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vanvesauquotidien - Page 370

  • DERNIERE ETAPE DU DECONFINEMENT A VANVES AVEC UNE MENACE : LE VARIANT DELTA

    Une nouvelle étape du déconfinement a lieu mercredi dernier avec la levée de plusieurs restrictions sanitaires encore en vigueur : Plus de limite d'accueil du public dans les commerces, limites de jauge supprimées dans les établissements recevant du public, dans les lieux culturels comme les cinémas, les théâtres ou les musées, les stades. Seules limites qui s'imposeront à tous : un pass sanitaire sera demandé pour les événements regroupant plus de 1 000 spectateurs, ce qui est rare à Vanves. Plusieurs restrictions sanitaires sont maintenues au-delà du 30 juin : la distanciation sociale reste de mise à l'extérieur, le respect des gestes barrières reste en vigueur, les compétitions amateurs sportives de plein air restent limitées à  2500 personnes (avec pass sanitaire au-delà de 1000 personnes)

    Le maire a dû participer hier matin, à une réunion organisé par le préfet Laurent Hottiaux avec ces colégues  et les parlementaires des Hauts-de-Seine pour leur présenter l’évolution de la situation sanitaire et travailler ensemble au maintien de l’offre de vaccination dans le département pendant l’été. A un moment où 1 244 959 injections ont été réalisées dans le département : Près de 440 000 personnes y ont été vaccinées (au total). Les Hauts-de-Seine reste ainsi le département francilien dans lequel on vaccine le plus, après Paris. Depuis l’ouverture de la vaccination aux 12-17 ans, près de 20 000 mineurs ont reçu une première injection. Il a indiqué que les services de l’Etat travaillent actuellement avec un double objectif : Aller au devant des personnes non-vaccinées grâce à des opérations de vaccinations éphémères. Maintenir une offre importante de vaccination pendant toute la période estivale. Tout en permettant la fermeture estivale de quelques centres ambulatoires, le département gardera une capacité de 70 000 injections par semaine.

    Grâce notamment à cette mobilisation, la situation sanitaire s’est fortement améliorée même si la vigilance de chacun doit continuer pour face aux mutations possibles du virus. Or justement, les contaminations liées au variant Delta sont légèrement supérieures à la moyenne nationale dans la région : Le variant Delta progresse et représente désormais 21,4% des cas de contamination, légèrement au-dessus de la moyenne nationale, à environ 20%. Dans les Hauts-de-Seine, plusieurs cas de variant delta ont été identifiés début juin, à Bourg-la-Reine notamment. La stratégie stricte des services de l’Etat d’isolement et de dépistage massif, en lien avec la commune, a permis d’enrayer cette propagation. Ce variant frappe des sujets jeunes et non vaccinés. La vaccination apparait donc comme le seul véritable moyen de s’en protéger et de protéger les autres : «Notre bataille, c'est celle de la vaccination. C'est celle des deux injections. Les données scientifiques montrent que quand on a eu deux injections, on a des taux de protection de formes graves qui sont supérieures à 90%»  rappelait ces derniers jours, aurélien Rousseau, directeur général de l’ARS IDF. «Se vacciner, même si on est jeune et en bonne santé, c'est se protéger des formes graves, c'est aussi protéger les autres. Il faut se saisir de cette chance» ajoutait le directeur de l'ARS qui, voilà quelques jours, faisait part de son désarroi sur les réseaux sociaux alors que les vaccinations marquent le pas : «Au fond je suis plus désemparé qu'en colère, car je ne sais pas par quel canal passer pour convaincre et si on n'y arrive pas la suite est écrite». Une nouvelle vague, un nouveau confinement à la Rentrée ? Les non-vaccinés ont une lourde responsabilité alors qu’ils ont les moyens de le faire et que ce n’est pas payant

  • UNE INSECURITE CHRONIQUE SUR LE PLATEAU DE VANVES IGNOREE

    Quelques riverains de la rue Marceau, dont l’ex-maire de Vanves, ont été victimes de cambriolages et d’agressions par de jeunes individus de couleurs ces derniers jours dont Guy Janvier a fait état à Bernard Gauducheau son successeur : Son épouse qui rentrait chez elle en pleine après-midi a senti une présence derrière elle alors qu’elle ouvrait la porte de son jardin. Elle s’est retournée et s’est retrouvé devant un jeune assez grand et costaud :« qu’est-ce que vous voulez ? » lui a-t-elle demandé. Il a désigné son collier. Elle s’est mise à crierpour alerter le voisinage,  ce  qui l’a fait fuir, avec un de ses complices resté en retrait.

    Cet incident intervenait quelques temps après une tentative de cambriolages de son pavillon alors qu’ils étaient en province. Heureusement un voisin a aperçu l’individu et a prévu la police qui est intervenue très rapidement, en moins de 3 mn,  pour arrêter ce jeune en flagrant délit. Entretemps, ce voisin attentif avait prévenu Guy Janvier de cette intrusion. Mais ce n’est pas la seule, puisque dans un pavillon voisin, quelle ne fut pas la surprise d’un couple d’être réveillé en pleine nuit, par du bruit au rez-de-chaussée. L’épouse s’est levée et a descendu les escaliers pour apercevoir un individu en train d’entre dans la salle de bain : « Mais qu’est-ce que vous faîtes là ? » - « dormir » lui a-t-il répondu alors qu’il s’apprêtait à s’installer dans la baignoire. Voyant l’époux arriver, il prit la fuite et sauta par-dessus le mur qu’il avait escaladé pour s’introduire dans le jardin…

    Beaucoup de ses victimes et habitants de ce quartier ont des doutes sur cette bande de jeunes, dont Guy Janvier en connaît quelques uns,  qui trainent devant le restaurant Il Giardino, avec une tactique très simple, Ils garent toujours une de leur voiture en double file, pour ne laisser passer les véhicules qye sur une file, s’amusant sur la chaussée les faire ralentir et rechercher sûrement une altercation . Voilà les tristes faits, souvent ignorés par les autorités de la ville jusqu’au moment où des victimes les saisissent de ces faits qui contredisent le discours majoritaire d’une ville paisible et tranquille, sans bandes, ni trafics, ni violence. 

  • ELECTIONS REGIONALES ET DEPARTEMENTALES : PAS DE SURPRISE, SUCCES ET STATU QUO TOTAL

    Comme prévu, cette élection n’a réservée aucune surprise, sauf cette brusque montée tension d’entre deux tours qui a provoqué quelques incidents devant un triste constat, même si cela ne plait pas en haut lieu vanvéen  de le dire : Non seulement la majorité municipale a gagnée démocratiquement tant aux régionales que départementales, mais au profit d’un seul élu : Bernard Gauducheau qui truste les trois niveaux de collectivités locales depuis Juin 2020 : Municipale, Départementale grâce à sa belle fille maire adjointe chargée de la solidarité et régional où il est reconduit, pour la troisiéme fois.    

    Ainsi Sandrine Bourg  fait partie, avec Yves Coscas des 20 nouveaux élus qui rejoignent le Conseil Départemental des Hauts de Seine, soit près de la moitié de l’assemblée. Parmi eux, quatre maires :  Jean-Yves Senant (Antony), Agnès Pottier-Dumas (Levallois-Perret), Jean-Christophe Fromantin (Neuilly-sur-Seine) qui revient siéger, et Guillaume Boudy (Suresnes).  La quasi-totalité des conseillers sortants qui se représentaient, a été réélue au sein de l’assemblée, généralement dans un fauteuil, avec quelquefois des scores de maréchal : 68,68% pour G.Siffredi, président du CD 92  à Châtenay, 64,35% pour PC Baguet à Boulogne… Alors que la majorité LR/UDI comptait 38 sièges (sur 46) lors de la précédente mandature, ils seront désormais un peu moins, 34, à composer la majorité départementale, puisque l’opposition  compte désormais six cantons après avoir raflé Châtillon et Colombes-1 à la droite. «Quelque part, ça rééquilibre un peu. Il y avait trois cantons communistes et un socialistes,  maintenant, il y a trois communistes et trois socialistes/verts… ça va être plus embêtant chez eux que chez nous puisque nous sommes rassemblés et unis» a commenté Georges Siffredi, président sortant, devant quelques journalises en ajoutant «On perd Colombes et Chatillon dans le droit fil des municipales, ce qui démontre bien que les élections départementales sont bien des élections locales». Enfin, il a posé les jalons  de la mandature à venir :   «Nous aurons un beau projet qui sera basé sur trois piliers : la solidarité, l’attractivité et le développement durable. Nous allons démontrer aux pseudos écolos que la vraie écologie, ce n’est pas simplement trois petits vélos. Ça va plus loin que ça !».

    A la région Bernard Gauducheau fera partie des 120 conseillers régionaux de la majorité Libre/LR/UDI sur 209 qui siégeront puisque  Valérie Pécresse (Libres !, ex-LR) a été largement réélue à la tête de la région IDF avec 45,5 % des suffrages, contre l’union de la Gauche (34 %) le FN (11%) et LREM (9,4 %) avec une abstention de 67% (69% au 1er tour). L’alliance des trois candidats de gauche n’y aura rien fait, une partie d’entre elle ne se reconnaissait pas dans cete alliance EELV-LFI : «Les verts et les insoumis ont un problème avec la République, et une partie de l’électorat socialiste ne se déplacera pas pour eux pour ces raisons» avait prévu un ponte du PS. Un vrai recul pour la gauche, puisque en 2015, le candidat PS Claude Bartolone raflait 42 % des suffrages, soit huit points de plus. Durant l'entre-deux tours, Pécresse  s'était posée comme «le seul rempart face à la gauche extrême», stigmatisant une alliance formée par les Verts, la France insoumise et le Parti socialiste qui a « perdu sa boussole républicaine». En tous les cas, la mobilisation a été totale à droite, en ne laissant rien au hasard. Son équipe a regardé sur les listes électorales qui s’étaient abstenus dans les villes de droite et plus particulièrement de l’ouest Francilien. Puis ils les ont appelés, et des tractages ciblés ont été organisés avec à la manœuvre Geoffroy Didier, conseiller régional et député europén LR…

    Ses prochains jours, après l’installation de la nouvelle assemblée émue le 27 Juin,  Valérie Pécresse devrait «se concentrer sur la relance de l'économie et le retour à l'emploi» dans une région Ile-de-France très marquée par la crise. Parmi les premières mesures qu'elle prendra dès juillet, elle procédera ainsi à «l'annulation de la part régionale de la dette Covid des PME-TPE» comme elle l’ annoncé vendredi «La mesure qui concerne les 7.000 entreprises aidées via le fonds Résilience coûtera 37,5 M€».E lle va également mettre en route rapidement «le doublement des brigades de sécurité dans les lycées». Sans hausse d'impôts. Elle mettra en place la prime de 6.000 euros pour aider les Franciliens qui habitent ou travaillent à l'intérieur de la zone à faible émission (ZFE) de la MGP à acheter un véhicule propre.