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vanves - Page 15

  • LES SENATORIALES VANVES : ET LES VERTS DANS TOUT CELA ?

    Durant toute cette campagne des sénatoriales, bien discréte mais pas feutrée, on n’a pas tellement entendu les écologistes, notamment à Vanves où ils n’ont même pas parlé des sénatoriales sur leur blog. Il est vrai qu’ils font cause commune avec le PS, le PC, le FdeG sur une liste unique. Et que l’on n’entend que sa tête de liste – Philippe Kaltenbach - qui clame partout  « Nous ne sommes plus face à une citadelle imprenable, mais dans la même  dynamique qu’en 2001 à Paris. Il faut arriver à la conforter à l’occasion de ses sénatoriales ! ». Et pourtant dimanche soir, les Hauts de Seine devraient avoir un nouveau sénateur Vert, avec André Gattolin, une première pour le 92 – sachant qu’il y a 4 sénateurs EELV dont Dominique Voynet au Sénat - comme le fut l’élection de Vincent Gazeilles, premier conseiller Général  Verts, représentant Clamart, à l’assemblée départementale.  

     

    Très présent dans la vie associative et de ce mouvement, Anré Gattolin fait parti des gens qui ont contribué à la dynamique d’Europe Ecologie à la fin 2008,  en autre, avec Daniel Cohn Bendit et bien d’autres, issus des grands organisations non gouvernementales, ou de l’action citoyenne. « J’ai été délégué national adjoint du mouvement Europe Ecologie, j’ai beaucoup participé à la campagne des Régionales en Ile de France auprès de Cécile Duflot, aux cantonales... Et à un certain moment, mes amis m’ont poussé, cherchant  à diversifier la représentation entre les ex-verts et les ex-non verts, à profiter de mes compétences en tant que représentant de la société civile et professionnelle » explique t-il.  « J’ai un vrai engagement qui remonte à plus de 35 ans dans toutes les formes de mouvement démocratique européen, ayant été secrétaire général des jeunesses européennes fédéralistes en Ile de France… et au niveau écologiste à la fois dans le domaine environnemental qui est assez ancien dans toutes les associations, mais qui n’est pas simplement de défense de la nature, en prenant en compte les hommes, et la dimension humaine et sociale » Il entend faire son travail de parlementaire à plein temps tout en continuant la vie associative, ayant signé la charte éthique d’Anticorps (contre le cumul des mandats).

     

    Et il a une idée bien arrêté des dossiers altoséquanais et franciliens dont il se saisira notamment à l’occasion des débats sur le Grand Paris  : « Notamment la question de l’urbanisation et de la densification du territoire des Hauts de Seine qui est déjà très dense. Je ne suis pas du tout contre la construction de logements, si possible en retrouvant un ré-équilibrage de nos territoires dans les Hauts de Seine, parce qu’effectivement entre la part de logements sociaux de certaines communes et d’autres cités au nord, on a l’impression de passer de l’Equateur au Pôle Nord. Il y a vraiment une disparité très important » explique t-il en ajoutant : « Je suis très dubitatif par cette relance de l’urbanisme commercial avec la construction de tours dans chaque grande commune détenue par la majorité actuelle, surtout lorsqu’on voit l’état économique du marché des bureaux où l’offre dépasse déjà la demande. Nous sommes là dans des logiques de court terme, car cela génère effectivement de l’activité et des rentrées, mais sans calculer les coûts d’infrastructures. Surtout lorsqu’on voit l’engorgement, le dysfonctionnement des transports collectifs ou individuels. On se retrouve en fait dans une économie qui ressemble à de la cavalerie immobilière ». Tout récement, il a d’ailleurs  demandé sur le nouvel incinérateur d’Isssy les Moulineaux,  « à ce que l’on fasse une vraie étude épidémiologique sur les populations car les normes utilisées tiennent compte uniquement des émissions et des rejets faits par l’incinérateur mais pas de la présence du Bd Périph et de la voie sur berge. Et là, le sénateur peut peser à la fois sur les pouvoirs locaux et les organes administratifs gouvernementaux ».

  • LES SENATORIALES VANVES : LA GUEGUERRE ENTRE EX-UDF

    La politique est redoutable et cruelle, et les sénatoriales 2012 en sont l’illustration pour ceux qui ont un peu de culture historique altoséquanaise. Finalement les deux listes qui auront tenues leur réunion à Vanves, l’une conduite par le sénateur sortant Denis Badré (Modem) à l’espace Jean Monnet le 12 Septembre, et l’autre par Hugues Sirvien Vienot (DVD) aujourd’hui à 19H15 au Club Murillo, ont été animé par des ex-UDF, c'est-à-dire des élus qui étaient voilà quelque temps dans le même grand parti voulu par VGE, où se trouvaient Hervé Marseille, tête de liste NC aux Sénatoriales, Bernard Gauducheau, maire de Vanves, André Santini, député maire d’Issy les Moulineaux  lorsque l’ancien président de la République voulait faire la « nique » aux gaullistes, notamment dans l’un de ses fiefs.

     

    HERVE MARSEILLE (NC) :

    LA FORCE TRANQUILLE VERS UN SIEGE

     

    Dans la liste « Union pour les Hauts de Seine » conduite  Hervé Marseille, maire de Meudon, vice président du Conseil général, pour le Nouveau Centre, on retrouve des personnalités connues des vanvéens :  Jean Loup Metton, maire de Montrouge, Philippe Laurent maire de Sceaux, André Santini, député maire d’Issy les Moulineaux. « Des personnalités fortes de leur expérience » en matière de mandats locaux et engagées politiquement depuis longtemps » selon la tête de liste soutenue par le Nouveau Centre, les Radicaux et l’Alliance Républicaine, Ecologiste et Sociale (ARES),  qui devrait remporter l’un des 4 siéges de la majorité départementale et présidentielle. Hervé Marseille sillonne le département  jusqu’à la dernière minute, allant débattre avec les grands électeurs, lors de réunions en petits comités, sans grande messe comme à l’UMP avec Copé, larcher, Pasqua etc…Il est passé du côté de Vanves ou à proximité très discrétement pour parler de sa liste  « constituée  de personnalités qui ont de l’expérience, avec 4 maires…et. des élus engagés en politique depuis longtemps, qui ont de l’expérience. Une liste qui a une crédibilité ».

     

    Ainsi durant ses réunions, il a insisté sur 3 points : L’expérience de l’équipe, sa capacité de travailler sur des thèmes qui concernent le département, c'est-à-dire la réforme territoriale, la péréquation financière, les transports, et notamment avec le Grand Paris, le logement. Enfin, assurer la majorité au Sénat, équilibrée et permettant d’affirmer une présence au centre pour qu’elle montre sa diversité. « A tout point de vue, nous n’allons pas manquer de sujets de débats puisque le Sénat va être appelé à travailler sur des textes importants. Mais il y aura aussi des élections importantes l’année prochaine, présidentielles et législatives. Et pour poursuivre, après la campagne, le débat que nous avons entamé avec l’ensemble des grands électeurs dans les communes, nous nous attacherons à monter une organisation qui associe les élus volontaires qui désireront participer, de façon, à les informer de l’action parlementaire, mais également à recueillir en amont leurs avis, leurs expériences. Nous valoriserons ce qui se passe au plan local, car de plus en plus dans notre département, nous avons des intercommunalités qui se montent et qui ont chacune, avec leurs communes, leurs préoccupations suivant qu’elles sont dans le nord, le centre, le sud du département ».

     

     

    HUGUES SIRVIEN VIENOT (DVD) :

    LE DERNIER COMBAT MAIS PAS SI  INUTILE QUE CELA !  

     

    « Quelqu’un qui n’a pas d’ambition pour lui-même mais qui en a pour ses convictions » explique cet ex-maire adjoint de Jean Pierre Fourcade à Boulogne qui ne cherche qu’une tribune nationale pour défendre des idées auxquelles il croit, pas originales, mais qui concernent des millions de gens : « Supprimer le crédit révolving qui taxe à 27% par an des millions de gens puisque vous avez 900 000 dossiers de surendettement à la Banque de France. Et surtout lutter cotre l’échec tranquille de l’éducation nationale devant l’illetrisme et la perte des acquis fondamentaux. Entre 15 et 20% des jeunes vont être dans l’incapacité de suivre une formation professionnelle. 200 000 jeunes sortent du circuit scolaire sans diplôme, sans formation, et se retrouvent sur le bord de la route. On parle d’école de la 2éme chance, mais il faut intervenir dés le début, c'est-à-dire l’école élémentaire. Et je dénonce  l’arrêt des RASED (réseaux d’aides spécialisées aux enfants en difficulté) qui était une bonne initiative, avec ses professeurs « volants » qui intervenaient à la demande des professeurs d’écoles » explique cet édile qui a créé l’association AGIR 92 et montent des forums des métiers pour faciliter l’information des jeunes « car il faut savoir que 30% des jeunes en 3éme sont orientés et sortent du système général mais souvent par la voie de l’échec et sans faire eux même ce choix. Il faut leur donner le moyen de s’informer et ce n’est pas fait ! » explique cet homme toujours à la recherche de combats ».

     

    Evidemment ses anciens amis le classe parmi les dissidents de la droite : « Je n’ai aucun compte régler ! Je suis arrivé à un moment de ma vie où je n’ai plus de compte à rendre. Et je ne fais ni critique, ni petits commentaires sur les uns comme sur les autres. Je défends mes convictions Et je suis effectivement dissident lorsque les partis auxquels j’appartiens ne défendent pas les idées auxquelles je crois. C’est encore un problème de conviction » confiait il voilà peu à l’auteur de ce blog. « Je considére que nous sommes en démocratie et je ne vois pas pourquoi je ne me présenterais pas. Car mes convictions ne sont pas représentées par mes amis politiques. Il n’y a pas un automatisme de la ré-élection des sortants. J’ajouterai même que je me pense légitime dans cette candidature, vu cette expérience que j’ai eu de la vie économique, ayant dirigé un grand groupe international, et de la vie d’élu local : conseiller régional, maire adjoint de Boulogne  aux affaires économique lorsqu’il a fallu opérer la mutation entre le départ de Renault et la venue d’entreprises de communication » ajoutait il.   

  • PREMIERE PIERRE A VANVES : PAS QUESTION DE JOUER LES JESUITES !

    Les invités à la première pierre de l’EHPAD Maison Soins et Repos, sur le terrain de la rue Raymond Marcheron où vit une communauté de jésuites de la Compagnie de Jésus depuis maintenant 90 ans, ont eu une illustration des relations exécrables entre le dépatrtement des Hauts de Seine et la Région Ile de France qu’entretiennent et développent des membres de la majorité régionale (PS-EELV-PC-FdeG…). Marc Lipinski, conseiller régional EELV, représentant Jean Paul Huchon qui inauguraut une partie du projet Synchroton a joué la « provoc », un peu fébrile devant son pupitre devant ce qu’il osait dire dans cet havre de paix et prière qui appelle à la tolérance. Devant de nombreux invités parmi lesquels Bernard Gauducheau, Isabelle Debré, beaucoup de maires adjoints, Danier Courtes conseil général en charge des persones âgées dépendantes et personnes handicapés représentant Patrick Devedjian, quelques parlementaires et maires de GPSO (Denis Badré, JJ Guillet, François Kosciusko Morizet), l’évêque auxiliaire de Nanterre avec des représentants de cette compagnie dont Michel Joseph animateur de la communauté Vanvéenne et Jean Yves Grenet, provincial de la province de France de la Compagnie de Jésus qui a présenté cette opération sur lequel le Blog reviendra

     

    Les deux représentants du Conseil Général et du Conseil Régional sont iontervenus pour rappeler l’aide et le soutien de leurs collectvités teritoriales, mais Marc Lipinski a eu le don d’énerver l’ensemble des adjoints et élus de la majorité. Tout d’abord lorsqu’il a salué et cité Claire Papy parce qu’elle avait été oubliée dans la présentation des personnalités cités par le provincial et le maire. « Et nous, on  n’a pas été cité !» se sont exclamés quelques élues dans l’assistance. Ensuite lorsqu’il a expliqué que la Région ne pourrait plus aider, ni soutenir ce genre de projet  - soutien de 400 000 € sur un coût total de plus de 7 M€ - dans le cacdre de sa politique régionale de santé et solidarité parce que « la clause générale de compétence qui lui permet de le faire, n’est pas quelque chose d’assurée dans l’avenir ! » en se référant à « des débats lancés au niveau gouvernemental pour essayer de clarifier les différentes compétences des collectivités. Il n’est pas exclu que la Région n’ait plus les moyens légaux d’entrer dans le périmétre financier de ce type d’opération », provoquant des haussements d’épaules du côté de certains parlementaires. 

    Enfin, il a repris le couplet sur l’état des finances de la Région qui a fait l’objet d’un triple A d’une agence de notation (Fitch), mais qui n’a plus, comme l’ensemble des collectivités territoriales, les capacités de récupérer des financements fiscaux, extrêmement contraints, l’empêchant de répéter ce type d’engagement. Ce qui ne l’a empêché de féliciter la qualité du projet du bâtiment avec des vraies ambitions sur ces capacités énergétiques, mais de s’inquiéter sur la réservation d’environ 40% des places à des personnes qui ne sont pas des jésuites. Ce n’est pas exaxtement ce que j’ai entendu dans les discours ». Ce qui a provoqué « oh là,là, fait pas exagérer »… « Je souhaite que le type de valeur que vous descrite est défendue avec l’idée de pouvoir acueillir des gens de pasage !  Ce que nous défendons un peu plus loin sur la rue J.Bleuzen où on a construit un bâtiment qui défend des valeurs asez proche des votres et qui est aussi un endroit de passage, peut être pour d’autres populations mais c’est complémentaire ! »

     

    Evidemment, si Jean Paul Huchon avait été présent, il l’aurait mieux dit mais plus finement, avec humour et quelques bons mots, dans le style « jésuite », bien sentis mais acceptables. Mais ce n’est pas le style du représentant des « bobos » vanvéens, par ailleurs pas très présent sur le terrain vanvéen sauf pour représenter le président du Conseil Régional et rappeler qu’il siége à l’assemblée régionale. D’où des réactions très vives dans l’assistance. D’autant plus que les intervenants, avant lui, avaient souligné les nombreux aspects positifs de ce projet tant pour la ville que cette compagnie.

    Jean Yves Grenet, provincial de la province de France de la Compagnie de Jésus a indiqué que l’AIV (Association Immoblière de Vanves) qui gére ce terrain et ces bâtiments appartenant aux jésuites a inscrit sa démarche dans le contexte du grenelle de l’environnement, car ce bâtiment répondra aux exigences du conseil trégional sur le plan énergétique et environnemental. « Tant dans les plans, l’organisation   du chantier, les choix de matériaux…ont été affectés par ses orientations ». Le choix a été fait de construire une petite structure de 27 lits (24 médicalisés, 2 convalescents et 1 de passage) mitoyenne d’une communauté religuieuse. « Ce choix n’est pas sans significaton quant à une vision de société, ni sans répondre à quelques enjeux ! »

     

    Bernard Gauducheau est revenu sur l’importance de cet équipement et l’intérêt de la compagnie de Jésus confiormer sa présence. « Il y a toujours quelques instants d’inquiétudes quand des représentants des congrégations religieuses nous demandent rendez-vous, car on sait qu’elles ne roulent pas sur l’or. Et l’on craint pour ce qui va se passer, partir d’un site magnifique, livré aux promoteurs qui vont bétonner. Et vous êtes venu pour nous proposer ce projet d’extension fraternel d’accueil des prêtres âgés. Et nous avons fait ce qu’on a pu pour l’acompagner, faciliter les démarches » a t-il expliqué en rappelant ce qui s’était passé avec les bénédictines « qui avaient un doute sérieux sur leur pérennité à Vanves en envisageant des solutions diverses pour pouvoir se maintenir » et ce projet novateur de l’association de Simon de Cyréne construit sur une partie de leur terrain qui sera inauguré dans quelques semaines : une résidence d’accueil pour personnes handicapés victime de traumastime divers. Alors que ce chantier réalisé par Paris Ouest a commencé « très bien mené, très propre, sans gêne particulière pour le voisinage » et que l’on méne à côté le chantier d’une résidence étuidiante. « C’est un quartier de la commune qui est en mutation, car l’ensemble de nos territoires font l’objet d’extension, de rénovation, de projets divers et variés ! »