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  • UN CERTAIN 11 SEPTEMBRE A VANVES VOILA 20 ANS

    Ce jour là,  l’agence BICS  inaugurait ses nouveaux locaux de la banque populaire qui avait déménagé au rez-de-chaussée du nouvel immeuble à l’angle de la rue de la République et de la place du Val. Bernard Gauducheau, nouveau maire de Vanves élu en Mars,  était dans mon bureau à l’hôtel de ville et a été alerté par ses collaborateurs : « J’ai eu du mal à y croire, une telle situation me semblait inimaginable. Comme beaucoup de spectateurs, il était difficile de comprendre au départ s’il s’agissait d’un incroyable accident ou d’un terrible attentat».

    C’était la Rentrée 2001, avec ses polémiques bien sûr, sur le marché, victime d’un incendie, dont la première phase de remise en état de la structure venait de se terminer. La Mairie avait engagée les procédures pour réaménager l’intérieur, après avoir désigné l’architecte le 25 Juillet 2001, en espérant commencer les travaux au premier trimestre 2002. Bernard Gauducheau avait annoncé la construction d’un ensemble immobilier à proximité de la station du métro (Audiens)  avec des bureaux et la création d’une nouvelle crèche municipale qui faisait l’objet d’une réunion publique. Le théâtre ré-ouvrait ses portes après un an sans saison culturelle, conséquence de l’incendie du marché, en accueillant les vanvéens pour une séance de cinéma avec « le fabuleux destin d’Amélie » puis la présentation de sa saison. Le Biblio-Club fêtait ses 25 ans.

    Guy Janvier, alors conseiller général de Vanves,  avait été nommé Délégué Interministériel à l’innovation sociale et à l’économie Sociale et Solidaire le 8 Septembre 2001 et commernçait à distribuer un tract annonçant la création de l’association « Vanves Citoyenne ».  « C’est un moment que je n’oublierais jamais. Cela s’est passé le jour où j’ai pris mes fonctions de délégué interministériel à l’Economie Sociale. Nous avions réuni le Conseil Supérieur de l’Economie Sociale où j’ai été présenté. Et Guy Hascoet, secrétaire d’Etat à l’Economie Social qui m’avait nommé avec Elisabeth Guigou, ministre de la solidarité et des affaires sociales à l’époque, devait inaugurer le soir même les locaux de son ministére à Montparnasse. Nous l’avons appris vers 14H, alors que je devais préparer cette réunion du Comité et l’inauguration. La fête qui devait suivre a été annulée. Mais au moment du discours du ministre, on a entendu un avion survoler Montparnasse, et qui s’est bien sûr interrompu comme nous étions au bas de la tour, tout le monde s’est interrogé et inquiété. Ma première réaction était une incrédulité et surtout un grand sentiment d’horreur, en touchant des populations dont beaucoup étaient issus d’origine immigré ou maghrébine » se souvient il

    Isabelle Débré, alors Sénateur, était dans sa voiture et l’a appris par la radio : « Il faut se souvenir que l’information concernant la première tour ne faisait pas état d’un attentat. Ce n’est que lors de l’attaque de la deuxième tour, soit une vingtaine de minutes après, que l’hypothèse d’un attentat a été évoquée. Au début, c’est un sentiment d’horreur que j’ai éprouvé puis très vite j’ai pensé aux victimes et à leurs familles. Au fur et à mesure que le temps passait, je me sentais toujours aussi meurtrie par ce drame humain». Beaucoup racontent qu’ils étaient devant leur TV, faisant une petite sieste ou regardant un feuilleton  qui s’est interrompu bien sûr

    Ces attentats eurent beaucoup de conséquences bien sûr, mais sur le plan local, il a entrainé deux manifestations : Tout d’abord un hommage le 14 Septembre de  la Municipalité aux victimes du terrible attentat devant le monument aux morts pour respecter quelques minutes de recueillement. Elle se joignait à la journée national de deuil organisé en France (ce qui était exceptionnel), de prières et de souvenirs organisé aux USA et  dans l’ensemble des pays européens et libres. « Un vanvéen a même accroché un drapeau américain à sa fenêtre place du VAL » notait un observateur. A la fin du mois, le 29 Septembre l’association »Approche 92 » organisait chez les bénédictines une célébration islamo-Chrétienne en présence d’une assistance nombreuses, avec des chants, des lectures, des temps de recueillement…afin de prier pour la paix une compréhension mutuelle au lendemain de ces attentats aux USA. Patrice Leclerc, Secrétaire Fédéral du PC 92 était présent ainsi que Bernard Gauducheau qui fut invité à prendre la parole en tant que laïc : « On peut espérer que ce qui se passe à Vanves se déroule au delà de nos frontières. J’espère que la raison l’emportera sur la passion. Chacun a droit à sa place sur cette terre » déclarait il alors.

  • L’ACTUALITE COMMENTEEE A VANVES PAR QUELQUES PERSONNALITES

    ATTAL SUR L’ELECTION DE BIDEN
    Gabriel Attal espère le «retour d'une approche plus coopérative» des Etats-Unis avec l’élection de Joe Biden comme il l’a exprimé dimancher dernier dans le Grand Rendez-vous d'Europe 1, CNewset les Echos. Il espère que «l'arrivée d'un nouvel occupant à la Maison-Blanche permettra aux Etats-Unis de rompre avec l'isolationnisme », et a appelé à un renouvellement du dialogue des États-Unis avec leurs alliés et les institutions internationales. «C’est probablement le retour à une plus approche coopérative sur un certain nombre de sujets multilatéraux», a déclaré le porte parole du gouvernement. Il s'est avant tout réjoui « d'une participation record », mais espère aussi «voir la première puissance mondiale reprendre sa place dans le concert des nations. Le repli sur soi qui a caractérisé la présidence de Donald Trump pourrait prendre fin. C'est important pour plusieurs sujet, notamment la lutte pour la défense du climat» a affirme le conseil municipal de Vanves qui a ajouté « qu'Emmanuel Macron avait immédiatement dénoncé la décision de Donald Trump de se retirer unilatéralement des accords de Paris». Joe Biden a d'ores et déjà fait part de son intention de réintégrer les États-Unis dans ce traité. Enfin, le dialogue sur les enjeux sanitaires pourrait être facilité et déboucher sur une détente avec l'Organisation mondiale de la Santé. «Il y beaucoup à attendre de la nouvelle administration», a-t-il conclut le porte-parole du gouvernement.

    LE PERE AUVILLE SUR LES MESSES ANNULEES :
    «Un certain nopmbre de référés ont été déposé dont celui des Evêques de France devant le Conseil d’Etat qui a été rejeté. On peut râler, être déçu, on peut trouver que ce n’est pas la bonne décision que les sages du Conseil d’Etat ont pris. Et pourtant, il y a une tradition chrétienne des Ecritures qui nous rappelle qu’il faut nous soumettre à l’autorité, de bon ou de mauvais gré. Les Evêques de France ont réagis très vite par un communiqué suite à cet arrêt du conseil d’Etat en disant qu’ils acceptaient dans la peine et la rristesse, la décision qui avait été prise» a indiqué le pére Bertrand Auville, curé de Vanves lors du premier Zoom apéritif de ce reconfinement dimanche en fin d’après-midi. «Il ne faudrait pas consacrer toute notre énergie à râler contre cette décision, à pleurer contre l’absence de messe, mais l’énergie consacré à cela ne serait pas disponible pour être consacré à autre chose. Il y a un devoir d’Etat peut être malheureux, que nous regrettons sans doute, car nous sommes, pour l’instant, privé de la messse, ce qui ne veut pas dire que nous sommes privé de l’eucharistie. Elle peut être honoré, prié, adoré, comme nous nous l’avons fait dimanche devant le Saint Sacrement où il y avait du monde. On peut se rendre devant les tabernacles de nos églises, mais l’Eucharistie se vit hors des murs de l’Eglise. Il y a un défi qui vconsiste à faire que notre propre vie soit eurachastisque, c’est dire que nous aceptions d’apporter le peu que nous avons, que nous sommes, pour le Seigneur le transforme en son propre corps ou son propre esprit. Privé de la mlsse, nous ne sommes pas, pour autant privé de l’Eucharistie, et sur cela, les sages du Conseil d’Etat n’ont aucun pouvoir. C’est bien de notre responsabilité d’en vivre et de la faire vivre !»

  • UN 11 NOVEMBRE A VANVES SOUS LE CRACHIN ET LE VENT

    Cette 99éme commémoration de l’Armistice de 1914-18 avec l’hommage aux morts du passé et du présent s’est déroulé hier à Vanves sous vraiment un temps d’automne, un jour de marché, avec de nombreux vanvéens, toujours pas assez, et surtout des jeunes du CMJ et d’une classe du collège Saint Exupery, ainsi que huit porte-drapeaux, un record.

    Au carré militaire du cimetière, Paul Guillaud président de l’UNC et Jacques Landois(sur la photo)  ont lu le nom des morts pour la France de Vanves en 1917 dont Henri Isaac, René Audigier, Raoul Chenu, Jean Vigouroux auquel un panneau réalisé par le service des Archives rappelle le souvenir, et plus particulièrement du premier, dont le jeune conseiller municipal Erwan Martin a lu l’hommage d’un de ses amis et d’un maire adjoint de Vanves lors de ses obséques en 1917 devant le Monument aux Morts de Vanves.

    Tant le message du ministre délégué aux anciens combattants lu par Marie Françoise Goloubtzoff que  le discours du Maire de Vanves ont rappelé les faits marquants de 1917 : l’entrée en guerre des USA, la bataille de Vimy et d’Amiens avec les canadiens et les anglais, le désastre du Chemin des Dames (qui provoqua ces fameuses mutineries que rappelle le fameux film de Stanley Kubrick « Les Sentiers de la gloire » diffusé sur l’une des chaînes TV cette semaine) et surtout l’arrivée voilà 100 ans presque jour pour jour, de Georges Clemenceau à la tête du gouvernement, qui allait amener la France à la victoire un an après, et le calme dans les tranchées en soutenant les poilus grâce à de nombreuses visites sur le terrain.