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Stade de Vanves - Page 56

  • SECTION NATATION DU STADE DE VANVES : UN CHAMPION JORDAN COEHLO ET UN PROJET DE CLUB ELITE

    Lazreg Benlhadj vit aussi, lui aussi, une Rentrée trépidante : Il a lancé son projet de  « club élite » présenté au dernier Comité directeur du stade de Vanves début Juillet. Mais il a surtout recruté un nageur de l’équipe de France, Jordan Coehlo champion de France sur 200 m papillon qui a accepté de venir à Vanves - La décision a été prise au lendemain du Championnat d’Europe –  et d’assurer un poste d’éducateurs à la section. Il sera présent au Forum et à la journée porte ouverte du Stade de Vanves Dimanche. Vanves au Quotidien a rencontré Lazreg Benlhadj,  qui est un ancien nageur, un ancien entraîneur notamment au Racing pendant les JO d’Athénes auxquels il a participé, mais  il est passé à autre chose parce que le haut niveau ne lui plaisait plus. Il est revenu voilà 4 ans à la tête de cette section grâce à Yann Calinquin qui l’avait sollicité, et avec lequel il avait déjà travaillé en 1988/89 dans le bassin de Vanves

    UN CHAMPION EDUCATEUR A VANVES

    Vanves Au Quotidien – Est-ce que des championnats comme ceux de Berlin (d’europe) et la surmédiatisation de certains champions comme Florent Manaudou,  ont une influence sur la fréquentation d’un club contre le vôtre ?

    Lazreg Benlhadj : « Pas plus que cela. C’est plutôt le comportement qui est différent par rapport à ce qui peut se passer, c'est-à-dire que nous allons avoir des nageurs qui viendront plus motivés, avec plus d’envies, plus d’objectifs que des années un peu creuses où les jeunes viennent plus pour se faire plaisir, même poussés par les parents.  La natation est souvent choisie par souci de sécurité parce que c’est l’un des rares sports qui est inscrit au  programme scolaire obligatoire en primaire, avec un souci de la définition du » savoir nager » qui n’est pas tout à fait la même entre l’éducation nationale et le ministére des sports, mais qui va dans le même sens,  à savoir se déplacer dans l’eau afin de se sécuriser et éventuellement sécuriser les autres. Et là, lorsqu’on a une grosse échéance internationale, on n’est plus dans le savoir nager, mais le savoir performer. Les parents ont envie de voir leur enfant faire quelque chose en natation parce que c’est un sport médiatisé à quelques échéances, le sport le plus filmé aux J.O. devant l’athlétisme. Forcément lorsqu’on sort de ce type d’événement, ils ont envie de voir leurs enfants nager et réussir un truc en natation

    VAQ - Seront ils plus motivés à Vanves avec l’arrivée de Jordan Coehlo au Stade de Vanves ?

    L.B. : « Tout à fait, d’autant plus qu’il a accepté d’assumer un poste d’éducateur au sein de la section. C’estun nageur de très haut niveau qui, à 22 ans, fait parti de l’équipe de France A. Son objectif clair et affiché, c’est Rio 2016. Il a fait demi-finale au dernier championnat du monde à Barcelone sur 200 m papillon, longueur sur laquelle il est champion de France en titre, et demi finale à Berlin également. Il est passé un petit peu au travers de ces championnats d’Europe, mais il peut envisager le podium. Il a choisi Vanves pour le projet de Club Elite, plutôt que le Stade Français, ou Sarcelles, et  grâce à mon amitié avec les entraîneurs qui l’entourent, puisque je suis issu du monde de la natation . 

    UN CLUB ELITE

    VAQ - En quoi consiste ce projet de club Elite ?

    L.B. : « Il a vocation à promouvoir l’activité sportive pour tous et l’activité sportive de haut niveau. Le but du jeu est de mettre en place toute une structure autour de l’activité pour permettre l’excellence de la pratique qui amène l’amélioration de la pratique de groupe, parfaire nos compétences en matière d’enseignement, d’encadrement, de projet pédagogique et  sportif. Pour ce faire, nous avons besoin de mettre en place une structure de haut niveau. Attention, on ne fait pas du haut niveau pour faire du haut niveau, mais plutôt pour améliorer la pratique de masse. Le but est aussi de récupérer de l’argent car le haut niveau entraîne des subventions et des partenaires, et de permettre, avec cet argent de développer le sport de masse, et de mettre en place des choses pour les jeunes adhérents. L’objectif est de réconcilier les gens avec la piscine qui est un endroit de convivialité et de passage obligatoire au niveau de l’administration, et de montrer une autre natation.

    Le projet est bouclé financièrement pour permettre à la section de s’autofinancer. Si nous ne sommes pas capable de s’autofinancer sur ce projet, cela veut dire qu’il n’est pas pérenne parce que l’on est dépendant de l’institution, et la ville a de l’argent à mettre ailleurs en ce moment. Le but n’est pas de dépenser de l’argent que l’on n’a pas, et dépenser de l’argent  qui peut être mis dans le pot commun. On est vraiment dans un schéma de fonctionnement qui doit permettre de s’autofinancer. On a besoin d’être aidé pour mettre en place le projet, mais après son lancement, il s‘auto finance.

    VAQ - Trouver des sponsors n’est pas évident ?

    L.B. : « Je n’ai pas de recette ! Je pense que les gens se trompent souvent sur le mécénat et le partenariat en se disant que l’on va permettre à une marque de s’étendre et vendre plus. On sait aujourd’hui que ce sont des passionnés de sports qui ont envie de permettre aux sports de se développer, et à des champions d’être soutenus comme Pinault avec Laure Manaudou qu’il a aidé à hauteur de 1M€ par an sur 5 ans à fonds perdus, car elle ne lui a rien rapportée, si ce n’est une image.  Il faut être capable de cibler ce type de mécène. Grace à Jordan Coehlo, je commence à solliciter des partenaires, en leur expliquant qu’il sera éducateur au sein du club, qu’il va nous aider dans le cadre de la promotion de l’activité sportive, dans la transmission de savoir en terme de haut niveau. D’ailleurs pour accompagner le projet, j'ai créée un « club des partenaires de la section natation » qui permet aux membre de notre section et aux membres bienfaiteurs de la section de bénéficier d'avantages particuliers: 20% de réduction sur le ticket global chez QUICK Vélizy 2, 20% de réduction la première année sur le montant de l'inscription au LOFT Sport à Châtillon ; 20 chez franck Provost Vélizy 2 ; 20% sur le tarif de location de véhicule chez Rent a Car Issy les moulineaux, sur présentation de la carte de membre. De plus les nouveaux partenaires nous aident plus particulièrement à réaliser le projet: Ainsi le « Tout va mieux », Restaurant Vanvéens, va nous permettre d'atteindre les sommets et de suivre plus particulièrement la diététique de nos sportifs de haut niveau dont Manon Marlot (Médaille de bronze lors des championnats de france), Anissa Gitton (Championne de France minimes sur 100 et 200 papillon) et Jordan Coehlo (1/2 finale des championnats d'Europe et du monde et champion de france en titre du 200 papillon)

    VAQ - Et Manon Marlot ?

    L.B. : « Elle est vanvéenne dans l’âme depuis 8 ans. Personne n’a porté les couleurs de Vanves comme elle l’a porté. A  ce jour, à ma connaissance, il n’y a pas de sportifs qui aït refusé des contrats pour continuer à représenter son club et son entraîneur, parce qu’elle est attachée au Club.  Elle remporté la médaille de bronze cet hiver au Championnat de France, dans des conditions d’entraînement difficile. Un nageur à la différence des autres sportifs,  doit faire beaucoup de longueur : Au niveau local, c’est 5 entraînements de 2H par semaine, au niveau régional 10H par semaine, au niveau national c’est 26H par semaine.  La natation est un sport contre nature : on évolue à l’horizontal alors que tout le monde se déplace à la verticale, la respiration est inné alors que dans l’eau, elle doit être consciente et réfléchie, on se déplace toujours sur des surfaces solides alors que dans l’eau tout est liquide. 3 semaines d’arrêt d’entrainement, c’est 2 mois pour récupérer les bases de travail !

    LA PLUS IMPORTANTE SECTION

    VAQ - Qu’est-ce qui explique que la section Natation est l’une des plus importantes du Stade de Vanves ?

    L.B. : « C’est la plus importante avec plus de 2000 adhérents. Je pense que c’est le sports en lui-même, qui attire toutes les populations, de tous les niveaux sociaux, qui a encore la chance d’être sain, sans histoire de dopage, ni tous ces méfaits qui peuvent graviter autour du sport. C’est l’un des seuls sports qui est obligatoire dans le programme scolaire primaire. Dans notre école de Natation, nous avons l’équivalent de 600 à 700 enfants, et nous avons ainsi la possibilité de leur donner le goût de continuer sur le long terme. Nous avons aussi de nombreuses activités ludiques et sportives

    VAQ - Combien proposez-vous d’activités de loisirs  du bébé au Senior nageur ?

    L.B. : « Une douzaine avec l’aquapalm, l’aquabushing, l’aqua gym, la natation loisirs, le prépa-bac, le perfectionnement, l’apprentissage, la gamiliarisation, la compétition, avec au niveau de la ville les bébés nageurs et les femmes enceintes. Et nous arrivons à tout faire dans la piscine municipale grâce à un gros travail d’organisation. Nous sommes classés dans les sports à risque, donc nous sommes régis par une certaine rigueur législative et réglementaire qui nous oblige à avoir un taux d’encadrement important avec 22 éducateurs au club. Surtout lorsqu’il faut s’occuper de nageurs de 3 à 4  ans le petit bassin, ils sont 2 pour 12. Ce qui augmente aussi la qualité de formation, car lorsqu’on a un éducateur qui ne s’occupe que 6 enfants, il s’en occupe bien

    LA NATATION FEMININE

    VAQ - Quels sont les résultats significatifs de la saison précédente et les espoirs de votre section ? 

    L.B. : « Elle a été assez difficile car nous sommes arrivés à la fin d’une période : Continuer dans le loisir et faire un petit peu de compétition, ou alors, développer le loisirs mais en trouvant un moteur. Avec Yann Calenquin qui est le directeur technique et l’entraîneur élite, nous avons réfléchit pour voir ce que l’on faisait pour recréer  de l’émulation. Manon a porté le club en terme de résultats, mais ce n’est pas facile, car il faut de l’émulation dans un groupe, et ne pas nager seule. Des jeunes arrivent et il faut les faire rester. On s’est rendu compte qu’avec nos relations, notre capacité et notre potentiel, on pouvait mettre en place quelque chose d’intéressant. Et on voulait savoir si la ville était intéressée. Grâce à Maxime Gagliardi et Philippe Thieffine, après quelques échanges, nous avons eu l’occasion de comprendre que la ville était intéressée pour accompagner la mise en place de haut niveau sous les conditions définies au départ - Il faut que cela ne coûte pas d’argent et sur le long terme. Quel est l’intérêt de faire venir un Jordan Coehlo qui va participer au championnat du monde à Dubaî en Décembre prochain, et qu’il est prit par un autre à la saison prochaine, aucun. Nous avons essayé de boucler un projet qui devienne pérenne. Et on sait que notre schéma, notre modèle de fonctionnement que l’on est en train de mettre en place, sera pérenne.

    VAQ - Quels sont les prochains rendez-vous et objectifs ?

     

    L.B. : « Nous développons actuellement la compétition féminine, car on voit bien – et on l’a vu au championnat de Berlin – qu’il y a une carence en terme de haut niveau chez les femmes. La natation féminine a été trop délaissée !  Du coup, tout le monde s’intéresse à la natation masculine  mais la natation n’est pas un sport masculin ou féminin, et c’est Laure Manaudo qui a suscitée l’intérêt des français à la natation. A partir de là, on a fait le choix de porter la natation féminine. Nous accueillons donc Jordan Coehlo et nous allons le suivre au championnat du Monde à DubaÏ. Nous avons le championnat de France en petit bassin en Novembre à Montpellier où nous présenterons 5 ou 6 nageurs en prétendant à des titres et à des podiums. Et les championnats par équipe qui se dérouleront aussi en Novembre avec deux équipes pour Vanves, une masculine et une autre féminine, qui est l’équipe phare du club. 

  • LA RENTREE DE L’EQUIPE PREMIERE DE HAND BALL DE VANVES : INTERVIEW DE YOANN MARCET SON CAPITAINE : "Il faut avoir un grain de folie et surtout avoir de la force mentale"

    « Après la désillusion de l’an passé, le Stade de Vanves n’aura pas tardé à réagir. Les handballeurs ont réalisé un parcours sans faute cette saison et finissent sur la 1ère marche du podium du championnat pré-national ! En 26 matchs disputés cette année, les Vanvéens ont remporté 21 victoires et enregistré seulement 3 défaites, notamment contre leurs principaux adversaires Plaisir et Antony, respectivement 2e et 3e du championnat. L’équipe peut se vanter d’avoir marqué 856 buts ce qui lui donne le statut de meilleure attaque du championnat » indiquait un communique de l’équipe première à la fin de saison dernière. Elle est ainsi remontée en Nat.3,  c'est-à-dire la 5éme division nationale, et au dessus du niveau amateur, presque semi-pro. Cette équipe est constituée de 20 joueurs dont 12 sont inscrits sur la feuille de matchs. Les entraînements ont repris le 20 Août dernier pour préparer une saison qui commence le 20 Septembre. « L’équipe est quasiment la même avec le départ d’un joueur qui a dû partir à Nimes pour raisons professionnelles, et quatre nouveaux joueurs qui ont évolué en Nat.2 » indique Yoann Marcet que le Blog Vanves Au Quotidien a rencontré la semaine dernière en ajoutant : «  A partir du moment où on arrive à jouer en championnat de France, on attire des joeurs de melleurs nouveaux. Ils ont commencé à s’entraîner dés le mois de Juin avec nous. Et puis nous les connaissions déjà. Il n’y aura pas de souci ! ». Le premier match de préparation de l’équipe a eu lieu le 26 Août dernier. « Les Rouge et Noir jouaient contre Serris-Val d'Europe qui évolue en Nationale 3. Un match plutôt bien maîtrisé. Les recrues ont montré de belles choses malgré le peu d'automatismes de l'équipe ». Résultat: après avoir mené à la mi-temps 14-11, le Stade de Vanves l'a emporté 30-23.

    Vanves Au Quotidien - Quel est le secret de la réussite de l’équipe première de hand ?

    Yoann Marcet : « C’est d’être un groupe de copains et de compétiteurs. C’est très difficile à obtenir comme alchimie. Il faut réussir à créer une très bonne ambiance de gens qui se soutiennent et en même temps de gens qui veulent être dans l’équipe, qui veulent jouer les matchs et les gagner. C’est toujours délicat, car dans l’équipe il y a des titulaires, des remplaçants. Il faut à la fois qu’on se soutienne et que l’on tire tous vers le haut.

    VAQ - Son capitaine ?

    Y.M. : « Le rôle d’un capitaine est justement de réussir à garder la cohésion de groupe, et en même temps, de montrer l’exemple dans l’investissement. On est à 3 entraînements par semaine plus le match, ce qui demande beaucoup d’investissement dans sa vie personnelle car on a tous, à côté, un travail. Et on vient le soir s’entraîner de 20H30 à 22H, ce qui demande d’être présent. Si on veut, et c’est un des secrets de la réussite, vraiment réussir à continuer à progresser, il faut s’entraîner. Et l’un des rôles de capitaine c’est de savoir faire cela. 

    VAQ - Sa hargne sur le terrain ?

    Y.M. : « Il paraît que je n’ai pas le même regard lorsque je suis sur le terrain. Le Hand ball est un sport de duel, de contact. Je ne suis pas particulièrement grand pour un handballeur, ni imposant, donc, on arrive à compenser par autre chose, et notament des forces mentales. Et les duels se gagnent aussi par l’envie. Et l’envie, lorsqu’on est capitaine, il faut en montrer encore plus que ls autres. 

    VAQ - Ses qualités de meneurs d’hommes ?

    Y.M. : « C’est quelque chose que j’ai toujours en moi. Lorsque j’avais 16 ans, j’étais déjà capitaine de mes équipes de jeunes. C’est quelque chose que j’ai toujours eu en moi, savoir diriger les personnes. Mais c’est quelque chose qui se cultive après avec le temps. Je pense être beaucoup plus mature qu’avant, parce que j’étais avant quelqu’un de beaucoup plus énergétique. Avec le temps je me suis rendu compte qu’on était bien meilleur dans sa qualité de leadership en sachant garder son calme.

    MEILLEUR ATTAQUANT  

    VAQ- Comment expliquez-vous justement les résultats de cette dernière saison ?

    Y.M. : « Nous avons changé d’entraîneur, avec Philippe Marcet, déjà présent lorsqu’on était déjà monté en Nat.3 qui a plus un rôle de manager pendant les matchs et Julien Bournac qui est entraîneur et joueur, et nous avons eu quelques recrues intéressantes qui avaient joué en Nat.2

    VAQ - Pourquoi étiez-vous descendu lors de la saison 2012-13 ?

    Y.M. : « Nous n’avions remporté aucunes victoires en Nat.3 sur toute la saison. Il y avait eu changement d’entraîneur qui était venu avec des joueurs qui n’ont pas du tout correspondu à ce qu’était le club. Et notamment, il n’y avait pas cette ambiance de camaraderie qui est vraiment importante car nous passons beaucoup de temps ensemble.

    VAQ – Pourquoi avez-vous  obtenu le statut de meilleure attaquant du championnat ?

    Y.M. : « Parce quel’équipe a marqué beaucoup de but cette année, parce qu’elle avait la meilleure attaque et la meilleure défense. Notre style de jeu était basé sur défense et montée de balle. Du coup, on marquait beaucoup de buts parce que nous faisions beaucoup de contre-attaque et avec les contre-attaques c’est plus facile à marquer. Cette année ce sera la même chose. Comme nous n’avons pas une équipe avec des grands gabarits, nous devons donc nous adapter et faire notre jeu en fonction des joueurs qui sont plutôt rapides, avec des attaques un peu foudroyantes

    VAQ- Ne faut il pas être un peu barjo pour faire du hand et surtout gagner ?

    Y.M. : « Il faut un grain de folie. Le hand ball ne s’apprend pas dans les livres. On peut réciter du hand ball, avoir un niveau technique très propre, et pas réussir à gagner, parce qu’il faut cette force mentale. Et c’est aussi un peu de folie. Les plus fous dans ce sport, ce sont les gardiens de but, lorsque l’on voit la vitesse avec laquelle arrive la balle. Et on a eu les meilleurs gardiens de but de championnat pré-national. C’est un poste à part et c’est tellement important pour l’équipe !

    UNE POULE BRETONNE-NORMANDE

    VAQ - Comment se présente cette nouvelle saison ?

    Y.M. : « Nous allons avoir des déplacements intéressants dans notre poule qui couvre l’ouest de la France, c’est à dire regroupant la Bretagne et la Normandie, ce qui nous amènera à Brest pour le plus loin, à Rennes, Caen, Grandville, Falaise, Vernon, avec quelques rencontres parisiennes.

    VAQ - Quels objectifs vous êtes-vous donné ?

    Y.M. : « Sur 12 équipes, nous visons les 5 premières places en sachant que le premier, et peut être le second, pourront monter en Nat.2. Nous avons fait des recrutements intéressants qui vont permettre d’atteindre cet objectif. 

    VAQ - N’avez-vous pas des problèmes de salles ?

    Y.M. : « Plus on augmente de niveaux et plus on nous demande de respecter des critères importants notamment pour les salles lors des rencontres. A un mois du début du championnat, nous n’avons toujours pas de solutions, c’est  dire que nous avons demandé à la Fédération de donner une dérogation pour pouvoir  jouer au gymnase Maurice Magne. Au gymnase A.Roche, c’est impossible car la taille du terrain ne le permet pas. Nous avons besoin d’un terrain de 40 m sur 20 m. La solution, déjà utilisée, serait de faire nos matchs au complexe sportif Marcel Bec, très belle installation, mais où nous n’aurons pas de spectateurs car ils ont beaucoup de mal à venir voir les matchs car difficile d’accès. Et ce n’est pas formidable de jouer devant une salle vide. On recherche des solutions. Et le Palais des Sports Carpentier n’est possible que pour un ou deux matchs dans la saison, parce que ce n’est pas tout le temps disponible.

    PREPARER LA RELEVE

    VAQ - Comment préparez la relève ?

    Y.M. : « Dés 8/9 ans les jeunes peuvent commencer par l’école de hand. Et nous essayons de plus en plus d’avoir un bon niveau avec les jeunes, de commencer à faire en sorte qu’ils se frottent aux meilleurs. Si un club veut réussir sur le long terme en championnat de France, il faut que le vivier vienne de plus bas. On ne peut pas se permettre chaque année d’aller chercher des joueurs dans d’autres clubs. C’est compliqué et ce n’est pas une situation pérenne. Nous avons de bons joueurs de 18 ans qui, petit à petit,  vont pouvoir s’entraîner avec l’équipe première, pour se rendre compte de la différence de niveau physique. Car, à cet âge là, même s’ils ont un niveau technique, ils ne sont pas toujours prêt à se frotter à des joueurs de 30 ans. Nous allons commencer à le faire cette année. Sans oublier l’équipe réserve, où il faut veiller ce que le niveau ne se creuse pas trop vite  avec l’équipe première, afin qu’elle ait vraiment un rôle d’équipe réserve. Le souhait est de faire jouer  des joueurs de l’équipe réserve dans l’équipe première pour donner des coups de main et réussir à l’intégrer. Il faut que cette équipe réserve arrive à monter au niveau régional pour faire des échanges de joueurs entre les deux effectifs.     

    VAQ - Comment conciliez-vous vie professonnelle, capitaine de l’équipe première de hand, et conseiller municipal ?

    Y.M. : « Cela demande d’avoir un bon agenda. Ayant un cabinet d’Osthéopate depuis 3 ans,  tout prés du gymnase sur le Plateau, cela facilite les choses. Et la vie municipale m’occupe quelques soirées dans la semaine.

    VAQ - Que pensez-vous du capitaine Gauducheau à la tête de l’équipe municipale ?

    Y.M. : « Il a rempli son contrat en menant son équipe à la victoire plus rapidement que ce que l’on pensait, avec un beau score. Si les électeurs l’ont ré-élu, c’est que justement c’est un bon  capitaine. Et si un capitaine est renouvelé, c’est qu’il fait du bon travail.  

  • UNE 17éme SECTION AU STADE DE VANVES : « GOLF IN VANVES »

    Vanves au Quotidien avait fait état que le 17 Mai  dernier, une équipe de 6 Vanvéens avait participé au tournoi de golf des communes des Hauts de Seine  qui se déroulait aux Haras de Jardy. Il parait que Vanves compte 300 à 400 golfeurs licenciés que deux d’entre eux, Pascal Edou et Arnaud Lavigne, souhaiteraient fédérer. Ils ont déposés au Stade de Vanves un projet de création d’une section « Golf in vanves ». Ainsi après le rugby à 7 – qui devient de plus en plus du rugby à 13 –  qui a rejoint le stade de Vanves l’année derniére, cette association omnisport pourrait compter une 17éme section qui doit de toute façon être agrée par un prochain Comité Directeur et l’assemblée générale du Stade de Vanves prévu en Novembre

    Pascal Edou et Arnaud Lavigne ont déposé un projet de section golf dénommée « Golf In Vanves » qui permettrait de fédérer tous les golfeurs vanvéens autour d’un projet commun et convivial. Elle prolongerait la dynamique engendrée par la présence d’une équiper de golf au Challenge des 36 communes des Hauts de seine. Son objectif serait tout d’abord de continuer d’y participer l’année prochaine et d’être présent également, en complément, au Trophée Hivernal Inter communes de Golf des Hauts de Seine. Ensuite de créer la 1ére édition du Trophée Golf In Vanves, compétition qui serait ouverte à ses membres et qui se déroulerait au Golf de Verrières Le Buisson ( 9 trous) pour une compétition en Shot Gun pour le 36 premiers inscrits. Enfin d’organiser des sessions d’initiation au golf pour faire découvrir ce sport au plus grand grâce à 2 ou 3 sessions par an au golf de Verrières qui est le plus proche de Vanves, et 2 à 4 sorties golfiques comme ce fut le cas par exemple au golf de Saint Marc pendant une demi journée. Ses responsables qui ont rencontré Bruno Chauvet président du Stade de Vanves, début Juillet, devraient tenir un stand d’information lors de la Journée Portes Ouverts du Stade de Vanves prévu en même temps que le Forum des Associations le 7 Septembre prochain