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vanvesauquotidien - Page 39

  • INCROYABLE ETE OLYMPIQUE A VANVES

    L’été olympique continue cette semaine avec les Jeux Paralympiques. Le Blog avait pris ses quartiers d’été le 14 Juillet, à  plus de dix jours de la cérémonie d’ouverture des JO, alors que les couleurs olympiques habillaient les rues de la ville de Vanves, labellisée Terre de Jeux 2024 depuis 2019,  les devantures de ses commerces, étant décorés grâce au travail d’un artiste-peintre vanvéen. Certains, avaient reçu des banderoles et affiches aux couleurs des JO. Place du Val (de Lattre de Tassigny) les commerçants s’étaient entendus pour installer des guirlandes tricolores.

    Si la mairie a fait tiré un feu d’artifice sur le thème des JO au parc F.Pic le 13 Juillet, les vanvéens n’ont malheureusement pas vu la flamme olympique traverser leur commune le 24 Juillet alors qu’elle a été porté sûrement par quelques vanvéens lors de son périple à travers le département entre le parc départemental de Sceaux et l’Arche de la Défense

    A la veille de ces Jeux, l’effet olympique ne se faisait pas encore sentir, même si le périple altoséquanais de la flamme a été suivi par une foule enthousiaste. A la terrasse des cafés vanvéens, on entendait beaucoup de critiques, sur une capitale bloquée, sur la voie réservée sur le périph, sur la hausse du ticket de métro alors « qu’ils avaient annoncé des transports gratuits pendant les JO » etc….jusqu’à cette cérémonie d’ouverture sur la Seine et sous la pluie  à laquelle ont assisté quelques jeunes vanvéens amenées par la section Karaté du Stade de Vanves, mais qui n’auraient pas vu grand-chose à cause de ce temps exécrable, et les premières médailles en escrime, en natation avec Léon Marchand, dés les premiers jours qui ont dévoilés une autre ambiance. Beaucoup de vanvéens qui ont suivis les épreuves sur leur TV chez eux ou leur smartphone, commençaient à être conquis par l’esprit olympique. Certains sont allés voir la vasque-montgolfiére au jardin des Tuileries, à défaut d’assister  aux épreuves. D’autres ont fréquentés les fan-zones ou les villages olympiques, notamment le Village France du Parc de la Villette

    L’ESCAL a emmené des jeunes assister aux épreuves qui se déroulaient à l’Arena Paris Sud (parc du Parc des Expositions ), notamment le hand ball et le volley, mais comme l’ont remarqué les journalistes, le quartier avait pris des allures chinoises autour de la porte deVersailles, car il accueillait aussi le tennis de table avec les stars chinoises auquel ont du faire face les frères Lebrun. D’ailleurs, comme l’ont constaté des vanvéens, « Paris s’était transformé en grande promenade des anglais, des américains, des brésiliens » et « la ligne 13, honnie de ses passagers, était devenu fréquentable »

    A Vanves, l’ambiance JO s’est vraiment fait sentir lorsque les courses cyclistes olympiques ont traversé la ville durant le week-end du 3 et 4 août : beaucoup de vanvéens s’étaient massés le long du parcours, et notamment place du Val (de  Lattre de Tassigny) le samedi matin (sur la photo), en présence du maire venu à vélo, d’élus, de nombreux commerçants du quartier, ou au carrefour de l’Insurrection. Ils ont fait parti des 900 000 personnes qui se sont massés, selon les organisateurs, sur tout le parcours pour encourager ses coureurs cyclistes, étonnés par l’échappée comprenant notamment les deux français valentin Madouas et Christophe Laporte qui ont gagné respectivement les médailles d’argent et de bronze devancés par Remco Evenopoel, médaille d’or suivi du peloton où le pharmacien de l’Eglise a reconnu le n°23, un certain Julian Alaphilippe qui a terminé à 9 s du podium. La ville avec GPSO avait installé un « club 2024 » place de la République avec de nombreuses animations sur le thème du vélo tout au long du week-end

    Enfin, quelques vanvéens parmi les 20 024 amateurs, ont participé à ce marathon pour tous organisé le 10 Août, pour la première fois lors des JO pour les uns sur les 10 km dans Paris ou sur le parcours marathon olympique avec la fameuse route des gardes et sa fameuse côte qui n’était pas éclairé aux dires des participants, dont Bruno Jeudy, journalistes vanvéen, qui a fait un bon score en 4H14 après bouclé le numéro de la Tribune Dimanche parue le 11 Août. Bel exploit,  tous ont été étonnés par l’ambiance électrique, chaleureusement encouragés par des spectateurs qui les encourageaient en applaudissant en plein milieu de la nuit

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE DE QUASI RENTREE

    A huit jours de la rentrée scolaire, les vanvéens ont commencé à rentrer de vacances durant ce week-end. Car aprés ces quinze jours olympiques que le Blog vous racontera demain, Vanves était retombée dans la torpeur d’un été très tempéré, en dehors d’un jour caniculaire au lendemain de la cérémonie de clôture jusqu’au 25 Août, tous les commerces étant fermés sauf 2 à 3 boulangeries, les supérettes, les restaurants Chez manu et l’Appart, les chantiers étaient au ralenti, si ce n’est arrêté square Marceau, école du Parc, rue Sadi Carnot et Louis Vicat, et les rues étaient quasiment désertes

    Cette semaine qui s’ouvre sera marquée par la cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques le 28 Août auxquels participe Mandy François-Elie, en para athlétisme, membre de la section athlétisme du Stade de Vanves et triple médaillées aux Jeux Paralympiques de Londres, de Rio et de Tokyo. Peut être connaitrons-nous le nom du successeur de Gabriel Attal à Matignon. Il aura été le plus jeune Premier ministre de la Véme République mais aussi qui sera resté le plus longtemps chargé des affaires courantes pendant plus de 38 jours (42 le 26 Août), battant le record de René Mayer, président du conseil  (8 Janvier-28 juin 1953) sous la IVé République après la démission du gouvernement. Durant cet été, est paru le premier livre qui lui est consacré «  Gabriel Attal le jeune homme pressé » de Frédéric Fatoux (Edt City Editions), journaliste à Nice Matin qui a suivi son ascension depuis son entrée en politique : « L’histoire d’un homme fascinant, brillant, attachant, franc et vrai pour certains, irritant, arriviste, fourbe et manipulé pour les autres, qui a s’attirer en quelques mois les faveurs d’une majorité des Français ». Enfin, on apprenait que son élection  comme député de la 10ème circonscription des Hauts-de-Seine le 7 Juillet dernier a fait l'objet d'un recours devant le Conseil constitutionnel. Néanmoins, il est parti quelques jours en Corse pour se reposer où il avait réagi à la disparition d’Alain Delon : «Étoile du cinéma. Étoile populaire. Étoile viscéralement française. Alain Delon transcende toutes les générations. Il a été de toutes les salles obscures et de toutes les télévisions françaises. Une figure, un visage, des yeux dans lesquels se retrouvent tous nos compatriotes ». Revenu à Matignon la semaine dernière, il a adressé les lettres plafonds à l'ensemble des Ministères, avec pour objectif de garantir que son successeur puisse «présenter un budget dans les temps prévus par les lois organiques».

    Mercredi 28 août

    A 20H place de la Concorde : Cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques à laquelle participera une vanvéenne : Mandy François-Elie, athléte de la section athlétisme du Stade de Vanves, 3 championne olympique en para athlétisme à Londres, Rio et Tokyo.

    Vendredi 30 août

    A 9H au PMS André Roche : Début de l’Open Tennis de la section du Stade de Vanves  avec 320 participants dont le finale est prévue le 15 Septembre

    A 18H au Monument aux Morts : Cérémonie pour le 80éme anniversaire de la Libération de Vanves

  • LA LIBERATION (Août 1944) A VANVES AU JOUR LE JOUR (Suite et fin)

    Voici la suite des événements qui ont touché Vanves entre le 15 et le 25 Août 1944, grâce à des témoignages recueillis auprés de vanvéens qui ont vécus cette période dont beaucoup nous ont quitté et dont certains ont participé à l’ouvrage édité voilà quelques années par  Pierre Meige « Paroles vanvéennes », enrichis d’éléments nouveaux présenté aujourd’hui et demain. Continuons et terminons par ce qui s’est déroulé autour  du 25 Août

    22 Août : RAS selon les témoignages recueillis sauf que les vanvéens se tiennent au courant des événements par la radio.

    23 Août 1944 : Les premières barricades faites de pavés, palissades, radiateurs, sommiers, s’élevèrent ce jour là en face de la poste, sous le pont de la gare, rues Mary Besseyre, Sadi Carnot et Larmeroux…. Tout le monde était persuadé que les allemands allaient s’enfuir ou se replier en passant par Vanves. « Heureusement que ce ne fut pas le cas, car nous n’étions pas assez armés pour les arrêter et nous défendre » racontait Fernand Verrupen.

    24 Août 1944 : A la veille de la Libération, Vanves était en état d’alerte, des hommes, fusils à l’épaule, patrouillaient dans les rues désertes. Beaucoup de vanvéens étaient à l’écoute de la radio, calfeutrés chez eux. Dans la nuit du 24 au 25 Août, ils entendirent le bourdon de Notre Dame ainsi que les cloches de Vanves entrecoupés de coups de canon ou de tirs lointains. « Les allemands retranchés dans le Parc des Expositions, actionnaient leurs gros canons de marine de la DCA, provoquant un bombardement d’une intensité effroyable qui dura plusieurs heures » raconte Nicole Achard, boulangère alors à l’angle des rues Barbés et Victor Hugo en se souvenant de ce malheureux cycliste tué par les allemands dans une rue voisine l’après-midi de ce 24 Août : « Ils avaient pris pour point de mire la rue où ce pauvre vieux s’engagea à vélo malgré nos signaux. Il fut tué sur le coup et évacué par les secouristes de la Croix Rouge ». C’est ce jour là qu’un jeune vanvéen de 21 ans, demeurant 12 rue Gabrielle d’Estrée, est tué à Versailles : Jacques Jézéquel. Il faisait parti de ces FFI vanvéens partis à la Préfecture de police de Paris avec leurs mitrailleuses et leurs grenades afin d’aider les agents entrés en dissidence et qui furent renvoyer prêter mains fortes à des résistants d’autres communes. Enfin beaucoup plus tard vers 1H30, des résistants sonnèrent à la porte de Mme Lemonnier : « Ils nous demandaient d’héberger une voisine dans notre abri. Ils venaient d’essuyer un tir d’une patrouille allemande ». Mais c’était déjà le 25 Août.

    25 Août 1944 : C’était un vendredi ensoleillé. Tous les immeubles étaient pavoisés de drapeaux : « On vit alors un spectacle étonnant. De chaque fenêtre surgissait comme par miracle, un drapeau tricolore. Tout Vanves était « Bleu, Blanc, Rouge » racontait alors un témoin. Beaucoup d’habitants se précipitaient aux portes de Paris pour voir les chars américains et français. Le tambour municipal Dumez passa dans les rues pour annoncer une cérémonie des couleurs à 15H. « Tout Vanves était là. Les couleurs furent hissées à un mat fixé devant la mairie sous les applaudissements de la foule qui entonna la Marseillaise. Les cloches des églises sonnèrent à toute volée. Le nouveau maire A.Pallegeay qui portait un brassard FFI a prit la parole. La marseillaise fut de nouveau chantée. Puis la foule se rendit au cimetière pour un hommage aux morts. Plusieurs salves de fusils ont été tirées. Enfin, un coussin de fleurs fut déposé devant le monument aux morts » racontait Mme Lemonnier dans son journal. « C’était épique » constatait Pierre Panetier. Un concert a été donné par l’Harmonie Municipale en fin d’après-midi devant le commissariat. Mais le répit fut de courte durée : des bombes incendiaires envoyées sur Paris la seconde nuit de liberté ont terrorisé plus d’un vanvéen qui retrouvèrent le chemin de la cave. « Nous étions dans le parc Falret avec quelques camarades pour fêter l’événement » ajoutait-il. 

    26 Août 1944 : Les américains sont arrivés en blindés par la rue Ernest Laval pour rejoindre les bâtiments de l’Equipement (alors face à l’actuelle Piscine Municipale) où était installé leur PC. De nombreux vanvéens se sont retrouvés au bord des rues pour les acclamer. « Ils nous ont distribué du chewing-gum et nous ont demandé du whisky et du cognac » se souvenait la fille d’Edouard Vasseur. « Certains officiers et sous-officiers ont été hébergés chez l’habitant. Ils y sont restés 3 jours ». Gisèle Olivier et André Deuse se souvenaient de cette longue file de véhicules militaires garés le long des trottoirs entre l’Equipement et la Gendarmerie (maintenant commissariat). 80 femmes auraient été tondues dans un local  en-dessous de l’école de Centre, rue J.Cabourg, une grille les séparant d’une foule vindicative ce jour là ou le lendemain.

    La tension a commencé à baisser, le ravitaillement s’améliorait, mais les vanvéens ont continué à aller chercher leurs bons de rationnement rue Murillo dans l’ancienne caserne des Pompiers (à l’emplacement du bâtiment actuel occupé par LE SQUARE). « Un peu plus de viande, de pommes de terre, de charcuterie, de beurre » notait Mme Cabaniols dans ses courriers. « En revanche, l’électricité et le gaz étaient coupés, sauf une ou deux heures par jour ». Un petit pavillon à l’emplacement de l’habitation des instituteurs de l’école Larmeroux servit d’accueil aux prisonniers de passage qui étaient hébergés chez des familles vanvéennes avant de repartir chez eux. 

    Epilogue : Il est intéressant de noter que c’est entre la fin 1944 et 1947 que la municipalité dirigée par A . Pellegeay (communiste) de la Libération d’août 1944 à 1947, a donné le nom de résistants morts pour la France à de nombreuses rues : Guy Mocquet et René Sahors le 18 Décembre 1944, Antoine Fratacci, Ernest Laval, Louis Dardenne, René Coche, Victor Basch, Jacques Jézequel, Antoine Marcheron, Jean Bleuzen, Marcel Martinie, Mary Besseyre le 5 Décembre 1945, Marcel Yol le 5 Avril 1946, Albert Culot et Albert Legris le 4 Juillet 1946. Enfin, pour la petite histoire, la Municipalité de l’époque a donné le 5 Avril 1946, le nom de Boulevard de Stalingrad au Boulevard du Lycée « afin de rendre hommage à l’héroïque résistances des soldats du peuple russe dans Stalingrad, et perpétuer le souvenir de cette glorieuse résistance ». Boulevard qui retrouva son nom d’origine après l’élection de René Plazanet en 1947