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covid-19 - Page 13

  • 66% DES PHARMACIENS DE VANVES ET D'ILE DE FRANCEVACCINENT OU VONT LE FAIRE

    66,7% des pharmacies franciliennes vaccinent ou ont l’intention de vacciner contre 71,2% au plan national, ce qui fait de notre région, l’une des zones géographiques en léger recul, selon une étude du Guide Santé qui a dévoilé une carte de France par département des pharmacies prêtes à vacciner contre la COVID-19. A Vanves qui recense entre 15 et 20 pharmacies, pzu d’entre elles vaccinent comme la pharmacie de l’église (place de La République)  mais pas les pharmacies du Parc (rue Vieille Force) ou du (place de Lattre de Tassigny) dans le centre ancien  par exemple, avec la pharmacie du Plateau rue J.Jaurés

    Cette étude, réalisée avec le concours du Professeur J.-M. Chabot, a consisté à analyser les données de 11 160 pharmacies (sur un total national de 21 699 pharmacies contactées dont 15 773 ont répondu aux agents enquêteurs du guide Santé) sur le territoire métropolitain. Parmi elles, pas moins de 7 947 ont déclaré avoir l’intention de vacciner, soit 71,2%. 94,5% des pharmaciens d’officine interrogés ont été formés à la vaccination et 87,6% déclarent que la vaccination anti-Covid19 ne se fera que sur rendez-vous pris par téléphone (83% des prises de rendez-vous). «Il est vrai que leur proximité avec les patients est réelle, qu’ils en ont acquis la compétence, qu’ils s’en  donnent les moyens logistiques et qu’ils ont désormais l’expérience ou la pratique de la vaccination anti-grippale …Mais tout ceci ne se déroule pas encore dans un réel état d’esprit d’exercice coordonné entre médecins, infirmières et pharmaciens» constate-t-il

    Si sur l’ensemble du territoire national, une très large proportion des pharmacies interrogées a l’intention de vacciner et s’est organisée pour le faire, certaines zones géographiques sont en léger recul par rapport à la moyenne nationale : C’est le cas en en Ile de Fracne, où 1048 sur 1570 pharmacies interrogées sont favorables à la vaccination, soit 66,7%,.  La plupart des départements de la région présentent des chiffres inférieurs à la moyenne nationale. Le Val d’Oise est le département qui se distingue le plus avec 70,42% des pharmacies qui ont l’intention de vacciner (100 sur 142 interrogées). Le département le plus éloigné de la moyenne est la Seine-et- Marne, avec seulement 63,74% de pharmacies indiquant leur intention de vacciner (116 sur 182 interrogées).  Il existe cependant quelques disparités selon les communes. A Argenteuil, 75% des pharmacies interrogées souhaitent vacciner (8 sur 10 interrogées) contre 65,21% à Paris (238 sur 365 interrogées). A Saint-Denis, on en dénombre 55% (6 sur 11 interrogées), à Fontainebleau 50% (2 sur 4 interrogées) et 60% à Versailles (6 sur 10 interrogées). A Cergy, les quatre pharmacies interrogées ont répondu positivement.

    Les raisons principalement avancées pour ne pas vacciner sont pour 47.5% le fait que les locaux sont inadaptés pour 23,75% que les ressources humaines sont insuffisantes, ou encore pour 15,58 % qu‘il y a une insuffisance de formation à la vaccination. 77,7%, soit la majorité des pharmaciens estiment pouvoir vacciner autour de 10 patients par jour alors que seulement 3% déclarent ne pouvoir vacciner que moins de 10 patients par jour. Il est décompté en moyenne 2,35 pharmaciens en exercice par officine de pharmacie (en équivalent temps plein).  «L’état des lieux de la vaccination en pharmacie que notre enquête nationale révèle, montre bien que s’appuyer sur les officines permettra de donner un véritable coup d’accélérateur à la campagne de vaccination contre la Covid-19» déclare le Docteur Jean-Pascal Del Bano, co-fondateur du Guide Santé.

  • L’EVENEMENT DE LA SEMAINE A VANVES : UN DECONFINEMENT EN 4 ETAPES AVEC UNE EPEE DE DAMOCLES

    Ce déconfinement en quatre étapes annoncé par Emmanuel Macron, pourratt toutefois être retardées dans les départements où le taux d'incidence est durablement supérieur à 400 cas pour 100 000 habitants, en actionnant «les freins d’urgence sanitaires dans les territoires où le virus circulerait trop, i ly  aurait  une augmentation très brutale de ce taux et une menace de saturation des services de réanimation». À l'heure actuelle, huit départements sont concernés : les Bouches-du-Rhône, l'Oise, Paris, la Seine-et-Marne, l'Essonne, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et le Val-d'Oise, mais heureusement pas les Hauts de Seine et les Yvelines. Même si les commerçants vanvéens, restaurateurs, cafetiers mais aussi les salles de sports…sont rassurés, il n’en reste pas moins une épée de damoclés au dessus de la tête des franciliens. Beaucoup attendent de voir ayant été échaudés par les reports de l’an dernier

    Un travail de concertation a été lancé avec les secteurs professionnels concernés, pour définir les assouplissements à venir «d'ici le début de l'été, en fonction de l'évolution de la situation sanitaire fragile, ce qui imposait d'organiser la réouverture du pays par étape, de manière forcément prudente et progressive» selon Matignon qui semble privilégié un déconfinement territorialisé par département. D’autant plus que la France est dans une situation moins favorable que le 11 Mai 2020  lors du 1er confinement avec 6000 patients hospitalisés en réanimation (2600 en 2020) et 30 000 nouveaux cas par jour (1000 à 2000 en 2020) selon les chiffres publiés par Santé Publique France. Selon les modélisations de l’Institut Pasteur «le déploiement de la vaccination ne suffira pas à éviter une nouvelle vague dés l’été si les mesures de restrictions sont levées trop vite» à cause notamment de la contagiosité du variant britannique +60% supérieure au variant historique). «Si on lève les mesures de freinages de façon plus progressive, le rebond sera décalé à une période où on aura davantage vacciné et où la reprise épidémique sera moins importante» soulignait Simon Cauchemez, modélisateur à l’Institut Pasteur cité par Le Monde.

    Selon cet Institut, un relâchement total des mesures de restrictions ne serait possible que si 90% de la population adulte était vacciné d’ici le 1er Septembre : Il faudrait injecter plus de 590 000 doses par jour contre un peu plus de 350 000 en moyenne actuellement. Or, comme le faisait remarquer Philippe Juvin, médecin-chef des urgences à l’hôpital Georges Pompidou vendredi dernier, «le taux de vaccination en Ile de France, est moins important que dans d’autres régions, alors qu’elle est la plus touchée par le Covid-19 et en a le plus besoin». Aux yeux du maie de la Garenne Colombes,  «il faut s’appuyer sur les maires. Il faut que le gouvernement soit très pragmatique en la matiére, et indique que dés des doses n’ont pas pu être injecté à un public prioritaire, elle le soit à d’autres personne. Car je m’inquiéte, en tant que maire, de voir ma population tomber malade. On a perdu beaucoup de temps en Mars-Avril. Et on le paie aujourd’hui. Il faut accélérer les vaccins, surveiller les variants et déconfiner par territoire»

  • DECONFINEMENT TERRITORIALISE : UNE MAUVAISE NOUVELLE POUR VANVES ET L’ILE DE FRANCE

    Selon les annonces faites ses derniers jours,  les contraintes de déplacement en journée, limitées à 10 km autour du domicile, seraient « levées » le 3 mai.  Toutefois,  le couvre-feu à 19h sera, en attendant, maintenu au moins jusqu'à la mi-mai ou jusqu’en Juin.  Il sera ensuite possible d'envisager, là aussi sous réserve d'évolution de la situation sanitaire «un nouveau train de ré-ouverture d’ici la mi-Mai qui pourrait commencer par les commerces, certaines activités culturelles et sportives, et les terrasses, cette liste n'étant pas définitivement fixée. Un travail de concertation est en cours avec les secteurs professionnels concernés, pour définir les assouplissements à venir «d'ici le début de l'été, en fonction de l'évolution de la situation sanitaire fragile, ce qui impose d'organiser la réouverture du pays par étape, de manière forcément prudente et progressive» selon Matignon qui semble privilégié un déconfinement territorialisé par département. D’autant plus que selon le président de la République,  les maires et les préfets auront, au cas par cas, la possibilité de maintenir des mesures de restriction, selon les territoires, à l'échelle des départements, et en fonction de la situation sanitaire, alors que l'heure n'est pas franchement à un recul clair et net de l'épidémie.

    Dans ce cas, il ne faut pas s’attendre à des ré-ouvertures à Vanves comme dans tous les communes franciliennes à la mi-Mai.   D’autant plus que le nombre de malades atteints du Covid-19 hospitalisés en réanimation est repassé juste au dessus de la barre des 6000 dont il était proche depuis lundi, selon les chiffres publiés par Santé publique France. C'est une première depuis le mois d'avril 2020. Un niveau jamais atteint depuis la première vague au printemps 2020. Au total, on comptait 6001 personnes dans les services de soins critiques (qui rassemblent réanimation, soins intensifs et surveillance continue) contre 5978 malades la veille. Un chiffre en-deçà du pic de la première vague en avril 2020 (autour de 7000) mais supérieur à celui de la deuxième vague à l'automne (4900). En 24 heures, 470 patients ont été admis dans les services de réanimation, c’est environ 250 patients de plus que la veille au début la semaine. La quasi totalité des départements d'Île-de-France connaissent des taux d'admissions en réanimation très élevés, un taux majoritairement situé entre 8 et 13, pour 100.000 habitants en une semaine

    Alors que le déconfinement se profile, la pression sur le système hospitalier reste très importante. C’est ce qui inquiète les médecins et le personnel soignant au bord du rouleau qui souhaiterait un nouveau confinement de quinze jours. Pourtant, Emmanuel Macron a esquisse son calendrier de déconfinement. La réouverture se fera en plusieurs étapes échelonnées pour «donner de la visibilité jusqu'à juillet». «Je ne vais pas m'engager sur une date puisque ce n'est pas encore fixé» a souligné Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement. «Je pense que c'est prochainement», a-t-il indiqué, prudent. On en saura plus vendredi de la part du chef de l’Etat qui a distillé, au fil de ses visites à Melun lundi, de ses rencontres, avec les maires, quelles mesures seraient envisagées, comme s'il testait différents solutions pour voir les réactions. Ses annonces devraient être faites lors d'une interview à un grand quotidien du matin