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voirie - Page 6

  • EXPERIMENTATION A VANVES : LA PLACE DE LA REPUBLIQUE PIETONNE PENDANT LES WEEK-ENDS DE L’ETE 2014

    Avec la requalification de la rue Jacques Jezequel, c’était la seconde annonce de cette première réunion publique du quartier Centre-Ancien-Saint Remy qui s’est déroulée Lundi dernier en début de soirée à l’hôtel de ville. « Les commerçants sont favorable à la création d’une zone piétonne place de la République » a affirmé Bernard Gauducheau en présentant le projet : Seul le centre de la place serait piétonne, laissant à la circulation d’un côté l’accès au petit parking derrière la fontaine et le monument célébrant la République, et la voie menant à la rue Kléber, de l’autre  rue de la République jusqu’au niveau du restaurant Le Tout Va Mieux qui pourra étendre sa terrasse et la pharmacie, les véhicules dégageant par la rue de l’Eglise. La rue Louis Blanc serait mis à double sens pour permettre l’accès au parking de la maison paroissiale Saint Remy. Le bus 189 serait dévié, comme c’est le cas, lors des grandes animations (village des terroirs, fête de la musique etc…) sur les rues Antpoine Fratacci et Raymond Marcheron. « Nous allons expérimenter cette piétonnisation de la place de la République pendant les beaux jours, le week-end de 17H le vendredi au dimanche soir, avant de l’étendre » a-t-il indiqué.

    La piétonnisation du Centre historique de Vanves est une question récurrente  dans ce quartier qui a avait été soulevé à l’occasion du réaménagement des 3 places du Centre Ancien démarrée sous le mandat de Guy Janvier avec la place du Président Kennedy, pourvuivi par Bernard Gauducheau avec la place du Val (De Lattre de Tassigny) où les riverains s’étaient prononcés contre une zone piétonne, et la place de la République qui va tenter une expérimentation cet été. Mais il est peut probable que l'essai soit transformé car pour beaucoup de personnes, c'est un axe de circulation important fort embouteillé le matin, comme sur l'axe Larmeroux-Marcheron où une partie de cette circulation serait reportée si la zone piétonne était définitive (l'autre l'étant sur une avenue du général de Gaulle tout aussi embouteillé). De surcroît, il faudrait trouver une solution au pavage de cette place fort glissant en temps de pluie comme l'a fait remarqué un riverain au maire

    Le maire en a profité pour faire l’état des chantiers en cours  dans ce quartier : « Le second oeuvre a été entamé pour le conservatoire de musique,  notamment dans ses sous sol » a-t-il indiqué pendant que des photos du futur auditorium avec sa fosse d’orchestre, brut de béton, étaient diffusés, en annonçant qu’une salle d’enseignement « témoin » devrait être visitable en Juillet prochain. Ce chantier qui a pris six mois de retard devrait permettre une livraison en Mars 2015. Pour Hachette, ce sera plus tôt, puisque le maire a annoncé une arrivée du personnel à la Rentrée puisque le chantier devrait être terminé avec livraison du nouveau bâtiment en Juillet 2014. Il a annoncé le renouvellement d’une canalisation d’eau importante (40 cm de diamétre) par le syndicat des Eaux entre Janvier et Juillet 2015 dans l’axe du CD 50 Bd du Lycée et rue Antoine Fratacci. Un système de remplacement de la canalisation dans la canalisation devrait permettre d’éviter de trop grandes et longues tranchées sur la voie publique.

    Enfin, à l’occasion de la présentation du projet de requalification de la rue Jacques Jézéquel, il n’avait pas caché que ce quartier de la gare quelque peu figé actuellement, devrait connaître quelques évolutions  grâce notamment au quartier qui entoure l’axe Aristide Briand, où prés de 5 projets immobiliers sont en cours de constructions ou en voie de se terminer. Ils devraient permettre de créer 300 nouveaux logements dont 150 à 160 sur les terrains dit Coche-Briand-Diderot où étaient installés la CPAM et la circonscription de la vie sociale du Conseil Général, avec le cente PMI qui fonctionne encore.Une réunion publique est d’ailleurs prévu pour présenter ce projet dans les semaines à venir.   

  • PREMIERE REUNION PUBLIQUE DE QUARTIER DE VANVES : LES RIVERAINS DE LA RUE JEZEQUEL SE PRONONCENT POUR UNE RUE A DOUBLE SENS

    Au moins le maire de Vanves a un mérite : Il ne veut surtout faire le bonheur des vanvéens contre leur volonté, comme il le répète souvent lors des réunions publiques, comme ce fut le cas lundi soir, à la mairie. Il tenait sa première réunion publique de quartier du printemps à l’hôtel de ville pour le Centre-Ancien-Saint Remy avec un projet important : la requalification de la rue Jacques Jezequel. Deux projets ont été présentés sur lesquels les riverains présents se sont prononcés à 53 pour le maintien du double sens et 30 pour l’instauration d’un sens  unique Insurrection-Gare SNCF. Alors que le Conseil de Quartier consulté avait émis un souhait différent. Mais sans que l’un de ses responsables ou représentant n’expliquent les raisons de cette position. Ce qu’ont regretté quelques élus et militants UDI en visant bien sûr Isabelle Debré Maire adjoint chargée de ce quartier et sa suppléante Sandrine Bourg qui participaient à une réunion sur les élections européennes à Boulogne au même moment. Mais aussi en regrettant que le maire ait été aussi vite en besogne en ne déclarant pas, bien sûr, que ce vote n'était que consultatif. Ambiance à l'UDI d'autant plus que les commerçants de la rue J.Jezequel avaient un allié de poids pour le double sens avec Alain Toubiana, maire adjoint chargé du commerce qui ne s'en cachait pas. 

    Bernard Gauducheau, maire de Vanves a rappelé que cette requalification de la rue Jacques Jezequel est la dernière étape de la municipalisation de la voie départementale constitué par l’axe Pasteur-Marcel Martinie, déjà requalifié, et Jacques Jezequel en cours. Une première réunion avait permis de présenter l’état et le diagnostic de cette voie établi par le cabinet SCE qui est le maître d’oeuvre pour le compte de GPSO : 260 m de long, 9 m de largeur pour la circulation, en mauvais état (fissures, nid de poules) avec 4200 véhicules/jour dans un sens (Insurrection-gare) et 2400 dans l’autre (Gare-Insurrection) avec 100 à 150 véhicules/heure heures de pointe uniquement le matin, trottoirs encombrés et étroits, hors norme PMR (Personne à mobilité réduite) par endroits, 18 arbres d’alignement dont 16 ont des lésions et des saignées, éclairage vétuste, hétérogène, disparate… avec 20 places de stationnements.

    Le bureau d’études a constaté plusieurs besoins : dépose-minute au niveau de la place de la gare qui a besoin d’être apaisée avec élargissement des trottoirs, volonté d’avoir un espace de commerces vers la place de l’insurrection, de redimensionner cette rue à une chaussée de 6 m au lieu de 9, avec une limitation de vitesse de 30 km/h, de renforcer le stationnement à 35/40 places, et de changer les candélabres pour améliorer l’éclairage urbain, de prévoir du nouveau mobilier urbain (bancs…).

    Deux scénarios, à sens unique et à double sens ont été présenté avec des éléments communs : un plateau sur-élevé tout le long de cette voie de 6 m de large  avec une vitesse limitée à 30 km/h, rétrécissement de la place Albert Culot avec disparition du petit îlot central et déplacement de la plaque commémorative rendant hommage à ce jeune résistant mort pour la France sur la petite place donnant sur la gare, avec un dépose-minute, piste cyclable dans le sens (gare-insurrection), traitement de la contre-allée face à Intermarché qui verra s’élargir son aire de livraison. En cas de double sens, il n’y aurait pas plus de places de stationnement (20), mais 7 arbres de plus, des poiriers comme le long de la rue Antoine Fratacci qui s’adapte aux conditions de vie urbaine. Le sens unique permet de créer 14 places supplémentaires de stationnements, de planter 17 arbres en plus.

    Le coût de ce projet s’élève 1,250 000 € entièrement financé par le département, avec les travaux d’assainissement (300 000 €) et d’aménagement (950 000 € qui se dérouleront en 3 temps : La rénovation de l’assainissement en Juin.Juillet 2014, de réseau d’eau potable en Août/septembre 2014, et les travaux de requalification entre Octobre 2014 et Mars 2015 en conservant la circulation. « Si le budget est conséquent, c’est parce que je tiens à un aménagement de qualité qui dure » a-t-il précisé.

    Il a répondu avec le représentant de SCE à de nombreuses questions sur les risques de bouchons Victor Basch et Ernest Laval – « qui peut être réglé par la gestion des feux tricolores avec boucle magnétique et détecteur de présence de véhicules » selon SCE -  le stationnement des bus rues V.Basch mais aussi J.Jezequel, « jusqu’à 5 lorsqu’il y a des manifestations à Paris » selon une riveraine, les risques d’accidents sur la piste cyclable à contresens en cas de sens unique, à cause de la sortie des véhicules en stationnement en créneau sans visibilité qui a provoqué quelques échanges vifs entre le responsable de l’auto-école et SCE, mais aussi du bus « même si ce n’est pas un couloir de bus » comme l’a fait constaté le maire. Beaucoup se sont focalisés sur Intermarché, les livraisons par des semi-remorques, et ses palettes. Son patron a fait remarquer que le sens unique poserait des problèmes de déchagement de ses semi-remorques avec des feenwicks en contresens,  tout en faisant constater que « c’est aussi des places de stationnement en plus, des centimétres de trottoirs en plus et des clients en moins ». Les commerçants n’ont pas hésité, à défendre le contre sens, ayant été échaudés par la mise en sens interdit du bd Camelinat à Malakoff qui leur a fait perdre des clients, relayés par des riverains qui ne voyaient pas ce qu’allait apporté de plus une mise à sens unique, en dehors de places de stationnement supplémentaires… et de changer leurs habitudes pour certains : « J’ai pas envie de mettre 10 mn de plus à cause du sens unique pour sortir de chez moi et rejoindre la place de l’Insurrection par V.Basch et E.Laval. 10 minutes de sommeil c’est important. ?..Même si c’est égoiste ! » reconnaissait l’une d’entre eux.   

  • CLASSEMENT DE LA RUE DE L’AVENIR DANS LE DOMAINE PUBLIC DE VANVES : UNE PROCEDURE SIMPLE PLEINE DE REBONDISSEMENTS

     Une nouvelle étape dans le classement dans le domaine public de la rue de l‘Avenir, et son impasse, a été franchie Jeudi dernier à l’occasion d’une réunion des riverains avec le maire, le service de l’urbanisme et le cabinet Gexpertise Conseil. Rappelons que c’est une affaire qui a démarré le 28 Septembre 2011 lorsque la mairie a engagé la procédure de transfert dans le domaine public communal de cette rue. Un tel classement implique une extinction de tous les droits sur les biens transmis sachant que certains titres de propriétés faisaient état d’un périmétre dans la rue même, alignement de la voie pour déterminer la partie publique de cette rue…. Une procédure simple au départ qui s’est révélée plus compliquée au fur et à mesure de son avancement  

    Gexpertise Conseil avait été désigné par la municipalité pour réaliser plusieurs documents nécessaires à une enquête publique qui devait se révéler simple. Mais elle s’est heurtée à des difficultés car cette rue n’était pas complètement cadastrée. En faisant un relevé cadastrale de cette rue composée de 60 lots, chaque propriétaire étant propriétaire d’une demi voie devant chez soi, avec un numéro, elle s’est aperçue qu’il avait disparu pour certains d’entre eux. Elle a dû faire intervenir des géomètres pour refaire le plan des lotissements en réaffectant à chaque lot un numéro de parcelle. « On a rétablit pour chacun, une demi-voie devant chez lui. Et on a affecté un numéro à chaque parcelle. Le cadastre pourra ainsi revenir à une situation propre et clair. Et nous avons re-listé l’ensemble des propriétaires concerné par ce nouveau numérotage. Nous avons  établi un document d’arpentage qui sera enregistré au cadastre avec la signature de chaque propriétaire » a expliqué l’un des experts de Gexpertise Conseil.

     

    Le maire a alors proposé de réunir l’ensemble des propriétaires pour précéder à une séance collective de signatures pour éviter une charge trop lourde si chacun avait dû le faire individuellement (250 € la signature). C’est ce qui s’est déroulé jeudi dernier avec une grande partie des propriétaires qui ont pu ainsi poser des questions précises et techniques. Notamment sur les conséquences d’un tel acte qui ne concerne que le classement de cette rue dans le domaine public, c’est à dire chaque petit bout de rue dont chacun était propriétaire jusqu’à présent, et non les délimitations et le bornage des propriétés qui peuvent être contestés. A l’issue, c'est-à-dire lorsque tous les propriétaires auront signés ce document, l’enquête publique pourrait être lancé par la ville pendant 15 à 30 jours, pour être ensuite classé dans le domaine public par le conseil municipal de Vanves,  si aucun propriétaire n’a fait connaitre son  opposition à ce projet. Dans le cas contraire, s’il y a une ou plusieurs opposition, cette décision relèvera de la compétence du Préfet auquel sera transmis le dossier.