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département des hauts de seine - Page 28

  • SENATORIALES A VANVES ET DANS LES HAUTS DE SEINE : LE POINT SUR LA SITUATION MOINS DE 15 JOURS AVANT LE SCRUTIN

    A Vanves les  47 grands électeurs dont 9 suppléants sur 2095 altoséquanais  ont commencé à être sollicités par les différentes listes officielles et dissidentes qui tiennent réunion chaque soir de la semaine avec leurs tête de liste.  Sachant qu’il y a une quarantaine de grands électeurs supplémentaires liés à l’évolution démographique. Et que chacun recevra 15,25 € (hors indemnité transports) pour aller voter à la Préfecture. Un jeune grand électeur de Courbevoie a proposé à ces collégues de verser cette indemnité forfaitaire à une association agissant dans le domaine sociale, soit prés de 30 000 €.

     

    La liste UMP conduite par Roger Karoutchi avec Isabelle Debré rassemble des élus de tout le département, alors que la liste conduite par Philippe Kaltenbach (PS), fait plutôt « gauche unie »  ou « plurielle » avec 5 PS, 2 PCF-FdeG, 1 EELV, 1 Gauche citoyenne. « Il n’y a qu’une seule liste à gauche, alors qu’il y en, a 5 à droite » se réjouissait son chef de file, maire de Clamart. Ses deux informations résument à peu prés la première semaine de la campagne sénatoriale passée, marquée par l’ouverture des inscriptions (des listes),  à la Préfecture des Hauts de Seine et une grande réunion publique de l’UMP avec Jean François Copé à Neuilly. Pour la seconde (semaine) qui s’ouvre, les grands électeurs seront sollicités par les différentes listes à travers des réunions communales, comme celle de Denis Badré (Modem) hier soir à Vanves, et les listes ont jusqu’au 16 Septembre pour s’inscrire.

     

    A écouter les leaders de ces listes,  mathématiquement, l’ensemble de la droite devrait passer de 5 à 4 siéges et l’ensemble de la gauche de 2 à 3 siéges. A droite, le duel à suivre concerne la liste officielle conduite par Roger Karoutchi avec Isabelle Debré, et celle conduite par Jacques Gautier, sénateur sortant, maire de Garches et président de l’association des Maires des Hauts de seine qui pourrait remporter un siége au détriment de Georges Siffredi, 3éme sur la liste officielle UMP.

     

    Au Centre, Hervé Marseille, vice président du Conseiller Général chargé des transports et maire de Meudon, conduit une liste qui devrait remporter un siége. Mais il a face à lui, Denis Badré, Sénateur Maire Modem de Ville d’Avray, décidé à se battre comme un lion pour regagner son siége

     

    A Gauche, Philippe Kaltenbach (PS), vice président du Conseil régional et maire de Clamart, conduit une liste très gauche plurielle (PS-EELV-PC-FdeG) qui escompte faire 3 siéges grâce aux 700 gransds électeurs de gauche recensés et une cinquantaine indépendants qui ne sont pas dans une logique partisane et « peuvent envoyer un signe »

     

    A côté de ses listes, d’autres ont fait leur apparition qui devraient grapiller quelques voix sans succés : une liste DVD  conduite par Hugues Sirvien Vienot (DVD), ex-PR, ex-Maire adjoint de Boulogne en mal de notoriété et de responsabilité qui organise une réunion à Vanves  le 22 Septembre, et une liste CAP 21.

  • HEUREUSEMENT LE BORDEL SENATORIAL DU 92 NE TOUCHE PAS VANVES !

    Malgré ce parfum de vacances estivales qui régne, avec de gros départs en vacances ce week-end nos élus étaient au travail la semaine dernière. Guy Janvier (PS) a participé à la commission permanente du Conseil Général lundi dernier, Bernard Gauducheau à la commission permanente du Conseil Régional Jeudi dernier où il a été le porte parole de son groupe NC en défendant plusieurs amendements et en se faisant tutoyer même par Jean Paul Huchon. Mais l’événement du début de ces vacances d’été 2011 restera sans contexte le « bordel » sénatorial altoséquanais tant à gauche qu’à droite

     

    Heureusement Vanves, n’est pas touché, pour l’instant. La preuve : Isabelle Debré dirigeait le grand ménage de l’été (et non de printemps) à la permanence UMP Samedi dernier.   Mais quand même ! Alors que la gauche partait unie face à une droite divisée, patratrac ! Le Parti de Gauche annonce le 1er Juillet dernier son intention de faire une liste conduite par Pascale Le Néouannic, conseillère régionale comme notre maire. Et, à la suite de la condamnation pour harcélément moral de Pascal Buchet, tête d’une liste PS-PC/Front de Gauche et EELV, des socialistes comme Pierre de Gaborit et Simone Catoire ont annoncé lundi dernier, se retirer de la liste face au « problème morale et politique que pose la condamnation du premier secrétaire fédéral ».

     

    Du coup, les Verts se sont demandés s’il fallait ou non  rester - à la condition qu’il soit soutenu par la fédération PS 92 – ou s’allier à une liste dissidente qui pourrait être conduite par Philippe Kaltenbach maire de Clamart qui considére que la candidature Buchet plombe la liste, et Pierre de Gaborit éternel opposant des maires UMP de Boulogne qui était en seconde position derrière Pascal Buchet lors du vote des militants PS, et même constituer une liste autonome EELV qui aurait le soutien moral et national d’Eva Joly. L’ancienne magistrate serait très sensible, parait il aux circonstances du drame qui a frappé la mairie de Fontenay en 2007 mettant en cause un élu et qui prend une singulière dimension aujourd’hui avec l’affaire DSK. 

     

    Tout cela est bien sûr remonté au siége du PS National où une réunion s’est tenue lundi dernier en présence de Christophe Borgel, secrétaire national chargé des fédérations et des élections où Pascal Buchet a plaidé sa cause, comptant sur le soutien de Martine Aubry et en mettant en balance le poids de sa fédération. Une réunion extraordinaire du Conseil Fédéral PS 92 s’est tenu jeudi dernier d’où il n’est rien ressorti puisque tout le petit monde socialiste altoséquanais était divisé : Un  tiers était pour le statu quo faisant confiance au 1er Sectéraire Fédéral de mener la liste. Un second tiers se prononçait pour un nouveau vote des militants altoséquanais à la Rentrée pour élire une nouvelle tête de liste. Enfin, un troisiéme tiers faisait confiance au Bureau National de PS pour prendre une décision, ce qui devrait être le cas, demain à 17H.

     

    Heitreusement, à droite, c’est plus simple. Tout le monde sait qu’elle est divisée avec deux listes dissidentes à l’UMP conduite l’une par le sénateur sortant Jacques Gautier furieux d’avoir été éjecté au profit de Georges Siffredi, l’autre par Joelle Ceccaldi Raynaud,  député et maire de Puteaux furieuse de  n’avoir  pas été retenue, et craignant surtouit pour son siége de député si elle devait faire face en Juin 2012 à JC Fromantin, maire de Neuilly. Quel courage ?  A cela il faut ajouter une liste NC conduite par Hervé Marseille maire de Meudon avec comme dernier de liste, André Santini, une autre par Denis Badré sénateur maire de Ville d’Avray pour les nouveaux Centristes, et une liste DVD conduite par Hugues Sirvien Vienot, ex-UDF/PR, ex-maire adjoint de Boulogne. Mais voilà, si Roger Karoutchi, tête de la liste UMP avec Isabelle Debré, se donnait l’été pour essayer de calmer les vélléités dissidentes UMP, il n’a pas été aidé par les dernières déclarations de Patrick Devedjian, président du Conseil Général des Hauts de Seine. Il avait imposé Georges Siffredi pour ne pas constituer, lui aussi, sa liste dissidente, et remet en cause maintenant la place d’Isabelle Balkany. Vous suivez ! Les sénatoriales dans les Hauts de Seine sont toujours passionnantes. 

  • LOGEMENT A VANVES, DANS LE 92 ET EN ILE DE FRANCE : DES REMEDES INSUFFISANTS

    Les vanvéens peuvent se procurer le compte rendu de la réunion du 5 Mai dernier organisé par l’EAP (Equipe d’Animation Pastorale) sur « les problèmes de logements à Vanves » à l’entrée des églises Saint François et Saint Remy. Une initiative prise par un collectif constitué du Secoyurs Catholique, du CCFD, de la société Saint Vincent de Paul et de Solidarités Nouvelles logement (SNL) suite à la campagne lancée par Mgr Daucourt, Evêque du diocése des Hauts de Seine.

     

    Ce fascicule est très intéressant car il donne en exemple quelques cas concrets que ses associations ont dû régler ou sont encore en recherche de solutions. Comme cette mére de 3 enfants, de 8 mois à 7 ans, qui travaille comme garde d’enfants à domicile à Vanves.  « Hebergée par une amie qui a dû rendre son appartement, cette famille se retrouve logée par le SAMU Social à Montgeron (77) ». Bonjour les allers-retours dans le métro et le RER.  Comme cette autre jeune mére de 2 enfants qui était locataire depuis environ 5 ans d’un appartement du secteur locatif privé pour lequel elle régle un loyer de 998 €. « Se retrouvant en difficulté suite à une séparation, son bail n’est pas renouvelé et l’appartement mis en vente. La commission Dalo a été saisie ». Il est à noter, comme l’a indiqué le préfet des Hauts de Seine récemment devant le Conseil Général, que le nombre de personnes retenues au titre du DALO est en augmentation permanente depuis  2008 (89 personnes), 2009 (154) et  2010 (173). Et le nombre de relogement s’est considérablement accru : 83 en 2008, 354 en 2009 et 710 en 2010. « Le nombre de personnes reconnues prioritaires augmente. On ne peut pas dire que la commission soit mathulsienne, et le nombre de personnes reconnues relogées est aussi en augmentation » expliquait il.  Autre exemple avec ce couple de personnes âgées qui vit depuis 11 ans dans un hôtel ! « A l’aide de l’APL (Aide personnalisée au logement), ce couple vivait mais sans luxe. Mais un contrôle de la CAF a montré que le chambre n’avait pas la superficie minimale requise, soit 13 m2. Suppression de l’APL et grande difficulté ». Merci la CAF ! Ou ce jeune de 20 ans, « en rupture familiale, qui a un métier mais pas de toît et qui dormait dans des halls d’immeubles quand ses copains ne pouvaient plus l’accueillir. Il a trouvé du travail et a éré hébergé par une gardienne d’immeuble au grand cœur pendant 6 mois. Sa galère continue. Etre jeune avec un salaire modeste et sans famille, c’est difficile de se loger à Vanves »

     

    Ces témoignages sont importants à un moment où la polémique fait rage entre la droite et la gauche sur le logement notamment dans notre région. Manifeste des collectivités territoriales de gauche comme nous en avions fait état la semaine dernière, à propos de l’hébergement d’urgence, qui accusaient le gouvernement d’en diminuer les moyens.  Réponse du Secrétaire d’Etat au logement, Benoît Apparu et du Préfet de Région, Daniek Canépa qui expliquaient privilégier le logement notamment avec le dispositif Solibail : « Près de 30% des ménages évalués et hébergés en hôtels sur Paris pourraient bénéficier d'un logement pérenne au regard de leurs ressources, notamment par l'intermédiaire du dispositif d'intermédiation locative SOLIBAIL »  permettant à un propriétaire de louer un logement dans le parc privé à une association, financée par l'Etat qui le sous-loue pendant une période de 18 mois à un ménage en insertion, jusque-là hébergé à l'hôtel. « Depuis fin 2008, plus de 4 100 personnes ont ainsi été relogées grâce à SOLIBAIL (pour un total de 1 566 logements gérés dans ce cadre en IDF -hors Paris). L'Etat a entrepris de doubler d'ici la fin de l'année le dispositif, ce qui permettra de proposer des solutions de logements plus adaptées aux familles actuellement hébergées à l'hôtel ». Enfin en  matière de logement social de droit commun « l’Etat investit fortement : 50% du budget national dédié au logement social est consacré à l'Ile de France et 1/5 de l'enveloppe nationale est dédié à Paris. En 2010, l'Etat a financé 40 000 nouveaux logements locatifs sociaux en Ile de France dont 6 559 à Paris. L'effort a prioritairement porté sur le logement des classes moyennes et des plus démunis (PLAI et PLUS). Par ailleurs, l'Etat consacre 80% de son contingent préfectoral dans la Capitale au relogement des publics prioritaires (DALO) » indiquait le préfet de Région. Mais voilà, ce n’est pas suffisant.