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vanvesauquotidien - Page 32

  • VANVES GOUTERA-T-ELLE UNE DERNIER FOIS A L’AMBIANCE DE FOLIE COLLECTIVE DES JO ?

    Parmi les 70 000 personnes attendues pour le défilé des champions cet après-midi, il y aura des vanvéens sur les Champs Elysées et à l’Arc de Triomphe. Pour les autres, peut être seront-ils devant leur poste TV. Pour goûter une dernière fois à cette « ambiance de folie collective » qui s’est emparé de la France pendant ces Jeux Olympiques et Paralympiques.

    Comme l’a si bien exprimé Anne-Laure Mondon ex-conseillère municipale de Vanves, sur son site Facebook au soir de la clôture des Jeux Paralympiques : « Ce soir une page se tournera, la vasque ne s’envolera pas dans le Jardin des Tuileries…Ceux qui me connaisse savent le rapport douloureux que j’entretenais avec Paris 2024, moi qui avais travaillé pour la candidature de la France à l’Exposition Universelle de 2025 et vécu des coulisses pas toujours très en phase avec les valeurs de l’Olympisme… Mais le 26 juillet, scotchée devant la Cérémonie d’ouverture des JO, mon cœur a chaviré (merci aux Expos universelles de nous avoir légué de tels décors). Dès le lendemain je me mettais aux couleurs des jeux en me procurant la mascotte ! S’en sont suivies des heures à suivre les épreuves des jeux (un peu plus encore que pour les JO précédents), les cérémonies puis les épreuves des jeux paralympiques qui m’ont littéralement transportées »  soulignait-elle.

    «Des heures à vibrer devant toutes ces épreuves, connues et inconnues comme la Boccia ou le Goalball (vécue également au Parc des Expos de Versailles). Des heures à découvrir les parcours d’athlètes paralympiques exceptionnels, le dépassement de soi et des performances incroyables. Nous sommes emplis d’émotions et d’images indélébiles ». Beaucoup de vanvéens comme elle, veulent conserver « un peu de ces quelques semaines magiques…Si nous pouvions garder en héritage de ces Jeux, le respect, la communion, la bienveillance, la bonne humeur partagés durant ces JO et JOP. Nous sommes un grand pays, nous pouvons être fiers de nos valeurs. Il ne tient qu’à nous de ne pas retomber dans une morosité ambiante, de croire en nous et de nous unir derrière de beaux projets pour faire rayonner notre si beau pays, riche de son patrimoine, de ses traditions, valeurs et savoir-faire ! « Seul on va vite, ensemble on va plus loin ! »

    C’est important de le dire à un moment où c’est le retour à la normale : Les 185 kilomètres « privatisés » pour les JO et les Jeux paralympiques, en service depuis le 15 juillet, sont de nouveau empruntables depuis Jeudi. Mais ils pourraient bien revenir à l’avenir. Il n’y a plus de stations de métro et de correspondance fermées  notamment sur les lignes empruntés par les vanvéens, la 12 et la 13, et notamment Champs-Elysées Clemenceau depuis le 9 Septembre, et surtout Concorde depuis le 13 au lieu du 22. C’est le temps des démontages aux quatre coins de la capitale, des installations temporaires ayant accueilli les épreuves depuis le 26 juillet dernier  au Stade de France, dans l'ensemble des Arenas (Arena Paris Sud, Adidas Arena, Arena Bercy, etc), mais aussi l'ensemble des sites olympiques de Paris centre (place de la Concorde, Hôtel de Ville, etc) qui prendra fin fin Octobre.

    Alors même que les Jeux de Paris 2024 touchaient à leur faire, Anne Hidalgo a souhaité que les anneaux, les agitos, la vasque (sur cette photo prise de l’hôtel Mercure de Vanves parue sur son site facebook) et les statues restent dans la capitale et trouve une place de façon plus ou moins pérenne dans les rues de la capitale. Sauf qu’à l’origine, aucun n’a été pensé pour durer et leur maintien n’est pas si simple, en suscitant leurs lots de polémiques : Les anneaux pourraient rester sur la Tour Eiffel jusqu’aux Jeux Olympiques de Los Angeles. Les statues de femmes dévoilées lors de la cérémonie d’ouverture pourraient être installées le long de la rue de la Chapelle, dans le 18e arrondissement, réhabilitées à l’occasion des Jeux olympiques. Enfin, Valérie Pécresse a proposé d’installer  les Agitos sur le siège de la région ÎDF à Saint-Ouen, «à quelques encablures du village des athlètes, comme un signal qui nous oblige dans les années à venir à construire une région inclusive et accessible!».

    Voilà pour l’héritage en dehors des équipements sportifs, du village olympique…d’une augmentation des adhérents dans certains clubs sportifs… et peut être d’une meilleure accessibilité du métro parisien historique, en dehors des progrès accomplis sur l’ensemble du réseau francilien (métro, bus, tramway, Transilien etc…).

    Mais ceci est une autre histoire sur laquelle reviendra le Blog demain à la suite d’une initiative prise par des maires de communes voisines de Vanves pour le ligne 13

  • INTOXICATION A L’ECOLE MAX FOURESTIER DE VANVES : UNE MAIRIE REACTIVE

    Mardi dernier, le blog faisait état d’un courrier de la mairie  invitant à ne pas boire l’eau du robinet de l’école primaire Max Fourestier aux parents d’élèves, au personnel et aux enseignants avec mise à disposition de bouteilles d’eau, le temps que des prélèvements soient effectués avec nettoyage du réseau. On en sait plus aujourd’hui grâce  à des article de Ouest France, du Parisien, et les réseaux sociaux.

    Les faits remontent à la fin août, où plusieurs enfants du centre de loisirs ont été victimes de vomissements durant la nuit. « Les familles, inquiètes, ont alerté la mairie afin de déterminer la cause de ces troubles digestifs soudains. De nombreuses analyses ont été effectuées : celle de leur repas de la veille par Sodexo, celle des robinets de l’école ainsi que celle de l’eau de la base de loisirs de Bois-le-Roi (Seine-et-Marne) où les enfants s’étaient rendus avant d’être pris de vomissements. En attendant les premiers résultats, des bouteilles d’eau ont été distribuées car il n’était pas recommandé de boire l’eau des robinets » indiquait Ouest France. Selon les analyses, le réseau d’eau chaude sanitaire aurait été contaminé par des bactéries. « L’eau potable n’est pas en question », assurait le maire de la commune, Bernard Gauducheau, dans les colonnes du quotidien francilien ouest France, après de premières analyses.

    Pour la Rentrée scolaire , des bouteilles d’eau ont été mises à disposition par mesure de précaution et il a été déconseillé de boire l’eau des robinets. Dés les premiers résultats, le maire de Vanves s’est montré rassurant. « L’eau potable n’est pas en question. Nous avons réalisé quatre analyses sur différents points de puisage dans l’école. Deux de ces points se sont révélés entièrement conformes aux normes de potabilité. Cela exclut donc toute pollution du réseau d’eau froide, qui est celui utilisé pour la consommation directe » détaillait-il au Parisien. Il assurait par ailleurs que seul un enfant aurait été concerné par des troubles digestifs.

    Toujours d’après les analyses dont les résultats ont été transmises aux parents d’élèves, ce serait le réseau d’eau chaude sanitaire qui aurait été contaminé par des bactéries.  « Ce réseau est alimenté par des ballons d’eau chaude instantanés, qui ne sont pas reliés à un système collectif, mais sont spécifiques à certaines zones de l’école », précisait Bernard Gauducheau.

    Une intervention par choc chimique appliqué sur le réseau d’eau chaude sanitaire était planifiée le week-end suivant, suivi d’un rinçage complet de l’ensemble des réseaux. « Reste à déterminer l'origine de la contamination et à effectuer de prochaines mesures de contrôle ». Un bloggeur renommé à Vanves invitait « la ville à faire preuve de transparence et à publier les résultats de s analyses qu'elle a diligentées afin de répondre aux interrogations légitimes des parents et des personnels ». Ce qu’elle a fait en informant tout de suite la communauté scolaire en diffusant largement les résultats des analyses et en invitant la FCPE à le faire aussi

  • DES AVIS PARTAGES SUR UN PERIPH A 50 KM/H A VANVES COMME AILLEURS

    A l’occasion du débat sur le SDRIF mercredi, le conseil régional a voté une motion contre la limitation de la vitesse à 50 km/h sur le Périphérique que la ville de Paris a décidé d’appliquer le 1er octobre prochain, sans attendre l’avis de l’Etat comme l’a exprimé Anne Hidalgo, sa maire. Occasion de rappeler que la vitesse maximale autorisée sur cette autoroute urbaine qui entoure la capitale depuis 1973, était déjà passée de 90 km/h à 80 en 1993, puis à 70 en 2014. 50 km/h est une promesse de campagne en 2020, mais une mesure controversée qui est loin de faire l’unanimité et suscite des réactions.  Cette limitation avait déjà donné lieu à de vifs débats, ainsi qu’à un bras de fer entre la mairie de Paris et l’État, qui ne «valide» pas cette décision, et bien sûr avec la région qui avait même organisé une consultation montrant que 90% des franciliens y étaient défavorables. Les avis sont plutôt partagés comme l’exprimait un vanvéen du Plateau sur le site de Capital.fr, plutôt favorable à cette décision en aspirant aussi à une meilleure qualité de vie : « En tant que riverain, ça sera toujours mieux d’avoir un peu moins de pollution, et peut-être un peu moins de nuisances sonores. Il y a vraiment beaucoup de bruit tous les jours et on se demande ce qu’on respire, donc à voir !».

    Laurent Nunez, préfet de police, estime que «pour être appliquée, la mesure devra avoir son approbation, car il peut mettre quelques prescriptions», comme il l’expliquait en Conseil de Paris le 22 mai ce que la maire conteste, car depuis la loi de décentralisation du 28 Février 2017, « la mairie est en charge du périphérique». Selon la préfecture de police de Paris, interrogée par l'AFP, «le projet nécessite à la fois une expertise des services de l'Etat responsables du réseau routier national francilien et une consultation des collectivités publiques limitrophes». Car elle estime que « l'abaissement de la vitesse maximale sur cet axe, emprunté par plus d'un million de véhicules par jour, pourrait avoir des «conséquences sensibles en terme de temps de trajet pour les usagers et amplifier les difficultés de circulation dans toute la région parisienne».

     « Ce qu'on reproche à la maire de Paris, c'est de prendre ce genre de décision de façon unilatérale et de façon brutale. La décision a été prise sans concertation, sans consultation et surtout sans étude préalable, sans étude d'impact préalable » expliquait on à la Région. La motion que le conseil régional a adoptée, propose à la mairie de Paris «de s'engager dans la pose d'enrobés phoniques neufs qui permettront de diviser par cinq le bruit sur la chaussée, de financer à hauteur de moitié le coût de cet investissement qui sera plus efficace pour réduire la pollution que de réduire simplement la vitesse ». Enfin, la région a aussi demandé que «la compétence boulevard périphérique ne soit plus donnée seulement à la mairie de Paris, mais soit attribuée à Île-de-France Mobilité qui gère l'ensemble des transports en Île-de-France».

    La maire de Paris  réplique en estimant que «l’abaissement de la vitesse est une mesure de santé publique pour les 500 000 personnes qui vivent aux abords du périphérique». Ses adjoints n’hésitent pas à dire que «le  périphérique est scandale sanitaire», que cette mesure est d'abord liée à des questions de santé, que  «ce qui est punitif, c'est de laisser les 550.000 personnes qui vivent dans la bande de 500 mètres de part et d'autre du boulevard, dont 40% vivent dans de l'habitat social, subir des niveaux de pollution sonore et de l'air qui dépassent les normes de l'OMS» (Organisation mondiale de la Santé)

    Désormais, si cette mesure est appliquée, elle va accélérer sur la transformation de l'axe routier en boulevard urbain comme les Hauts de Seine le font avec le boulevard circulaire du quartier d’affaire de la Défense…. Des Ateliers du Périphérique,  rassemblant des élus de Paris et de la Petite Couronne,  ont même travaillé sur un nouveau périphérique. «Notre volonté, c'est de transformer le périphérique en boulevard urbain, en arrêtant avec cette logique autoroutière» expliquaient ils. Cela passerait aussi par la pérennisation des voies olympiques qui seraient transformées en voies dédiées au covoiturage, aux taxis et au transports en commun, avec interdiction des camions de transit. Il serait végétalisé, avec l’autorisation de circuler des scooters de 50 centimètres cubes, et même des vélos avec une voie dédiée