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VANVES ET LE GRAND PARIS - Page 50

  • VANVES ET LE METRO AUTOMATIQUE DU GRAND PARIS

    Il est indéniable, au travers de l’actualité que Vanves est concerné au premier chef par les projets concernant le Grand Paris. Et il en a été beaucoup questions en cette fin d’année, à la veille des fêtes. Avec notamment le débat sur le réseau de transport du Grand Paris avec les deux projets en cours de débat public, Arc Express, défendu par la Région et son président Jean Paul Huchon, le Grande Huit ou la grande boucle proné par la SGP (Société du Grand Paris) présidé par André Santini. Tant le Conseil Municipal, que le Conseil général où siége Guy Janvier (PS) et le Conseil Régional où siége Bernard Gauducheau (NC) ont donné un avis durant le mois de décembre. Deux réunions auxquels ont participé des vanvéens ont eu à Clamart sur Arc Express et à Issy les Moulineaux pour le métro de la SGP. La situation a énormément évoluée depuis le remaniement ministériel, avec la nomination de Maurice Leroy ministre de la politique de la ville chargé du dossier du grand Paris qui est en train de trouver une voie de passage vers un tracé complémentaire aux deux projets.

     

    Une voie de passage en cours de construction pour le réseau de transport

    La proposition faîte par Jean Paul Huchon le 15 Novembre fait son chemin et du bruit dans le landerneau francilien depuis la réunion de Mercredi dernier du Comité de pilotage sur le Grand Paris mis en place par Maurice Leroy, ministre de la Ville chargé du dossier du Grand Paris selon plusieurs sources gouvernementales et régionales. Rappelons qu’il s’agit en complément des tracés d’Arc Express, de la desserte de territoires stratégiques comme l’Est Parisien (Marne la Vallée, Chelles, Clichy-Montfermeil), des aéroports et leurs pôles emplois avec reprise du projet CDG Express pour Roissy, prolongement des ligne 7 ou 14 jusqu’à Orly, desserte régionale des TGV et bien sûr de Saclay avec la solution non d’un moyen de transport lourd mais tout simplement du prolongement d’Orly Val qui relie pour l’instant le RER à Antony et les deux aérogares d’Orly. Il avait fait cette proposition juste au moment du remaniement ministériel et a permis selon ses explications, une sorte d’échappatoire à Matignon. Depuis, les choses se sont précisées : Sur le plan financier avec les recettes provenant du FARIF et de la taxe sur les bureaux  qui devraient atteindre 200 ME par an d’ici 3 ans avec un VT qui serait harmonisé sur l’ensemble du territoire en 5 ans. Auquel il faut ajouter un milliard pour le RER. Sur la maîtrise d’ouvrage qui pourrait être partagé entre le STIF et la SGP (ligne 14 et le Sud/Sud Est d’Arc Express pour le STIF par exemple, le reste à la SGP).

    Cette solution a été retenue et présenté par Maurice Leroy et son directeur de Cabinet dans l’une de ses réunions hebdomadaires thématique,  mercredi dernier,  qu’il tient avec les représentants de la région, de la ville de Paris, la SGP, Paris Métropole, l’AMIF, de l’AIGP, d’autant qu’elle a suscité une réaction étonnante de Pierre Mongin qui a félicité JP Huchon pour cette proposition, suivi par le président de la SNCF Guillaume Pepy…. Sauf  Marc Véron, Directeur général de la SGP qui  était alors très pâle et André Santini, Président du Conseil de Surveillance de la SGP, trés silencieux. Quant à Valérie Pécresse (UMP), présidente du groupe de la Majorité Présidentielle au Conseil Régional elle était furieuse d’apprendre que ses nouvelles propositions traçant une voie de passage, étaient faîte derrière son dos, notamment à propos de Saclay. Mais voilà, Maurice Leroy serait en  liaison directe avec Claude Guéant, donc l’Elysée, pour trouver une solution à ce dossier du réseau de transport pour le Grand Paris, en mettant en place ce comité de pilotage qui devrait se réunir le 22 sur le logement, le 5 Janvier sur l’emploi et le développement économique, et serait élargi le 12 Janvier aux présidents de Conseils Généraux. Et la ministre de la recherche aurait sous estimé le président de la Région qui compte arriver à un accord d’ici la fin Janvier sur ce futur métro du Grand Paris qui apporterait un élément vraiment nouveau dans le débat public sur Arc Express et le Grand huit.

  • LA NEIGE SEME LA PAGAILLE ET BLOQUE COMPLETEMENT VANVES, MAIS PAS LE CONSEIL MUNICIPAL

    Vanves hier après-midi était entièrement bloqué par la neige. Sans pneus à clous ou des chaînes, il était pratiquement impossible de rouler, notamment sur les rues pentues. Les principaux axes et carrefours étaient complétement bloquès, les véhicules avançant à pas très lents lorsque c’était possible, comme place de l’Insurrecton ou place de Lattre de Tassigny où un caméraman  de France 3 peut être, venu en voisin, filmait la rue Antoine Fratacci où les véhicules étaient enchevetrés. Et personne ne s’aventurait dans la fameuse côté de la rue Victor Hugo. Aucun bus à l’horizon, la RATP ayant cessé de les faire circuler depuis pratiquement midi, la place du Général Leclerc étant resté toute l’après-midi et la soirée deserté par ces « 58 ». Même le libraire d’à côté n’avait pas reçu Le Monde. « C’est toujours comme cela lorsqu’il neige. Je l’aurais demain matin » constatait il fataliste.  La seule solution était de devenir piéton sur des trottoirs qui començaient à devenir glissant, mais avec encore de la poudreuse par endroits.  Les enfants s’amusaient bien sûr, à coup de boules neige, alors que certains automobilistes s’enguelaient. Ceux qui habitaient trop loin, en grande couronne, préféraient rester sur place à leur travail, comme ce garagiste empêché de rentrer dans l’Essonne, la RN 118 ayant été fermé, ou ce boulanger qui a dormi prés de son fournil, car les hôtels affichaient déjà complet en milieu d’après midi.

     

    Le maire Bernard Gauducheau avait été prévenu par la Préfecture des Hauts de Seine de chutes de neige très sévéres jusqu’au début de soirée, ce qui s’est révélé exact. D’ailleurs il confiait qu’il roule toujours en cette période de l’année avec des pneus neige pour ne pas rester bloqué et intervenir sur place lorsqu’il y a une urgence. Les grilles du parc Frédéric Pic et autres squares avaient été fermés dés 13H/14H, et la ville s’était habillé de blanc, certains quarriers et rues en dehors des grands axes  prenant cet air ouaté et silencieux qu’impose ce manteau blanc. Il parait qu’un niveau record de neige a été battu à Paris, et peut être à Vanves : 11 cm de neige enregistré par la station de Météo France à Paris Montsouris, dans le XIVéme. Un niveau record qui n'avait été dépassé qu'en 1987, selon Météo France. « Pour retrouver des quantités de neige comparables à cet endroit, il faut remonter à mars 2005 ou alors janvier 1987 où on en avait eu encore plus » indiquait on  à Météo France. Le record absolu enregistré à Paris Montsouris date du 2 mars 1946 lorsqu'il était tombé 40 cm en une journée.

     

    Pourtant l’activité continuait à Vanves. Notamment avec un Conseil Municipal qui commença avec un peu retard, le temps que le quorum soit atteint, certains élus ayant été retardé par 3H de bouchons ou un train en retard. Alors que d’autres étaient restés dans leur bureau à l’autre bout de Paris, après une vaine tentative de prendre la route. 400 km de bouchons en Ile de France. Bernard Gauducheau l’a ouvert vers 19H20 en excusant l’absence de Bernard Roche, maire ajoint qui a perdu sa mére, et surtout en saluant « le rôle de cette famille pour Vanves ». Pour une rare fois personne n’était présent dans le public de cette séance sur laquelle le Blog reviendra au cour de laquelle le Conseil Municipal a donné son avis sur les réseaux de métro prévus autour de Paris (Arc Express et Grand Huit) qui font l’objet d’un débat public.

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : POLEMIQUE SUR LES VOIES SUR BERGES

    Il est indéniable, au travers de l’actualité que le Blog Vanves Au Quotidien ne peut ignorer l’incidence des décisions régionales sur Vanves et la vie quotidienne de ses habitants. Il en est ainsi des voies sur Berges qui suscitent la polémique depuis que la Ville de Paris a lancé un projet de reconquête. Une réunion est prévue ce soir à 19H aux Docks sur Seine quai d’Austerlitz

     

    Le projet de reconquête des berges de seine lancé par Bertrand Delanoë est au cœur d’une nouvelle polémique et la gauche et la droite régionale, entre la Ville de Paris et deux départements détenus pas la droite. C’est peut être la raison pour laquelle le maire de Paris organise une réunion publique métropolitaine ce soir à 19H aux Docks en Seine, quai d’Austerlitz parce que « ce projet dépasse le cadre strictement parisien » et que « cette concertation élargie au-delà des exigences du code de l’urbanisme est ouverte aux franciliens et tous les amoureux de Paris » annonce Bertrand Delanoë dans un communiqué : « Le projet a ainsi été discuté avec les élus locaux de la métropole les plus concernés, et le maire de Paris a souhaité en faire l’initiative parisienne présentée dans le cadre de l’appel à initiatives métropolitaines lancé en Avril dernier par Paris Métropole » ajoute t-il rejetant leurs affirmations.

    Cette annonce répond à l’offensive lancée jeudi dernier par  des élus UMP dont Valérie Pécresse, Patrick Devedjian, Chantal Jouanno et Jean-François Lamour qui ont accusé jeudi le maire Delanoë ne pas se concerter avec les élus franciliens sur son projet de piétonisation des voies sur berge. Dans un communiqué commun intitulé « Delanoë n'a pas le monopole des voies sur berges », ils ont dénoncé ce projet cher au maire socialiste de la capitale d'aménager les quais bas de Paris, en les piétonnisant sur un tronçon et en limitant la circulation sur d'autres. « Les voies sur berges sont des axes structurants d'intérêt régional. Ils concernent la région IDF dans son ensemble et pas seulement Paris intra-muros ». Ils estiment que « Bertrand Delanoë a élaboré son projet sans tenir compte des préoccupations et des besoins des Franciliens » et affirment que « le conseil général des Hauts-de-Seine n'a officiellement été informé du projet que le 15 octobre par un simple courrier dépourvu de toute étude d'impact » et que « le conseil général des Yvelines n'a jamais été contacté par la mairie de Paris ». Pour eux, limiter la circulation des voies sur berges provoquera « plus de bouchons, dans une ville qui est déjà la plus embouteillée d'Europe, et donc plus de pollution ». Pierre Mansat adjoint PCF chargé de Paris Métropole et élu chargé de mener justement cette concertation avec les élus franciliens a démenti en expliquant « qu’on a lancé un travail de concertation au niveau régional depuis deux mois, leur attaque est infondée.J'ai commencé par une concertation avec le conseil général du Val-de-Marne, puis de la Seine-et-Marne et récemment j'ai présenté le projet à une assemblée des maires des Hauts-de-Seine », a-t-il ajouté, citant une lettre du président de l'association des maires du 92 « qui dit approuver le projet rive-droite mais pas celui rive gauche ».