Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vanves - Page 16

  • LA RENTREE A VANVES : DES GRANDS PROJETS, DES CHANTIERS, DES RENCONTRES

    Après le petit « coup de blues » de dimanche en fin de journée, car les vacances sont vraiment finies, les écoliers, les collégiens et les lycéens retrouvent leurs établissements respectifs. Nos élus sont déjà sur le pied de guerre : Certains ont participé aux universités d’été de leurs partis, d’autres préparent les échéances, tant sénatoriales le 25 septembre prochain, notamment pour Isabelle Debré (UMP) que présidentielles avec notamment les primaires des 9 et 16 Octobre prochain. Comme nous l’avons montré la semaine dernière. Là, nous intéressons à la ville de Vanves en ayant demandé tout d’abord au maire quels étaient les grands projets, dossiers, et chantiers de la Rentrée. Occasion d'annoncer qu'il va encore plus loin dans ses contacts avec les vanvéens, à travers des permanences dans les salles de quartier

     

    BERNARD GAUDUCHEAU A LA RENCONTRE DES VANVEENS

     

    LES GRANDS PROJETS

    « L’évènement majeur de la rentrée à Vanves sera la mise en service des divers équipements publics de l’Espace Cabourg, situé en centre ville.  Attendue depuis plus de 30 ans, la reconstruction de « l’Espace Cabourg » d’un coût de 20 M€ à Vanves est arrivée à son terme à l’été 2011 après 2 ans de travaux. Ce grand projet d’aménagement comprend la reconstruction d’un groupe scolaire accueillant 300 écoliers, la création de deux accueils de loisirs, d’un espace jeunesse, d’une salle polyvalente, de plusieurs espaces destinés aux divers acteurs locaux notamment associatifs et d’un parking souterrain de 80 places.

    Force est de constater que les nouveaux équipements s’inscrivent pleinement dans une démarche environnementale grâce à des vitrages à haute performance d’isolation, des toitures avec terrasses végétalisées, une ventilation naturelle en double flux, des circulations douces, des systèmes économes en eau et en électricité.

    La restructuration de l’espace Cabourg représente une étape importante de la redynamisation du Centre Saint-Rémy, le cœur historique de Vanves, marquée au cours des dernières années par les travaux menés sur la place de la République, l’embellissement de l’Eglise Saint Rémy, la rénovation de la rue Fratacci dans le cadre du PDU 126, la mise en œuvre d’une Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat (OPAH) reposant sur des aides financières pour que les particuliers rénovent et améliorent leurs logements.

    Notre équipe va donc désormais suivre la mise en œuvre du 2nd projet structurant de la mandature 2008 – 2014 relatif à la construction en partenariat avec Grand Paris Seine Ouest d’un nouveau Conservatoire rue Solferino respectant les normes environnementales et pouvant accueillir 1000 élèves. Là encore, les vanvéens ont la preuve que l’équipe municipale tient ses promesses et agit en faveur de l’intérêt général et de la qualité de vie de notre commune. Nous suivrons aussi avec attention les études techniques qui vont être lancées par la société du Grand Paris quant à l’implantation précise d’une gare du métro du Grand Paris Express dans le secteur du clos Montholon.

     

    LA POURSUITE DE LA MODERNISATION DES EQUIPEMENTS ET ESPACES PUBLICS

    LES CRECHES « J’en profite pour indiquer qu’au cours de l’été les crèches sucre d’orge, pomme cannelle, la halte garderie berlingot, l’école élémentaire du Parc, l’école maternelle Marceau ont fait l’objet de divers travaux d’entretien et de rénovation.

     

    LES ECOLES : « A l’école élémentaire Gambetta, l’isolation a été refaite avec un procédé en ouate de cellulose respectueux de l’environnement. Toujours dans le domaine de l’éducation, la ville vient de faire l’acquisition de tableaux numériques interactifs qui seront testés dans certaines écoles de la ville et qui favorisent l’apprentissage chez les jeunes écoliers.

     

    SAINT REMY : « L’église Saint Rémy a vu une partie de sa toiture rénovée ainsi qu’une nouvelle chaudière installée.

     

    SADI CARNOT : « La seconde tranche de travaux du mail Sadi Carnot avance à un rythme soutenu et conformément au calendrier présenté aux Vanvéens. Je vous informe que la place du 8 mai 1945 a fait l’objet d’un réaménagement complet dans le cadre de l’opération de transformation de la rue Sadi Carnot, depuis cette place jusqu’à la rue Antoine Fratacci, en « zone de rencontre ».

    Les « zones de rencontre » ou « zones 20 », récemment créées par le Code de la Route, sont des voies où les circulations piétonnes sont prioritaires sur les cycles et les voitures. Aussi, conformément au décret 754 du 30 juillet 2008, les feux tricolores et passages piétons ont-ils été supprimés, les véhicules devant en tout point de la zone rouler au pas et céder le passage aux piétons.

    Des panneaux d’information ont été installés dernièrement sur site permettant à tous les usagers de découvrir et de comprendre ce nouvel aménagement permettant une meilleure sécurité routière et en rendant une juste place aux piétons.

    Par ailleurs, conscient de la forte fréquentation sur ce carrefour, j‘ai demandé à mes services de renforcer la signalétique verticale ainsi que le marquage au sol à l’attention des automobilistes aux entrées de la zone de rencontre avec le sigle zone 20 peint au sol.

    Une opération dite de « grenaillage » de la chaussée est en cours de réalisation, de la place du 8 mai 1945 à la rue Marceau, afin de laisser apparaître une couleur rougeâtre contribuant à la qualité esthétique du site et à une meilleure compréhension du partage de l’espace.

     

    PMS : « La création d’un terrain de football synthétique au parc des sports dont les travaux devrait s’achever en octobre 2011 marquant la poursuite de l’amélioration des équipements sportifs du parc A Roche. Sous ce nouvel équipement se trouvera une cuve de récupération de 600 m3 des eaux témoignant de la volonté de la municipalité d’agir en faveur de l’environnement. Ainsi, l’alimentation principale de cette cuve sera constituée par les eaux de drainage du terrain en gazon synthétique et les eaux de pluie d’une partie de la toiture de la piscine. Les eaux de vidange de la piscine assureront le complément du volume stocké. Les eaux seront ainsi réutilisées pour alimenter le système d’arrosage automatique existant du terrain d’honneur de football en gazon naturel. Une bouche de pompage permettra également de remplir les citernes mobiles chargées de l’arrosage des jardinières installées dans la ville sans oublier les laveuses pour la voirie.

     

    A LA RENCONTRE DES VANVEENS

    « La rentrée sera aussi marquée par plusieurs occasions de rencontrer les Vanvéens : Il y aura bien entendu le week des 10 et 11 septembre end de la Braderie et du Forum des associations.  J’ai le plaisir de vous informer que les vanvéens auront désormais la possibilité de me rencontrer en plus de mes permanences en mairie de façon régulière et sans rendez vous lors de permanences décentralisées selon l’organisation suivante :

    1)    les 1er samedis du mois – salle La Tuilerie de 12h à 13h ;

    2)    les 3èmes samedis du mois – salle Latapie de 12h à 13h.

    Pour le mois de septembre, la permanence aura lieu le samedi 3 septembre 2011 à 12h à la Tuilerie, 55 rue Jean Jaurès et le samedi 17 septembre 2011 à 12h à la salle Latapie, 13 rue de Chatillon.

  • VANVES ET SA REGION FACE AU PROBLEME DE LA DEPENDANCE

    La Dépendance est l’un des thémes sur lequel planchent actuellement plusieurs organismes, groupes et élus franciliens, depuis le débat de l’année dans le cadre du débat national initié par le Président de la République. A Vanves, à l’initiative de la Sénateur Isabelle Debré, sénateur et Vice présidente de la commission sociale, un groupe de travail s’est réuni chaque samedi matin à la permanence UMP de la rue Louis Blanc, pour plancher sur ce théme et faire des propositions, avec auditions de spécialistes et visites sur le terrain local.  La perte d’autonomie de la personne âgée devient une réalité concréte, un enjeu majeur de société car elle pose le problème de la dignité de la personne comme l’a souligné un très récent rapport sur la dépendance du Conseil Economique, Social et Environnemental de la Région ( CESER) Ile de France

     

    Notre région compte 2 052 524 personnes âgées (18%) dont prés de 90% ont moins de 85 ans. Mais la Région connait un vieillissement sous l’effet conjugué d’un accroissement de l’espérance moyenne de vie qui a d’ailleurs davantage  augmenté en Ile de France que dans les autres régions et l’entrée en retraite progressive des Baby boomers qui n’est pas encore parvenue à son terme. La part des 60 ans et plus varie de 19,5% à Paris qui avec les Hauts de Seine (18%) se classe dans les départements les plus vieux, et 15% dans la Seine Saint Denis (93)  qui se classe parmi  les plus jeunes  avec le Val de Marne (17,1%).  Fin 2008, notre région comptait 116 694 personnes dépendantes (5,6 % de la populations des plus de 60 ans ou plus), avec des disparités importantes, les Hauts de Seine avec les départements de la Grande Couronne présentant des taux sensiblement inférieur (entre 4,6 et 4,9%) à la moyenne régionale, alors que la Seine Saint Denis et Paris connaissent des taux supérieur ( 9,2% et 8,1% ).

    Mais l’ORS (Observatoire Régional de Santé) considère « que ses données sous estiment la réalité, la perte d’autonomie des personnes âgées recouvrant un champ beaucoup plus large que celui des seuls bénéficiaires de l’APA. En effet, on ne peut exclure les 135 000 franciliens ou plus qui seraient atteint de la maladie d’Alzheimer ou apparentée (3/4 ont dépassé 80 ans). Si la prise en charge des soins ne pose pas de problème, il n’en est pas de même pour la prise en charge de la perte corrélative : Si 42% des malades d’alzheimer échapperaient à l’APA, ils ne bénéficieraient ainsi d’aucune aide du seul fait que les  critères pour évaluer la dépendance ne sont pas d’ordre cognitif. Il faut en second lieu tenir compte des personnes ne bénéficiant pas de l’APA parce que moins lourdement dépendantes, mais qui ayant effectué une demande auprès  d’un organisme de retraites ont été classifiées GIR 5 et 6, des bénéficiaires de l’aide sociale légale départementale (70 000 dont 35 000 GITR 5 et 6), et les personnes qui demeurent à l’extérieur de tous les dispositifs d’aides…  ». 

       

    +23 600 personnes dépendantes en 2030

    Selon les projections, dans les 15 prochaines années, la population dépendante devrait s'accroître de 15 % (+ 23 600 personnes),  passant de 97 400 à 120 600, alors que la population francilienne âgée de 60 ans et plus s’accroitrait de 46%  (+61% pour les 75 ans et plus, +84% pour les 85 ans et plus). Avec un rééquilibrage régional puisque ce sont les zones les plus jeunes actuellement qui connaîtront le plus fort vieillissement : Sur les 440 000 personnes âgées de 75 ans et plus, 61% se trouveront en grande couronne, 29% en proche couronne, 10% à Paris. La perte d'autonomie se concentrant chez les 85 ans et plus, affecterait alors ¼ de cette tranche d’âge (79 700). La part de personnes vivant en institution diminuerait (29% au lieu de 33%) au profit du maintien à domicile. Les départements devront ainsi assumer une charge plus lourde avec des disparités régionales  (+ 54% de personnes supplémentaires à faible autonome en Yvelines, +48% en Essonne, + 26% dans le 9.3, +21% dans le 94, +13% dans le 92). Selon les analyses menées par l’ORS, 153 000 franciliens de 75 ans et + souffriraient de la maladie d’Alzheimer en 2015, soit 32 000 de plus qu’en 2006. L’Ile de France  étant la région la plus jeune, la perte d’autonomie des personnes âgées représente une charge relativement moindre pour les conseils généraux. « Le niveau des ressources des personnes dépendantes va exercer une influence déterminante sur les chances effectives qu’elles auront de pouvoir choisir entre maintien à domicile et l’entrée en institution et sur ce que sera, quelque soit le mode d’hébergement retenu, leur reste à charge ». Tous reconnaissent qu’avancer des prévisions en la matière est particulièrement difficile dans le contexte actuel d’incertitude quant au devenir des dispositifs de prises en charge, surtout pour les départements qui doivent prévoir leur dépenses, et pour les personnes âgées qui veulent pouvoir évaluer ce à quoi elles devront faire face en cas de dépendance.

     

    Déficit de places et de professionnels

    L’offre de services et d’équipements est moins développée en l’Ile de France que sur l’ensemble du territoire : Pour 1000 personnes âgées de plus de 75 ans, on compte tout d’abord 79 places d’EHPAD (89 pour l’ensemble du territoire) sachant qu’il y a 650 EHPAD (59 000 places) et qu’ils se recentrent de plus en plus sur la dépendance lourde et la prise en charge des résidents atteint de la maladie d’Alzheimer et de troubles apparentés. Ensuite 15,8 places dans les SSIAD (Services de Soins Infirmiers à Domicile) qui représentent 200 unités totalisant 16 000 places,  contre 17,2 en France. Seuls les accueils de jours se sont plus développés en Ile de France même si leur capacité se révélent insuffisant (2700 places).  Et les disparités régionales sont très fortes, la grande couronne ayant un plus grand nombre de places d’EHPAD par exemple (140 pour 1000 habitants en Seine et Marne, seulement 83 pour le 92, 61 pour le 94), même si l’Etat et les Conseils Généraux ont donné priorité à la création de places à Paris et dans le Val de Marne, car le coût du foncier est un obstacle pour corriger ses déséquilibre. De même pour les hébergements collectifs non médicalisés même si Paris et la Petite Couronne ont bénéficié de la création de logements foyers dés les années 70 (30 pour 1000 personnes âgées de 75 ans dans le 92, 48 dans l’Essonne). Par contre les services contribuant au soutien à domicile (SAD, SSIAD…) sont plus nombreux à Paris et à la périphérie qu’en grande couronne qui souffre du déficit en professionnels de santé et para médicaux.

     

    47 900 EMPLOIOS A CREER

    Un PRIAC (Programme Interdépartemental d’Accompagnement des Handicaps et de la perte d’Autonomie) a été mis en place pour 2008-13 qui témoigne d’une volonté de rattrapage en prévoyant de créer 7 139 places d’EHPAD, 5 989 de SSIAD, 20000 d’hébergements temporaire et d’accueil de jour. L’Agence Régionale de Santé (ARS)  mis en place en 2010 prévoit de créer 4300 places d’EHPAD et de SSIAD pour les deux dernières années du PRIAC. Les collectivités et la Région devraient être sollicitée pour prendre en compte dans leurs programmes immobiliers et de rénovation des besoins en logements collectifs et adaptés, pour développer des services et dispositifs de soutien, ce qui entraînera un besoin accru d’aidants professionnels à domicile : Il faudrait créer au moins 18 000 emplois en institutions et 2000 emplois à domicile pour répondre aux besoins à court terme. Mais ce sont prés de 38 000 à 47 900 emplois supplémentaires qui devraient être créér d’ici 2020 pour répondre aux besoins. Ce qui devrait impliquer la Région dans un  fort développement des formations à mettre en place.    Pour le CESER, La Région devrait jouer un rôle fédérateur dans le développement des politiques de prévention, favoriser la mise en place d’un guichet unique d’information, relais des acteurs locaux, être un élément moteur et dynamisant pour promouvoir quelques expérimentations d’utilisation des nouvelles technologies, encourager la lutte contre l’isolement par le développement des lieux permettant du lien social.

  • LOGEMENT A VANVES, DANS LE 92 ET EN ILE DE FRANCE : DES REMEDES INSUFFISANTS

    Les vanvéens peuvent se procurer le compte rendu de la réunion du 5 Mai dernier organisé par l’EAP (Equipe d’Animation Pastorale) sur « les problèmes de logements à Vanves » à l’entrée des églises Saint François et Saint Remy. Une initiative prise par un collectif constitué du Secoyurs Catholique, du CCFD, de la société Saint Vincent de Paul et de Solidarités Nouvelles logement (SNL) suite à la campagne lancée par Mgr Daucourt, Evêque du diocése des Hauts de Seine.

     

    Ce fascicule est très intéressant car il donne en exemple quelques cas concrets que ses associations ont dû régler ou sont encore en recherche de solutions. Comme cette mére de 3 enfants, de 8 mois à 7 ans, qui travaille comme garde d’enfants à domicile à Vanves.  « Hebergée par une amie qui a dû rendre son appartement, cette famille se retrouve logée par le SAMU Social à Montgeron (77) ». Bonjour les allers-retours dans le métro et le RER.  Comme cette autre jeune mére de 2 enfants qui était locataire depuis environ 5 ans d’un appartement du secteur locatif privé pour lequel elle régle un loyer de 998 €. « Se retrouvant en difficulté suite à une séparation, son bail n’est pas renouvelé et l’appartement mis en vente. La commission Dalo a été saisie ». Il est à noter, comme l’a indiqué le préfet des Hauts de Seine récemment devant le Conseil Général, que le nombre de personnes retenues au titre du DALO est en augmentation permanente depuis  2008 (89 personnes), 2009 (154) et  2010 (173). Et le nombre de relogement s’est considérablement accru : 83 en 2008, 354 en 2009 et 710 en 2010. « Le nombre de personnes reconnues prioritaires augmente. On ne peut pas dire que la commission soit mathulsienne, et le nombre de personnes reconnues relogées est aussi en augmentation » expliquait il.  Autre exemple avec ce couple de personnes âgées qui vit depuis 11 ans dans un hôtel ! « A l’aide de l’APL (Aide personnalisée au logement), ce couple vivait mais sans luxe. Mais un contrôle de la CAF a montré que le chambre n’avait pas la superficie minimale requise, soit 13 m2. Suppression de l’APL et grande difficulté ». Merci la CAF ! Ou ce jeune de 20 ans, « en rupture familiale, qui a un métier mais pas de toît et qui dormait dans des halls d’immeubles quand ses copains ne pouvaient plus l’accueillir. Il a trouvé du travail et a éré hébergé par une gardienne d’immeuble au grand cœur pendant 6 mois. Sa galère continue. Etre jeune avec un salaire modeste et sans famille, c’est difficile de se loger à Vanves »

     

    Ces témoignages sont importants à un moment où la polémique fait rage entre la droite et la gauche sur le logement notamment dans notre région. Manifeste des collectivités territoriales de gauche comme nous en avions fait état la semaine dernière, à propos de l’hébergement d’urgence, qui accusaient le gouvernement d’en diminuer les moyens.  Réponse du Secrétaire d’Etat au logement, Benoît Apparu et du Préfet de Région, Daniek Canépa qui expliquaient privilégier le logement notamment avec le dispositif Solibail : « Près de 30% des ménages évalués et hébergés en hôtels sur Paris pourraient bénéficier d'un logement pérenne au regard de leurs ressources, notamment par l'intermédiaire du dispositif d'intermédiation locative SOLIBAIL »  permettant à un propriétaire de louer un logement dans le parc privé à une association, financée par l'Etat qui le sous-loue pendant une période de 18 mois à un ménage en insertion, jusque-là hébergé à l'hôtel. « Depuis fin 2008, plus de 4 100 personnes ont ainsi été relogées grâce à SOLIBAIL (pour un total de 1 566 logements gérés dans ce cadre en IDF -hors Paris). L'Etat a entrepris de doubler d'ici la fin de l'année le dispositif, ce qui permettra de proposer des solutions de logements plus adaptées aux familles actuellement hébergées à l'hôtel ». Enfin en  matière de logement social de droit commun « l’Etat investit fortement : 50% du budget national dédié au logement social est consacré à l'Ile de France et 1/5 de l'enveloppe nationale est dédié à Paris. En 2010, l'Etat a financé 40 000 nouveaux logements locatifs sociaux en Ile de France dont 6 559 à Paris. L'effort a prioritairement porté sur le logement des classes moyennes et des plus démunis (PLAI et PLUS). Par ailleurs, l'Etat consacre 80% de son contingent préfectoral dans la Capitale au relogement des publics prioritaires (DALO) » indiquait le préfet de Région. Mais voilà, ce n’est pas suffisant.