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VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

CEREMONIE DU 19 MARS :  Contrairement à l’habitude, la cérémonie patriotique marquant la Journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, ne s’est pas déroulé Mercredi dernier  devant la stèle du rond point du 19 Mars à cause des travaux de réaménagement de la zone piétonne du Plateau, mais place de la République (sur la photo), avec le maire, quelques élus, porte-drapeaux, anciens combattants et vanvéens. Il s’agissait de ne pas oublier le souvenir des 23 000 français appelés sous les drapeaux. «Que cet héritage historique reste ancré dans nos mémoires et que les sacrifices des disparus ne tombent pas dans l’oubli» a déclaré le maire à cette occasion .

REUNION DU CLSPD : «Ce fut une matinée studieuse » à lire Kevin Coster, adjoint au maire chargé de la sécurité à la sortie de la réunion du Conseil Local de la Sécurité et de la Prévention de la Délinquance qui s’est tenu mardi dernier.   Occasion lors de cette réunion annuelle, de faire le bilan de l’année écoulée en présence de l’ensemble des partenaires participant localement au continuum de prévention et de sécurité. Aux dires de Kevin Coster, 2024 fut une année positive avec une baisse de l’ensemble des faits de délinquance dans les Hauts-de-Seine et à Vanves (cambriolages, violences, vols…), tout en se gardant bien de donner des chiffres comme le commissaire de police lors de la réunion publique de quartier du Plateau lundi soir.  Une vigilance renforcée a été portée sur la violence des jeunes et les phénomènes de rixes, notamment après les incidents devant le LEP Dardenne et des lycées de Malakoff et Châtillon à la mi-Octobre 2024. Le CLSPD a acté le maintien et le renforcement de tous les dispositifs de prévention et de lutte contre la délinquance avec un renforcement du partenariat avec la ville de Malakoff sur ces sujets, ainsi que la poursuite du travail étroit avec les services de police, de justice, l’éducation nationale, les bailleurs sociaux et le département

HACHETTE LIVRE : Ca chauffe au siège vanvéen d’Hachette Livre depuis la branche Edition du syndicat CFDT a annoncé à l’AFP qu’elle s’apprêtait à diffuser un tract intitulé « Non à la bollorisation des esprits, non au mépris des salariés », où elle  dénonce entre autres la présence de « piles de revues d’extrême droite à l’entrée des maisons d’Hachette ». Référence à l’hebdomadaire lancé par le JDD, JDNews, dans un présentoir dans le hall d’accueil de son siége vanvéen. « La mise à disposition, dans nos locaux, du JDNews, journal d’opinion donnant une part très large aux opinions de l’extrême droite, nous rappelle chaque semaine qui nous dirige, et nous fait honte » a même écrit le CSE (Comité Social et économique) central de Hachette Livre dont les élus ont pris position contre l’idéologie de « la sphére Bolloré » à savoir les médias de l’actionnaire principal, le milliardaire conservateur Vincent Bolloré qui a pris le contrôle fin 2023 de ce groupe numéro trois mondial et numéro un français de l’édition, qui détient des maisons aussi prestigieuses que Grasset, Calmann-Lévy, Fayard, Stock, Le Livre de poche ou Larousse.  « Les élus alertent depuis plusieurs mois la direction d’Hachette Livre sur le risque industriel et social qui pèse sur nos activités – rupture de contrat en diffusion/distribution, boycott par des libraires, des enseignants, des lecteurs, départ ou non-recrutement d’auteurs, départ ou non-recrutement de salariés », écrivent les élus du CSE, en citant en particulier deux livres publiés par Fayard, « Ceque je cherche » de Jordan Bardella, président du RN en Novembre 2024 ou « Bannie » de la journaliste russe et ex-directrice de la TV RT France, Xenia Fedoria en Mars. « En la publiant, Fayard se fait le porte-voix du pouvoir autoritaire russe qui emprisonne ses opposants », déplorent ces élus pour qui « les salariés d’Hachette Livre ne supportent plus d’être associés au groupe Bolloré, alors que les valeurs fondatrices d’Hachette sont à l’opposé des idées désormais promues ».

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