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VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS - Page 13

  • LE COMITE STRATEGIQUE DE LA SGP PRESIDE PAR LE MAIRE DE VANVES VEILLE AU GRAIN

    Le jour même de cette réunion de quartier, Bernard Gauducheau avait présidé le Comité Stratégique de la SGP (Société du grand Paris) qui a formulé des recommandations concrètes pour améliorer le quotidien des riverains pendant les chantiers, mais aussi dans la perspective de l’aménagement des quartiers de gare. « Cette année, les thématiques de l’aménagement des quartiers de gare et des chantiers du Grand Paris Express ont placé les riverains et la relation de proximité au coeur des échanges » expliquait-il. « En tant qu’élus, nous sommes conscients que la réussite du Grand Paris Express passera par notre capacité à renforcer l’acceptabilité sociale du projet. C’est pourquoi nous anticipons les difficultés à traiter et bousculons les certitudes pour formuler des propositions concrètes et opérationnelles dès à présent ».

    Le groupe de travail « Chantiers du Grand Paris Express » a mis l’accent sur l’importance de l’acceptabilité des chantiers par les riverains en conduisant un travail de recensement des contraintes et des nuisances liées aux chantiers pour les riverains.  Il préconise tout d’abord d’encourager la création d’un observatoire pour répondre aux situations particulières. Il viserait à identifier les établissements recevant du public et les populations les plus fragiles à proximité du chantier, pour concevoir des mesures d’accompagnement adéquates. Ensuite, de mettre en place une commission d’indemnisation pour les cas où les riverains seraient affectés de manière totalement anormale par le chantier. Enfin de déployer une communication en temps réel et adaptée aux phases du chantier.

    « En 2017, les opérations de génie civil vont se déployer dans de nombreuses communes », rappelle Philippe Yvin, président du directoire de la SGP. « Le travail de réflexion remarquable mené par le comité stratégique sur l’acceptabilité des chantiers est une étape essentielle pour que le Grand Paris Express soit réalisé en co-construction avec les riverains et ses futurs usagers ». A cette occasion, la SGP  a conclu avec le département des HJauts de Seine, une convention visant à anticiper les conséquences dses travaux sur le trafic routier, et avec la SEMAEST (SEM d’animation économique au service des territoires) pour dynamiser les commerces de proximité aux abords des gares du GPE pendant les chantiiers

  • LA GARE DU FORT D’ISSY/VANVES/CLAMART : « EN FAIRE UN LIEU OU ON A ENVIE D’ALLER COMME SOUS LES PASSAGES COUVERTS PARISIENS »

    La Conférence autour du Grand Paris Express (GPE)  sur « Quelle gare pour quelle ville demain ? » s’est déroulé lundi soir à l’hôtel de ville de Vanves à un moment où 37 équipes d’architectes sont à pied d’oeuvre simultanément pour concevoir ses 68 gares.  

    Pascal Vertanessian (UDI) maire adjoint (Urbanisme) a d’emblée planté le décor en diffusant un petit film en image 3D de cette ligne 15 Sud  et en précisant que ce n’était ni une réunion de quartier, ni un comité de pilotage chantier, ni une réunion politique, « même si les centristes ont joué un grand rôle » a-t-il ajouté, Bernard Gauducheau citant Christian Blanc, Maurice Leroy, André Santini…et même Isabelle Rivière directrice des relations institutionnelles de la SGP  « sans qui on n’aurait peut être pas eu cette gare ! On a du faire un gros travail de persuasion et de lobbying. Si elle ne s’était pas fait, on aurait pu nous le reprocher. Grâce au GPE, les dirigeants de ce pays ont fait preuve de clairvoyance. Ils ont anticipé, mais avec 30 ans de retard. Car on règle les problèmes lorsqu’on est devant en France. Nos réseaux de transports sont sous dimensionnés ou en retard. Et il faut mettre les bouchées doubles. Car notre population francilienne a augmentée. Et le défi de la Région est de réaliser le GPE mais aussi de se donner les moyens de remettre à niveau le réseau existant » a-t-il expliqué avec sa casquette d’administrateur du STIF en insistant  sur le fait que « ce sera la première gare à émerger. Et le monde entier regardera ce qui se passe. Car nombre de nos concitoyens n’imaginent pas l’impact que cet immense chantier a dans le monde »

    « 68 Gares ont ont été retenus dont certaines ne figureraient pas dans le schéma initial, comme la gare du Fort d’Issy/Vanves/Clamart » a indiqué Isabelle Rivière en expliquant pourquoi elles ont été retenus ( dynamique de construction grâce au fort d’Issy dans un quartier pavillonnaire  partagé entre Clamart/Issy/Malakoff/Vanves, déclencheur d’opérations ou de projets  déjà plus ou moins ébauché comme le quartier de la gare de la ville de Clamart). « Ce territoire qui a fait, comme les autres, l’objet d’une monographie, est examiné à la loupe par les promoteurs qui regardent les opportunités foncières » a-t-elle indiqué. « Ce GPE aura des conséquences urbaines qui ont entraîné des modifications de notre PLU. La ville travaille à un cahier des charges pour éviter de construire n’importe quoi dans ce quartier » a rassuré le maire de Vanves. 

    Son interlocutrice a précisée que la conception générale des gares a été définit par l’architecte Jacques Ferrier (qui a fait le siège d’Hachette Livre à Vanves), mais chaque projet de gare est singulier et possède sa propre identité, cohérence avec son environnement. Ainsi sur la base d’orientation commune, chacun d’eux a mis à profit sa créativité et sa vision pour répondre aux exigences de la SGP : « Faire en sorte que ma gare ne soit pas seulement une infrastructure ferroviaire par exemple » a précisé Philippe Gazeau architecte de la gare du Fort d’Issy/Vanves/Clamart

    « La gare se glisse sous les voies SNCF/Transilien. Nous avons cherché à partir de cette contrainte comment effacer cette contrainte et cette coupure, en améliorant les circulations piétonnes de part et d’autre » a-t-il expliqué en se référant à l’ancien tunnel glauque et sombre qui permettait de relier ces deux quartiers. « On a inventé cette rue intérieure conçu comme les passages couverts parisiens, plus qu’une entrée de gare, où on a envie d’aller. Et comme il y a des différences de niveaux, on a fait une partie de plein pied côté Clamart qui donne accés à une rue intérieure de 90 m de long qui émerge côté Vanves/Issy long sous une grande verrière  de 60 m de long, solution adaptée à cette émergence dans cette rue étroite du Clos Montholon, avec des escalators. Cette rue intérieure accueillera des commerces et des services, notamment sous la partie verrière, permettant d’accéder aux quais du GPE en dessous  et du Transilien au dessus…. ». Il a expliqué qu’il a joué sur les dispositifs vitrées, les volumes  et les matériaux choisis pour faire entrer la lumière du jour le plus loin et le plus profondément possible…Et qu’il continue de plancher dessus avec son équipe pour améliorer le verdissement de cette gare surtout du côté Vanves pour traiter un long mur de béton.

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS : UN CHANTIER TERRAIN D’EXPERIMENTATION POUR LES DEBLAIS

    Il a été beaucoup questions des déblais du chantier du Grand Paris Express (GPE) dans les médias  depuis plus d’une semaine tout simplemernt parce qu’un appel à projet a été lancé par la SGP (Société du Grand Paris) pour trouver des solutions innovantes pour les traiter dans le cadre d’une économie circulaire.

    L’enjeu est important car cet immense chantier va générer 43 millions de tonnes de déblais dont 70% peuvent être revalorisés. L’un de ses objectifs est de connaître dés leur excavantion, la nature de ces déblais (physique etchimique), pour pouvoir les diriger vers le mode de retraitement, de recyclage, de valorisation le plus adapté (transformation des déblais en matériaux pour la fabrication de terre crue, ciment, plâtre, sable pour béton, brique…), le plus rapidement possible et le plus économique aussi, dans le plus grande ransparence. Ce qui n’est pas encore tout à fait le cas jusqu’à présent. L’intérêt est, par exemple, d’éviter  leur transport (par camion, fret ou fluvial) s’ils peuvent être utilisé à proximité, pour aménager un parc urbain par exemple, comme ce sera le cas sur les communes de Chelles ou de Montfermeil, grâce à un million de tonnes de déblais. Mais voilà, ces sous sols sont variès, les tunneliers mélangent les matériaux, dont certains ne peuvent être considérés comme déchets inertes, compte tenu de la présence de souffre par exemple. Ainsi ces terres sulfatées inutilisables seront dirgées dans des carrières de gypse

    Vanves est concerrné au même titre qu’Issy les Moulineaux et Clamart avec le chantier de sa gare du Grand Paris Express  où est expérimenté un outil de traçabilité mis au point par le groupement Artémis : Il permet de connaître avec précision les origines, la qualité et les propriétés de tous les types de déblais, et ainsi de faciliter les opérations de valorisation. Avec cette plateforme Internet, les futurs utilisateurs qui ont été formés ses derniers mois,  pourront dés ce mois de Novembre, saisir les bordereaux de suivi, afin de connaître en temps réel,  origines et propriétés des déblais qui seront excavés pour permettre le coulage des parois moulées de la future gare. Ainsi ce dispositif repose sur la pesée des terres et l’informatisation  permet d’assurer le suivi des terres échangées entre les différents sites et de veiller au respect de la réglementation. Il permet aussi de communiquer en toute transparence les origines, la qualité et les propriétés des déblais. Et les acteurs de la revalorisation peuvent ainsi envisager des solutions adaptées aux caractéristiques de chaque type de déblais.

    La Région avec l’ADEME suit de très près cet aspect du chantier, car il ne faut pas oublier qu’elle est chef de file en matière de gestion des déchets. « Nous allons essuyer les plâtres sur un immense chantier dans une zone dense. On va être confronté à la raréfaction des matériaux et des matières premières. Et on a là une chance  extraordinaire d’imaginer de nouvelles solutions que l’on pourra déployer ailleurs » constate Chantal Jouanno (UDI) vice Président Environnement. Et tout cela commence par ce chantier aux portes de Vanves qui sert finalement d’expérimentation sur de nombreux points