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vanvesauquotidien - Page 29

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE CONSACREE AU PATRIMOINE ARBORE

    La transition entre l’été et l’automne a bien été marquée ce week-end entre un samedi, dernier jour de l’été, encore ensoleillée malgré quelques nuages et un orage lointain au petit mation qui a donné quelques gouttes de pluie, et un dimanche, premier jour de l’automne, très mausade et pluvieux, aux températures plus basses. Ce temps maussade est appelé à se poursuivre cette semaine, avec des pluies faibles attendues et un mercure qui ne dépassera pas les 18°C à Pari. Les faits marquants de cette semaine passée ont été l’inauguration du nouveau pôle santé de la rue Gaudray qui s’ajoute, dans le centre ancien, à celui de  la rue l’Eglise qui ont reçu le label MSP (Maison pluri professionnelle de Santé) par l’Agence régionale de santé (ARS), la réunion plénière des conseils de quartier, le week-end consacré au patrimoine et à l’histoire de notre commune, avec cet hommage aux résistants vanvéens morts pour la France (photo du parcours mémoriel), et l’annonce samedi soir, enfin, d’un nouveau gouvernement dont le vanvéen Gabriel Attal n’est pas, mais sur lequel, il a peser lourdement comme président du Groupe Ensemble pour la République (EPR). Notamment sur la nouvelle ministre de l’Education Nationale, Anne Genetet  qui est une de ses proches

    Il sera beaucoup question durant cette semaine qui s’ouvre, de développement durable avec la 6éme édition de Natur’à Vanves, et d’arbres qui est le théme de cette année. Ils ont bien besoin d’être défendu quand on voit la façon dont ils sont traités dans cette ville qui s’est densifiée à l’extrême avec la disparition de nombreux pavillons avec leurs jardins. La ville annonce même une Charte de l’Arbre pour la fin de l’année, suite logique au PLUi de GPSO parait-il pour les mettre en valeur, les préserver… est-il annoncé. «Il s’agit d’un guide et d’un outil de communication sur les moyens à mettre en place en termes de gestion, restauration et protection du patrimoine arboré. Ses objectifs principaux sont de planter plus et mieux, de maintenir un patrimoine arboré durable, de placer l’arbre au cœur des projets e tout type et tout envergure et enfin, d’avoir une méthodologie qui permette de protéger les arbres ». On  attend de voir car entre les discours et les actes, il y a un chemin.

    Lundi 23 Septembre

    A 14H30 au Conseil Départemental des Hauts de Seine : Commission prmannte à laquelle participe Sandrine Bourg au cours laquelle 82 délibérations seront votées

    A 21H dans les Hauts de Vanves  : Les travaux en cours au niveau du carrefour Larmeroux-République-Marcheron se déroulent plus rapidement qu’annoncés il y a 3 mois. Initialement prévue fin octobre, la réfection du tapis de la chaussée est donc avancée. Ce qui impliquera le blocage du carrefour tous les nuits de cette semaine entre 21H et 6H du matin, avec une mise en impasse des voies concernées afin de maintenir un accès aux riverains.

    Mardi 24 Septembre

    A 9H devant Audiens : Le bus itinérant de la Caravane Solidaire fait un arrêt à Vanves. Un service territorial mobile fruit d’un partenariat entre le département, la CAF des Hauts de Seine et l’ARS IDF dont l’objectif est de favoriser le «aller-vers», soit amener les services sociaux au plus prés des plus fragiles.

    A 19H15 à la Médiathèque Guy Mocquet : La responsable de la librairie Le Cheval Vapeur présente la rentrée littéraire automnale, avec ses 459 livres publiés entre le 18 août et la fin octobre, qui s'annonce comme d'habitude à la fois dense, surprenante (on l'espère) et prometteuse. Une nouvelle initiative  pour découvrir ses recommandations et ses coups de coeur.

    Jeudi 26 Septembre

    A 9H Au Conseil Régional : Séance plénière à laquelle participe Bernard Gauducheau, conseiller régional

    A 19H30 au théâtre : Conférence sur « l’arbre en ville » dans le cadre de Natur’à Vanves et de la semaine du développement durable

    Vendredi 27 Septembre

    A 9H au parc F.Pic : Activités dans le cadre de Natur’à Vanv’es pour les écoliers de primaire avec des intervenants spécialisés comme l’Enracineuse Cœur de Forêt, Grainenville, la maison de la Nature et de l’Arbre de GPSO

    Samedi 28 Septembre

    A 9H30 chez les bénédictines : Ateliers en luminure et de Théâtre dans le cadre du CEMAS (Cente de Musique et d’Art Sacré)

    A 10H à la Crêperie La Girafe : Café Dialogue sur le théme : « Quelle idôlatrie dans nos vies ? »

    A 10H15 à la Médiathéque : Atelier Cyanotype sur le théme de l’arbre dans le cadre de Natur’à Vanves

    A 11H au PMS André Roche : La section Tennis du Stade de Vanves organise une session Fitennis, une séance fitness sur le court, raquette en main, sans balle et en musique.  

    A 14H15 au parc F.pic : Plusieurs animations dans le cadre de Natur’à Vanves : Jeux sur l’identification des arbres, fresques de la biodiversité, sensibilisation à la protection des animaux sauvages et domestiques,  jeu de réalité virtuelle sur le tri des déchet

    Dimanche 29 Septembre 

    A 10H chez les Bénédictines : La messe dominicale a lieu dans la Crypte car depuis une semaine la chapelle est en travaux pour remplacer la moquette

    A 12H au terrain de la section Pétanque : Barbecue party de l'amicale des Pieds Noirs

  • LORSQUE L’ORGUE DES BENEDICTINES DE VANVES CACHAIT DES PARACHUTISTES ANGLAIS

    A l’occasion d’articles sur la libération de Vanves, fin Août, le blog avait relaté que les Soeurs Bénédictines avaient caché plusieurs personnes et familles juives notamment dans l’hôtellerie (alors installé dans le bâtiment occupé actuellement rue d’Issy par les Xavières et la librairie des Bénédictines.) Mais il est un lieu que les vanvéens peuvent découvrir à l’occasion des journées du patrimoine comme ce week-end ou lors des concerts et messes dominicales, que personne n’aurait imaginé être utilisé pour cacher un ou plusieurs parachutistes qui avaient atterris dans leur jardin sûrement de façon rocambolesque après que leur avion ait été abattu au dessus de Paris : l’orgue qui a été réhabilité ces derniers temps, et notamment ses corridors qui séparent les rangées des tuyaux situés derrière la « montre extérieure » , dans un espace situé à 3 m du sol  accessible grâce à une trappe et une échelle à partir d’un cagibi au fond du chœur fort encombré par des matériels divers (accoudoirs, prie-Dieu, lutrins, cierges) qui dissimulaient alors cet accès

    Dans les Annales de l’époque qui raconte au quotidien la vie des bénédictines au jour le jour, une jeune sœur novice, sœur Colomban raconte qu’elle avait été chargé de ravitailler ces parachutistes anglais, «car il n’y avait évidemment sur place, ni arrivée d’eau, ni possibilité de cuisiner, ni rien de ce qui est indispensable à l’hygiène corporelle quotidienne. J’avais la charge de monter quatre fois par jour à cette échelle, afin d’apporter là-haut, l’eau, les repas et tout le nécessaire à l’hygiène. Je n’ai jamais vu aucun de ses hommes, ni à peine entendu lerrs voix. Une main et un avant-bras suffisiaient pour les échanges »  racontait elle en  ne se souvenant plus combien de temps dura cet office : 10 jours à 2 semaines. « Mais l’époque était lourde d’angoisse, et le silence impérieux : des fuites étaient à craindre. Et ce fut le cas ».

    La Gestapo a débarqué. Cette novice est allé tout de suite les prévenir  de faire silence et pas le moindre mouvement, fermer la trappe immédiatement, faire disparaître l’échelle et  retrouver sa place dans l’église, s’agenouillant dans les stalles à sa place habituelle lorsque la porte du fond de l’église s’ouvrit :  « Notre Prieure de l’époque, mère Monique Brunier, cotôyait trois officiers de la Gestapo en grand uniforme, bien sûr, bottes et casquettes arrogantes. Ils traversérent l’église jusqu’au fond, les bottes claquants sur les carrelages avec un bruit métallique que tout le monde ne connaisaient que trop et que chacun redoutait plus que tout.  Ils virent la porte, s’y dirigérent directement, l’ouvrirent brusquement, mais Mére Monique eurent l’heureuse inuition de passer la première afin  que 4 personnes dans ce recoin minuscule et encombré, rende l’inspection difficile. C’est doute l’encombrement dece lieu insolite qui déclencha chez ces sexperts de l’inspection, une furie extrême : coups de botes dans tout ce qui trainait là, ouvrant les tiroirs du petit meubl et en jetant le contenu, ne pensant qu’à manifester leur colère et leur désappointement de professionnels, les mains vides, par des coups de bottes dans ce lieu si exigu et sans qu’aucun ne pensa à lever la tête. Sœur Monique referma la petite porte derrière eux » raconte-t-elle.

    « Nous avons passé un bon moment, une ou peut être plusieurs heures, on ne sait jamais…un retour n’étant pas exclu. Mais quand il nous est apparu que le danger était bien écarté, Mère Prieure sortit de je ne sais quel coin dont elle seule, avait le secret, une bouteille de vin rouge  « Remettez-vite l’échelle et allez leur porter là haut ! Il faut qu’il fête cette victoire ! »

    La soeur Novice ne dit pas commet ces militaires sont partis, échappés par les toits sans que les sœurs ne sachent ce qu’il leur est arrivé par la suite.

  • VANVES CELEBRE SES RESISTANTS DONT LES NOMS ONT ETE DONNE PAR L’UNIQUE MUNICIPALITE COMMUNNISTE DE SON HISTOIRE

    Les journées Européennes du Patrimoine  sont l’événement de ce week-end, durant lesquelles Vanves reviendra sur sa Libération voilà 80 ans en rappelant aujourd’hui le souvenir de ses événements, et surtout  des résistants dont certaines rues portent le nom… à travers deux rendez-vous : Une  exposition « Dans les rues de Vanves, le souvenir toujours présent des héros de la Résistance » organisé par les Archives Municipales à la médiathèque. La ville a d’ailleurs apposé des affiches avec leurs portraits à l’entrée des rues qui portent leurs noms avec un petit texte (sur la photo). Et un parcours mémoriel « Résistance et Libération » proposé à partir de 16H devant la mairie par les Archives municipale set l’association des généalogistes de Vanves  qui évoquera le destin tragique des résistants dont les rues de Vanves portent le nom et le lycée Michelet occupé par les nazis  pendant l’occupation qui comptait de nombreux résistants parmi des éléve.

    Occasion d’évoquer cette municipalité communiste dirigée par André Pellegeay de la Libération d’août 1944 à 1947, qui a débaptisé le nom de certaines rues pour leur donner celui de patriotes de Vanves fusillés par les allemands et morts pour la France  en précisant qu’il ne faisait « que reprendre le projet précédemment établi par le Comité Local de Libération ».

    Guy Mocquet et René Sahors le 18 Décembre 1944, Antoine Fratacci et Ernest Laval (ex-rue de la Mairie), Louis Dardenne (ex-rue Normande), René Coche (ex-rue e la Gare), Victor Basch (ex-rue de la Liberté), Jacques Jézequel (ex-rue A.Duru), Raymond Marcheron et Jean Bleuzen (ex-rue de Paris), Marcel Martinie (ex-rue Pasteur), Mary Besseyre  (ex-rue Raspail) le 5 Décembre 1945, Marcel Yol le 5 Avril 1946, Albert Culot et Albert Legris le 4 Juillet 1946. Il est intéressant de noter qu’une grande partie de ces rues donnent toujours sur le carrefour de l’insurrection où une plaque rappelle le souvenir du drame qui s’était déroulé le 21 Août 1944 lorsque deux résistants communistes avaient été mitraillé par les allemands.   

    A cette époque, lendemain de la seconde guerre mondiale, les vanvéens étaient toujours touché par « le manque de charbon et les privations » qui ne « permettaient plus de résister aux rigueurs de l’hiver qui s’annonçait rigoureux » André Pellegeay avait ainsi essayer de sensibiliser le « Ravitaillement Général de tout mettre en œuvre pour améliorer rapidement les arrivages des denrées les plus indispensables à la population » et « organiser une distribution rationnelle des produits de première nécessité ». Il avait fait installer un manège dans le parc F.Pic (aujourd'hui disparu malheureusement) qu’il a commencé à transformer en « parc populaire », s’est préoccupé des difficultés des vanvéens à se déplacer notamment entre le Clos Montholon et le centre ville ainsi que la place Corentin Celton (Issy), en faisant face aux questions éternels de propreté dans les rues, de panne dans l’éclairage public….

    Mais la vie municipale restait très politisé : Ainsi le 15 Mai 1946, ll a fait débaptisé le Bd du Lycée en Bd de Stalingrad à la demandez du Comité France – URSS à l’occasion de la fête de la victoire du 8 Mai 1945, et a donné le nom de Marcel Yol, à la rue du Château qui longe le parc des exposition, pour rendre hommage à l’intersyndicaliste fusillé par les allemands. Le 1er Janvier 1946, il octroyait une subvention au Centre Intersyndical de Vanves et le 4 Juillet 1946, il avalisait la création d’une bourse du travail en expliquant « que cette institution présente un intérêt certain pour la population laborieuse de la commune puisqu’elle a pour objet de faciliter les transactions relatives à la main d’œuvre et de concourir à l’éducation technique des employés ». Ce même jour, il faisait voter un vœu s’élevant « contre la présence à l’Assemblée Nationale Constituante des traites et collaborateurs Daladier, Raynaud et Frédéric Dupont ».  Enfin, pour bien montrer l’opposition totale des communistes de l’époque au Général de Gaulle, il exprimait son étonnement devant l’absence du portrait du Président de la République dans les différents bureaux du commissariat de Vanves « alors qu’y figure encore les portraits du Général de Gaulle, aujourd’hui simple citoyen ». Les élections municipales de l’automne 1947 mettront fin à cette parenthèse communiste. Il faudra attendre 50 ans avant que les communistes siègent au conseil municipal, et encore dans une municipalité d’union de la gauche dirigée par le socialiste Guy Janvier.