Bernard Ollivier va vivre samedi prochain, depuis son élection à la tête de l’UDOTSI (Union Départementale des Offices de Tourisme et Syndicat d’initiative des Hauts de Seine) où il a remplacé Pierre Brosson, sa première grande manifestation altoséquanaise, car la traditionnelle journée des Offices de Tourisme et Syndicats d’Initiative d’Ile de France organisée par la Fédération régionale rassemblant ses organismes et le CDT 92 (comité Départemental du Tourisme) se déroulera le 2 Octobre dans notre département et dans le Val de Seine, véritable vallée de la culture. 150 personnes représentants 128 syndicats d’initiatives et offices du tourisme sont attendues avec 3 circuits qui leur permettront de visiter le Musée Belmondo, le Parc Rothschild, faire le Parcours des Années 30 à Boulogne, découvrir le domaine de Saint, le musée de la Céramique, le musée Albert Kahn… avec déjeuner dans les Crayéres des Montquartiers à Issy les Moulineaux et réception par la ville de Boulogne qui vient de créer son office de Tourisme voilà 4 à 5 mois. Président du syndicat d’initiative de Vanves depuis 2001, et vice président de l’UDOTSI, il a été poussé par Pierre Brosson pour qu’il prenne sa succession au printemps dernier officialisé lors d’une réunion de l’UDOTSI à Issy les Moulineaux et aux Crayéres des Montquartiers. Vanves Au Quotidien a rencontré Bernard Ollivier à l’occasion de cet événement qui va marquer la fin de cette semaine.
Vanves Au Quotidien - Quels sont les centres de préoccupations de cet organisme que vous présidez ?
Bernard Ollivier : « L’UDOTSI comprend 16 offices du tourisme et syndicats d’initiatives dans les Hauts de Seine. Son rôle est de les fédérer, de leur apporter un soutien de la promotion, faire connaître les nouvelles dispositions législatives et réglementaires concernant tant le tourisme que sociales car certains d’entre eux ont du personnel propre et non détaché comme c’est notre cas à Vanves. Nous avons aujourd’hui des soucis avec l’e-tourisme qui est en train de faire changer et évoluer les métiers du tourisme et a des répercussions sur les agences de voyage, les offices du tourisme. 60 à 70% des gens qui franchissent les portes d’un office du tourisme, savent déjà ce qu’ils veulent, connaissent pratiquement les réponses, mais ils veulent avoir une confirmation de ce que l’on peut trouver dans la ville.
VAQ – Sachant que l’UDOTSI a beaucoup œuvré pour mettre en place la taxe de séjour
B.O. : « Les Hauts de Seine étaient l’un des rares départements français où la taxe de séjour n’était pas prélevé. Au départ, les maires étaient réticents, même pour 0,80 centime d’euro la nuitée. Mais comme certains ont franchi le pas, les autres ont suivi, et sont bien content de ce supplément d’euros dans leur trésorerie. A Vanves, on a la chance d’être à côté du parc des expositions avec un parc hôtelier et de résidences hôtelières importants. Il faut savoir que si un vanvéen va à l’hôtel à Vanves, il ne payera pas de taxe de séjour.
VAQ – D’autres actions ?
B.O. : « Nous participons grâce au CDT 92 au kiosque installé à la Défense pour informer les visiteurs de ce quartier d’affaire qu’il y a d’autres lieux intéressantes à visiter et découvrir dans les Hauts de Seine. Nous sommes partie prenante à l’élaboration du Schéma Directeur départemental du tourisme qui arrête les grands objectifs pour les 4 à 5 ans à venir et privilégie certaines actions. Avec bien sûr, le souci du financement car nous fonctionnons à 99% sur des subventions de la collectivité territoriale qui réduit la voilure.
VAQ – Quelle est la diversité de ces offices et syndicats d’initiatives ?
B.O. : « Les 16 offices du tourisme des Hauts de Seine refléte bien ce que nous trouvons au niveau national avec une grande disparité entre un petit syndicat d’initiative comme Vanves où notre richesse patrimoniale et touristique est limitée, et celui de Rueil Malmaison avec des patrimoines plus importants et plus riches. Les premiers sont plus tournés vers ses adhérents et vers l’extérieur car ils proposent de découvrir et visiter les richesses franciliennes et quelquefois plus lointaines. A Vanves, nous leur avons fait découvrir une fois par an, dans le cadre de la journée du patrimoine, la Cité Payret Dortail de la rue Châtillon, après avoir organiser une visite dans le parc F.Pic avec une botaniste des Serres d’Auteuil de la Ville de Paris. Nous recevons aussi beaucoup de coups de fil de gens qui nous demandent des renseignements au niveau des hôtels, de chambres d’hôtes, des chambres pour les étudiants. Les seconds ont pour but de faire venir des touristes de l’extérieur et de vendre des visites. Ainsi à Versailles où je connais bien son président qui préside la fédération régionales des offices du tourisme de l’Ile de France, 90% des visiteurs qui franchissent les portes de son office du tourisme viennent demander de la documentation sur le château et la ville. Et il a du mal à faire visiter Versailles en dehors du château, de proposer des nuitées, des restaurants, de découvrir les autres musées de la ville. Et c’est difficile de rendre tout cela homogéne.
VAQ – Quels sont les projets à Vanves ?
B.O. : « L’un des plus important chaque année, est le voyage annuel et depuis deux ans, nous nous rendons dans nos villes jumelles. Après Ballymoney en Irlande du nord en 2009, Lehrte en Allemagne en 2010 avec Berlin et Hanovre, en 2011, nous avons en projet Israël durant une semaine (15-22 Mai) avec une après midi consacré à la ville jumelle de Vanves, qui nous ménera à Tel Aviv, Saint Jean d’acres, les sources du Jourdain, Nazareth, Cafarnaum, Jérusalem, Bethléem, la mer morte... Il devrait correspondre aussi avec une manifestation officielle avec la présence des autres villes jumelées. Et nous continuerons nos viosites et excursions, sachant que nous essayons d’avoir un fil conducteur. Cette année, ce fut l’année France-Russie avec de nombreuses expositions, conférences et visites, qui a été aussi le théme du concours ville Fleurie dont les prix seront remis à la mi-octobre. Nous travaillons en 2011 sur des visites au musée Baccara, la Cité Universitaire… et nous renouvellerons les concerts à Pleyel ou à Gaveau, sachant que les habitués apprécient qu’on les emméne en car.