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voirie - Page 6

  • PREMIERE REUNION PUBLIQUE DE QUARTIER DE VANVES : LES RIVERAINS DE LA RUE JEZEQUEL SE PRONONCENT POUR UNE RUE A DOUBLE SENS

    Au moins le maire de Vanves a un mérite : Il ne veut surtout faire le bonheur des vanvéens contre leur volonté, comme il le répète souvent lors des réunions publiques, comme ce fut le cas lundi soir, à la mairie. Il tenait sa première réunion publique de quartier du printemps à l’hôtel de ville pour le Centre-Ancien-Saint Remy avec un projet important : la requalification de la rue Jacques Jezequel. Deux projets ont été présentés sur lesquels les riverains présents se sont prononcés à 53 pour le maintien du double sens et 30 pour l’instauration d’un sens  unique Insurrection-Gare SNCF. Alors que le Conseil de Quartier consulté avait émis un souhait différent. Mais sans que l’un de ses responsables ou représentant n’expliquent les raisons de cette position. Ce qu’ont regretté quelques élus et militants UDI en visant bien sûr Isabelle Debré Maire adjoint chargée de ce quartier et sa suppléante Sandrine Bourg qui participaient à une réunion sur les élections européennes à Boulogne au même moment. Mais aussi en regrettant que le maire ait été aussi vite en besogne en ne déclarant pas, bien sûr, que ce vote n'était que consultatif. Ambiance à l'UDI d'autant plus que les commerçants de la rue J.Jezequel avaient un allié de poids pour le double sens avec Alain Toubiana, maire adjoint chargé du commerce qui ne s'en cachait pas. 

    Bernard Gauducheau, maire de Vanves a rappelé que cette requalification de la rue Jacques Jezequel est la dernière étape de la municipalisation de la voie départementale constitué par l’axe Pasteur-Marcel Martinie, déjà requalifié, et Jacques Jezequel en cours. Une première réunion avait permis de présenter l’état et le diagnostic de cette voie établi par le cabinet SCE qui est le maître d’oeuvre pour le compte de GPSO : 260 m de long, 9 m de largeur pour la circulation, en mauvais état (fissures, nid de poules) avec 4200 véhicules/jour dans un sens (Insurrection-gare) et 2400 dans l’autre (Gare-Insurrection) avec 100 à 150 véhicules/heure heures de pointe uniquement le matin, trottoirs encombrés et étroits, hors norme PMR (Personne à mobilité réduite) par endroits, 18 arbres d’alignement dont 16 ont des lésions et des saignées, éclairage vétuste, hétérogène, disparate… avec 20 places de stationnements.

    Le bureau d’études a constaté plusieurs besoins : dépose-minute au niveau de la place de la gare qui a besoin d’être apaisée avec élargissement des trottoirs, volonté d’avoir un espace de commerces vers la place de l’insurrection, de redimensionner cette rue à une chaussée de 6 m au lieu de 9, avec une limitation de vitesse de 30 km/h, de renforcer le stationnement à 35/40 places, et de changer les candélabres pour améliorer l’éclairage urbain, de prévoir du nouveau mobilier urbain (bancs…).

    Deux scénarios, à sens unique et à double sens ont été présenté avec des éléments communs : un plateau sur-élevé tout le long de cette voie de 6 m de large  avec une vitesse limitée à 30 km/h, rétrécissement de la place Albert Culot avec disparition du petit îlot central et déplacement de la plaque commémorative rendant hommage à ce jeune résistant mort pour la France sur la petite place donnant sur la gare, avec un dépose-minute, piste cyclable dans le sens (gare-insurrection), traitement de la contre-allée face à Intermarché qui verra s’élargir son aire de livraison. En cas de double sens, il n’y aurait pas plus de places de stationnement (20), mais 7 arbres de plus, des poiriers comme le long de la rue Antoine Fratacci qui s’adapte aux conditions de vie urbaine. Le sens unique permet de créer 14 places supplémentaires de stationnements, de planter 17 arbres en plus.

    Le coût de ce projet s’élève 1,250 000 € entièrement financé par le département, avec les travaux d’assainissement (300 000 €) et d’aménagement (950 000 € qui se dérouleront en 3 temps : La rénovation de l’assainissement en Juin.Juillet 2014, de réseau d’eau potable en Août/septembre 2014, et les travaux de requalification entre Octobre 2014 et Mars 2015 en conservant la circulation. « Si le budget est conséquent, c’est parce que je tiens à un aménagement de qualité qui dure » a-t-il précisé.

    Il a répondu avec le représentant de SCE à de nombreuses questions sur les risques de bouchons Victor Basch et Ernest Laval – « qui peut être réglé par la gestion des feux tricolores avec boucle magnétique et détecteur de présence de véhicules » selon SCE -  le stationnement des bus rues V.Basch mais aussi J.Jezequel, « jusqu’à 5 lorsqu’il y a des manifestations à Paris » selon une riveraine, les risques d’accidents sur la piste cyclable à contresens en cas de sens unique, à cause de la sortie des véhicules en stationnement en créneau sans visibilité qui a provoqué quelques échanges vifs entre le responsable de l’auto-école et SCE, mais aussi du bus « même si ce n’est pas un couloir de bus » comme l’a fait constaté le maire. Beaucoup se sont focalisés sur Intermarché, les livraisons par des semi-remorques, et ses palettes. Son patron a fait remarquer que le sens unique poserait des problèmes de déchagement de ses semi-remorques avec des feenwicks en contresens,  tout en faisant constater que « c’est aussi des places de stationnement en plus, des centimétres de trottoirs en plus et des clients en moins ». Les commerçants n’ont pas hésité, à défendre le contre sens, ayant été échaudés par la mise en sens interdit du bd Camelinat à Malakoff qui leur a fait perdre des clients, relayés par des riverains qui ne voyaient pas ce qu’allait apporté de plus une mise à sens unique, en dehors de places de stationnement supplémentaires… et de changer leurs habitudes pour certains : « J’ai pas envie de mettre 10 mn de plus à cause du sens unique pour sortir de chez moi et rejoindre la place de l’Insurrection par V.Basch et E.Laval. 10 minutes de sommeil c’est important. ?..Même si c’est égoiste ! » reconnaissait l’une d’entre eux.   

  • CLASSEMENT DE LA RUE DE L’AVENIR DANS LE DOMAINE PUBLIC DE VANVES : UNE PROCEDURE SIMPLE PLEINE DE REBONDISSEMENTS

     Une nouvelle étape dans le classement dans le domaine public de la rue de l‘Avenir, et son impasse, a été franchie Jeudi dernier à l’occasion d’une réunion des riverains avec le maire, le service de l’urbanisme et le cabinet Gexpertise Conseil. Rappelons que c’est une affaire qui a démarré le 28 Septembre 2011 lorsque la mairie a engagé la procédure de transfert dans le domaine public communal de cette rue. Un tel classement implique une extinction de tous les droits sur les biens transmis sachant que certains titres de propriétés faisaient état d’un périmétre dans la rue même, alignement de la voie pour déterminer la partie publique de cette rue…. Une procédure simple au départ qui s’est révélée plus compliquée au fur et à mesure de son avancement  

    Gexpertise Conseil avait été désigné par la municipalité pour réaliser plusieurs documents nécessaires à une enquête publique qui devait se révéler simple. Mais elle s’est heurtée à des difficultés car cette rue n’était pas complètement cadastrée. En faisant un relevé cadastrale de cette rue composée de 60 lots, chaque propriétaire étant propriétaire d’une demi voie devant chez soi, avec un numéro, elle s’est aperçue qu’il avait disparu pour certains d’entre eux. Elle a dû faire intervenir des géomètres pour refaire le plan des lotissements en réaffectant à chaque lot un numéro de parcelle. « On a rétablit pour chacun, une demi-voie devant chez lui. Et on a affecté un numéro à chaque parcelle. Le cadastre pourra ainsi revenir à une situation propre et clair. Et nous avons re-listé l’ensemble des propriétaires concerné par ce nouveau numérotage. Nous avons  établi un document d’arpentage qui sera enregistré au cadastre avec la signature de chaque propriétaire » a expliqué l’un des experts de Gexpertise Conseil.

     

    Le maire a alors proposé de réunir l’ensemble des propriétaires pour précéder à une séance collective de signatures pour éviter une charge trop lourde si chacun avait dû le faire individuellement (250 € la signature). C’est ce qui s’est déroulé jeudi dernier avec une grande partie des propriétaires qui ont pu ainsi poser des questions précises et techniques. Notamment sur les conséquences d’un tel acte qui ne concerne que le classement de cette rue dans le domaine public, c’est à dire chaque petit bout de rue dont chacun était propriétaire jusqu’à présent, et non les délimitations et le bornage des propriétés qui peuvent être contestés. A l’issue, c'est-à-dire lorsque tous les propriétaires auront signés ce document, l’enquête publique pourrait être lancé par la ville pendant 15 à 30 jours, pour être ensuite classé dans le domaine public par le conseil municipal de Vanves,  si aucun propriétaire n’a fait connaitre son  opposition à ce projet. Dans le cas contraire, s’il y a une ou plusieurs opposition, cette décision relèvera de la compétence du Préfet auquel sera transmis le dossier.

  • REUNION PUBLIQUE A VANVES SUR LA RUE JACQUES JEZEQUEL : DEBAT CONSTRUCTIF POUR UNE RUE APAISEE MAIS PAS A SENS UNIQUE

    La réunion publique semestrielle  automnale  du quartier Centre Ancien-Saint Remy à l’hôtel de Ville, Mardi soir, a été principalement consacré à la rue Jacques Jezequel qui doit faire l’objet d’une requalification l’été prochain. Il s’agissait pour Bernard Gauducheau de présenter le diagnostic effectué par les services de GPSO et de recueillir l’avis des riverains, en présence de Pierre Avril, maire adjoint de Malakoff chargé de la voirie, « parce que ce projet jouxte notre voisine ». Elle est une traduction concréte d’un accord Conseil Général-GPSO-ville de Vanves sur la municipalisation des voies départementales. « A chaque fois, comme le conseil général doit rétrocéder une voirie en bonne état, cette municipalisation donne lieu à des travaux de requalification comme ce fut le cas pour d’autres voies à Vanves : République, Martinie-Pasteur. Et dans le  prolongement de cet axe, il restait à faire la rue Jacques Jezequel » a expliqué le maire en présentant un état des lieux.

    Cette rue s’étend sur 230 m, sur une largeur de 9 m avec deux voies de circulation dont le revêtement est en mauvais état, des trottoirs vieillissants  de 2 m qui se retrécissent d’un côté à cause d’un escalier et d’un passage surelevé donnant sur quelques uns des commerces qui se regroupent tous, autour de la petite place Albert Culot, avec à l’autre bout, Intermarché et Panopée.  6 accidents ont été comptabilisés entre 2007 et 2011, à cause peut être d’une vitesse que les habitants trouvent souvent excessive sur cette voie. Pourtant la circulation a diminué avec la mise en sens unique du boulevard Camelinat à Malakoff. D’après le diagnostic, aucun passage piéton (4) n’est aux normes PMR (Personnes à mobilité réduite), avec absence d’équipement pour les mal voyants. Cette voie compte 22 places de stationnement mais beaucoup de véhicules se garent mal lorsqu’ils se rendent au café de la Gare ou d’autres commerces voisins, 2 aires de livraisons dont une sert de stockage pour Intermarché, 18 arbres d’alignements dont 2 sont sains et 6 avec des lésions importantes. 

    Ces travaux de requalification nécessiteront de refaire le revêtement de la chaussée, les trottoirs, la bordure des trottoirs avec les avaloirs, l’éclairage et  la signalisation, avec de nouvelles plantations, un réaménagement de la petite contre-allée, ce qui devrait réduire le nombre de places de stationnement. Le maire espére renouveler l’opération du pont du Clos Montholon grâce à un accord Vanves-Malakoff-Clamat avec RFF, afin d’embellir le pont gare Vanves-Malakoff  et l’accès à cette gare SNCF/Transilien. « Cette gare nous préoccupe depuis longtemps, car elle est dans un tel état de délabrement. J’ai  demandé à RFF s’il allait inscrire au monument historique. Ils ont seulement prévus d’élargir les accés mais c’est tout » a indiqué l’élu de Malakoff. Le maire a indiqué que ces travaux de requalification seront précédés de travaux sur le réseau d’assainissement en tranchée et en chemisage au printemps. « On essaiera de réaliser les travaux les plus pénalisant durant les vacances d’été » a promis le maire.

    Les riverains se sont tout d’abord inquiétés d’emplacements pour le stationnement des vélos et des motos, du nombre d’emplacements de stationnement pour les véhicules, de la préservation de la zone bleue tout en reconnaissant que certains ne bougent pas leur véhicule de la journée. « A partir du moment, où on requalifie, on perd des places de stationnement » a indiqué le maire. Des riverains se sont plaints du mauvais stationnement des clients du café de la gare. La pharmacienne, et d’autres,  a demandé des ralentisseurs pour freiner les automobilistes qui « ont tendance à accélérer lorsqu’ils voient le feu tricolore au vert ».  Ensuite, ils ont demandé des trottoirs plus large et notamment au niveau d’Intermarché, qui est revenu souvent dans les interventions, car il stocke des cartons et des cageots devant les accès de service. Un riverain a demandé si Intermarché ne pouvait pas augmenter les rotations de livraisons pour éviter d’avoir ses immenses camions qui se garent en double file. Enfin le maire a interrogé les riverains sur le type d’aménagement qu’ils souhaitaient pour cette voie : classique genre rue Bleuzen, plus apaisé comme le mail Sadi Carnot. « L’une des solutions serait d’aménager une voie qui se situerait entre le mail et la rue classique » ont-ils répondu. Par contre  l’ensemble des riverains et surtout les commerçants ont rejeté l’idée d’une voie à sens unique. « Cela tuerait le commerce. Oui pour la circulation plus douce. Non pour le sens unique. On a vu les effets de la mise en sens unique du Bd Camelinat sur nos commerces » a indiqué un commerçant alors qu’un habitant de cette rue pense « qu’un sens unique permettrait d’augmenter le nombre de places de stationnement ».

     

    Cette réunion publique qui a permis d’aborder les thémes de la requalification (aussi) du parc des Expositions et du projet de métropole du Grand Paris, a donné l’occasion au Maire d’annoncer un scoop : Vanves aura son immeuble bio climatique. Pas une tour comme à Issy les Moulineaux (du côté de la pointe de la rue Guynemer prés de Paris) mais une petite résidence de 12 logements à l’emplacement du pavillon de M.Vincent à côté de la Paroisse Saint Luc.