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Stade de Vanves - Page 60

  • SES DERNIERS JOURS A VANVES ENTRE DISPARITIONS ET DISTINCTIONS

     Les événements se sont précipités ses derniers jours à Vanves sur lesquels le Blog revient : Les obséques de Néhiba Attia, conseillére municipale et communautaire auront lieu cet après midi à 15H45 au cimetière municipal. Le maire a annoncé qu’il lui rendrait hommage lors du prochain conseil municipal du 11 Décembre prochain. La disparition d’un grand monsieur de la musique africaine qui a vécut quelques années à Vanves,  Tabu Ley Rochereau.

    La projection demain aprés midi à 17H30 à l’hôtel de Ville du film « Les Petits Mots Doux » réalisé par Bernard Bourdeau et Antoine Bonnin en collaboration,  organisée par l’association les Papillons Blancs des Rives de Seine. « C’est l’aboutissement d’une réflexion menée par des parents et des professionnels de l’Association sur la vie affective et l’accompagnement des personnes handicapées mentales ».

    TABU LEY ROCHEREAU : Les spécialistes et les connaisseurs ont appris le 30 Novembre, que le dernier survivant de la génération qui a inventé la rumba congolaise à la fin des années 50 est décédé : Tabu Ley Rochereau, père du rappeur français Youssoupha. Savez-vous qu’il a vécut à Vanves durant quelques années dans l’immeuble de la rue Raymond Marcheron où il avait pour voisin, Raymond Deniau. Il avait dû quitter le Zaïre (ex-congo) après sa brouille avec Mobutu, au début des années 90, qui lui avait confisqué tous ses biens. A cause de sa chanson « le glas a sonné » qu’une radio d’opposition zaïroise avait pris pour indicatif. Durant son séjour vanvéen, il s’était trouvé en bute avec les services de l’OFFRA qui lui avait refusé sa demande d’asile.  C’est sous ce surnom « Rochereau » décerné suite à une blague de potaches qu’il a été l’une des grandes stars de la rumba congolaise moderne avec Franco et qu’il a été l’un des fondateurs de la chanson moderne africaine, dont la réputation en Afrique, valait cette de Johny Halliday. Il s’était produit sur la scéne de l’Olympia dans les années 70 en première partie du récital de Julien Clerc, avec son groupe « Africa Fiesta Vita » qui avait fait un tabac. Beaucoup de chanteurs se  sont déclarés héritiers spirituels de « Roche » dont Manu Dibango qui a joué avec lui pendant 4 ans. Durant son séjour à Vanves, ses enfants étaient au lycée Michelet et faisaient du basket dans la section du Stade de Vanves. Il avait joué devant les jeunes des centres de loisirs pour le Noêl 92. « Avant d’être un citoyen du monde, on est un citoyen de sa ville, de son village, de quartier » confiait il à l’auteur de ce blog pour des portraits dans Vanves Info et la Tribune régionale 

    STADISTES : Beaucoup de stadistes ont été  mis à l’honneur à l’occasion de l’assemblée général du Stade de Vanves Vendredi dernier. Tout d’abord les jeunes judoka de la section Arts Martieux, qui ont fait une démonstration de leur savoir, et raflent tous les podiums dans le département et la Région, ont été choisis comme « stadistes de l’année » avec Manon Marlot, de la section Natation, championne de France du 200 m brasse. Ensuite des dirigeants du Stade de Vanves,  ont reçu la médaille de bronze de la Jeunesse et des Sports, car « ils donnent du temps  sans compter, dans l’ombre, pour que les sections sportives fonctionnent » constatait Bernard Gauducheau avec Maxime Gagliardi maire adjoint chargé des sports  : Laurence Toison (Athlétisme), Jean Louis Vittori (Basket), Isabelle Jurado (Danse), Paul Rambot (Arts Martiaux), Florence Zombis (Escrime), Giles Goré ( Tennis de table), Corinne Varieros (GV), Daniel Drouard (Plongée). 

    STADE DE VANVES : L’assemblée Générale du Stade de Vanves a officialisé, vendredi dernier, la création de sa 16éme section sportive consacré au rugby à 7, une variante du rugby très ludique selon Laurent Cazenave-Lacroutz, son président. Elle s’entraîne tous les vendredis entre 18H et 19H30 sur le terrain synthétique du PMS André Roche. Le stade de Vanves compte 4322 adhérents à parité hommes/femmes, dont 52% jeunes (+10%)  et 48% d’adultes, et 70% de vanvéens. Cette association omnisports a renforcé son équipe administrative avec  un responsable administratif depuis Septembre 2013 : Benjamin Recoura. Après une réorganisation des écles des grosses sections (football, basket, tennis,natation…), un effort très important en matière de communication avec guide pratique, site internet et facebook, les efforts pour cette saison 2013/14 devraient porter sur la modernisation du siége, un renforcement de ses moyens informatiques et de gestion a indiqué le président Chauvet qui a salué d’un mot quelques résultats en natation avec Manon Marlot, en athlétisme avec Djamel Mastouri, le tennis dont l’équipe première se maitient en 1B et un joueur qui est entré dans les 1000 premiers joueurs (M.Bensoussan), le Hand qui est certes redescendu mais est la 1ére équipe de son championnat

  • BASKET : EN PLEIN ESSOR A VANVES MALGRE UNE FRAGILITE EN ILE DE FRANCE

    Vanves serait en 4éme place du championnat dans sa poule après avoir battu deux de ses leaders, Tremblay, et Poligny Jura Basket sur ses terres  donnant aux vanvéens une première victoire en déplacement. En tous les cas beaucoup de vanvéens suivent de prés l’évolution de cette équipe première de basket du stade de Vanves qui fait beaucoup parler d’elle. Il est intéressant de noter que l’institut régional du sport (IRDS) avec l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme (IAU) de l’Ile de France viennent de publer  une étude qui passe au crible la pratique du basket en Île-de-France, sport actuellement en plein essor. « Avec 60 000 licenciés et 417 clubs répartis sur un quart des communes franciliennes, le basket est bien ancré en Ile-de-France. Mais ce constat masque cependant de forts contrastes entre les départements. Très présent dans les Yvelines et l’Essonne, il l’est moins en Seine-Saint-Denis et à Paris. Aujourd’hui la poursuite de ce développement du basket francilien pourrait s’appuyer sur un effort en faveur de la pratique féminine et du jeu à 3 contre 3 en milieu scolaire. Plus généralement, la question des équipements reste, en Île-de-France, un point épineux, comme pour beaucoup de sports collectifs pratiqués en  salle » indique cette étude.


    Selon les derniers chiffres,  80 000 Franciliens pratiqueraient au moins une fois par semaine  le basket faisant de l’Ile de France,  la 2éme ligue régionale avec près de 60 000 licences recensées au cours de la saison 2012-2013.  « Le début des années 2000 a marqué un renouveau de cette discipline : au cours des dix dernières années, ce sport a connu une croissance de ses effectifs de l’ordre de 30 %  contre 12,2 % en moyenne pour la France. La région capitale est ainsi celle qui a connu le plus fort accroissement » indique cette étude avec quelques explications : « Cette discipline est très présente dans les médias depuis deux ans suscitant un regain d’intérêt. Notamment grâce à la présence de nombreux français de NBA dans le championnat de France à la rentrée de la saison 2011-2012 a donné un coup de projecteur sur le basket français ;  la médaille d’argent remportée par l’équipe de France féminine aux Jeux olympiques de Londres semble avoir également profité à l’ensemble du basket français. Enfin, les équipes nationales françaises terminent l'année 2013 brillamment. Les femmes ont remporté la médaille d'argent à l'Euro féminin et l'équipe de France masculine vient de remporter, pour la première fois de son histoire, le titre européen. Nul doute que ces récents résultats vont susciter un engouement des plus jeunes pour ce sport et accroître encore la pratique ».

     

    Mais voilà, le développement de la discipline sur le territoire reste cependant assez fragile à cause d’une concurrence entre le basket et l’ensemble des sports de salle dans les enceintes sportives. « L’essor du futsal, le succès grandissant du badminton, ou la présence importante du handball obligent à un partage des créneaux d’entraînements dans les équipements déjà fortement sollicités. Dans ce contexte, les clubs peinent à fidéliser les nouveaux licenciés » constate cette étrude qui ajoute comme autre explication que ce sport est majoritairement masculin : « Que ce soit en club ou dans la rue de manière auto organisée, la pratique du basket est, en Île-de-France, une pratique essentiellement masculine »

     

    La Fédération essaie de rémédier à ces fragilités en se positionnant  aujourd’hui fortement sur le basket à 3 contre 3. « Ce jeu réservé jusque-là aux pratiques informelles est aujourd’hui réglementé par la Fédération internationale de Basket-ball. Les ligues ont pour mission d’implanter cette « nouvelle » pratique sur les playgrounds en organisant tournois et classements et en supervisant l’arbitrage. Une licence obligatoire pour participer aux épreuves a été créée à cet effet. Son coût est volontairement peu élevé, la fédération cherchant  ainsi à attirer de nouveaux licenciés. Pour la même raison, elle contribue également au développement de cette discipline au sein des établissements scolaires ». Enfin, elle essaier de développer le basket féminin : «  La masculinisation de la pratique du basket est particulièrement marquée en Île-de-France. Alors que les femmes représentent 38% des licenciés au plan national, elles n’en regroupent que 26% dans la région. En fait, avec l’arrivée en France du modèle américain, plus athlétique et masculin, l’image de ce sport s’est fortement « virilisée ». Cette faible représentation des femmes dans le basket s’explique également par la difficulté, pour les équipes féminines d’accéder aux équipements et par le manque d’entraîneur ayant l’ambition de les encadrer. Aujourd’hui la situation est telle que les effectifs féminins sont parfois insuffisants pour la mise en place d’une équipe dans le club ».

  • STADE DE VANVES : DES DIRIGEANTS MECONTENTS DES DOUBLONS

    Certains dirigeants des sections du stade de Vanves sont méontent et ont commencé à l’exprimer, notamment du dernier Comié Directeur. Ils n’apprécient pas du tout que  la ville soutienne des initiatives qui viennent marcher sur leurs platebandes et fassent doublons avec leurs activités.  Ils visent notamment le service des sports qui  a lancé des activités « acqua Bike », à acqua maternité » mais aussi des associations récemment créées et présentes au dernier Forum des Associations, comme  Arts Martiaux Fang qui a lancé une activité de Tai Chi Chuan à d’autres tarifs (plus cher bien sûr) que ceux pratiqués par la sectuion Ats Martiaux du Stade de Vanves. Du coup, les cours de Michelle Sultan ont vu leurs effectifs régresser. Il en est de même pour la section Natation qui propose des activités « acqua maternité »,  « acqua gym »,  « acqua bike ». Ses dirigeants se sont même entendus dire qu’il n’y avait pas de place pour ranger les vélos de leur « Acqua Bike » lorsqu’ils ont interrogé le service des sports. « Nous n’avons pratiquement plus personne à notre activité « acqua gym ». On ne fera pas le même nombre d’inscriptions que l’année dernière » expliquent ils en citant une baisse de près d’une centaine d’inscriptions et en étant vraiment inquiet : « Ils risquent de supprimer des créneaux à la section natation justement parce qu’elle n’a pas assez d’inscrits. Tout est fait sournoissement ». Quelques stadistes ont leur petite idée sur cette nouvelle manière d’agir vis-à-vis du Stade de Vanves, en mettant en avant des raisons bassement financières, vu le succés de ces activités auprès du grand public… vanvéen