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région ile de france - Page 78

  • INAUGURATION A VANVES DE LA MAISON RELAIS SIMON DE CYRENE POUR HANDICAPES

    L’inauguration de la « structure d’hébergement à caractére expérimentale, pour l’accueil de personnes handicapées apte à vivre en appartements individuel » selon le Conseil Général,  de « la Maison relais de l’association Simon de Cyréne (pour personnes handicapés lésés-cérébrales », pour le Conseil Régional, « des lieux de vie partagée Simon de Cyréne » selon la ville de Vanves, « d’une Maison Relais pour adultes handicapés dans l’enceinte du prieuré Saint Balthilde à Vanves » selon le groupe Polylogis devrait attirer du beau monde cet après à partir de 14H rue d’Issy : Bernard Gauducheau, Isabelle Debré, André Santini, Jean Pierre Guardiola sous préfet d’antony, Jean Paul Huchon, président du Conseil Régional, Patrick Devedjian président du Conseil Général des Hauits de Seine, Pierre Christophe Baguet, Président de GPSO, Daniel Biar président du Comité Exécutif du groupe Polylogis et Laurent de Cherisey directeur général de l’association Simon de Cyréne sont attendus et annoncés.  

     

    Rappelons que ce projet innovant est  à mi-chemin entre la maison relais « classique » et le foyer d’accueil médicalisé, pour accueillir des personnes qui ont basculés dans l’handicap lourd en cours de vie (après un anévrisme, des troubles neurologique, un accident de voiture.. ) et doivent ré-apprendre à vivre,  tout en pouvant mener une vie autonome. « 10 000 personnes basculent dans un handicap lourd chaque année et rencontrent soudain une grande solitude. Les progrés de la médécine d’urgence permettent de sauver les personnes victimes de ces accidents (traumatisme crânien, accident cérébro-vasculaire, lésion cérébrale…) qui ne l’auraient pas été voilà 25 ans et dont la vie est cassée » a souvent précisé Laurent de Cherisey quadragénaire bon chic bon genre et spécialiste de l'entreprenariat social, qui pilote la structure depuis 2006.

    Elle est donc initiée et développée par l’association Simon de Cyrène – personne qui a aidé le Christ à porter sa croix -  dont l’idée, est de porter les handicapés sur leur chemin. « Ce n’est pas un foyer traditionnel que l’on voit partout. Il recrée ainsi une cellule familiale et ses résidents, handicapés un peu perdus par leur handicap,  qui vivent en autonomie». L’immeuble et le terrain de 2500 m2 ont été acquis auprès de la communauté religieuse des Bénédictines de Vanves par l’association Simon de Cyrène. L’association a concédé un bail à construction à l’ESH LOGIREP pour une durée de 50 ans. L’opération comporte une partie en acquisition-amélioration (8 logements) et une partie en construction neuve (19 logements) pouvant accueillir 25 à 27 personnes handicapées et 12 assistants volontaires avec 3 hôtes. Elle a coûté 5 M€. «Pour cet ensemble, nous avons pu mobiliser une mise initiale d'un million d'euros récoltée grâce à des mécènes. Le reste est issu de subventions publiques pour le logement social et d'un emprunt à la Caisse des dépôts».

     

    Quel chemin parcouru depuis la première pierre le 7 Juin 2010 lorsqu’une des futures résidentes a inséré  le parchemin dans le rouleau qui avait été placé dans une des pierres d’un mur tout blanc placé au milieu du jardin des bénédictines. « Cette première pierre revêt pour nous tous une importance car chacun a apporté la sienne » avait alors expliqué Laurent de Cherisey son initiateur  en ajoutant que « c’est la première pierre du désir de François », un résident qui avait eu cette phrase lors d’un échange : « On ne peut plus créer notre famille. Ne voulez-vous pas qu’on la recrée ensemble ! » Avec l’aide bien sûr de Simon de Cyréne ! ». Et en racontant cette anecdote : « Au début, nous pensions la réaliser à 40 km de Paris. Et c’est un  handicapé qui nous a dit : Et pourquoi pas trouver une ville à taille humaine, prés d’un métro, avec des espaces verts…c’est ce qui correspond à Vanves !». 16 mois plus tard à la mi Octobre 2011, les premiers résidants s’installaient dans cette Maison Relais.

    Durant toute la période de ce chantier, l’association Simon  de Cyréne s’était installé au rez de chaussée de l’immeuble du 18 av. du Général de Gaulle dans l’appartement qui était occupé auparavant par une petite communauté de sœurs de la congrégation des franciscaines Missionnaires de Marie. Ces sœurs sont à l’origine du Rosier Rouge puisque c’était leur couvent voilà 120 ans (ouvert en Octobre 1892).  Une sorte d’appartement « témoin » où depuis le 20 Janvier 2010, 24 personnes dont la vie a basculé dans le handicap sont venus passer des séjours d’essais  de 10 jours pour voir s’ils étaient prêts à vivre dans un appartement partagé,  avec 4 bénévoles et une maîtresse de maison.

     

    Laurent de Cherisey avait expliqué que c’était l’accident de sa sœur de 17 ans qui l’avait interpellé, et amené à créer avec une escouade de bénévoles, inspiré par l’Arche de Jean Vanier, « des communautés de vie où la relation, la gratuité et la fraternité pourraient s’exprimer entre personnes handicapées et valides ». Il l’avait même raconté et expliqué dans un ouvrage intitulé « Le Grain de sable et la Perle »  Il avait compris que « même après une tragédie, la vie pouvait avoir du sens, la relation à l’autre étant la clef de toute croisance humaine et spirituelle ». D’où ce projet de maison relais, et cette préfiguration avec l’appartement pilote à Vanves : « Lorsqu’il a ouvert en 2010, les voisins ne regardaient pas d’un très bon œil ces accidentés de la vie. Maintenant, ils voient lili, une personne ! ».

    Aujourd’hui, les vanvéens les rencontrent tous les jours dans les rues de leur ville, à l’église Saint Remy, mais quelquefois plus loin du côté d’Issy les MOulineaux, l’Aquaboulevard etc…. Comme l’avait fait remarqué le pére Thirion dans son sermon d’une messe dominicale de l’Avent à Saint François, « voir ces handicapés parmi nous, est quelque chose de très fort qui va marquer les vanvéens ». Depuis beaucoup ont pris leur marque dans notre ville, devenant des personnnes incontournables dans ce quartier du Centre Ancien.  

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : DES INQUIETUDES A DROITE SUR LES INTENTIONS DE CDECILE DUFLOT

    Le bras de fer engagé entre EELV et le PS sur la tutelle du Grand Paris, c'est-à-dire entre Cecile Duflot ministre de l’Egalité des territoires et François Lamy ministre délégué de la ville a été remporté par le chef de file des Verts, comme le Blog Vanves Au Quotidien l’avait déjà annoncé. Mais ce sont ses intentions qui  suscitent de très vives inquiétudes à droite, Cécile Duflot ayant annoncé jeudi dernier qu'elle lancerait une concertation « dans les jours qui viennent » sur le Grand Paris avec « tous les acteurs » du projet, disant agir « sans a priori ».

     

    Roger Karoutchi sénateur des Hauts de Seine qui connait très bien tous les grands dossiers franciliens s’est offusqué des derniers propos de  Cécile Duflot  qui aurait affirmé que « le Grand Paris avait été imposé de manière brutale par Nicolas Sarkozy ». Du coup, il s’était interroge sur les intentions de la ministre  « Affirme t-elle que la convention Etat-Région sur le Grand Paris signée par JP Huchon n’a pas de valeur alors qu’elle a été débattue par le Conseil régional largement dominé par la Gauche, que les accords conclus entre Paris Matropole et l’Etat n’ont plus de sens, que les accords entre la SGP,  le STIF et les communes sur les gares et les aménagements ne sont plus valables ? ». Et de demander : « Veut on tuer le Grand Paris » qui « a été une construction continue depuis 5 ans avec beaucoup de concertation et d’évolution par rapport au projet initial ! ».

     

    De son, côté, Valérie Pécresse, présidente du groupe UMP au conseil régional d’Ile-de-France, considère que « cette attribution est une très mauvaise nouvelle pour le développement de notre région en matière de transport, d’emploi et de logement. En effet, en choisissant d’attribuer ce dossier à Cécile Duflot, le Gouvernement fait le choix incompréhensible de confier ce projet majeur à l’une de ses opposantes les plus virulentes qui, avec son groupe des Verts au conseil régional d’Ile-de-France, a toujours voté contre le Grand Paris. Les élus UMP s’inquiètent aujourd’hui des véritables intentions du Gouvernement : en affirmant vouloir le « rediscuter, notamment pour permettre une articulation plus importante entre les collectivités locales et l’Etat », Cécile Duflot annonce-t-elle en réalité le démantèlement  programmé du Grand Paris ? » s’interroge t-elle en demandant que « Cécile Duflot clarifie sa position sur le Grand Paris et en particulier sur l’accord Etat-Région du 26 janvier 2012 : souhaite-t-elle poursuivre la mise en œuvre du projet tel qu’il a été discuté avec tous les acteurs locaux ? Souhaite-t-elle l’abandonner ? Souhaite-t-elle le modifier et, auquel cas, sur quels points ? »

     

    Laurent Lafon, président du groupe ARES  au Conseil régional dans lequel siége Bernard Gauducheau (NC) s’interroge lui aussi sur l’avenir du Grand Paris : « Les élus centristes d'Ile de France ont toujours appelé au dialogue et à la complémentarité des projets Etat et région, et se réjouissaient d’avoir été entendus. Nous resterons particulièrement attentifs à ce projet, mais nous nous interrogeons sur la manière dont la Ministre compte mettre en œuvre le Grand Paris Express qu’elle a fortement combattu il y a quelques semaines encore » indique t-il en rappelant « qu’en janvier 2011, alors que l'Etat et la Région étaient enfin parvenus à un accord global sur les projets de rénovation des lignes de transports existantes, et de réalisation d'un métro automatique de nouvelle génération, Cécile Duflot s’y était vivement opposée ».

     

    Ainsi, derrière  « le flou le plus total qui entoure son attribution ministérielle » dénoncé mercredi par Valérie Pécresse, présidente du groupe UMP au conseil régional, il y a une vraie bataille entre les Verts, opposés au projet, et les Socialistes qui y sont favorables. « Les premiers n'ont toujours pas digéré la manière dont Jean-Paul Huchon, le président socialiste du conseil régional, a fait adopter le projet, tout le contraire de la « décroissance » qu'ils prônent, par la région » note un observateur averti de la Région  qui constate que pendant ce temps là, « les sondages géologiques et les études de réalisation du métro automatique de rocade qui ne sont pas remis en cause », continuent,  et que  « la déclaration d'utilité publique du prolongement de la ligne 14 du métro, entre Saint-Lazare et Saint Ouen - le premier maillon du réseau de transport -est imminente ».

     

    Mais ce n’est pas tout, car la question du logement est en ligne de mire  après les déclarations du candidat Hollande à l'Association des maires d'Ile-de-France (AMIF) dont le Blog avait fait état : Il laissait entendre que les compétences et les pouvoirs de Paris Métropole seraient étendus dans ce domaine. Elle pourrait notamment mettre en oeuvre la délivrance de permis de construire par les préfets dans les villes où les maires entendent maîtriser la prolifération de logements sociaux, notamment dans le cadre de la loi SRU. Cette autorité centraliserait la gestion des aides à la pierre, y compris celles qui émanent des départements. « Donner des pouvoirs supplémentaires à une agglomération du coeur de l'Ile-de-France est dangereux dans l'immédiat, et remet gravement en cause le développement de la Grande Couronne et l'existence même de la Région Ile-de-France » réagissait alors Roger Karoutchi.

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : LA FEUILLE DE ROUTE D’HOLLANDE : VERS UNE METROPOLE PARISIENNE !

    « Ensemble, il nous revient d'engager une relation fondée sur le respect réciproque  La France et Paris doivent encore avancer ensemble dans la conscience d'un destin partagé. Il nous revient d'engager -et j'y veillerai sûrement- une relation fondée sur le respect réciproque. Et je prends devant vous et devant les élus de cette agglomération un engagement: celui de créer les conditions nécessaires à l'émergence d'une métropole parisienne capable d'affronter à l'échelle pertinente tous les défis qui se présentent à elle » a déclaré François Hollande, président de la République à l’hôtel de Ville de Paris mardi dernier lors de sa journée d’investiture. « Nous nous appuierons sur les structures qui existent: Paris Métropole. Il nous faudra donner à cette fédération des bonnes volontés les moyens d'aller plus loin avec l'énergie d'un Etat partenaire. Cette nouvelle confédération métropolitaine disposera de pouvoirs réels, notamment en matière de logement, puisque c'est là l'enjeu le plus urgent pour tant de familles »

     

    Voilà ce qu’il faut retenir du discours de François Hollande à l’Hôtel de Ville de Paris pour tous ceux qui s’intéressent au devenir du Grand Paris et de la Région Ile de France, sachant que le ministre qui sera chargé du « Grand Paris » est Cécile Duflot, ministre de l’egalité du Territoire et du Logement. Ce qui a suscité des réactions chez ses partisans : Jean-Paul Huchon  (PS), président de la Région Ile de france a salué les gages donnés par M. Hollande sur « la nécessité d'un nouvel acte de décentralisation » et l'a trouvé « devant les élus parisiens, à l'écoute des attentes des collectivités qui souhaitent avoir les moyens d'agir, notamment pour répondre à la crise du logement. Le chef de l'Etat se fait ainsi l'écho des débats dont se sont saisis les collectivités franciliennes et pour lesquels Bertrand Delanoë et moi même portons une proposition commune sur l'autorité organisatrice du logement ». Bertrand Delanoë (PS, maire de Paris qui a régulièrement attaqué François Fillon en raison de la dette de l'Etat vis-à-vis des Parisiens, déclarait  lundi dernier à l’occasion du Conseil de Paris qu'il ne comptait pas « présenter la facture de la droite à François Hollande. Depuis 10 ans, la droite accumule les dettes vis-à-vis des collectivités locale avec une préférence pour Paris, et vous croyez que je vais présenter la facture de la droite à François Hollande qui vient d'être élu et à qui on laisse un pays avec 600 milliards d'euros de dette ! »

     

    Tout en reconnaissant que « des dossiers ont été bloqués parce qu'on voulait ne pas nous faciliter la tâche » en pensant à la piétonisation des voies sur berge et au « Pentagone français » à Balard. Rappelons sur ce dernier point que les députés François Cornut-Gentille (UMP) et  Bernard Cazeneuve (PS), proche de Hollande, avaient cosigné fin janvier un rapport sur la réorganisation de la Défense comportant un long développement sur cette opération. Et émettant de nombreuses réserves sur la manière dont le projet avait été enclenché, sans examiner d'autres possibilités. Les deux parlementaires demandaient à l'époque « une expertise juridique et financière » et chiffraient le coût total pour l'Etat à terme à 4,2 milliards d'euros. En tous les cas, une chose est quasi certaine : L’opération de la Croix Nivert avec logements sociaux et en accession se fera dans le XVéme à l’emplacement du dépôt de bus qui déménagera vers la Plaine Vaugirard entre Issy les Moulineaux et le XVéme.

     

    A droite, le sénateur Roger Karoutchi (UMP) s'est inquièté: « En parlant d’une confédération de collectivités à propos de Paris-Métropole, en affirmant que cette confédération aurait, à terme, la compétence logement, le Président de la République nie le pouvoir des communes et celui des départements d’Ile-de-France sur ce sujet essentiel pour les franciliens. Il semble également ignorer que le vrai débat serait de savoir si cette compétence peut être discutée avec la Région. En revanche, donner des pouvoirs supplémentaires à une agglomération du cœur de l’Ile der France est dangereux dans l’immédiat, et remet gravement en cause le développement de la Grande Couronne et l’existence même de la Région Capitale».

     

    Maurice Leroy, (NC)  ancien ministre de la Ville, chargé du Grand Paris appelait « François Hollande, Président de la République, à se saisir de ce grand et magnifique projet du Grand Paris que j'ai conduit dans l'écoute et la concertation avec les architectes du Grand Paris et l’ensemble des acteurs concernés. Le Grand Paris fait aujourd'hui l'objet d'un consensus qui permet d'agir de manière stable, dans la durée et la continuité de l'accord historique du 26 janvier 2011 que j'ai signé avec Jean-Paul Huchon, Président du Conseil régional d'Ile-de-France ». Tout en constatant que si « la Pyramide du Louvre a marqué le mandat présidentiel de François Mitterrand, le musée des Arts premiers aura marqué celui de Jacques Chirac,  j'ai la conviction profonde que le Grand Paris, initié et mis en œuvre par Nicolas Sarkozy, marquera son quinquennat. Le Grand Paris est un investissement d'avenir qui renforcera la croissance de notre pays, qui améliorera la qualité de vie des 12 millions de franciliens et qui permettra de désenclaver les quartiers populaires d'Ile de France ».