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voirie - Page 7

  • REFECTION DE 5 RUES DE VANVES POUR 2 M€ : LE MAIRE INVENTE LA DEAMBULATION INAUGURALE

     Comme le rappelle souvent les Guignols de l’Info, « la politique, c’est un métier ». Vanves a un maire qui s’y connaît dans ce domaine, l’a encore démontré samedi matin à l’occasion de l’inauguration des rues Louis Dardenne, Marcel Martinie, Pasteur, Marcel Yol et Murillo. Bernard Gauduchea a embarqué tout son monde de personnalités et d’élus vanvéens de la majorité comme de l’opposition,  dans une déambulation inaugurale du carrefour  Louis Dardenne/République/Vieille Forge à Murillo : « Rien de mieux que de constater sur le terrain, grâce à cette visite matinale aux vertus pédagogiques » déclarait il. Comme par hasard, deux petits groupes de militants et d’élus avec une flamme bleue et son visage se trouvaient ce jour là  sur le passage, Place de la République et Carrefour de l’Insurrection devant la Poste. « Ils ont besoin de rattraper leur retard (de campagne) » confiait le directeur de campagne de la liste PS tout à fait serein devant ce déploiement de force (électorale).

    Il a fallu une petit heure pour ce « marathon vivifiant » conduit par bernard Gauducheau, avec à ses côtés Yann Texier le référent administratif de terrain de GPSO, pour écouter et prendre note des réflexions des riverains rencontrés ou des invités, comme justement au départ, rue Louis Dardenne : L’ancienne rue Normande, étroite, dégradée au fil du temps, n’est plus reconnaissable grâce notamment à des trottoirs élargis où se garent sauvagement des véhicules car ils manquent quelques potelés ou poteaux pour les empêcher. A chaque étape, le maire expliquait les travaux réalisés, revêtement de la chaussée, trottoirs, de l’éclairage à « grand champ » au dessus des arbres rue Marcel Martinie, avec au carrefour au niveau de la rue Sadi Carnot, un plateau su-relevé de la chaussée pour faire ralentir les véhicules, jardinières à des endroits spécifiques pour éviter du stationnement abusif. Place Albert Legris nouvel arrêt, nouvelles explications, avant de rejoindre la rue Murillo, sans prolonger la déambulation jusqu’à la rue Marcel Yol avec son nouveau tapis de chaussée, la rue Pasteur…

    « 2 M€ d‘investissement dont 785 000 € pour les rues Marcel Martinie et Pasteur, 500 000 € pour Louis Dardenne, 544 000 € pour Murillo , 65 000 € pour Marcel Yol. Des sommes importants pour réaménager, rénover 20 000 m2 de surfaces. GPSO y a contribué pour 1,6 M€, la ville pour 320 00 € avec l’aide du Conseil Général Général pour les rues Marcel Martinie et Pasteur suite à la municipalisation de ces voies départementales puisqu’il s’engage à les remettre en état avant de les céder aux communes. Il en sera de même pour la Rue Jacques Jézequel en 2014 » a indiqué le maire en ajoutant « On rattrape le retard d’une dizaine d’années pour remettre à niveau 16 km de voiries à Vanves. On a fait beaucoup de chose mais pas encore tout fait ».

    « Le parti pris et choisi a toujours été   - alors que ces voies publiques ont été conçu pour assurer une circulation  le plus fluide possible et la plus rapide – de sécuriser ces voies publiques pour les piétons et les vélos. Nous avons fait un choix en souhaitant que les vanvéens se réapproprient cet espace public, même si cela doit nuire à ceux qui ne font que traverser notre commune » a-t-il expliqué en revenant sur sa démarche. « On perd des places de stationnement avec ces aménagements mais les habitants comprennent que l’espace public n’est pas un espace privé, qu’il n’y a pas un droit à stationner mais un droit d’arrêt, une possibilité de s’arrêter. Et que le stationnement soit réglementé et payant. La première étape rue de Chatillon n’a pas été évident.  On a eu le droit à des pétitions. On n’a pas cédé. Un mois après, les riverains nous félicitaient. Et d’autres l’ont souhaité dans leur rue pour fluidifier le stationnement ».

  • VANVES TERRE D’EXPERIMENTATIONS MAIS AUSSI DE RESTRICTIONS (BUDGETAIRES)

    Deux annonces ont été faites par Bernard Gauducheau, maire de Vanves, lors de sa première réunion publique de quartier du printemps 2013 à Marceau pour le Plateau, Jeudi soir. Tout d’abord il a l’intention de proposer d’expérimenter dans un quartier l’extinction de l’éclairage public la nuit entre 1H et 5H30 du matin par exemple : « Tout le monde est d’accord pour se doter de dispositif pour gérer au mieux l’éclairage. Je vais proposer dans un quartier de Vanves d’essayer l’extinction de l’éclairage la nuit. Cette expérimentation se fera avec l’accord des riverains. Et si c’est possible techniquement. L’idée serait d’éteindre l’éclairage public vers 24H ou 1H et le remettre en service vers 6H » a-t-il expliqué en assurant ses interlocuteurs plusieursfois lors de cette soirée sous différentes formules « qu’on ne fera le bonheur des gens contre eux ! » face aux réticences de certains.

    Ensuite, la requalification du square Jarrousse qui avait fait l’objet d’une réunion publique à l’automne 2012, s’effectuera en plusieurs tranches au lieu d’une à cause finalement de la crise : « Cette requalification a été chiffrée à 700 000 €. On n’a pas les moyens financiers de se lancer dans cette opération indispensable. Nous consacrerons 40 000 € cette année pour répondre à tout ce qui est mise en sécurité de cet espace vert. Puis nous étalerons sur 3 ans sa requalification dont le coût se monterait à 300 000 € en intervenant sur la Cascade en 2014, la démolition des canaux périphériques en 2015 etc… selon les orientations défiies lors de la réunion publique ».

    Enfin, il a profité de cette réunion pour faire présenter par Bertrand Voisine le budget 2013, à défaut d’une réunion publique spécifique,  qui n’attire pourtant pas beaucoup de monde alors de tous les vanvéens ont toujours un avis à donner (sur leurs impôts surtout), ce qui n’a pas  manqué d’être le cas, mais le Blog y reviendra à l’issu des trois réunions publiques prévues d’ici début Juin.  

     

    L’école Marceau avait fait le plein pour cette première réunion publique de quartier consacré au Plateau, sans avoir affaire aux éternelles et mêmes questions concernant ce secteur de Vanves, le maire mettant à contribution son service technique et le représentant de GPSO pour la ville. Il a tout d’abord commencé à donner la parole au cabinet d’architecte Pavides qui doit construire un immeuble de 7 logements rue Barbés côté cimetière à l’emplacement d’un pavillon datant des années 20. Un rez-de-chaussée et 4 étages sur un terrain de 180 m2 (soit 500 m2), à l’architecture sobre et relativement moderne avec une résine transparente, de la pierre au rez-de-chaussée en devanture. A l’arrière, une cour intérieure pour éviter une façade aveugle avec du verre translucide pour le mur pignon. Et un parking mécanisé en sous sol de 7 places comme c’est déjà le cas pour quelques immeubles à Vanves, rue Gaudray à l’emplacement d’une anciene blanchisserie face à l’ex-Pyramide et à l’angle Louis Blanc/Antoine Fratacci. Les logements devraient vendus de 7000 à 7500  € le m2. Les travaux devraient débuter à la fin de l’année pour durer 12 mois.

     

    Cette rue Barbés a d’ailleurs fait l’objet de questions de la part de riverains qui avait missionné une porte parole, bien en verve,  pour ce faire : « Ne pourrait on pas la baptiser la rue des Algeco ? » s’est elle exclamée, en donnant la cause : les divers chantiers des rues J.Bleuzen, puis M.Martinie. « Ne pourrait on pas les mettre ailleurs ? » - « c’est un peu la rançon de la gloire ! On essaie de les positionner aux endroits où cela créé moins de gênes ! » a répondu le maire -  « Mais tout de même, 2 étages d’Algeco ! » continue cette porte parole qui s’en prend à l’état lamentables des trottoirs,  « source de chutes de piétons, à cause de « bateaux » mal pavés, comme ce fut le cas pour une grand mére récemment que j’ai dû relevé dans un état (lamentable) ! » - « On fera des travaux qui entreront dans un plannning de réfection » a tenté d’expliquer le maire face à la riveraine qui a soulevé unn problème de stationement gênant à l’angle Barbés/François  gênant pour les bennes à ordures « car les véhicules se garent sur les poteaux plastiques. Il faudrait mettre des jadinières, d’autant plus qu’il n’y a pas de fleurs dans la rue Barbés » a-t-elle surenchérit en demandant de prendre mieux en compte aussi les personnes handicapées du quartier qui ont du mal à se déplacer, à se garer à cause de ces chantiers, ces malfaçons, ces obstacles… et à travailer en prenant l’exemple du kinésathérapeute (aveugle) que tout le monde connaît.

     

    La voirie a été finalement au cœur de cette réunion publique, avec notamment une séquence sur l’enfouissement des réseaux et la réfection de la rue Murillo ( 300 m de long) qui devraient être réalisé entre Juin 2013 et fin Septembre 2013 grâce au syndicat Intercommunal SIPPEREC pour les réseaux et la Communauté d’Agglomération GPSO pour les travaux de voirie pour un coût de 550 558 € : « Quand on rénove des rues, on essaie de rattraper notre retard » a expliqué Bernard Gauducheau. Ainsi les réseaux d’électricité, de telecom et de vidéocommucation seront enterrés en lien avec les riverains sur la partie privative. « L’idée n’est pas de tout chambouler, mais de tout planquer » selon le maire à une question d’un riverain.  GPSO réalisera des travaux d’éclairage public avec le remplacement des candélabres existants par d’autres plus petits, et des travaux de réfection de la chaussée, notamment entre Henri Martin et Jean Jaurés où elle est très abimée, et des trottoirs. « La requalification ne sera du type Henri Martin. On garde les trottoirs qui sont refait, on ne supprime pas le plateau. Mais on sera en zone 30 » a précisé Bernard Gauducheau à des questions de reverains.     

  • PORTE DE VANVES : 40 ANS DE PERIPH ET DES RETARD POUR LA DALLE COMME POUR LE JARDIN

    Comme ce Blog l’expliquait déjà la semaine derniére, dés le départ ce projet de couverture du Périph à la Porte de Vanves avait du  plomb dans l’aile, l’Etat tardant à  financer ces travaux qui ont été retardés plus d’un an puisque le coup d’envoi n’a été donné qu’en Juin 2006. Mais après la fin du chantier de gros œuvre, il en a été de même pour le jardin Anna-Marly inauguré ce matin à 11H15 en grande pompe par Bertrand Delanoë, Bernar Gauducheau et Catherine Margaté, puisque son aménagement devait commencer à l’automne 2008 pour se terminer au printemps 2009. 4 ans de retard dû parait il à des erreurs dans les appels d’offres de la part des services administratifs de la ville de Paris  

     

    Ne revenons pas sur ce tunnel  410 m de long entre les portes Brançion et de Vanves recouverte d’une dalle de béton de 10 000 m2 de superficie et 75 cm d’épaisseur, et   un jardin de 7000 m2 sur  dalle. Il est vrai qu’il n’avait pas failli se faire à cause du désengagement de l’Etat qui reculait devant le coût des travaux qui dépassait très fortement (plus de 50%) les prévisions des études. Quant au jardin, son aménagement a été aussi retardé, notamment à cause d’un appel d’offre national alors qu’il aurait dû être lancé au niveau européen. Ce qui a été fait. Du coup, les travaux qui devaient commencer à l’automne 2008 pour se terminer au début 2009, ont été énormément retardé puisqu’il est inauguré le 25 Avril 2013, exactement 40 ans après l’inauguration  du dernier tronçon, le 25 Avril 1973 par Pierre Messmer entre Porte Maillot et Porte d’Asnières.

     

    L’aménagement de ce jardin de 8000 m2 a été  confié à l’atelier Arpentière qu’il l’a conçu comme une bande boisée, avec des chemins au milieu des pins, bouleaux et bruyéres, dont un parcours naturel et ludique sur la biodiversité, une pelouse, des arbres à escalader, des jardins partagés d’un côté, et de l’autre avec  un terrain  multisport (football-basket), une aire de glisse dédié aux adolescents et jeunes adultes. «L'enjeu était de rétablir un terrain de plain-pied entre Paris et Malakoff, deux quartiers qui se tournaient le dos» indiqueThibault de Metz chez Arpentère, le concepteur.  Le Conseil de Paris a décidé de donner à cet espace, le nom d’Anna Marly (1917-2006), née Betoulinskya, qui est une chanteuse et guitariste française, d'origine russe. « A Londres, où elle s’engage dans les Forces françaises libres en 1941, elle a composée la musique du Chant des partisans, ainsi que les paroles, en russe. Joseph Kessel et Maurice Druon (ancien éléve de Michelet), eux-mêmes d’origine russe, se seraient inspirés du texte russe et l’auraient adaptés.

     

    Cette inauguration intervient à un moment où sont célébrés les 40 ans du Périphérique, lrsque le dernier coup de pioche a été donné sur la derière tranche (Portes Maillot-Asnières). Mais  le premier tronçon avait été creusé entre les portes d’Italie et de Chatillon et inauguré en 1960,   le tronçon entre la Porte de Vanves et la porte de la Plaine qui longe le Plateau de Vanves, a été réalisé dans la foulée et ouvert en Novembre 1963, ce qui fera 50 cette année. Les idées ne manquent pas aujourd’hui pour « faire exploser cette ligne maginot de 35 km » de la plus écolo -  les élus Verts verraient bien une   canopée solaire coiffer en partie cet axe routier - à la plus radicale: organiser une Exposition universelle au-dessus de l'anneau, ainsi recouvert d'équipements, de monuments, de jardins. En tous les cas, une chose est sûre : Il ne pourrait jamais être enterré à 100% à cause de ses passages en viaduc, notamment au dessus du parc des expositions de la porte de Versailles, et même entre les portes Briançon et de la Plaine à cause des longs échangeurs.

     

    « Ce qui fut autrefois un symbole de la modernité triomphante est pourtant devenu, en quatre décennies à peine, un «égout à voitures» comme certains qualifient l'infrastructure aujourd'hui. L'autoroute urbaine la plus empruntée d'Europe, en tout cas,  a généré un certain nombre de nuisances »reconnaît un  architecte-urbaniste de l'agence TVK. « Cependant, il faut se projeter dans l'idée que la mobilité de cette route va changer. Dans vingt ou trente ans, les déplacements y seront plus collectifs, plus apaisés, moins polluants», parie cet expert . En attendant, il est envisagé de faire passer la vitesse de 80 à 70 km/h sur cette voie rapide de 35 km alors que le trafic a baissé de – 8,9% ses dix dernières années, et que sa vitesse était déjà passée de 90 à 80 km/h pour ses 20 ans en 1993. 

     

    Rappelons à cette occasion, que le Périph est une ceinture bitumée de 35 km comptant 253 ponts, 32 tunnels et 35 000 sources d’éclairage (soit mille par kilomètre) saturée en permanence, souvent au-delà des normes de pollution admises.  36 000 accidents ont été recenses entre 1998 et 2012. Il parait qu’en 2004, un motard a bouclé le tour complet en moins de dix minutes et a été flashé à 211 km/h, ce qui est parfaitement illicite bien sûr. Les services de police ont recensés plusieurs événements insolites comme en 2007,  ses 25 tonnes de viande tombées d’une benne de camion qui se sont répandues sur la chaussée, bloquant la circulation toute une journée ou ses poneys échappés d’un centre équestre qui avaient aussi emprunté le célèbre boulevard. Ils ne sont pas les seuls puisque des brebis ont été engagés par le service de la voirie pour remplacer les tondeuses dans certaines zones escarpées. Enfin, en  2010, un cortège de mariage s’était arrêté sur l’artère – ce qui est formellement interdit – et un participant s’est livré à quelques pas de danse avant d’être interpellé, et qu’en Février 2012, dans un véhicule en panne protégé par la police, une policière a mis au monde le bébé de la passagère, une petite fille, avant l’arrivée des secours. Autre phénoméne, il est devenu un lieu d’habitat pour les SDF.