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vanvesauquotidien - Page 38

  • LES BENEDICTINES DE VANVES A LA LIBERATION COMPTAIENT SUR LA PROVIDENCE

    A l’occasion de la cérémonie qui se déroulera à 18H  aujourd’hui, devant le monument aux morts pour célébrer le 80éme anniversaire de la libération de Vanves, le blog complète le récit des ces journées autour du 25 Août 1944 – publié sur le blog, le week-end dernier - par un témoignage des sœurs bénédictines qui ont tout raconté dans des Annales qu’elles tiennent, quotidiennement, encore aujourd’hui, sur ce qui se passe et se dit, à tour de rôle, comme l’expliquaient Sœurs Marie Madeleine, prieure, et Pascal. A L’époque une cinquantaine de sœurs dont Bénédictine Waddington Delmas et soeur Marie Scholastique Richard fondatrices de cette congrégation,  vivaient dans ce prieuré Saint Bathilde plus grand qu’aujourd’hui puisque l’hôtellerie avec les cuisines et le réfectoire occupaient les bâtiments actuels des Xaviéres le long de la rue d’Issy

    Malgré les événements, l’église était pleine pour la messe du 15 Août 1944. Mais il n’y avait plus de métro, de poste et de police, l’électricité étant coupée, les sœurs priant à la lumière de petites chandelles. 4 sœurs étaient allées priées à Note Dame où étaient organisées des veillées de prière. Les sœurs chargées du ravitaillement de la communauté, avaient pu ramener, dans leur camionnette, un cochon entier qui avait été tué dans une ferme de la grande couronne parisienne, leur cuisine s’étant chargé de faire de la charcuterie et du boudin  «Le seigneur nous comble d’une façon admirable » lit on dans les Annales. Comme tous les vanvéens, elles ont attendus l’arrivée des américains, assistant au départ des allemands du lycée Michelet le 19 août, des drapeaux commençant à être arboré aux balcons, et entendant des tirs la nuit. « Il ne fait pas bon sortir » notaient elles, en constatant que « les gens sont de plus en plus agités »… « des jeunes filles venues travailler, ont dû restées » le 20 Août, car le maire avait instauré le couvre feu et qu’il était dangereux de sortir à cause de fusillades entre résistants et allemands dans les rues de Vanves. Les sœurs sont obligées s’abriter dans les caves, puis dans la crypte du monstére à certains moments de la journée et de la nuit. Le 24 Août, des jeunes (résistants) leur ont demandé de sonner les cloches, et tous les sœurs se sont relayés, puis ont chanté le magnificat dans la chapelle alors qu’elles entendaient des explosions, des bombardements qui ont perturbés les journées et les nuits  du 25 et 26 août, se réfugiant souvent dans la crypte au son du gong.

    Au lendemain de la libération, les sœurs ont vécu comme tous les vanvéens, les pannes d’électricité, un ravitaillement difficile, l’absence de métro qui ne circulait pas encore... jusqu’à la mi-septembre. Elles ont participé au Te Deum chanté dans l’église Saint Remy le 3 Septembre, accueillis deux nouveaux postulantes le jour de la  nativité, puis 2 bénédictines de Lisieux dont le monastère avait été détruit : « vous avez tout perdue. Prenez ici ce dont vous avez besoin » leur avait dit la mére prieure Mairie Monique avec Sœur Bénédictine première générale en les emmenant dans la sacristie. Ainsi pendant ces 4 ans de guerre et d’occupation, les sœurs bénédictines n’ont cessé d’accueillir et de cacher des juifs et des résistants. « Et on le savait dans les milieux gaullistes ». Mais ceci est une autre histoire sur laquelle le blog reviendra demain

    A SUIVRE…

  • DES JEUX DIFFICILES POUR LES NAGEURS DU STADE DE VANVES SELECTIONNES

    Pacôme Bricout qui est un jeune nageur du Stade de Vanves, prometteur, a été éliminé en série aux JO sur 800m nage libre. « Il débarquait aux Jeux pour apprendre et il fait peu de doutes qu'il va rentrer avec des leçons et des enseignements dans ses valises. Pacôme Bricout n'a pas réussi de miracle, à la Paris La Défense Arena, dans les séries du 800 m nage libre. Le natif de Cannes, qui s'entraîne à Martigues avec Philippe Lucas depuis trois ans, est encore un jeune nageur sur la scène internationale » constataient les journalistes sportifs. «Pour lui, rejoindre la finale relevait d'un petit exploit qui ne s'est pas produit. 4e de la deuxième des quatre séries remportées par le Montpelliérain David Aubry (en 7'44''59, 8e temps et qualification en finale), le vanvéen de 19 ans a signé le 23e temps global (7'57''32), alors que seuls les huit premiers chronos rejoignaient la finale…Il espérait nager en 7'52''. Parti trop vite en raison de son excitation et boosté par l'ambiance, il a raté le coche. Il n'aurait pas craché sur un nouveau record, pour effacer celui qu'il avait obtenu en juin aux championnats de France à Chartres (7'48''63), mais il s'était fixé un objectif davantage en adéquation avec une course en séries » commentaient ils.

    « J'ai vraiment vécu un truc incroyable, franchement. Le bruit qu'on entend derrière le plot, l'énergie que cela nous donne, il faut vraiment réussir à la canaliser. Il faut savoir l'utiliser au bon moment et je pense que je suis parti avec trop d'énergie. Ce n'est pas ce qu'il fallait faire mais je l'ai fait... Je l'ai payé direct. Ce truc s'apprend avec le temps et l'âge. Ce n'était que ma deuxième compétition internationale » expliquait Pacôme Bricout. «Niveau temps, ce n'est pas ce que j'espérais ! C'est compliqué. Je pense que j'ai deux-trois choses à changer à l'entraînement. Physiquement je suis bien, mentalement ça va, j'arrive à bien finir mais je ne parviens pas à accélérer le rythme. Aux 300 mètres, je suis déjà à une seconde. Devant, ça nage très vite, on le voit, et si je veux le faire aussi il va falloir que je tienne cette allure à l'entraînement. C'est quelque chose qu'il faudra que je travaille. On fait beaucoup de caisse mais moins d'allure (avec Philippe Lucas). L'année a quand même été difficile, je ne me suis pas beaucoup entraîné à cause de ma mononucléose (il a été touché en fin d'année dernière, NDLR), je me suis peut-être entraîné cinq mois sur dix pendant l'année. Je le paie peut-être là » reconnaissait il

    Hadrien Salvan, a participé à la finale du relais 4x200 m nage libre avec Wissam-Amazigh Yebba,Yann Le Goff et Roman Fuchs le 30 Juillet dans la bassion de l’Arena La Défense, mais ils n’ont décroché que la cinquiéme place dans un vacarme assourdissant des supporters français pour les encourager. Les relayeurs britanniques ont été les plus forts, décrohant aux JO de Paris un deuxième titre consécutif sur 4x200 m, devant les Américains et les Australiens. Déjà meilleur chrono des séries, ils ont rapidement pris les commandes pour boucler la course en 6 min 59 sec 43.

    Enfin, le troisiéme nageur vanvéen, Damien Joly (sur la photo), pour sa deuxième finale olympique (après Rio 2016),  a terminé 8e de la finale du 1500 m.  Après sa perf’ en série, il a tout donné. «On savait que ça allait nager vite, mais il n’y a jamais eu un tel niveau sur le 1500m» avait il réagi au micro de Nelson Monfort sur France 2. Mais « cela restera un super souvenir ! »

  • LES ESPOIRS DU STADE DE VANVES POUR SA PARA ATHLETE MANDY FRANCOIS ELIE AUX JEUX PARALYMPIQUES DE PARIS

    Les Jeux Paralympiques qui débutent ce 28 Août,  devraient voir participer une représentante du Stade de Vanves, Mandy François-Elie sélectionnée avec 15 autres para-athlètes à Albi lors des championnats de France de para-athlétisme. Ce sont ces 4éme Jeux Paralympiques car à Londres en 2012, elle avait remporté la médaille d’or sur 100 m dans la catégorie T37,  à Rio en 2016, la médaille d'argent sur 100 mètres dans la catégorie T37, et à Tokyo en 2021 la médaille de bronze sur 200 m dans la catégorie T37.  

    Elle est devenue une star de l’équipe de France de para-athlétisme grâce à sa mentalité de battante, n’ayant jamais abandonné ses rêves malgré un AVC à seulement 18 ans qui partiellement paralysée des membres de son côté droit après trois semaines de coma. «Je vise une médaille. N’importe laquelle, ça serait déjà pas mal je trouve » expliquait cette para-athlète membre du Stade de Vanves depuis 2 à 3 ans dans Vanves Le mag de Juin dernier qui est entrainé par Dimitri Demniére à l’INSEP dont il est directeur du pôle athlétisme. « Depuis les mondiaux de 2023 Et avec les JOP, il y a un engouement lié au handisport. Je crois que nous sommes à l’aube d’un changement . J’espère que ce n’est pas un effet de mode. Maintenant, il faut intégrer le athlètes dans les clubs car ily a encore trop de personne sur le carreau » expliquait il. En tous les cas, les vanvéens espèrent que cette stadiste ramènera une médaille d’or, contrairement à nos 3 nageurs qui n’ont malheureusement rien rapporté de ce bassin Arena La Défense baptisé par tous Léon Marchand.

    RAPPEL HISTORIQUE

    Occasion de rappeler l’origine des jeux Paralympiques dont les ancêtres sont les Stoke Mandeville Wheelchair Games créés en 1948 par Sir Ldwig Guttmann pour les vétérans blessés au cours de la  Seconde Guerre Mondiale. Le médecin estimait que le sport peut redonner confiance à ces anciens combattants en fauteuil roulant, tout en améliorant leurs capacités physiques

    En Juillet 1948, il organise à l’hôpital Stoke Mandeville les premiers Jeux mondiaux de chaises-roulantes et des amputés » (World Wheelchair and Amputee Games),  destinés à réhabiliter par la pratique physique des victimes et anciens combattants devenus paraplégiques. 16 vétérans en fauteuil s’affronteront dans une compétition de tir à l’arc et de netball (dérivé du basket ball)

    Ils deviennent à partir de 1951 les Jeux Internationaux de Stoke Mandeville et seront organisés à Rome une semaine après les JO de l’été 1960, où l’on considère qu’il s’agit des premiers Jeux Paralympiques avec 400 athlètes provenant de 23 pays dans huit sports.  Les premiers Jeux paralympiques d'hiver eurent lieu à Örnsköldsvik en Suède en 1976.  Compétition multisports, similaire aux JO mais réservée aux athlètes atteint de handicap physique, visuel ou mental, ils ont lieu tous les quatre ans, en alternance été/hiver comme les Jeux olympiques. Depuis les JO de Séoul en 1988, ils sont organisés dans la même ville que les Jeux olympiques d’été et se déroulent après ceux-ci, comme pour les JO d’hiver depuis 1992 à Tignes-Albertvillle.  Aux Jeux paralympiques de Paris en 2024, 23 sports et 549 épreuves sont au programme dont certaines disciplines n’existent pas aux Jeux olympiques, comme la boccia et le goalball. «Les Jeux Paralympiques nous invitent à repenser la notion de performance en créant une diversité de compétitions et d’épreuve, adatées à une pluralité de réalités corporelles » explique Sylvain Ferez sociologue et maître de conférences à la faculté des sciences du sport de l’université de Montpellier.