Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

conseil municipal - Page 41

  • BIENTOT PLUS DE BUREAU DE POSTE SUR LE PLATEAU DE VANVES MAIS DES POINTS POSTAUX

    «Malgré un réel besoin dans ce quartier, les horaires du bureau de poste du Plateau ont tout d’abord été largement réduits avant que le bureau ne soit périodiquement et prochainement définitivement fermé. Dans le cas de ce bureau une baisse de l’offre de service n’a pas donné lieu à une baisse de la demande. Le bureau de Poste principal, situé carrefour de l’insurrection est déjà saturé et un réaménagement de celui-ci ne permettra pas d’accueillir convenablement tous les habitants de Vanves.  Dans le contrat d’entreprise entre La Poste et l’Etat signé le 18 janvier 2018, La Poste s’est vue confier 4 missions de service publics, afin notamment de répondre aux nouvelles attentes clients (proximité, accessibilité, qualité de service etc.). Certes de nouveaux moyens de livraison voient le jour et les habitudes évoluent, il n’en reste pas moins que certains services ne peuvent pas trouver de solutions alternatives et que La Poste constitue un lieu de lien social. Développer de nouvelles activités ne doit pas l’exempter de ses missions d’origine ! Des informations ont été communiquées lors de votre dernière réunion de quartier, en présence d’un représentant de La Poste, mais nous souhaiterions que vous puissiez nous faire un point de la situation et nous en dire plus sur les calendriers prévisionnels de cette fermeture et du réaménagement du bureau principal, sur le type de réaménagement de ce dernier et sur l’évolution des recherches d’un point relais dans le quartier, à même de rendre les services en substitution de La Poste » a demandé Valérie Mathey (PS) à l’occasion des questions orales lors du Conseil Municipal du 27 Juin 2018 .

    «Lors de la réunion publique de quartier qui s’est tenue le lundi 10 juin dernier, un représentant de la Direction Départementale de la Poste a expliqué de façon complète les difficultés que traverse cette entreprise dans un contexte à la fois de forte concurrence sur une partie de son activité et de déclin historique du service du courrier. Cette activité, qui emploie encore 73 000 personnes a chuté de 14% entre 2013 et 2016, soit 4 à 5 % par an. La seule baisse de l’activité courrier entraine une perte de 500 M€ au début de chaque année pour la Poste. L’activité financière reste dynamique mais elle a du mal à compenser les pertes liées à la chute du courrier car la faiblesse des taux d’intérêt depuis plusieurs années réduit considérablement les marges. D’autres types d’activités tels que les services à la personne sont proposés pour tenter d’enrayer les difficultés importantes de l’entreprise qui emploie au total 251 000 personnes (soit, à titre de comparaison, quasiment autant que la SNCF) » a tout d’abord répondu Laurent Lacomère conseiler municipal.

    « C’est dans ce contexte que la Poste a présenté l’évolution envisagée du service postal dans la Commune avec une réorganisation de l’offre actuelle qui aura surtout des conséquences dans le quartier du Plateau. Depuis près de deux ans, la direction locale de la Poste nous a informés de ce projet de réorganisation et la Municipalité a fait part de sa préférence claire pour un maintien du schéma actuel avec deux bureaux de poste proposant l’intégralité des services postaux et financiers.Le maintien d’une telle position est aujourd’hui plus compliqué car il est évident que la Poste s’est fixé un échéancier précis avec des obligations de résultat qui pourraient bien ne pas prendre en compte les souhaits de la Commune. Si la réorganisation du service postal apparaît inéluctable même à court terme ; il est préférable d’être présent dans les discussions qui permettront d’obtenir dans le quartier du Plateau le maintien du service courrier-colis qui représente près des trois quarts de l’activité du bureau actuel. Les discussions sont toujours en cours sur ce point et aucun calendrier prévisionnel précis n’a été établi. La Poste a évoqué oralement la fin de l’année civile mais sans présenter de solution pour l’aménagement du futur point postal.  La mise en service de ce point reste évidemment un préalable absolument incontournable avant d’envisager toutes mesures concernant le bureau Vanves-Plateau. Concernant l’effort qui sera fait pour réaménager le bureau Vanves-Hôtel de Ville, nous attendons là aussi des précisions. La Poste a évoqué une opération majeure sur les plans esthétiques et pratiques destinés à moderniser substantiellement les conditions d’accueil».

  • LONG CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES PLEIN D’ECHANGES ET D’INFORMATIONS

    Le Conseil municipal du 27 Juin a été particulièrement long (3H30) avec 29 délibérations avec de nombreux échanges et 4 questions orales de Boris Amoroz (FG/§PC) sur l’hébergement d’urgence et la notification aux familles hébergées en hôtel de leur expulsion, de Valérie Mathey (PS) sur la poste, de Jean Cyril Legoff (LREM) sur le commerce local, et de G.Moucheroud (EELV) sur la pollution des deux terrains synthétiques du PMS A.Roche

    Il a commencé par le vote du compte administratif 2017 résumés dans « trois gros dossiers de grands tableaux » comme l’a constaté Anne Laure Mondon (PS) et qu’elle a photographié et publié son site facebook. « On ne peut rien voir sans note de synthèse. Et ce n’est pas avec la présentation faîte par M.Voisine que l’on peut se rendre compte de quoi que se soit ! D’ailleurs comment les élus de la majorité font ? » s’est elle interrogée. « Ce document bien fait nous a manqué » a ajouté JC Le Goff (LREM). Des documents reçus juste avant le week-end, c’est-à-dire 5 jours avant le Conseil. 

    Ce conseil a été l’occasion pour la ville de présenter deux projets : Tout d’abord la construction de deux immeubles (120 logements) par lessociété OGICet Care Promotion à l’angle des rues Marcel Martinie et René Sahors. Ce projet a fait l’objet d’une convention de projet urbain patrimonial entre l’EPT GPSO et ses deux sociétés pour le financement d’une partie des travaux de réaménagement et d’extension du groupe scolaire du Parc (65% de la réalisation de deux classes). AL Mondon (PS) a regretté que cette source de financement n’ait pas été utilisé pour les projets précédents et s’est interrogé sur des dérogations possibles de la carte scolaire puisque ces immeubles dépendent du secteur du groupe scolaire  Gambetta : « Est-ce que cela veut dre que les enfants habitant ces immeubles iront au Parc ? ». Le maire a précisé « qu’on est amené à revoir régulièrement la caerte scolaire n fonction de l’évolution de la démographie dans cerrtainssecteursde la ville » et que « la ville a trouvée cette solution pour demander un effort aux promoteurs afin de participer à l’effort d’équipement public qu’implique leur nouvelle construction »

    Ensuite, l’installation d’un restaurateur-épicerie italien dans le pavillon situé entre les entrées de l’école Larmeroux et du parc F.Pic qui est resté longtemps inoccupé.Il est l’un des 3 bâtiments qui subsiste de l’ex-maison de santé avec le pavillon Arnaud, le pavillon de la Tourelle.  Il a fait l’objet d’un appel à candidature auxquels ont participé 4 candidats dont un s’est retiré, et ce projet porté par un vanvéen, Xavier Sabrazes,  a été retenu. Ce restaurant-épicerie devrait ouvrir avec 30 couverts à l’intérieur et 55 places en terrasses dans un décor tout à fait italien selon les photos projetées durant le Conseil.

    Enfin, le maire a apporté des précisions sur le devenir de l’espace santé jeune à la suite d’une question d’AL Mondon (PS) et qui fait l’objet d’une pétition sur le Plateau. « Cet espace santé ne nous donne pas satisfaction. Mon objectif est d’être efficace. On est passé à côté de la catastrophe voilà quelques mois. Il n’est pas configuré pour bien fonctionner. On a étudié une mutualisation avec Issy les Moulineaux  avec la création du Centre de Santé Simone Veil qui permettrait une qualité d’accueil etde prévention sans commune mesure. Il vaut mieux travailler avec un niveau professionnel aguerri »a-t-il expliqué en assurant « qu’on ne se désengage pas de la prévention santé » avec une convention qui sera signée avec la ville d’Issy les Moulineaux. « En tous les cas, on fera mieux avec Issy que ce que l’on a fait jusqu’à aujourd’hui ! »

  • VŒU DE VANVES A GAUCHE SUR L’HEBERGEMENT D’URGENCE AU CONSRIL MUNICIPAL

    Un vœu sa été soumis par le groupe Vanves à Gauche au conseil municipal d’hier soir, concernant la fin de la prise en charge de certaines familles hébergées à l’hôtel par le 115 (Samu Social), ne répondant plus aux critères prioritaires pour l’hébergement d’urgence. Celles-ci ont reçu une notification d’expulsion qui a fait réagir de nombreuses associations et élus locaux. Ce qui a été le cas pour 3 familles vanvéennes avec 8 enfants comme l’a précisé Patricia Kaazan, maire adjoint chargé des affaires sociales en précisant que la ville de Vanves a demandé la suspension de l’expulsion de ses familles

    Il faut savoir que le Samu social de Paris loue 12 000 chambres chaque soir dans 550 établissements d'Ile-de-France, ce qui représente environ 15 % de l'offre hôtelière. Or, selon Christine Laconde, directrice du Samu social de Paris : «On a épuisé le stock de l'hôtellerie économique». Vanves a été concerné car il y avait au début des années 2010  l’ex-hôtel du parc des Expositions de la rue E. Baudoin (sur la photo)  réquisitionné  pour le Samu social de Paris afin de service de sas d’accueil  des familles. Il avait même la visite du ministre Benoit Apparu en Aoû 2011. Mais sans que la ville de Vanves, à l’époque, ait eu son mot à dire

    Un rapport parlementaire a constaté l'échec des actions de réduction du recours aux nuitées d'hôtel, dont le nombre a doublé depuis 2012 pour atteindre l'équivalent de 40.000 places et plus même. Ainsi, même «si le plan de réduction des nuitées hôtelières semble produire des effets, il permet uniquement de contenir la hausse». La situation n'est pas meilleure pour les structures d'hébergement d'urgence, d'où le sentiment d'une «asphyxie» du dispositif, avec une demande sans cesse en progression, sous l'effet à la fois de la crise économique et de la hausse des demandeurs d'asile». Le rapport rappelle, par exemple, les chiffres du Samu social de Paris montrant que 70% des appels au 115 n'ont pas abouti et que, sur les 30% d'appels traités, 25% ont finalement conduit à des demandes non pourvues en fin de journée. La saturation des dispositifs d'hébergement d'urgence s'explique également par un taux de rotation trop faible sur les places existantes et le manque de solutions à la sortie pour les publics hébergés. Le rapport observe aussi que « La situation particulière des personnes à droits incomplets sur le territoire français mériterait, à ce titre, d'être traitée plus particulièrement, alors que 50% des nuitées d'hôtels à Paris seraient notamment occupées par des ménages dont l'un des membres serait dans cette situation».

    Face à cette situation, le gouvernement a décidé en décembre dernier d’instaurer des contrôles d’identité dans les centres d’hébergement. L’objectif est de faire de la place dans ces centres en réorientant les demandeurs d’asile et en en excluant les déboutés du droit d’asile. A l’annonce de cette mesure, et face à l’instauration d’un contrôle généralisé des étrangers dans des lieux de nombreuses associations ont saisi le défenseur des droits.

    Enfin, des notifications d’expulsion ont été envoyées à des familles comme cela a été le cas dans les Hauts de Seine. Selon le député Gabriel Attal (LREM) la préfecture aurait suspendu les expulsions, et décidé d’examiner au cas par cas la situation de ces familles. «Cela a été brutal, mais on ne va pas quand même mettre des enfants à la rue !» a-t-il conclu. «Tout le monde se rejoint pour dénoncer cette situation catastrophique où se trouvent ces familles. On nous met souvent devant le fait accompli. Lorsque le 115 met des familles à l’hôtel, on n’est pas prévenu, et après on nous demande de réagir » a indiqué le maire en rappelant qu’il a fallu se battre pour avoir des informations de la préfecture sur la cinquantaine de migrants hébergés à Vanves. «Et on est confronté de nouveau à ce genre de situation. On aurait aimé être associé au début du processus » a-t-il conclu