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vanves - Page 18

  • « CEUX DU 13 » A VANVES SOUS L’ŒIL DE LA CAMERA

    La projection d’un documentaire réalisé par Jean-Luc Robert sur l’histoire de la cité Payret Dortail de la rue Chatillon prévu pour la fête des 80 ans de « ceux du 13 » qui n’avait pas pu avoir lieu en septembre 2009, se déroulera à 17H dimanche prochain, 12 Décembre à 17H dans le préau de l’école Larmeroux.

     

    Ce film a été inspiré du livre écrit par René Sedes en 1994, réactualisé en 2009 : « Ceux du 13 ». L’objectif était de raconter l’histoire de cette cité et de recueillir  le témoignage des plus anciens résidents, qui s’étaient installés dans les annnées 40,  faute d’avoir des renseignements par les archives, parce que ceux de l’Office Public d’HLM du Département de la Seine, ont été perdus ou détruits. Cité qui a accueilli des ateliers d’artistes (27), qui avait son cinéma,  durant  son âge d’or entre 1930 et 1939, la guerre ayant provoqué une véritable coupure, avec les prisonniers, les gens envoyés au STO, l’arrivée d’une nouvelle population, considérée comme étrangère, qui était victime des bombardements alliés sur les usines Renault, et que les anciens résidents dénommaients la « racaille ». « Mais ce fut une cité qui est resté calme à travers toutes ces années, à part quelques phénomènes de bandes et de drogue assez vite réglés, qui tient à la permanence de l’occupation. Les résidents se connaissent, sont là de pére en fils. Et la mixité sociale aux niveaux ethniques,  sociaux-professionnels et générationnels, a énormément joué, avec beaucoup de solidarité de paliers par immeuble » raconte René Sedes dans son livre. Enfin du point de vue technique, elle possédait quelques innovations : des séchoirs, un système de vide-ordure dénommé « garcher » actionné par un piston qui permettaient aux ordures de descendre par gravitation dans un récepteur où elles étaient brûlés. Le chauffage central était doublé par un chauffage dite à cheminée prussienne ( 2 par appartements recouverte de céramique) qui a fonctionné, heureusement, pendant la guerre, alors que le premier avait été arrêté. La salle de bains disposait d’une baignoire avec ballon accumulateur d’eau chaude… Le sol des piéces était constitué de béton d’argile facile à entretenir, les portes intérieurs étaient surmontés d’une vitre cathédrale etc… « On sentait une obsession de l’aération et de la lumière, à un point tel qu’il n’y avait pas de portes dans les immeubles, simplement une ouverture, de même sur les paliers, créant un courant d’air permanent, ce qui provoquait des congéres, lorsqu’il neigeait.  Mais pour des gens qui venaient du bas de Vanves, et devait aller chercher l’eau au puit et allait faire leurs besoins dans les dinettes au fond du jardin, c’était extraordinaire ! Ils tournaient en rond et se disaient « mais qu’est-ce que c’est ce confort ! ».

     

    Cette cité a traversé les années avec les réhabilitations réalisées dans les années 90 avec la suppression du système « garcher », des accumulateurs d’eau chaude, avec la baignoire sabot, la réfection des pièces vides, de l’électricité, de l’alimentation en gaz et en eau, avec un ravalement et des réfections de maçonnerie. Sans toucher à l’aspect général de cette cité qui est le même qu’en 1929, sans fissure « car réalisé avec des parpaings de machefers qui n’isolent pas beaucoup du bruit, mais assez bien au niveau thermique. Les portes intérieures en chênes massifs ont été conservées. On a ajouté des portes de sécurité métallique, un système interphone pour les entrées d’immeubles. Maisle dernier ravalement a suscité une bataille car il était prévu de peindre en jaune paille à la stupéfaction des résidents. Or, les couleurs choisies par Payret-Dortail  étaient un camalleu d’ocre jaune, rouge, de carmen, de blanc et de gris. Même les cheminées, peintes en blanc, un peu en forme de palmier, faisaient partie du décor. Les artistes ont réagi, rencontré le maire pour garder la couleur initiale et ont obtenu gain de cause » raconte t-il. C’est avec tout ce passé, cette histoire que les vanvéens ont rendez-vous dimanche prochain à travers des images, des photos, des témoignages.

  • VANVES SE MOBILISE POUR LE PASSAGE A LA TV TOUT NUMERIQUE

    Vanves a été l’une des 5 villes des hauts de Seine sur 36 à avoir participé hier matin à la première réunion de la Commission Départementale de Transition vers la TV tout Numérique, en la personne de son référent,  David Mahé conseiller municipal chargé du développement numérique. Il est vrai que son maire en a fait un des thémes de ses réunions de quartiers semestrielles durant cet automne et que les vanvéens peuvent trouver des informations sur le site Internet de la ville de Vanves. Curieusement, il  n’est fait aucunement référence à un petit livre vendu dans les librairies de notre ville et signé par un vanvéen, Cédric Davy, spécialiste de ces questions : « Bien comprendre et installer la TNT ».

     

    Les 26 000 vanvéens comme les 1,5 millions d’altoséquanais et les 11 millions de franciliens sont concernés par ce passage de l’analogique au numérique prévu le 8 Mars 2011 en Ile de France et anticipé le 24 novembre prochain par Canal+ et CanalSat pour ses abonnés encore restés analogique et qui sont prévenus actuellement par des bandeaux apparaissant sur leur écran.  Cette commission a vocation à examiner dans le détail les aides à la communication, technique et financière  pour que ce passage se déroule dans les meilleures conditions, et à formuler des avis et des recommandations sur la manière dont la couverture sera faîte. Un membre du CSA a d’ailleurs expliqué que ce sera simple pour ce département qui est dense, avec un seul ré-émetteur, au Plessis Robinson, car il sera couvert à 99%  grâce à l’émetteur de la Tour Eiffel qui rayonne sur toute la Région Capitale, sans avoir besoin de recourir à la parabole comme dans les régions vallonnées ou montagneuses. Ce qui n’empêche pas 7,8% des foyers altoséquanais d’être équipé de paraboles, ce qui est nettement moins que la moyenne nationale (25,6%), mais s’explique à cause du câble.  D’ailleurs 85,2% des foyers altoséquanais  (551 250 foyers) ont déjà un poste adapté à la réception numérique, et il ne reste que 8,4% des foyers (soit 33 800) dont le poste principal est encore dépendant de l’analogique terrestre.

     

    « Il ne faut pas se laisser endormir par cette excellente couverture, car l’enjeu est double : Technique pour bien équiper les immeubles collectifs tout d’abord » ont expliqué les responsables de FTN (France Télé Numérique). D’ailleurs une partie de cette réunion a été centrée sur la nécessité des actions à mener par les syndics, les bailleurs et les antennistes sur les antennes collectives, sachant que les travaux d’adaptation des antennes sont avancés à 43% sur la totalité des immeubles collectifs du département. « Social pour aider les personnes fragiles à passer à la TV numérique, grâce à des aides techniques et financières, mais aussi à la solidarité de voisinages grâce à la moblisation certes des CCAS et des associations, mais aussi des jeunes, des gardiens d’immeubles, des voisins comme cela a été le cas dans les autres régions ». Et là FTN compte sur les mairies et les élus altoséquanais  qui ont déjà  été sensibilisés par  un courrier et un dossier leur expliquant comment cet organisme va agir et ce qu’il attend d’eux.  

     

    David Mahé s’est  inquiété de savoir « comment pouvoir faire passer au tout numérique tous ces 8,5% de  foyers altoséquanais qui sont encore à l’analogique  le 8 Mars prochain ? » - « Grâce à vous, car le volume est certes important s’ils attendent jusqu'à dernier jour. Mais ils peuvent passer à la TV tout numérique dés maintenant car elle existe depuis 2005 » lui a répondu un responsable de FTN. Un collégue s’est inquiété de savoir ce qu’il en sera pour ceux qui sont câblés « car on a du mal à savoir comment cela va se passer ? » - « Numéricâble a prévu de numériser progressivement son réseau » lui a-t-on répondu.

  • LES JOURNEES DU PATRIMOINE : VANVES CELEBRE LA RUSSIE

    Le séjour de Marina Tsvetaeva à Vanves, célébré hier à l’occasion des Journées du Patrimoine,  rappelle que la présence russe dans notre ville est très ancienne. Rappelons pour mémoire que pendant la première guerre mondiale (1914-18), des soldats russes furent soignés à Vanves au lycée Michelet transformé alors en hopital militaire dés 1914. Mais la Révolution russe a eu des conséquences : Tout d’abord avec ses soldats qui séjournaient à Michelet les uns défendant les « Blances », les autres « les Rouges », ce qui provoqua quelques troubles, même une mutinerie et obligera une partie d’entre eux à quitter Vanves. Ensuite entre les deux guerres où des exilés russes choisirent comme terre d’asile la France et domicile Vanves, mais aussi Meudon et Clamart, comme Marina Tvetaeva. La tombe du général Zveguinoff de l’armée blanche, fidéle du tsar est l’une des curiosités du cimetière de Vanves. Ainsi que la chapelle orthodoxe située à l’arriére de l’hôtel Mercure à côté de la salle municipale Gérard Orillard construite et inauguré au début des années 90.  Elle témoigne de la présence d’une communauté orthodoxe à Vanves qui remonte à 1931. La chapelle était alors installée dans les locaux d’une ancienne compagnie de fiacres à proximité du boulevard périphérique et qui avait été déménagée dans un petit pavillon des années 20 qui est de l’autre côté de la salle G.Orillard lors du réaménagement du Plateau. Enfin, plus prés de nous, des dissidents choisirent de vivre à Vanves dans les années 70 et 80 : Victor Nekrassov (1911-87), auteur en 1947 du livre « dans les teanchées de Stalingrad » qui avait été exclu du PC après avoir condamné l’intervention soviétique en Tchécoslovaquie en 1968. Il avait quitté l’URSS en  1974. 

     

    « De juillet 1934 à Juillet 1938 a vécu au deuxiéme étage de cette maison, la poétesse russe Marina Tsvetaeva (1892-1941) » est il inscrit sur la plaque qui a été  inauguré hier  aprés midi au 65 de la rue Jean Baptiste Potin avec un extrait de son poéme « La maison » écrit en 1935 : « Chaque fenêtre – un regard/Et dans toutes – une personne !/ Le fronton dans la glaise/Chaque fenêtre – une icône/Chaque regard – une fenêtre/Les visages, des ruines/Les arénes de l’hisioire/Marroniers du passé/Moi j’y chante et j’y vis ». Un petit livre rappelle le séjour de Marina Tsvetaeva à Vanves «  La Maison de Vanves » avec des poémes inédits présentés et traduits par Véronique Lossky qui voilà une trentaine d’années, avait traduit le récit « le diable » l’œuvre la plus célébre de cette poétesse russe, et une préface de Bernard Gauducheau : « La vie de Marina Tsvetaeva fut tragique. Et pourtant l’étonnante vitalité de sa poésie et de sa prose ne cessse de me fasciner depuis des années. Car les mots de M.Tsveataeva, comme des météores, traversent la nuit du désespoir, de la solitude, et de l’exil apportant à ceux qui savent vraiment les lire, une leçon de vie ». Une soixantaine de pages de poésies entrecoupés d’explications sur sa vie en exil, les lumières et les ombres des années parisiennes, ses poémes engagés, les adieux à la France… et bien sûr Vanves, avec cet extrait d’une lettre à une amie de Prague où elle parle de cette maison, : « Nous demeurons dans une magnifique maison en pierre qui a deux cent ans, c’est presque une ruine, mais j’espère qu’elle durera encorele temps qu’il faudra, un erndroit magnifique, une rue plantée de magnifiques marroniers, j’ai une chambre magnifique, deux fenêtes et, dans l’une d’elles, un énorme marronnier à) présent jaune comme un éternel soleil. C’est ma plus grande joie ». Quelques ^hotos montrent bien cette maison et la petite pente de la rue JB Potin avec le mur d’enceinte de la maison de santé du docteur Falret remplacé aujourd’hui par les grilles du Parc Municipal des Sports.