.