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usa - Page 2

  • Y A-T-IL UN CLIMAT MOROSE A VANVES ?

    Le climat serait il morose à Vanves depuis la Rentrée ? C’est la question qu’a posé le blog à certains responsables politiques locaux avant bien sûr ce tremblement de terre qui a touché les Etats-Unis avec l’élection de Trump la nuit dernière

    « L’été 2016  n’a pas été festif, sûrement à cause de l’attentat de Nice, de l’état d’urgence… Mais il se passe des choses qui ne disent pas leur mot, des réglements de compte, en haut lieu peut être, Des initiatives ont fait « flop » comme la piétonisation de la place de la République, le mois du commerce tristounet » constate Antonio Dos Santos, secrétaire de section du PS vanvéen. Mais il n’est pas le seul : « On a l’impression du calme avant la tempête dans ces temps de primaires. On redoute la percée du FN et on voit des policiers dans la rue dans une ambiance insurrectionnelle. Sans parler de ce qui va se passer aux USA qui va bouleverser les choses quel que soit le résultats. Et on est suspendu par les primaires de la droite en se demandant ce que va faire la gauche où l’espace est rempli de candidats virtuels avec Valls, Macron… Tout cela est bizarre ! » constate Lucile Schmid (EELV) qui en revient aux priorités des vanvéens comme des français qui sont loin de tout cela dans leur quotidien, confronté à des problèmes d’emplois, de logements, de sécurité.     

    « Il est évident que pour nos concitoyens, les voisins, la situation ne prête pas à la bonne humeur.La dégradation de la situation économique, la casse des usines et de l’activité en France, le leitmotiv de la « compétitivité » (pour mettre au chômage ou réduire les salaires) répété par médias et patronat à tout bout de champ, tout ceci produit une grosse pression sur les travailleurs et les familles, qui n’incitent pas à voir sereinement son avenir professionnel ou celui de ses proches. Les œillères dont s’est paré le gouvernement sur la loi travail face au mouvement populaire, ou bien son inaction sur les fermetures d’entreprises, renforcent ce sentiment de fatalisme. Les attentats en Franc et à travers le monde, les guerres, dont, pour certaines, la France est un acteur rajoutant de l’huile sur le feu (Syrie, Yémen), la menace fasciste de l’État-Erdogan en Turquie, tout ceci nous interroge sur ce monde, et l’on sent bien que c’est en faisant la paix, et non en faisant la guerre, qu’on obtiendra la paix. Ainsi, certains travaillent à accentuer le climat anxiogène, armant les polices municipales, rejetant le pauvre et pourchassant l’étranger. Et dans le même temps, ils réduisent les effectifs de police, détruisent la police de proximité, ferment les services publics, laissent dépérir vie de proximité… Dès lors, comment être surpris que de petits incidents se transforment en faits rendant la vie d’un quartier difficile ? Le dialogue et les échanges de proximité, la construction collective, au lieu de renforcer le lien social et la vie de tous, ne sont plus qu’affichage et dossiers rangés au fond d’un placard » constate Boris Amoroz (FdeG/PC) plus prolixe

    Ce qui ne l’empêche pas de s’interroger : « Alors face à cela, que faire ? C’est ainsi que certains œuvrent à plus d’intégration, plus de fraternité, et en sont fiers. Les récents exemples d’Issy-les-Moulineaux et de Malakoff qui ont ouvert des centres d’accueil d’urgence pour les migrants, le centre d’accueil pour SDF de Paris 16e, sont des symboles des valeurs de paix, d’humanisme et de partage. Construire la paix, et non faire des guerres pour les marchands de canons. Donner des moyens à tous les services publics, pour qu’ils puissent accomplir leurs tâches dans la sérénité et pour le profit, le respect de tous. Construire, dialoguer, proposer et échanger, dans la proximité, mais aussi avec nos semblables touchés par les difficultés de la vie. Voilà ce qui redonnera du vivre-ensemble heureux, du « buen vivir » comme disent les progressistes d’Amérique du Sud ».

    Bernard Gauducheau  ne croit pas que « les Vanvéens soient plus « moroses » que les Parisiens, les Franciliens ou les Français en général. Nous traversons, en France et donc à Vanves comme ailleurs, une période compliquée, troublée économiquement, socialement et politiquement. Les menaces d’atteinte à notre sécurité et à notre bien vivre ensemble ne manquent pas, et nombreux sont ceux qui agitent le chiffon rouge d’une crise identitaire. Les français sont traumatisés à juste titre par les attentats récents, sont inquiets à cause des menaces qui pèsent encore lourdement sur la France et malheureusement au sein du Gouvernement actuel, rien ni personne n'est en capacité de les rassurer » explique t-il. « En effet la politique gouvernementale actuelle est illisible car elle donne l’impression de laisser notre pays à la dérive, avec des dirigeants incapables de redresser la barre pour tenir un cap clair et de trop nombreux indicateurs sont au rouge.Pourtant notre pays a tout pour réussir et pour prospérer à nouveau : un patrimoine culturel et environnemental exceptionnel, une démographie parmi les plus élevée d’Europe, un système de santé et une protection sociale sécurisants, des étudiants, des chercheurs et des professionnels de grande qualité, au savoir immense, … mais ces nombreux atouts sont aujourd’hui dévalorisés, mal employés, voir bridés ».

    Il défend bien sûr  l’action menée quotidiennement par les élus, les agents municipaux, les divers services publics, les acteurs associatifs et économiques – dont il est fier -  en faveur de tous les Vanvéens. « Au sein de notre belle commune personne n’est laissé de côté et une main est toujours tendue à ceux qui sont dans la souffrance ou le besoin. Notre potentiel est grand et si tout n’est évidemment pas parfait, l’engagement de la municipalité sur l’ensemble des sujets pour lesquels elle est compétente est sans faille.Vanves est dynamique, économiquement, culturellement, sportivement et socialement. Elle est devenue attractive avec pour preuve son importante croissance démographique, une des plus importantes du département. Des commerces toujours plus nombreux et variés, des associations elles aussi toujours plus nombreuses et impliquées dans la vie de la commune, autant d’atouts que nous nous employons à faire fructifier pour le bien-être de tous » explique t-il lyrique en se voulant plus optimiste même si ce sentiment n’est pas partagé par tous.

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    GLOBE TROTTERS : Le maire de Vanves voyage beaucoup ces derniers. Il a eu l’occasion d’ête aux USA voilà quelques semaines comme il l’a raconté lors d’une réunion publique de quartier lorsque les questions de sécurité étaient abordés.  Il aurait effectué une ronde avec la police US. Ces jours-ci il est en Inde pour un voyage de travail et d’études pour le STIF (Syndicat des Transports de l’Ile de France)  dont il est administrateur. Ce qui pourrait sembler tout à fait normal, mais sur les réseaux sociaux de Vanves où l’on se prête au « Gauducheau Basching », le sport de ce week-end qui s’annonce, est de faire paraître une photo du couple Gauducheau sur fond de Taj Mahal. Lamentable!  

    MORTIER : La police a dû intervenir une nouvelle fois place de la République où des jeunes recommenceraient à se regrouper comme ils  l’avaient fait courant Avril pendant les vacances de Printemps. Là, ils auraient de nouveau tiré au mortier contre un magasin de la rue de la République, le café où généralement certains d’entre eux se rassemblent.  Le commissaire de police avait expliqué que certains sont des jeunes mineurs et le maire que l’épicerie était devenue un point de rendez-vous dont il a limité les heures d’ouverture surtout le soir. Mais les riverains et les commerçants sont excédés comme ils l’ont exprimé le 9 Mai dernier lors de  la réunion publique du centre Ancien.

  • CARNETS DE VOYAGES AUX AMERIQUES DE STEPHANE LANCELOT, LE GLOBE TROTTER DE VANVES : PREMIERES HEURES A BUENOS AIRES

    Stephane Lancelot, ancien du Lycée Michelet qui prépare un master de communication avait étudié durant 8 à 9 mois dans l’une des universités de Miami (Floride). Maitrisant parfaitement l’anglais, il est partit parfaire son espagnol en Argentine à  Buenos Aires.

    « Un an après être rentré de mon incroyable expérience floridienne, me revoilà de l’autre côté de l’Atlantique, un peu plus au Sud cette fois puisque c’est à Buenos Aires, capitale de l’Argentine, que j’établis mes quartiers. Cette fois, je me remets à l’espagnol, cinq ans après mon 11/20 au bac en la matière. Après onze heures de vols, une escale à Lima et un atterrissage matinal (4h30) j’arrive sur les coups de 5h30 à l’auberge dans laquelle je séjournerai les trois semaines à venir. Malheureusement, personne ne répond à la réception. Le chauffeur qui m’a conduit de l’aéroport jusqu’ici ne me laisse pas tomber et me propose de me conduire à un McDonald’s (ouvert à 5h30, oui)  où je serai, selon lui, plus en sécurité. Après avoir commandé un café, me voilà bon pour lutter contre la fatigue et attendre jusqu’à 8h, avec mes deux valises. Pas très confortable, ni rassurant. 

    Sur les coups de 8h, je quitte mon cher McDo pour retenter ma chance à l’auberge. Cette fois-ci  sera la bonne, la réception répond illico et m’accueille chaleureusement. J’investis ma chambre et me jette dans le lit. Après une petite sieste, ma mission est de trouver un endroit avec un Wi-Fi décent afin de poursuivre la finale de la Coupe de la Ligue opposant le PSG à Bastia. On appelle ça le sens des priorités, non ? Après plusieurs tests, ce sera la salle commune de l’auberge.Le soir, une amie rencontrée à Miami passe me chercher. Elle me fait une petite visite de la ville en voiture, l’occasion d’observer que les automobilistes argentins ont le sang assez chaud. Elle me fait donc découvrir « son » Buenos Aires avant de m’emmener dîner en ville. On m’avait vanté les mérites de la viande argentine et je dois dire que je n’ai pas été déçu, tendre et fondante, c’était un véritable délice. Petite particularité relevée, ici, l’accompagnement n’est pas inclus dans le prix de base et il faut donc penser à le commander.

    Après une longue nuit de sommeil, j’erre un peu en ce dimanche ensoleillé dans les rues de Buenos Aires. Je passe notamment  devant l’ambassade de France et me dirige vers la « plazia de Francia » dont les pelouses sont l’hôte de plusieurs spectacles (marionnettes , concerts) et où jeunes, touristes et moins jeunes se côtoient. Au niveau de la communication, c’est compliqué pour le moment et c’est pourquoi j’ai hâte que les cours commencent ce lundi. 

    Hasta luego !

    A Suivre…