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manuel valls premier ministre

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : Régionalistes confortés et métroplitains rassurés par le Premier muinistre Valls

    Le maire de Vanves comme ses 1271 collégues a sûrement fait une visite au salon de la Métropole du Grand Paris et de l’Ile de France organisé par l’AMIF (Association des Maires d’Ile de France) qui renouvelait ses instances dirigeantes, et notamment élisait son président : Stepane Beaudet, maire de Courcouronnes (91) succéde ainsi à Michel Teulet maire de Gagny (93) , mais reste dans le giron de l’UMP.

    Ces assises et ce salon intervenaient après les déclarations du Premier ministre sur le devenir de la Métropole du Grand Paris et de ses projets de transports dont Grand Paris Express (GPE). Et il est intéressant de noter que le groupe UDI du Conseil régional dont fait parti Bernard Gauducheau a dénoncé les effets d’annonces de Manuel Valls sur les financements du Nouveau Grand Paris (Grand Paris Express et amélioration des transports au quotidien)  avec cette recettes de 140 M€ qui sera inscrit dans le projet de loi de finances (PLF) 2015 et surtout financée par de nouvelles ressources fiscales, c'est-à-dire la hausse de la TSE  (Taxe Spéciale d’Equipement) et de la TSB (Taxe sur les Bureaux). « Après la promesse du milliard, la suspension sine die de l’écotaxe, la suppression  de la taxe régionale (de séjour)  de 2 € en Ile de France, il est à craindre que cette mesure ne soit encore qu’un effet d’annonce » réagissaient les élus régionaux UDI dans un communiqué de presse. 

    Il est intéressant de noter dans cette nouvelle étape vers la constitution de la  Métropole du Grand Paris (MGP) avec ses grands projets sur les transports et le logement, que Manuel Valls a joué les régionalistes contre les métropolitains  « Nous avons l’esprit plus libre après les annonces de Manuel Valls. Il a conforté la Région en tant que chef de file en matière de transports, de logement et de développement économique qui sont au cœur de la stratégie adoptée pour la Région capitale.  Et c’est évident avec le logement où nous avons quelque chose de très fort avec cette co-politique menée par l’Etat et la Région » réagissaient quelques élus socialistes régionaux en faisant allusion  notamment à la création  du CRHH (Comité Régional de l’Habitat et de l’hébergement) co-présidé par le Président et le préfet de Région. Ainsi  les régionalistes ont été conforté par le premier Ministre avec ses annonces : Le volet transport du CPER (Contrat de Plan Etat-Région) de 1,4 milliards,  l’affectation dans le cadre du PLF 2015 de 140 M€ de recettes nouvelles pour le plan de Mobilisation (transports au quotidien), la constitution d’un seul EPF (Etablissement Public Foncier) pour la région Ile de France, alors que les départements des Hauts de Seine et des Yvelines en ont un chacun…

    Mais les métropolitains ont été aussi été  rassurés puisque Manuel Valls a affirmé partager « la volonté (des élus) de doter les territoires (de la MGP)  du produit d'une ressource fiscale dynamique » en  précisant que « la réflexion autour de la CFE (cotisation foncière des entreprises) devait être éclairée par des simulations précises ». Tout en rappelant la nécessité de faire de la fiscalité un outil de rééquilibrage des inégalités au sein de la MGP car ses habitants « ne comprendraient pas (...) que l'objectif d'harmonisation fiscale et de solidarité soit mis de côté ». Une réponse à la proposition de gouvernance faite la semaine dernière par le Conseil des Elus et qui sera soumis maintenant au Parlement.  

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : AVEC LES TERRITOIRES, LES INTERCOS SAUVERAIENT ELLES LEUR PEAU ?

    Le Syndicat Mixte d’Etudes Paris Métropole se réunit ce matin au Conseil Régional pour faire le point après que son bureau élargi, ait rencontré Jeudi dernier le premier ministre.  

    Manuel Valls les a bien écouté et entendu puisqu’il  est d’accord pour modifier l’article 12 de la loi Mapam en raison du « flou » entourant « l'existence juridique et les modalités de fonctionnement » des territoires qui doivent remplacer les intercommunalités existantes et former la MGP (Métropole du Grand Paris).  Ils pourront, en conséquence, obtenir une certaine autonomie dans le champ de compétence qui leur sera accordé comme, par exemple, la gestion des équipements publics tels que les crèches ou les conservatoires de musique...  Il aurait même déclaré : « La métropole ne doit pas handicaper les politiques de proximité » selon l’un des participants. Il a proposé de travailler ensemble sur un nouvel article, et de choisir le « meilleur véhicule parlementaire », c'est-à-dire l’un des deux textes prévus sur la réforme territoriale, pour déposer un amendement gouvernemental.Trois questions sont finalement ressortis des échanges : les territoires dont il faut absolument définir un statut juridique clair  pour « continuer à porter les acquis de la coopération intercommunale »  et « pouvoir mener des actions de proximité ». C'était la principale condition posée par les élus, de droite comme de gauche, pour participer à la préfiguration de la métropole dès cet été… avec les compétences, notamment si les départements sont appelés à disparaître. Enfin, le calendrier car « il y a le souci d’aller vite »..

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS : PREMIER COUP DE PIOCHE A LA PORTE DE CLICHY DANS UN CLIMAT D’INCERTITUDES SUR LE FINANCEMENT

    Il s’en passe des choses sur cette ligne 13 qui dessert Vanves, notamment pour la désaturer. Même si la partie sud est moins concernée que le Nord, elle n’en subit pas moins les contrecoups des incidents qui peuvent subvenir et l’inconfort de rames archi-pleines aux heures de pointes. Il n’est pas rare que toutes places assises soient prises lorsque les rames arrivent à la station Plateau de Vanves-Malakoff le matin entre 8h et 9H. La plupart de nos élus concernés se sont retrouvés hier à la station Porte de Clichy autour du PDG de la RATP, des responsables de la Société du Grand Paris, du STIF (Syndicat des Transports), des présidents de la Région, des Conseils Généraux du 92 et du 93, de la maire de Paris et des communes concernés (Paris, Clichy, Saint Denis, Saint Ouen,)…pour le lancement du prolongement de la ligne 14 à la mairie de Saint Ouen qui préfigure cette grande ligne Nord-Sud du Grand Paris Express devant relier Saint Ouen à Pleyel  au Nord et Olympiades à Orly au sud, et alléger la ligne 13 en diminuant de 20% sa fréquentation (70 000 voyageurs/jours). Tous les médias se font l’écho depuis hier matin de ce premier coup de pioche du premier chantier du Grand Paris Express sur cette ligne Nord-Sud qui en sera l’épine dorsale

    Ce lancement d’un grand chantier intervient à un moment délicat, presque un an après la signature d’un protocole encadrant le financement des transports franciliens  entre la Région Ile de France qui  précisait les engagements budgétaires de l'Etat (un milliard d'euros sur les six prévus pour le « Plan de mobilisation »), et prévoyait « l'identification de 150 M€ par an de nouvelles ressources régionales », pour permettre à la région de payer sa part. Mais voilà, presqu’un an après,   « l'Etat n'a pas encore confirmé ses engagements financiers », et aucune taxe n'a été créée pour augmenter les ressources de la région, alors même que la hausse de la TVA intervenue au 1er janvier 2014 les ampute de 100 M€ par an.  Il y a urgence, car cette situation pourrait mettre en péril plusieurs opérations, et notamment le prolongement du RER E à l'Ouest (jusqu’à Mantes La Jolie) et de la ligne 11 du métro (des Lilas vers Rosny-sous-Bois). « Au-delà de l'urgence sur ces deux projets spécifiques, ce sont toutes les opérations du plan de mobilisation pour les transports du quotidien qui ont été écrites au conditionnel dans l'annexe transport du budget 2014 du Conseil régional, et qui sont donc susceptibles d'être menacées », s'alarmait la semaine dernière le STIF (syndicat des Transports Ile de France)  dans son voeu. « Il existe un risque que RFF et la SNCF démantèlent leur équipe projet pour le prolongement d'EOLE à l'ouest sans clarification rapide de la part de l'Etat au sujet de la convention de financement, représentant 3,3 milliards d'euros » prévient-il.

    6 sénateurs socialistes franciliens (Catherine Tasca,  Philippe Kaltenbach, Luc Carvounas, Vincent Eblé, Claude Dilain et Gilbert Roger) ont écrit au Premier Ministre la semaine dernière, afin qu’il leur garantisse que le financement du Grand Paris des transports sera bien bouclé. « La suspension de l’écotaxe, la hausse de la TVA dans les transports ou encore la baisse des dotations allouées aux collectivités sont autant d’éléments qui pourraient laisser à penser que le bouclage du financement du Grand Paris des transports sera plus difficile que prévu à réaliser. Or, à l’instar du logement, les attentes des habitants de notre région en matière de transports collectifs sont aussi grandes que pressantes » indiquent ils en ajoutant : «  Nous savons que le Premier Ministre aura à cœur de tenir les engagements pris par son prédécesseur le 6 mars 2013 lors de la présentation du Grand Paris des transports. Aussi, nous l’avons saisi afin qu’il nous garantisse que les financements nécessaires à la concrétisation de l’ensemble des projets visant à développer et à moderniser l’offre de transports collectifs en Ile de France seront bien mobilisé. » 

    Lors de ce lancement, les élus n’ont pas moins exprimé leurs inquiétudes : « Compte tenu des engagements, de la tâche qui nous attend, je souhaite rappeler qu’il ne put y avoir ni de délai, ni de rabais à ce projet »  a déclaré Stephane Trousel, président du conseil général 93. « Je ne vois pas pourquoi les accords passés avec Jean Marc Ayrault n’aboutiraient pas. C’est parti et personne ne pourra arrêter le Grand Paris Express » a ajouté Jean Paul Huchon, qui n’en pas moins,  été rassuré par un long entretien qu’il a eu le week-end de l’Ascension avec le premier Ministre. Il a défendu le protocole Ayrault signé en Juillet 2013 devant Manuel Valls qui  aurait convenu que c’est le point clé du développement des transports dans la Région Capitale et qu’il faudrait s’en tenir à ce qui a été décidé. Occasion de lever les inquiétudes émises par des élus et des acteurs économiques franciliens sur l’engagement à terme du gouvernement sur GPE et le plan de modernisation des transports, tant sur le plan financier que sur le plan du calendrier des chantiers, après la mobilisation des entreprises du BTP. Mais c’est sans compter sur la résistance de Bercy.  Le gouvernement serait prêt à autoriser la SGP à faire des emprunts pour réaliser en même temps les deux prolongements de la ligne 14 au nord (jusqu’à Pleyel) et au Sud (jusqu’à Orly), alors que jusqu’à présent ses chantiers étaient prévus en deux temps. Ce qui laisse extrêmement dubitatif André Santini, président du Conseil de Surveillance de la SGP : « Après nous avoir interdit de lancer des emprunts, il nous autoriserait à le faire ! ».