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grand paris express - Page 37

  • LA DERNIERE REUNION PUBLIQUE DE QUARTIER DE L’AUTOMNE 2015 A VANVES : DES HAUTS DE VANVES DETONANT ET ETONNANT

    L’abattage des arbres et la finalisation de la mise en place du stationnement réglementé qui ne font plus d’histoires, ni suscitent la polémique, ont été pourtant au centre d’une réunion détonante au grand étonnement des élus présents et de certains participants, Lundi soir dans le préau de l’école Larmeroux.

    Bernard Gauducheau venait de présenter les différents chantiers réalisés, en cours de finition ou même en projets, notamment le déclassement de la rue de l’Avenir qui doit être transférée dans le domaine public pour permettre sa requalification. Mais voilà, il manque quelques signatures (6 sur 60) de propriétaires  (introuvables) pour lancer cette opération qui est, du coup, retardé d’un an. « La requalification de la rue Aristide Briand est envisagée à partir du moment où l’ensemble des chantiers seront terminés et réalisés » a-t-il précisé à cete occasion. La réunion prenait son rythme de croisière lorsqu’une mère de famille qui fréquente la piscine avec son bébé de 9 mois, l’interrogea sur le nouveau règlement intérieur : « Comme nous ne pouvons plus rentrer les poussettes dans les vestiaires, où allons-nous pouvoir les ranger ? Où trouve t-on des bonnets de bain de bain pour bébés puisqu’il n’y en  a pas (sur internet) ? ». Philippe Thieffine, conseiller municipal, lui a indiqué quelle pouvait en trouver chez GO Sports, et  qu’il n’y a pas de solutions pour les poussetttes, d’autant plus que des travaux d’aménagement sont prévus à l’accueil et dans les vestiaires avec l’aménagement d’une salle de musculation. Le maire a précisé que « si la piscine municipale offre un service, elle n’est pas chargé de prévoir le stockage et la surveillance  des poussettes dans ce genre d’équipement, sauf en ce qui concerne les crèches ».

    « Pourquoi les arbres de la rue de Châtillon ont-ils été coupés ? » - « C’est le Logement Francilien qui a procédé à leur abattage, car ils étaient en mauvais état et devenaient dangereux » a répondu le maire en donnant la parole à Mme Murry, l’une de ses habitantes : « Les travaux entrepris par le Logement Francilien suppriment 14 places de parkings que l’on a cherché à récupérer d’une façon ou d’une autre (à l’occasion  de travaux de résidentialisation ) » a-t-elle indiquée. Du coup, un  autre riverain a proposé de planter des arbres dans la rue de Châtillon, où il a repéré 35 occasions de plantations pour agrémenter cette voie publique « car il n’y a que du béton et du métal » - « Il n’y a pas de réponse à apporter. Je veux bien y réfléchir, calculer le pour et le contre en fonction des places de stationnement. Il est vrai que j’aurais préféré que le Logement Francilien remplace ses arbres »  a indiqué le maire. Du coup, un riverain de la rue Larmeroux s’est plaint de la trop grande hauteur des arbres plantés le long de cette voie. « J’ai relayé votre demande au département. J’ai été renvoyé sur les roses. Le département préfère élaguer ses  grandes arbres pour les garder. Je préfère planter des arbres qui n’atteignent pas cette hauteur ! »

    « Pourquoi y a-t-il un stationnement payant sur une partie de l’avenue du Général de Gaulle et pas sur l’autre ? » a demandé un riverain en visant cette partie de l’avenue après le carrefour avec l’avenue de a Paix.  « On est sur une partie de l’avenue (où on a demandé au conseil Général de faire les trottoirs avant d’instituer le stationnement réglementé. Et nous sommes tributaire du département ! » a-t-il indiqué. A ce moment là une riveraine de l’avenue de la Paix particulièrement en verve s’est exclamée : « Il y a des gens qui se foutent de payer le stationnement payant ! Je me rappelle qu’il y avait des garages. Mais ils ont été transformés en logement » - « Ce stationnement payant est bien accepté maintenant. Il a libéré beaucoup de places sans l’espace public. Il est en place et il le restera » assura t-il face à quelques habitants de la rue Mansart et alentours qui s’étaient levés et protestaient fortement. « Vous ne pouvez pas dire que vous l’avez fait après consultation de la population » assènait l’un d’entre eux alors qu’il tentait de rappeler toutes les réunions d’informations organisées avant son début de mise en place  et des points d’étapes effectués lors de telles réunions de quartier. « Cela encourage les gens de prendre leur voiture pour aller travailler. Lorsqu’on revient le soir, on ne peut pas se garer !  Ce n’est pas fait dans  l’intérêt des résidents, mais dans l’intérêt de la commune qui veut ramasser de l’argent »- « Non cela n’a pas été fait pour l’argent mais pour assurer un turn-over et éviter les voitures ventouses »  essaya t-il d’expliquer en ajoutant : « Vous défendez votre intérêt privé mais pas l’intérêt général ! » - « l’intérêt des habitants de notre rue » répliqua l’un d’entre eux, alors que son voisin ajoutait :  « Vous avez un métro de retard ! » - « Et moi, une gare d’avance ! »

    Occasion de revenir sur la gare de Grand Paris Express, prévue au Clos Montholon, sous la gare SNCF de Clamart, sur la ligne 15 Sud qui sera mis en service en 2020. « Est-ce que vous prévoyez d’autres maisons à fiche en l’air »entend alors dans le public. « On aura des informations (en temps utile) de la SGP (Société du Grand Paris) qui est très sérieuse et professionnelle. Ce qui est important pour nous, est la revalorisation de ce secteur appelé à se développer » - « Y aura-t-il des incidences rue du Clos Montholon ? » - « Une seule propriété de Vanves, à la pointe, est concernée » a-t-il répondu en indiquant que « la ville a prévu une zone de préemption renforcée pour éviter la spéculation foncière et immobilière ».      

  • LES GRANDS CHANTIERS DU MAIRE DE VANVES DE LA GARE DU GPE AU PISSENLITS DU TERRE PLEIN CENTRAL DU CD 50

    C’était finalement le théme de cette seconde réunion publique de quartier consacré à Saint Remy-Centre Ancien lundi soir à l’hôtel de ville devant une assistance fournie et la présence de très nombreux maires adjoints dont le maire a fait venir, les nouveaux, au premier rang, au fur et à mesure de leur arrivée dans la salle Henri Darien

    Bernard Bauducheau a passé en revue ses grands chantiers, en citant deux chantiers emblématiques des efforts de la ville avec la rénovation de l’école élémentaire Marceau  (800 000 €) avec son nouveau préau et son ascenseur, le biblio club (500 000 €) bien sûr qui redonne de la vie à ce quartier, lumière au bout de cette galerie marchande, la crèche Canelle (622 000 €) avec la 2éme tranche des travaux jusqu’en Mars 2015. « C’est la ville qui fait le plus grand effort financier dans ses travaux ! » a-t-il précisé. Il est revenu tout d’abord sur le Conservatoire de Musique  qui est en cours d’équipement actuellement, avec son auditorium de 240 places et sa fosse d’orchestre. « Ce n’est pas la Philarmonie de Paris dont le budget a explosé » a-t-il précisé en citant le coût (14 M€) dont une partie a été à la charge de la ville ( 4 M€ pour l’acquisition du terrain rue Solférino + 1 M€ fonds de concours) et le reste par GPSO  : « C’est une chance qu’on l’ait réalisé car nous ne l’aurions pas lancé maintenant ». Ensuite, sur le chantier du siége d’Hachette Livre qui arrive sur sa fin, avec 3 mois de retard, l’immeuble devant être occupé à partir du printemps 2015. Enfin sur la Trésorerie à côté de la poste qui accueillera une antenne de la direction de la vie sociale (ex-CASS) du Conseil Général des Hauts de Seine qui a souhaité se rendre acquéreur des locaux.

    « Nous allons engager le chantier de rénovation de la tribune du PMS André Roche qui sera remis aux normes, avec de nouveaux bâtiments de part et d’autre, une pelouse synthétique pour le terrain d’honneur pour 1,5 M€ » a-t-il annoncé et confirmé. Des travaux qui devraient se dérouler entre Juin 2015 et la Renrée 2016. Il n’a pas caché qu’il faudra ensuite s’occuper du gymnase André Roche qui « nécessite aussi  une rénovation » et pas simplement « un ravalement », ainsi que de la piscine, tout en reconnaissant « qu’on est juste en équipement avec 4000 adhérents au Stade de Vanves ». Cette présentation a suscité quelques questions : « Que vont devenir les anciens locaux du Conservatoire ? » - « On y réfléchit. Rien n’est arrêté. Il y aura un choix à faire selon le contexte économique. Ils ne sont ni à louer, ni à vendre » a-t-il précisé tout en lâchant quelques minutes plus tard une information (qui n’est pas nouvelle puisqu’il en avait fait état durant la campagne des municipales) : Il pourrait accueillir la bibliothèque. Durant la campagne, il avait même parlé d’une « Bibliothèque du futur » en profitant justement de la présence d’Hachette Livre. Justement un participant a demandé quelles seraient les retombées pour Vanves de l’installation du siége d’Hachette Livre ? » - «  La CFE et la CVAE devraient augmenter, l’une pour la ville, l’autre pour GPSO » mais sans donner une idée de la somme.  

    Le référant technique de GPSO à Vanves a d’ailleurs présenté rapidement les chantiers réalisés, en cours et programmés dans ce quartier en matière de voirie, d’éclairage, d’assainissement, ce qui a suscité des questions très terre à terre après coup sur les pissenlits du terre plein central  de l’avenue Antoine Fratacci qui ont remplacés de très belles plantes s’est plainte une riveraine : « Elles ont été détruites par le salage » a tenté d’expliquer le maire en regrettant qu’on n’est pas prévu un terre-plein plus haut.

    Le plus important est bien sûr la requalification de la rue Jacques Jézequel en bonne voie, qui va coûter 1 M€. Après les travaux d’assainissement, lourds financièrement, menés avec le souci de  limiter la gêne, l’aménagement des espaces publics a été engagé en 4 phases toujours pour limiter la gêne. Plusieurs questions ont concernées notamment la piste cyclable – « la double circulation n’a pas permis de la réaliser. Il y aura des pictogrammes. Et la zone trente sera instituée pour apaiser » a indiqué le maire en revenant sur l’effet positif des radars pédagogiques, qui seront installé sur cette voie : « Il s’avère globalement  que les limites de vitesses sont respectées à 90%, avec toujours une minorité qui ne respecte rien » - la rue Victor Basch et les arrêts de bus – « Des aménagements sont réalisés pour améliorer la circulation et le stationnement  où le trafic a diminué, les bus ne devant pas susciter une grande gêne » -  la petite place devant la gare Vanves-Malakoff où sera réinstallé la plaque rendant hommage à Albert Culot, 

    Et la gare elle-même qui devrait être en interconnexion avec la future gare de Grand Paris Express (GPE)  prévu à l’horizon 2020 au niveau du Clos Montholon et de la gare SNCF de Clamart. Occasion de rappeler que c’est grâce à lui qu’elle a été obtenue alors qu’elle n’était pas prévue entre Châtillon/Bagneux et  Issy les Moulineaux. « C’est la première gare qui sera réalisée ! » a-t-il annoncé après avoir participé l’aprés-midi même au Comité de tronçon organisé par la Société du Grand Paris (SGP). .   

  • CONSEIL DE QUARTIER DE VANVES : UN RENOUVELLEMENT DANS LA CONVIALITE

    Le renouvellement des 3 conseils de quartier n’a vraiment pas posé de problèmes puisqu’il n’y a pas eu besoin de tirage au sort pour départager les candidats qui ont été réunis mardi soir à l’hôtel de ville. Le conseil Municipal de Rentrée avait élargi le nombre de membres puisqu’il peut dorénavant varier de 10 à 25 et que justement le Conseil de Quartier des Hauts de Vanves en compte 23, et les deux autres, 25 chacun. Beaucoup de nouveaux vanvéens, mais aussi d’anciens, ont élu, Paul Vinesse étant l’un des rares à être élu depuis 2001 au Conseil du Plateau, quelques époux de conseilléres municipales, et même la mére de l’une d’entre elle, quelques personnalités comme Claudine Charfe (FdeG/PC) ex-conseillère municipale, Bernard Léon (Modem), Guillaume Benhamou président de la JCE de GPSO, Christiane Mury quasiment vigie de la rue de Châtillon

    Pour Pascal Vertanessian, maire adjoint  chargé de l’urbanisme qui préside le conseil de Quartier des Hauts de Vanves, « c’est une première !  On a un challenge avec l’arrivée du GPE (Grand Paris Express)». Il succède à Daniel Barois, maire adjoint chargé des Elections et de l’Etat Civil qui est maintenant en charge du Conseil de Quartier du Centre Ancien-Saint Remy qui reconnaissait que « l’on a de gros chantiers en cours avec la volonté de créer et monter un événement artistique ». Alain Toubiana, maire adjoint chargé du commerce est en charge du conseil de Quartier du Plateau où il a siégé lorsque Mauricette Noyer en était la présidente. « Je ne suis pas nouveau dans le métier. C’est intéressant. Un tel conseil n’est pas rigide. On est là pour être ensemble. On a certains  projets comme la collecte de la banque alimentaire et le téléthon » a-t-il expliqué. D’ailleurs à la réunion publique du Plateau, le 17 Novembre dernier, il n’a pas mâché ses mots en constatant que « très peu de vanvéens du Plateau se sont déplacés aux animations du Mois du Commerce, alors que certains se plaignent d’un certain manque de dynamisme et d’animation commercial ».

     

    Chaque conseil de quartier devrait se réunir toutes les six semaines, chacun  disposant de son espace, la Tuilerie pour le plateau, Latapie pour les Hauts  de Vanves et le nouveau local de l’avenue de Verdun pour le centre Ancien-Saint Remy. Ils disposent d’un maigre budget (2500 €) « car les marges financières sont étroites, surtout en cette période de vaches maigres pour les communes » comme l’a expliqué le maire : « Malheureusement, ce n’est pas fait pour s’arranger !». Les présidents ont plutôt insisté sur leur rôle de « relais bilatéral entre les habitants  et la ville dont le rôle est de créer du lien social » comme Pascal Vertanessian, la possibilité de faire des propositions et de proposer une question à l’ordre du jour de leurs réunions. « Tout le monde a le droit de parole » a rassuré » Alain Toubiana. D’ailleurs dans les améliorations apportées par le Conseil Municipal de Rentrée 2014, des secteurs ont été créé pour chaque quartier (4 pour le Plateau, 3 pour le Centre Saint Remy et 3 pour les Hauts de Vanves) afin d’améliorer sa représentativité et la prise en compte des préoccupations locales.