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VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS - Page 16

  • BOUYGUES ET SOLENTANCHE BACHY POUR LA GARE DE VANVES DU GRAND PARIS EXRESS

    La SGP(société du Grand Paris) a choisie les entreprises qui réaliseront les travaux de génie cuvil de la gare Fort d’Issy/Vanves/Clamat du GPE : Un groupement constitué par Bouygues Travaux Publics (mandataire solidaire) et 3 filiales du groupe Soletanche Bachy, spécialiste des parois moulées, Soletanche Bachy-France, Soletanche Bachy Vieux et Soletanche Bachy Tunnels qui ont l’habitude de travailler ensemble - comme c’est le cas actuellement sur le prolongement de la ligne 14 au Nord, entre la gare Saint Lazare et la Mairie de Saint Ouen. « Cette décision marque une étape clé dans la concrétisation du Grand Paris Express. Ce marché de génie civil est le premier des huit nécessaires pour réaliser les 33 km de tunnel, les 16 gares et les 38 ouvrages annexes de la ligne 15 sud. Les marchés suivants seront attribués entre le troisième trimestre 2016 et la mi 2017, conformément au planning prévu » selon Phlippe Yvin, président du directoire de la SGP. Rappelons que les travaux préparatoires (déplacement des réseaux existants, reconnaissances de sols…) ont démarré début 2015 et permettent de préparer le terrain pour les opérations de génie civil
    Rappelons que le chantier de la gare du Fort d’Issy/Vanves/Clamart pourrait démarrer en Mai prochain s’il n’y a pas et de recours contre le permis de construire. Et cela s’explique aisément, par un «rétro planning» très serré, car la SGP a un rendez-vous très important avec Transilien/SNCF en Août 2017 lorsqu’il s’agira d’installer le plafond de la gare à «découvert». Un des chantiers spectaculaires de cette ligne qui doit être programmé très tôt, parce qu’il aura des répercussions sur le trafic au moment du week-end du 15 Août 2017. D’autant plus que cette gare se trouvera sous le faisceau ferroviaire Paris-Montparnasse, et qu’il faudra riper ce plafond de la gare qui sera le plancher de la grande salle d’échanges. Celle-ci permettra aux piétons de traverser entre Vanves grâce à deux accès sous une immense verrière, avec escaliers mécaniques et d’accéder au réseau Transilien en surface et au métro automatique en souterrain, les quais se trouvant à 26 m de profondeur

  • LE SALON NAUTIQUE AUX PORTES DE VANVES : VERTANESSIAN CHANTRE DE LA VOILE ET DE LA PLAISANCE CONNECTEE ET BRANCHEE

    Le salon nautique ouvre demain ses portes au Parc des Expositions jusqu’au 14 Décembre. Beaucoup de vanvéens passionnés par la voile vont faire un tour, dont certains sont connus des vanvéens, comme l’architecte François Bossard qui partage sa vie entre Vanves et la Bretagne,  Michel Glavany, l'un des frères du ministre, passionné de voile au long cours  et bien sûr  Pascal Vertanessian, maire adjoint, qui participe au salon nautique (du 5 au 14 Décembre) en tant que chef d’entreprise, sur un stand tenu par une start up « Linky Tag » qui présentera lors d’une conférence de presse à 13H Vendredi,  le premier capteur GPS destiné à la plaisance,  connecté à une simple application sur un téléphone portable  destinée à la sécurité autour d’une procédure « d’homme à la mer – man over board (MOB) ». Il a prévenu par mail ses collègues élus qu’il serait quelque peu occupé durant cete semaine de salon nautique 

    Pascal Vertanessian, est un habitué du salon nautique depuis très longtemps et un vanvéen très entreprenant dans ce domaine. Il a ainsi  présenté le 1er site  internet communautaire de la voile classique et des yachts de tradition « Classic Yacht Club » (http://www.classyachtclub.com), au début des années 2010 qui a regroupé jusqu’à 800 membres dont la page facebook était suivie par 1500 fans à travers le monde.  Ce portail permettait aux passionnés de poster ses photos et vidéos, présenter ses activités et projets maritimes, des bons plans de « voileux », ses anecdotes de cabotages… avec forum, messagerie, espace de petites annonces, bourse aux équipiers. Il comportait une partie magazine organisée par rubriques (Régates & Courses, Croisiéres, Techniques & sécurité, Portraits, Equipements, Histoire & culture, revue de presse…) avec des dossiers de fonds, permettant à chacun matière à s’informer, rêver et comprendre. Enfin, une partie encyclopédique « Wiki Yachtng »  regorgeait d’informations précises et pertinentes sur les classes, les séries, les architectes, les chantiers et les yachts classiques…et Brokerage réservée aux professionnels, avec un annuaire des chantiers, clubs, associations, équipementiers, shipchandlers, conciergeries, ports…

    Quelques salons nautiques après, il lançait le premier guide des montres nautiques : « Naviguer à l’heure de la mer » Son auteur, HC Schroeder, faisait un point très complet de la production de montres nautiques, avec le témoignage de plusieurs skippers renommés sur l’importance de la maîtrise du temps en mer et d’un chronographe multifonction spécialisé à bord. En 2014, il lance le premier capteur GPS destiné à la plaisance connecté à une simple application sur un téléphone portable, après un constat simple : « La navigation de plaisance en France représente en 2013/14 une flotte de plus d’un million d’unités dont 75%  sont des navires à moteur et 72,5% d’une longueur inférieur à 6 m. Sachant que la majorité des plaisanciers sont équipés de téléphones mobiles, l’idée fondatrice de ce projet est de proposer aux utilisateurs qui naviguent dans la zone dite côtière à moins de 6 nautiques, majoritairement couverte par les opérateurs GSM, un assistant d’alerte et de sauvetage en mer. Il est principalement axé autour d’une procédure d’homme à la mer (MOB) accessible à tous et simple à mettre en œuvre, sachant qu’il ne remplace pas les matériels de sécurité obligatoire à bord des embarcations » précise Pascal Vertanessian.

    Couplée à un ou plusieurs capteurs GPS, sorte de petit boîtier étanche équipé d’une puce GPS communiquant en bluetoooth lowenergy avec le mobile, l’applicaton disponible sous IOS et Android permet d’automatiser, accélérer et suivre les procédures d’alerte,  de faciliter le sauvetage. Elle affiche la position GPS du bateau, sa vitesse, son cap et celui du naufragé  ainsi que l’écart entre ses deux valeurs eh cas du déclenchement de procédure d’homme à la mer. Tous les utilisateurs  de l’application sur zone voit apparaitre sur leur portable une notification de se rendre vers le lieu de l’incident. « Une version incluant une connexion GSM est en développement à destination des sports de glisse (planche à voile, kitesurf, scooter de mer, kayak…permettant le déclenchement autonome d’une alerte à partir du capteur intégré dans un bracelet montre » indique t-il. « A terme, l’idée est de proposer aux plaisanciers de petites unités, un tableau de bord complet sur téléphone mobile, reprenant via des capteurs, différent outils de navigation et de surveillance de leurs embarcations (mob, girouette, sondeur, ancre, incendie…) ».    

  • VANVES, LE CLOS MONTHOLON ET LA GARE DU GRAND PARIS EXPRESS : « Nous cherchons à nous protéger ! » explique François Praud, un riverain.

     

    François Praud ex-président du stade de Vanves fait parti des riverains directement concernés par lligne 15 du Grand Paris Express entre les gares du Fort d’Issy/vanves/Clamart et de Châtillon Montrouge, et surtout de l’association qui rassemble les riverains de cette gare (Association des Riverains de la Gare de Clamart) situé sur le territoire de ces 3 villes auxquels tous les candidats aux élections municipales ont promis de s’intéresser de prés. Il était intéressant d’avoir son avis et son regard (d’un riverain) sur ce chantier et cette future ligne,  à un moment où les résultats de l‘Enquête publique qui s’est déroulée cet automne, ont été rendue public, avec deux réserves et 12 recommandations du commissaire enquêteur qui ont justement rassuré ses riverains 

    La principale réserve porte sur les risques de vibrations qui seraient ressenties en phase d’exploitation du métro par les habitants au droit du tunnel. « La SGP s’engage à réaliser une pose systématique antivibratoire afin de réduire les vibrations à la source » a-t-elle répondu dans un communiqué de presse en précisant : « Elle s’engage à compléter au cours des études d’avant-projet et de projet, les modélisations déjà réalisées. Elles prendront précisément en compte les caractéristiques envisagées pour le futur métro (longueur des voitures, charge à l’essieu, distance entre les voitures, nombre de roues par voiture et distance entre les roues, vitesse locale en exploitation) et permettront de caractériser le risque vibratoire à l’échelle localisée de chaque quartier. Elle s’engage à faire valider les résultats par un organisme indépendant ». Elle assure que, « dans le cas où ces modélisations mettraient en évidence, dans les zones sensibles, des risques,  des dispositions supplémentaires (pose de systémes anti vibratoires supplémentaires, adaptation du profil en long du tunnel) seraient prises ». 

    La seconde réserve concerne le risque d’effondrement ou de mouvements de terrain pendant la phase de réalisation du tunnel, en particulier dans les zones d’anciennes carrières. La SGP s’engage à conduire des études de sols complémentaires, pour bien identifier les zones sensibles nécessitant un traitement particulier,  en prévoyant que « le tunnel évitera ses carrières en passant au dessous à une distance suffisante pour garantir le creusement du tunnel en toute sécurité » et « des traitements préventifs (confortement, comblement) des zones à risque ». La SGP a prévu également de commander des études et des constats par experts,  « pour déterminer l’état initial de tous les bâties situés dans la zone d’incidence des travaux avant leur démarrage (lors de référés), et d’équiper d’appareils de mesures les bâtiments situés dans les zones sensibles, permettant de détecter en continu d’éventuels mouvements ».    

    Vanves au Quotidien- Quels sont les soucis que vous avez par rapport à ce chantier

    François Praud : « C’est un chantier énorme qui va durer 5/10 ans ! Nous avons plusieurs soucis : Tout d’abord les travaux, avec un tunnelier qui va creuser le tunnel sous les maisons. Comment va-t-on évacuer les gravats, les délais. Il est prévu une noria de camions qui va circuler sans arrêt dans nos quartiers comme l’ont connu tous les riverains avec le chantier de l’éco-quartier du fort d’Issy. Nous craignons que le Clos Montholon soit rapidement saturé et sinisré, sauf si c’est organisé ! Mais il n’en restera pas moins un point noir pour la circulation. Même si on nous a indiqué que ces gravats devraient être évacués par la voie ferrée Paris Montparnasse. Mais l’essentiel se fera par camion. Outre ce tunnel, il est prévu des puits d’aérations et de secours dont notamment au niveau de l’école Henri Barbusse (à Malakoff) qui devrait condamner un charmant petit square durant les travaux pendant un an. Et encore ! Il faudra vivre avec encore là des nuisances : camions, bruits… 

    VAQ - Quel est le second souci ?

    F.P.  : Ce sont les carrières  qui est un problème majeur. On ne comprend pas que la Société du Grand paris (SGP) ait décidé d’un tracé alors que ces responsables nous avaient dit, en réunion de présentation du projet, que le GPE avait deux objectifs : Eviter les zones urbanisées et les carrières. Sauf qu’entre Clamart et Chatillon/Montrouge, la ligne passera sous les carrières, dans une zone urbanisée. Ils font l’inverse de ce qu’ils nous ont déclaré. J’avais été en Octobre, à une réunion et j’avais dés ce jour là, pris le micro pour m’en inquiéter. Je ne comprends pas pourquoi, ils n’ont pas pris le tracé qui nous parait le plus évident sous l’avenue Vigouroux, vers le Bd Staliingrad, longer le stade Marcel Cerdan pour aboutir à la gare de Chatillon/Montrouge

    VAQ - Qu’est-ce que vous craigniez ?

    F.P. : «  Tous les anciens ont en tête la catastrophe de Clamart/Issy les Moulineaux, où ont été construite les tours de la ZAC Rodin au début des années 60 (1963) qui a fait 23 morts. Il y avait toute une zone pavillonnaire, un terrain de football sur lequel j’avais joué le dimanche précédant le drame. Et tout s’est effondré. On va nous dire que c’était en 1963, et qu’en 2014 , qu’il n’y a pas de risques, qu’on sait maîtriser la situation. Peut être, mais si, par malheur, nos pavillons et nos maisons, étaient fragilisés, si ce n’est pas écroulé, on se retrouvera à la rue et surtout seul et sans moyen face à une administration qui s’intéressera moyennement  à nos soucis.  C’est pourquoi nous avons une confiance limitée dans ces gens là

    VAQ - Le troisiéme souci n’est il pas la crainte des vibrations ?

    F.P. : «  D’autant plus que la profondeur à la gare de Clamart, est entre 15 et 20 m car la ligne doit remonter, le maire de Clamart ne voulant pas que le temps de transit dans sa gare soit trop élevé et les accés soient le plus court possible. Mais à ce niveau de profondeur, les maisons vont être victimes de vibrations à chaque passage de trains à grande vitesse, et cela toutes les 3 à 4 minutes. Ce secteur deviendra rapidement invivable. Et nos biens immobiliers vont perdre de la valeur. Notre but n’est pas de déménager parce que le métro va arriver. Nous avons donc toutes les conséquences, les ennuis, sans avoir aucun avantage. Nous ne voulons pas que nos maisonns s’effondrent et vibrent.  

    VAQ - Que faites-vous avec les riverains ?

    F.P. : «  Ils se sont rassemblés au sein de cette association, avec un  bureau qui s’est investit, renseigné sur les aspects techniques de sa réalisation, participé à de nombreuses réunions avec la SGP, et nous ont rendu compte lors de deux grandes réunions à Issy les Moulineaux et à Clamart. Ils ont incité à participer à l’enquête publique à laquelle beaucoup de membres de l’association ont participé pour aller répéter et dire qu’on ne voulait pas de ce tracé, et que si on ne pouvait pas faire autrement, il fallait prendre toutes les précautions pour que nos maisons ne s’écroulent pas, ne vibrent et l’évacuation des déblais se fassent correctement. D’ailleurs le commissaire enquêteur a été plutôt rassurant en prenant en compte nos remarques, avec ses réserves, pour éviter justement les nuisances.

    On en était prêt à faire des manifestations publiques parce que nous avions l’impression que les élus nous écoutaient de façon un peu condescendante et nous regardaient de haut en disant « cause toujours, de toute façon, on fera comme on a décidé ». On a l’impression qu’il y a certes de la communication, mais la question était déjà résolue.  Les dirigeants de l’association se sont démenés avec les responsables de la SGP, ont trouvé un cabinet d’avocat (de la célébre Corinne Lepage, ex-ministre de l’Environnement)  qui va nous aider dans nos démarches et a adressé un courrier très explicité et détaillé au Premier Ministre et aux ministres de l’Environnement, des transports pour faire part de nos craintes. Ce n’est pas notre association qui va remettre en cause la ligne 15 ! Par contre, nous cherchons à nous protéger. Et nous envisageons de mettre des calicots un peu partout pour indiquer que « nos maisons sont en danger » et « qu’un autre tracé est possible ». Car nous ne  sentons vraiment pas une volonté active des élus,  de Clamart notamment, de nous défendre, contrairement à la maire de Malakoff qui en a pris conscience. Quant à Bernard Gauducheau, maire de Vanves, il m’a incité à sensibiliser le plus possible le monde politique pour mettre en garde vis-à-vis des éventuels risques.