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société du grand päris - Page 13

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS : PREMIER COUP DE PIOCHE A LA PORTE DE CLICHY DANS UN CLIMAT D’INCERTITUDES SUR LE FINANCEMENT

    Il s’en passe des choses sur cette ligne 13 qui dessert Vanves, notamment pour la désaturer. Même si la partie sud est moins concernée que le Nord, elle n’en subit pas moins les contrecoups des incidents qui peuvent subvenir et l’inconfort de rames archi-pleines aux heures de pointes. Il n’est pas rare que toutes places assises soient prises lorsque les rames arrivent à la station Plateau de Vanves-Malakoff le matin entre 8h et 9H. La plupart de nos élus concernés se sont retrouvés hier à la station Porte de Clichy autour du PDG de la RATP, des responsables de la Société du Grand Paris, du STIF (Syndicat des Transports), des présidents de la Région, des Conseils Généraux du 92 et du 93, de la maire de Paris et des communes concernés (Paris, Clichy, Saint Denis, Saint Ouen,)…pour le lancement du prolongement de la ligne 14 à la mairie de Saint Ouen qui préfigure cette grande ligne Nord-Sud du Grand Paris Express devant relier Saint Ouen à Pleyel  au Nord et Olympiades à Orly au sud, et alléger la ligne 13 en diminuant de 20% sa fréquentation (70 000 voyageurs/jours). Tous les médias se font l’écho depuis hier matin de ce premier coup de pioche du premier chantier du Grand Paris Express sur cette ligne Nord-Sud qui en sera l’épine dorsale

    Ce lancement d’un grand chantier intervient à un moment délicat, presque un an après la signature d’un protocole encadrant le financement des transports franciliens  entre la Région Ile de France qui  précisait les engagements budgétaires de l'Etat (un milliard d'euros sur les six prévus pour le « Plan de mobilisation »), et prévoyait « l'identification de 150 M€ par an de nouvelles ressources régionales », pour permettre à la région de payer sa part. Mais voilà, presqu’un an après,   « l'Etat n'a pas encore confirmé ses engagements financiers », et aucune taxe n'a été créée pour augmenter les ressources de la région, alors même que la hausse de la TVA intervenue au 1er janvier 2014 les ampute de 100 M€ par an.  Il y a urgence, car cette situation pourrait mettre en péril plusieurs opérations, et notamment le prolongement du RER E à l'Ouest (jusqu’à Mantes La Jolie) et de la ligne 11 du métro (des Lilas vers Rosny-sous-Bois). « Au-delà de l'urgence sur ces deux projets spécifiques, ce sont toutes les opérations du plan de mobilisation pour les transports du quotidien qui ont été écrites au conditionnel dans l'annexe transport du budget 2014 du Conseil régional, et qui sont donc susceptibles d'être menacées », s'alarmait la semaine dernière le STIF (syndicat des Transports Ile de France)  dans son voeu. « Il existe un risque que RFF et la SNCF démantèlent leur équipe projet pour le prolongement d'EOLE à l'ouest sans clarification rapide de la part de l'Etat au sujet de la convention de financement, représentant 3,3 milliards d'euros » prévient-il.

    6 sénateurs socialistes franciliens (Catherine Tasca,  Philippe Kaltenbach, Luc Carvounas, Vincent Eblé, Claude Dilain et Gilbert Roger) ont écrit au Premier Ministre la semaine dernière, afin qu’il leur garantisse que le financement du Grand Paris des transports sera bien bouclé. « La suspension de l’écotaxe, la hausse de la TVA dans les transports ou encore la baisse des dotations allouées aux collectivités sont autant d’éléments qui pourraient laisser à penser que le bouclage du financement du Grand Paris des transports sera plus difficile que prévu à réaliser. Or, à l’instar du logement, les attentes des habitants de notre région en matière de transports collectifs sont aussi grandes que pressantes » indiquent ils en ajoutant : «  Nous savons que le Premier Ministre aura à cœur de tenir les engagements pris par son prédécesseur le 6 mars 2013 lors de la présentation du Grand Paris des transports. Aussi, nous l’avons saisi afin qu’il nous garantisse que les financements nécessaires à la concrétisation de l’ensemble des projets visant à développer et à moderniser l’offre de transports collectifs en Ile de France seront bien mobilisé. » 

    Lors de ce lancement, les élus n’ont pas moins exprimé leurs inquiétudes : « Compte tenu des engagements, de la tâche qui nous attend, je souhaite rappeler qu’il ne put y avoir ni de délai, ni de rabais à ce projet »  a déclaré Stephane Trousel, président du conseil général 93. « Je ne vois pas pourquoi les accords passés avec Jean Marc Ayrault n’aboutiraient pas. C’est parti et personne ne pourra arrêter le Grand Paris Express » a ajouté Jean Paul Huchon, qui n’en pas moins,  été rassuré par un long entretien qu’il a eu le week-end de l’Ascension avec le premier Ministre. Il a défendu le protocole Ayrault signé en Juillet 2013 devant Manuel Valls qui  aurait convenu que c’est le point clé du développement des transports dans la Région Capitale et qu’il faudrait s’en tenir à ce qui a été décidé. Occasion de lever les inquiétudes émises par des élus et des acteurs économiques franciliens sur l’engagement à terme du gouvernement sur GPE et le plan de modernisation des transports, tant sur le plan financier que sur le plan du calendrier des chantiers, après la mobilisation des entreprises du BTP. Mais c’est sans compter sur la résistance de Bercy.  Le gouvernement serait prêt à autoriser la SGP à faire des emprunts pour réaliser en même temps les deux prolongements de la ligne 14 au nord (jusqu’à Pleyel) et au Sud (jusqu’à Orly), alors que jusqu’à présent ses chantiers étaient prévus en deux temps. Ce qui laisse extrêmement dubitatif André Santini, président du Conseil de Surveillance de la SGP : « Après nous avoir interdit de lancer des emprunts, il nous autoriserait à le faire ! ».

  • LES ELECTIONS REGIONALES MOBILISENT PLUS A VANVES QUE LES EUROPEENNES : PECRESSE DENONCE LE SYSTEME HUCHON ET DEBRE DEMENT DES VISEES SUR LA REGION

    Si les élections européennes ne mobilisent vraiment pas les vanvéens, à quelques exceptions prés, par contre pour les régionales et les cantonales, c’est le contraire malgré un nouveau report de Mars 2015 à Mars 2016. « On m’avait dit que les élections régionales ne vous intéressaient pas. Nous ne devons pas faire retomber la vague des municipales. Il faut continuer avec les élections cantonales et régionales. Les socialistes nous ont annoncé repousser d’un an ses élections, en 2016, sous la pression des présidents d’ARF (Association des Régions de France  et d’ADF (Association des Départements de France). Alors que Manuel Valls disait le contraire au début, maintenant il défend cette solution, avec cette proposition de fusion des régions en un an alors qu’ils n’ont pas réussi un découpage cantonal. Sont ils légitimes pour fusionner les Régions ? Ceux qui devraient le faire doivent être les nouveaux présidents de région avec les maires issus des élections municipales » déclarait Valérie Pécresse Lundi dernier à Clamart.

    L’ex-secrétaire d’Etat au budget  y tenait sa  seconde réunion départementale de l’opération « Notre IDF2020 » organisée dans le cadre de la campagne pour les régionales dans une ville dirigé maintenant par Jean Didier Berger (UMP), conseiller régional : « C’est un grand bonheur d’être enfin dans un Clamart libéré. On avait de bonnes ondes avec André Santini » s’était elle exclamé en arrivant sur scène en saluant le député maire (UDI) d’Issy les Moulineaux qui reconnaissait n’avoir pas mis les pieds dans ce théâtre Jean Arp depuis plus de 13 ans. Beaucoup de vanvéens ont assisté à cette réunion, dont Isabelle Debré qui était sur la scéne à proximité de la chef de l’UMP en Ile de France, laissant cours à des rumeurs en ville qui la dise intéressé par la Région, une nouvelle fois, puisqu’elle avait conduite en binôme la liste avec Roger Karoutchi en 2004 et siégé au Conseil Régional jusqu’à son élection au Sénat. Elle préfère ne rien dire pour l’instant, d’autant plus que les élections seront reportées en 2016 : « Je suis passionnée par mon mandat sénatorial. Nous réalisons dans cette assemblée, un travail en profondeur, dans un respect mutuel réciproque. Et nous allons aborder un grand chantier avec la réforme territoriale. De surcroît, il est possible que le Sénat retombe à droite » confiait elle ce soir là en  ne cachant pas qu’elle postulera en 2017 à un troisiéme mandat. « Mais je reste disponible pour mon parti politique » ajoutait elle attaché à avoir, de toute façon, un mandat local à côté de son mandat national. Et pour l’instant c’est Vanves.

    L’objectif de l’UMP est de renvoyer Jean Paul Huchon à son foyer après 16 ans à la tête de la région : « On a mis un terme ici au système Kaltenbach. On va mettre un terme au système Huchon » a déclaré le nouveau maire de Clamart qui siége au conseil régional et à la commission permanente en étant chargé de suivre plus particulièrement le dossier des lycées.  Valérie Pécresse a dénoncé ce système Huchon, comme elle le fait sans cesse, à l’occasion d’une question sur l’achat par la Région de voitures étrangères : « Cette question est savoureuse. La Région a passé un marché de 28 voitures japonaises parce que nous avons des verts à la Région. Ils voulaient des voitures propres, mais pas électriques à cause du nucléaire, ni de véhicules hybrides à cause du diesel. Et ce ne sont pas des Toyota fabriquées à Valenciennes. Il faut mettre des clauses dans les marchés pour imposer des fabricants français » a-t-elle expliquée en dénonçant le saupoudrage des subventions versées par la Région, en prenant l’exemple de Santiago du Chili pour une piste cyclable, l’anniversaire de la mort d’Allende, mais aussi le site internet « creermaboite » que personne ne consulte et dont il y a eu déjà trois versions. « Il y a des copains à nourrir »  a-t-on entendu dans la salle.  « Jean Paul Huchon a passé 16 ans à la tête de la Région sans avoir bouclé la RN 104 (La Francilienne) à l’Ouest et annoncé 2 ans de retard pour Eole très important pour la desserte de la Vallée de la Seine » a-t-elle constatée en faisant part de ses inquiétudes : « On a viré Etienne Guyot collaborateur historique d’André Santini à la SGP (Société du Grand Paris) à un an des élections régionales. Est-ce que cela n’annonce pas une récupération des crédits prévus pour le GPE (Grand Paris Express) qui ne ferait pas ? » s’est elle interrogée en constatant « un manque de volonté » et surtout « qu’il n’y a plus aucune centimes ». Ce qui devraient inquiéter tous ceux qui défendent ce nouveau réseau de métro automatique.   

  • 2éme CONSEIL MUNICIPAL DE LA NOUVELLE MANDATURE A VANVES : UN EXERCICE OBLIGE

    Ce second conseil municipal de la nouvelle mandature qui s’est tenu mardi soir à l’hôtel de ville, est généralement très formel. Il permet de désigner les représentants de l’assemblée municipale dans un certain nombre d’instances. Le troisième devrait entrer dans le vif des débats avec les premières délibérations fonctionnelles comme l’a expliqué Bernard Gauducheau, qui se voulait très pédagogique avec les nouveaux élus, et avait du mal à retrouver les anciens parce qu’ils avaient changés de place et de côté dans cette table en « U ». C’était le premier conseil municipal pour Gabriel Attal (PS) puisque Antonio Dos Santos a démissionné, qui faisait parler de lui dans le parisien du jour : Un dossier était  consacré aux jeunes élus qui vont siéger dans les conseils municipaux.

    Ce conseil municipal qui a été très court, permettant aux passionnés de foot de ne pas rater le déplorable match Chelsea-PSG, avait démarré par une séance photos de tous les maires adjoints et conseillers municipaux sur l’escalier d’honneur intérieur puis extérieur côté square François Mitterrand. Grâce à des listes bloquées constituées en accord avec l’opposition (qi avait désigné ses candidats) lorsqu’elle était représentée, l’ensemble des élus ont voté à main levée, évitant une longue répétition de vote à bulletin secret. Le groupe socialiste a regretté de ne pas avoir de représentants dans l’un des 4 établissements secondaires de la ville. Le maire a expliqué qu’il en serait  ainsi tant que Jean Paul Huchon et la majorité régionale n’accepteront pas que des élus de l’opposition siégent dans les conseils d’administration des lycées franciliens. Le Conseil municipal a ainsi créé ses 3 commissions permanentes où se répartissent les 34 élus, élu ses représentants à la proportionnelle  aux CCAS et Comité de Jumelage, et uniquement ceux  de la majorité dans différents syndicats intercommunaux (SEDIF, SIPPREC, SIFUREP, SIGIEF…) conseil de surveillance de la SGP ou de Paris Métropole où il n’y a que le maire, conseil d’administration de l’EHPAD Larmeroux, dont le directeur M.Jonchery a pris sa retraite, d’association comme le  biblio club…. Bernard Roche faisant souvent tandem avec Xavier Lemaire lorsqu’il y a un délégué et un suppléant.

    Il s’est terminé tout d’abord par une communication du maire annonçant la création de 4 groupes politiques : UDI avec 15 élus, UMP avec 14, Socialiste avec 4 élus présidé par Anne Laure Mondon,  et EELV/Front de Gauche avec 2 élus, Lucile Schmid et Boris Amoroz quelques peu obligés non pas par « culture commune » comme l’a exprimé Lucile Schmid mais parce que cela leur permettra de s’exprimer à travers une tribune dans Vanves Infos, même si la signature ne sera pas commune.Ensuite par la première question orale de Gabriel Attal (PS) sur le record d’abstention lors de ces élections municipales « parce que tout était joué d’avance », « par défiance envers les élus »…Il a proposé de diffuser sur vidéo les séances du conseil municipal comme beaucoup de villes le font, notamment à Boulogne, afin de susciter l’intérêt des vanvéens, « en ouvrant les fenêtres et pas seulement les portes de l’hôtel de ville ». Bernard Gauducheau a répondu par une fin de non recevoir à cette proposition portée par « le nouveau souffle à Vanves » : « C’est une fausse bonne idée favorisant la politique spectacle. Nous préférons à Vanves les réunions publiques, et les instances de concertation. Le probléme de l’abstention a son origine dans la défiance des français vis-à-vis de la politique menée actuellement ». Ainsi le maire ne partage pas du tout cet avis sur le désintérêt des français à la politique, et surtout des vanvéens puisqu’ils ont été 61,5% à se déplacer lors du scrutin, soit 3,5 points de plus qu’au niveau national. « Ce n’est pas l’indifférence qui a freiné les électeurs mais une volonté de sanctionner une vision idéologique, des projets comme les rythmes scolaires, la MGP…Ils ont exprimé le désaveu d’une politique auquel ils n’ont plus confiance ».

    En tous les cas, pour ce qui est du public qui vient assister au conseil municipal, il pourrait être mieux traité. Il est parqué sur quelques sièges sous la fresque d’Henri Darien, généralement du côté le plus glacial en hiver – Claudine Charfe, Anne Laure Mondon et Jean Cyril Le Goff peuvent en témoigner –parce que les portes doivent rester ouverte, et dans la pénombre, ce qui est pratique lorsque l’on veut prendre des notes. Et tous cela à cause d’un immense écran disgracieux, bancale qui menace ce tomber sur le public. Illisible pour les élus côté fenêtres ou qui entourent le maire, et un ex-maire adjoint peut en témoigner, il ne sert à rien, avec un vidéoprojecteur qui fonctionne à la petite semaine. Il est très rare de pouvoir suivre ou avoir le temps de lire les documents présentés car il défile toujours en retard « d’un métro »  ou à contretemps par rapport au sujet abordé. Pourquoi ne pas trouver un systéme permettant au public de faire face à la table en « U » des élus  (comme autrefois ou lors du conseil municipal d’installation) et de  remplacer cet écran, inutile par ailleurs dans sa disposition actuelle, par des écrans (comme lors des soirées électorales) plus lisibles. A moins de s'inspirer de l'installation à la mairie de Boulogne - où se déroule le conseil communautaire de GPSO - où l'écran est placé sur le mur face aux élus  et dessus de la tribune présidentielle avec une image lisible et visible même en plein soleil grâce à un véritable et puissant vidéoprojecteur.

    Ce qui ne fera pas venir plus de public sauf lorsque des dossiers brûlants sont étudiés, mais ce sera plus agréable pour les élus et les rares vanvéens présents. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas réfléchir à la retransmission des conseils municipaux en direct  sur le câble comme à Issy les Moulineaux l'a fait – mais le CSA l’a empêché pendant les campagnes électorales – ou sur Internet comme c’est le cas pour les séances publiques du Conseil Régional et du Conseil Général…ainsi que du Conseil de Paris… où les effets de manche de nos élus sont vite oubliés au bout d’un certain moment. Elles ont lieu plutôt lorsqu’une équipe TV est présente, ce qui très rarement le cas à Vanves. D’où l’intérêt de la question posée par Gabriel Attal !