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  • L’HABITAT A VANVES ET SES HABITANTS : Une population de foyers intermédiaires

    Le Blog Vanves Au Quotidien continue de feuilleter  le PLH 2013-18 de la Communauté d’Agglomération  Grand Paris Seine Ouest (PLH 2013-18), ce document de près de 215 pages truffé de chiffres très intéressants sur l’habitat à Vanves et ses occupants.

     

    Rappelons que Vanves comptait 26 845 habitants au moment où il a été établi en constatant que notre commune avait renouée avec la croissance démographique comme Meudon, alors qu’elle avait perdu de la population entre 1990 et 1999 (- 0,21%).  23% ont moins de 20 ans, 16% entre 20 et 30 ans, 42% entre 30 et 60 ans, 20% ont plus de 60 ans. La taille des ménages vanvéens est globalement petite, passant de 2,11 personnes à 2,12 entre 1999 et 2008 (+ 0,06%). Ce qui expliquerait que notre commune compte moins de 30% de T4 comme à Issy les Moulineaux et Boulogne. En tous les cas, l’un des objectifs de ce PLH est de maintenir les familles sur les terrtoires et de prendre en compte le vieillissement de la population, en anticipant les besoins du parc.

     

    A ce propros, il est intéressant de noter que le rapport remis au premier ministre avant-hier « adaptation de la société au vieillissement : année zéro » préconise de repenser le cadre de vie en proposant  des mesures concernant le logement justement et que les documents d’urbanisme définissent des « zones propices au vieillissement » où serait appliqué un quota de 20% de logements adaptés pour toute nouvelle construction. Il suggére de remettre des bancs publics dans nos rues, car leur disparition est un frein à l’autonomie des aînes qui ont besoin de se reposer lors d’un trajet à pied. Tout comme allonger le temps laissé aux feux tricolores pour permettre à nos seniors de traverser la rue. Les candidats aux municipales vanvéennes qui font actuellement plancher leurs équipes sur leurs programmes, devraient bien s’en inspirer.

     

    Mais revenons à ce document qui indique que le revenu moyen des ménages vanvéens est de 32 480 €. Vanves fait partie des villes où les ménages intermédiaires sont le plus présents (17%), où plus de 21% des ménages sont éligibles au PLA. Et 27% des foyers sont non imposés. 47%  des locataires du parc social ont des revenus très modestes (inférieurs à 60% des planfonds PLUS). Par contre les ménages aux ressources supérieures au plafond PLUS représentent 14% du parc social comme à Sévres, Issy et Boulogne. Enfin, le parc social compte 34% de + de 60 ans  et 6% de jeunes de moins de 30 ans   

    31%  des vanvéens sont allocataires de la la CAF 92 dont 5,3% sont allocataires à faible revenu, 13,1% bénéficient d’une aide au logement et 3,2% touchent le RSA. 23 ménages ont été reconnus prioritaires ou urgents au titre DU DALO dont 20 ont été relogés entre 2008 et 2010. Vanves a des difficultés comme Ville d’Avray à respecter la loi MOLLE qui prévoit pour toute commune d’un EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunal) de prévoir un logement pour 1000 habitants, soit 26.

     

    A Suivre …      

  • CARNETS DE CAMPAGNE PRESIDENTIELLES A VANVES : UN CAFE ECOLO CONTRE LE MAL LOGEMENT

    Pour leur 4éme café écolo, la section EELV avait invité Lundi soir au Relais de Vanvres, Emma Cosse, Vice Président logement-habitat-rénovation urbaine au Conseil Régional pour plancher sur le théme « Comment s’en sortir…du mal logement ?».Mais tous ces édiles et militants étaient loin de l’annonce de la candidature du président sortant qui est (enfin) intervenu hier soir, et qui sera abondamment commenté notamment ce soir avec la réunion publique de l’UMP Vanves avec Laurent Wauquiez, ministre des Universités à l’Ecole du Parc à19H30. Mais revebnons à ce débat animé par Lucile Schmid candidat EELV/PS aux législatives dans la 10éme circonscription (Issy-Vanves) des Hauts de Seine. « L’objectif est de montrer comment les écologistes sont des visionnaires et comment ils préconisent des solutions de terrains. Le logement a une place importante dans le projet  « Vivre Mieux » d’EELV » a-t-elle indiqué en introduction

     

    « Nous sommes identifié sur les transports, pas sur le logement. Et pour les Verts, le logement ce n’est pas uniquement l’habitat PVC ou participatif » a d’emblée attaqué Emma Cosse en faisant le point sur la situation actuelle, en insistant sur l’augmentation des loyers – 50% en 10 ans alors que les salaires n’ont augmenté que de 38% - et en rappelant qu’EELV porte une proposition sur l’encadrement des loyers du parc privé, qu’un sénateur vert de Paris a réalisé un rapport sur « comment le mettre en œuvre (l’encadrement) » sachant qu’on est à 50/60 € le m2 à Paris. Notre objectif est d’obtenir un moratoire sur les loyers pour mettre un coup de frein à cette hausse.

     

    Elle a rappelé les 3 axes majeurs du programme d’Eva Joly résumé dans un document de 8 pages : « construire, encadrer, rénover »… en parlant d’une action qui lui tient à coeur, menée par la Région - La lutte contre le précarité énergétique qui touche 3,5 millions de ménages – et des urgences : remettre des crédits dans les centres d’hébergement, accueillir les Sans papiers et SDF dans ceux-ci, appliquer le DALO alors que l’Etat qui ne peut pas reloger préfére payer des amendes, ainsi que la loi SRU en augmentant le taux de logements sociaux à 25%, voire même 30%.

     

    Elle a indiqué que la Région avait engagé 1 milliard d’euros sur 4 ans en donnant la priorité aux logements sociaux : «  Nous avons 410 000 demandeurs de logements sociaux éligibles au PLAI et PLUS. Et le département des Hauts de Seine souhaite privilégier les classes intermédiaires (avec du PLS).   C’est un combat très dogmatique droite/gauche »  constatait elle en reconnaissant qu’elle a de grandes et longues discussions avec les maires des Hauts de Seine. Et en indiquant que les chambres de commerce et d’industrie sont ses plus fervents supporters : « A la CCIP, ils m’ont indiqué que 400 000 emplois sont perdus à cause de problèmes de mobilités des salarié (en Ile de France) »

     

    Beaucoup de questions ont été posés pendant plus de deux heures par des participants attentifs et réactifs : Pourquoi est-ce si difficile de construire des logements ?  Comment aider les communes (qui n’ont pas d’argent) à en construire, avec les équipements qui les accompagnent ? Peut on vendre les terrains de l’Etat ? …. Et notamment sur la formation des ouvriers du bâtiment aux nouvelles techniques  de lutte contre la déperdition d’énergie, sur les économies d’énergie dans les logements etc…, sur les logements étudiants, les résidences dégradées etc…. Des thémes qui reviennent beaucoup ces temps-ci dans le débat politique local, régional et national.

  • VANVES BIEN REPRESENTE AU FORUM DE CAMPAGNE LOGEMENT 92

    Les 17 associations de solidarité  qui ont lancée la Campagne Logement 92 et organisé un Forum à Asnières Samedi dernier, ont réussi leur coup, en réunissant de très nombreux altoséquanais et non des moindres avec Patrick Devedjian, président UMP du Conseil Général des Hauts de Seine, les maires de Sceaux (Philippe Laurent, NC), deNanterre (Patrick Jarry FdeG) et Jacques Bourgoin (FdeG/PC), des représentants de grandes associations comme la Fondation Abbé Pierre, le Secours Catholique… qui sont intervenus dans le débat, sans compter tous ceux qui sont venus de tout le département dont de nombreux vanvéens de différentes associations.

     

    Une déclaration commune a été lu en fin d’après midi dans laquelle elles souhaitent promouvoir 4 objectifs : La Mixité sociale  tout d’abord : « Nous attendons que les communes et les intercommunalités du département appréhendent le problème de la mixité sociale de manière globale et locale, qu’elles agissent de manière efficace en mutualisant les moyens sur des bassins de population importants tout en favorisant des mixités de proximité dans chaque commune, quartier immeuble ». Elles souhaitent que la loi évolue vers un seuil obligatoire 30% de logements sociaux par commune qui doivent laisser une part significative aux plus fragiles, ce qui suppose de fixer des seuils par catégorie de logements (PLAI, PLUS, PLS). Ensuite construire plus de logements, attendant que les collectivités territoriales se donnent les moyens de faire appliquer et soutiennent les engagements inscrits dans le cadre du Grand Paris, ainsi que le maintien et l’évolution des dispositifs d’hébergement pour répondre à l’urgence sociale. Enfin, créer un observatoire citoyen dans chaque commune pour observer les évolutions et la mise en œuvre des objectifs.

     

    Mgr Gérard Daucourt, Evêque de Nanterre en a profité pour préciser les choses surtout aprésc l’article du Parisien de Samedi: « L’Evêque ne méne pas le combat, mais envoie les gens au front. Ce sont les associations qui ont lancée cette action. Je suis fier d’une Eglise qui ne s’occupe pas de ses petites affaires, mais de toutes les autres. C’est bien plus productif que des discussions oiseuses sur la laïcité » a-t-il déclaré en se félicitant de la présence des élus. « Il n’est pas possible qu’un Chrétien dise ne pas être concerné. Il y a quelque chose qui bouge dans ce département ».  De même, le délégué du Secours Catholique a précisé que « c’est bien 17 mouvements qui ont décidé de s’unir pour faire avancer le logement et la mixité sociale. Ce chemin de crêtes est le seul possible face aux défis ! Nous appelons à nous engager dans ce chemin là ».

     

    Le débat qui s’est déroulé sur une heure et demi a été très dense. Un maire adjoint de Saint Cloud n’a pas caché que « ces changements doivent se faire avec la population » car « elle n’est pas d’accord (pour densifier). Il faut du temps et de la pédagogie pour construite ». Philippe Laurent (Sceaux) a reconnu rencontrer les mêmes difficultés pédagogiques à Sceaux : « Les 20% de la loi SRU étaient important et unanimement partagé par les élus locaux, avec des conditions sur la pédagogie – tenir un discours commun vis-à-vis des populations- et sur les aspects juridique – le foncier n’est pas une marchandise comme les autres ! ». Jacques Bourgoin (Gennevilliers) a bien posé la question : « Doit on laisser le logement aux lois du marché ou est-ce un droit fondamental ? » en donnant l’exemple des Grésillons où « nous avons dû créer une ZAD pour éviter que les prix montent depuis l’annonce de la création d’une station du Grand Paris Express ». Ce qui ne devrait pas manquer de se passer du côté du Clos Montholon à Vanves.

     

     « Les restrictions financières des collectivités locales empêchent les communes de construire (du logement social), sans compter le gel des crédits bancaires qui va restreindre les constructions » a constaté Patrick Jarry (Nanterre) considérant que la loi SRU est arrivé trop tard : « une partie des élus ont pensé qu’ils pouvaient ne pas l’appliquer et même l’arrêter avec l’élection de Nicolas Sarkozy ». Il a rappelé que « l’on a demandé à toutes les communes adhérantes de Paris Métropole de s’engager sur ce qu’elles sont prêtes faire dans les 5 ans à venir en matière de logements sociaux, intermédiaires ».

    Patrick Devedjian a défendu les efforts du département  - Il construit le plus en IDF avec 5,24 logements pour 1000 habitants (4,82 en ID, 4,11 en petite couronne) entre 2008 et 2011 – qui a 26% de logements sociaux « peut être mal répartis » et ceux des 14 villes altoséquanaises en dessous du seuil : « La loi leur a donné 20 ans pour se mettre à niveau. Elles font ce qu’il faut, certains oscillant de 600 à 15000% d’efforts. 4 vont passer la barre des 20%. Ville d’Avray est passé de 4 à 11% en 4 ans. Notre souci est d’aider au rattrapage ses 14 villes. Mais c’est compliqué, car il faut respecter leur densité, le choix urbain de chaque ville… ».