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vanvesauquotidien - Page 267

  • LE MINISTRE/DEPUTE/CONSEILLER MUNICIPAL DE VANVES, GABRIEL ATTAL, A BERCY AU BUDGET

    Quel parcours politique pour Gabriel Attal qui voilà cinq ans, faisait campagne pour être élu  député LREM en Juin 2017, devenir ministre délégué à la jeunesse en 2018, puis porte parole du gouvernement en 2020, puis ministre délégué du budget en 2022 à  33 ans, battant de 5 ans Nicolas Sarkozy, nommé en 1993 à ce poste par Edouard Balladur, Premier Ministre de la seconde cohabitation avec François Mitterrand. Il est d'ailleurs l'un des rares ministre et proche d’Emmanuel Macron qui trouve grâce aux yeux de l’ex-chef de l’Erat : «J’ai eu cinq porte-parole : Chistine Albanel, Laurent Wauquiez, Luc Châtel, François Baroin et Valérie Pécresse. Le petit Gabriel, il se débrouille pas mal » confiait il aux auteurs du livre « Chérie j’ai rétréci la droite ». Il a même tué la fonction (de porte parole du gouvernement) , comme Sarko à l’Intérieur : « Tu as su donner du souffle  de la  chair, et de la vie à ce poste » déclarait Olivia Grégoire qui le remplace à cette fonction, lors la passation de pouvoir vendredi en fin d'aprés-midi.  

    Ainsi, en  cinq ans, il s’est imposé comme une figure importante de la Macronie en étant nommé ministre délégué aux Comptes publics . Une très belle promotion car il devient le grand argentier en héritant du Budget,  sous la houlette de Bruno Le Maire à l’Economie. Un grand défi l’attend à ce poste. Il devrait, comme Nicolas Sarkozy lorsqu’il a été nommé à ce poste, suivre une formation accélérée aux  affaires financières et fiscales  par les fonctionnaires chevronnés de Bercy. Car il va rencontrer du monde et être extrêmement sollicité : Tout d’abord, cet été, comme ces prédécesseurs, tous les ministres vont passer dans son bureau à Bercy,  pour négocier leur budget. Un exercice particulièrement difficile  où l’on doit faire preuve de diplomatie, de persuasion, de fermeté etc… Ensuite, il sera de toutes les réunions gouvernementales car la plupart ont une implication financière, pour préparer la loi sur le pouvoir d'achat, le budget rectificatif, la loi sur les énergies renouvelables....

    Enfin, il sera sûrement très sollicité, par de nombreuses personnalités, comme le fut Sarko, pour régler leurs soucis fiscaux, d’autant plus qu’il devient de plus en plus populaire  : « Parmi les personnalités qui étaient encore inconnues en 2017, c’est lui qui a le plus percé en termes de popularité. Il apparaît désormais comme un incontournable du gouvernement » expliquait  Frédéric Dabi, directeur opinion de l’Ifop. D’ailleurs, dans le baromètre des personnalités de Paris Match/Sud Radio – Ifop/Fiducial publié en avril, 38 % des Français déclaraient avoir une bonne opinion de lui. 

    Il suffit de voir durant cette campagne qu’il méne à Vanves et à Issy les Moulinaux ces temps-ci  pour les législatives, le nombre de personnes qui se déplacent à ces réunions, comme au restaurant les Colonnes à Issy les Moulinaux Mardi soir, ou hier en Fin d’après midi au restaurant La Villa à Vanves

  • LES TROIS NOUVEAUX AXES D’ACTION DE L’ESCAL A VANVES – JEUNES, FAMILLES, SENIORS - POUR CREER DU LIEN

    Une centaine de vanvéens ont participé mardi soir à la Palestre à une présentation du nouveau projet social de l’ESCAL ainsi que sa nouvelle organisation suite au renouvellement de la CAF  pour ce centre socio-culturel pour les 5 ans à venir.

    «Le terme de centre socio-culturel n’a pas été choisi au hasard ! socio  pour les changes entre tous ceux qui formons une communauté inter-générationnelle. C’est une famille du plus petit au plus âgé. Mon souci est de transposer au niveau communal ce qui vit une famille.  Ce centre accueille des enfants, des ados, des familles où on aime bien échanger sur ce que l’on fait , pour mieux se connaître » a expliqué Bernard Gauducheau. «Faire société ensemble, vous avez résumé ce qu’est une telle structure» a constaté la responsable de la Féératuin française des centres sociaux

    «Avec la nouvelle équipe municipale, on a renforcé nos services. On avait encore des secteurs cloisonnés notamment à l’ESCA  qu’on a cherché à décloisonner. Il doit y avoir un brassage de toutes les générations » ajoutait le maire en reconnaissant que l’ESCAL a une capacité extraordinaire à se remettre en question depuis qu’il a été créé et dirigé par M. Gervais. «On a surtout une chance d’être dans une ville où on nous laisse agir et proposer » ajoutait Y. Michaud, son directeur actuel qui travaille avec 23 collègues.

    Les trois axes du nouveau projet de l’ESCAL ont été présenté par une courte vidéo et discuté ensuite entre les participants réunis autour d’une table :  Tout d’abord, accompagner les jeunes à prendre leur place dans la cité et devenir les citoyens de demain. Ainsi  il n’y aura plus qu’une seule structure jeunesse au lieu de plusieurs, avec de nombreux  projets et intervenants, - la CAF finançant les postes des animateurs jeunesse – avec, pour commencer,   la création d’un CMJ à la Rentrée, la reprise des journées européennes avec un déplacement récent à Bruxelles…Il en est de même pour les seniors avec le SQUARE qui reléve maintenant de l’ESCAL  pour créér des liens. Ensuite,  pérenniser et renforcer l’accompagnement des familles. Enfin, favoriser et faciliter l’accès au droit pour tous qui s’est traduit depuis le début de l’année par l’aide aux démarches en ligne  

  • VANVES AU CŒUR DE LA BATAILLE DU PERIPH ENTE HIDALGO ET PECRESSE

    Il n’a pas échappé aux vanvéens comme aux parisiens et franciliens qu’Anne Hidalgo, a confirmé lors  d'une conférence de presse tenue mercredi dernier, qu’elle voulait transformer le boulevard périphérique,  cet anneau circulaire de 35 km, qui fêtera son demi-siècle en 2023, en une «ceinture verte» de la capitale, en promettant de végétaliser 10 hectares et de planter 70 000 arbres en réduisant le nombre de voies de circulation «Nous voulons offrir aux 500 000 habitants vivant de part et d'autre de cet axe rapide un « cadre de vie plus harmonieux, plus agréable ».  La «voie olympique», réservée aux participants des JO de 2024 (athlètes, officiels, secours), sera ensuite réservée aux bus, taxis et covoiturage. Ces deux mesures devraient  permettront de retirer 80 000 véhicules de la circulation. « Notre objectif, c'est 2 fois 3 voies sur l'ensemble de l'infrastructure». Pour mener à bien ce projet, Anne Hidalgo, dont le premier mandat municipal avait été marqué par un long combat politico-judiciaire pour transformer en promenade piétonne les voies sur berges de la rive droite, entend mener « toutes les concertations légales » et promet « d'écouter » les automobilistes, mais aussi les « routiers, les commerçants ».

    La maire de Paris  devrait faire face à l'opposition radicale sur ce dossier de la présidente de la Région IDF, mais aussi de maires de banlieue,  qui avait en 2021 demandé à l'État de reconsidérer cette infrastructure municipale comme une infrastructure régionale et demandé «des études d'impact» avant que la mairie ne lance ses projets. Car, sur le périphérique, 40% de trajets sont de banlieue à banlieue et 80% des usagers sont non-parisiens, selon la région Île-de-France. Valérie Pécresse avait même organisé une consultation en ligne dans laquelle 90 % des votants s'opposaient à la « suppression » d'une voie sur le périphérique.

    Mais là où cette nouvelle polémique devient croustillante, c’est qu’Anne Hidalgo, très maligne, pour désamorcer cette opposition, avait choisi  l’Académie du Climat,  installé dans cette ancienne mairie du 4e arrondissement aux magnifiques escalier d’honneur et grande salle des fêtes,   pour présenter ce projet afin de bien insister sur les objectifs – « garantir une meilleure qualité de vie, lutter contre le réchauffement climatique, réduire la pollution des gaz à effets de serre » – et invité des maires, surtout de gauche, de l’Est parisien pour appuyer ce projet : «Nous ne pouvons pas avancer tout seuls, nous ne voulons pas avancer tout seuls», a d’ailleurs assuré la maire de Paris avant d’ajouter : « Je ne peux pas ignorer les 10 millions de personnes qui vivent en dehors de Paris.» Or d’après la presse présente, un seule élu de droite était présent à cette conférence presse : Bernard Gauducheau,  maire UDI de Vanves. Alors que le groupe LR du conseil de Paris  réagissait  «Pas la moindre étude d'impact n'a été versée au débat pour analyser les conséquences d'une telle décision pour les Parisiens et les Franciliens». Il est vrai que Vanves comme Malakoff ont bénéficié de cette couverture du Périph du temps de Bertrand Delanoë qui a couté les yeux de la tête, sur laquelle ont été aménagé un espace vert et des aires de jeux entre les portes Brancion et de Vanves, en espérant allonger cette couverture jusqu'à la porte de la Plaine. Impossible vu le coût et maintenant le projet à long terme de le transformer en boulevard urbain.

    Radicalement opposée au projet, Valérie Pécresse, présidente de la Région, a annoncé dans un communiqué, saisir la Commission nationale du débat public (CNDP) pour qu'une «vraie concertation soit enfin organisée» sur le sujet. «La Ville de Paris ne peut s'entêter à faire cavalier seul sans à aucun moment évaluer les conséquences d’un rétrécissement définitif du périphérique sans solutions alternatives crédibles pour les déplacements en IDF. La Ville de Paris ne peut pas confisquer le débat et doit entendre la voix des usagers. C’est la raison pour laquelle la Région Ile-de-France va saisir sans délai la Commission nationale du débat public du projet de rétrécissement définitif du périphérique porté par la mairie de Paris. Elle veut qu’une vraie concertation soit enfin organisée sur l’avenir de ce projet incluant toutes les personnes concernées, usagers et riverains, milieux économiques et associations, sur la base d’une étude d’impact complète et sincère, car cette infrastructure est d’intérêt régional et national. L’avenir du périphérique n’appartient pas à la Ville de Paris mais aux Franciliens et au plus d’1 million d’usagers, français ou étrangers, qui l’empruntent chaque jour» explique-t-elle