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Stade de Vanves - Page 54

  • LES RYTHMES SCOLAIRES A VANVES : 4 (Suite et fin) – DES ANIMATEURS AU CŒUR DU SYSTEME ET DES ASSOCIATIONS (SPORTIVES) BOUSCULEES

    Finalement, les animateurs  se retrouvent au cœur du système avec cette réforme, et les associations généralement fréquentées par les écoliers ont dû revoir leurs horaires du fait de la disparition du mercredi matin et changer de jour certaines activités comme le montre l’exemple du Stade de Vanves.  

    « Le poids qu’ils ont pris est énorme. Les animateurs ont un rôle qui devient primordial au sein de l’école. Ils sont à l’accueil le matin, à l’heure du déjeuner, puis pour les NAP et en fin d’après midi, sans compter le mercredi aprés-midi et pendant les vacances dans les centres de loisirs. Heureusement il y a une bonne communication entre tous les membres de la communauté scolaire et éducative qui a contribué à rassurer les parents, et notamment entre les enseignants et les animateurs » constatent Stéphanie Gazel et Parrick Gaidamour, parents d’élèves de l’API. Mais beaucoup d’entre eux, comme les enseignants, étaient très fatigués par le rythme imposé par ces NAP, se plaignant du rythme imposé et des heures supplémentaires (10H pour certains d'entre eux). Sans compter une mauvaise ambiance dont la cause serait le caractère et l'attitude du coordinateur des animateurs pour les NAP, suscitant des absences et même des départs. Mais heureusement Vanves n’a pas connu certains problèmes  comme d’autres villes, de tenues (vestimentaires) ou d’attitudes de certains animateurs qui ont été vite corrigés, mais qui faisaient désordre à la Rentrée. Ce qui n’empêchent pas quelques incidents ou loupées.

    Le principal impact des rythmes scolaires sur les activités proposées et organisées par les associations a été finalement une réorganisation de la journée du Mercredi  et surtout l’après-midi puisque les enfants ont cours le matin. Comme l’expliquaient Stéphanie Gazel et Patrick Gaidamour, mais aussi d’autres parents, lorsque  ce ne sont pas les responsables associatifs eux-même, il a fallu choisir entre les activités artistiques, conservatoire par exemple, et les activités sportives, ou privilégier l’une le mercredi après midi et l’autre, à un autre moment de la semaine, le samedi matin par exemple. Et c’est le cas pour certains certaines sections du Stade de Vanves et l’activité de leurs écoles  reportée du mercredi matin au samedi matin comme pour l’athlétisme : « Ces rythmes scolaires ont eu un impact sur le nombre d’enfants présents maintenant le samedi matin, plutôt que le mercredi où nous en avons 40 de moins » indiquait Ghislaine Guilbert sa présidente. Un phénomène de vase communicant qui a touché les autres sections : « Il a fallu supprimer les cours du mercredi matin et les reporter le samedi matin et après-midi» indiquait le Président de la Section Danse qui s’est arrangé avec son collègue de la GV pour trouver des créneaux horaires. « On s’est accommodé des rythmes scolaires » témoignait Jean Claude Vidal président de la Section Football.

    Ils ont eu aussi d’autres conséquences : Le licenciement d’un moniteur qui s’occupait des 3/7 ans à la Gymnastique Volontaire qui n’acceptait de perdre une à deux heures entre deux cours. Au tennis, cela a créé une grosse surprise, lorsque ses responsables ont vu débarquer un aprés-midi de Septembre des enfants venus s’initier au tennis dans le cadre des NAP. Ils n’avaient pas reçu la lettre du Service des sports  les prévenant. Mais tout est rentré dans l’ordre, la dématérialisation des courriers réservant quelquefois des surprises et explications vives. 

  • SECTION ATHLETISME DU STADE DE VANVES : LA FIEVRE DU SAMEDI MATIN

    Ils sont 300 à courir ou à faire des exercices athlétiques, mais surtout courir chaque samedi matin, les enfants de 4 ans aux poussins  et leurs parents, encadrés par une quinzaine d’animateurs de la section athlétisme du Stade de Vanves. C’est assez impressionnant à voir. Et cela depuis presque 3 ans. « Au tout départ nous avions commencé par organiser des cours et des initiations à l’athlétisme  le samedi matin, parce que beaucoup de parents qui voulaient que leurs enfants fassent de  l’athlétisme, ne pouvaient pas le mercredi aprés-midi  à cause d’activités plus culturelles (conservatoire…). Du coup, nous nous sommes dit pourquoi pas ne pas essayer de faire participer les parents, plutôt que les voir attendre sur le bord de la piste d’athlétisme, avec les enfants. Et cette formule a pris voilà 2 à 3 ans, avec une dizaine de parents au début. Ils venaient pour se maintenir en forme. Ils ont trouvé l’ambiance  sympa, en ont parlé autour d’eux, et le bouche à oreille a pris… Maintenant, ils sont entre 60 et 70 parents. Avec les enfants, on n’est pas loin de 300 dans le stade de Vanves » raconte Ghislaine Guilbert, présidente de la section athlétisme.

    « Certains animateurs s’occupent des enfants selon leur âge, parce qu’ils ne font pas tous la même chose, en fonction des catégories : les plus petits sont pris à partir de 4 ans et on s’arrête aux poussins pour le Samedi, benjamins et minimes ont leur entrainement en semaine. Ainsi le samedi matin s’adresse à l’école d’athlétisme  et aux poussins avec une heure et demie d’exercice pour les plus grands, une heure pour les plus petits. Ils ont des petits parcours à faire avec de petites haies, tourner autour des poteaux, s’entraîner  pour apprendre les gestes lancer du javelot et du poids. Nous leur faisons du trampoline pour leur apprendre à aller en hauteur pour la perche, et  sauter dans les sautoirs en longueur lorsqu’ils peuvent,  au dessus d’une petite haie pour leur apprendre à monter en hauteur pour aller le plus loin possible. Tout est basé sur des jeux, avec de temps en temps des relais contre les parents. Ces derniers sont pris en main par d’autres animateurs pour les entraîner, sans objectif de compétition, mais pour se faire plaisir ».  L’autre temps fort de la section se déroule en semaine,  en fin d’après midi le Mardi et le Jeudi pour les seniors qui font de la compétition, car Claude, l’un des entraîneurs,  est là tous les soirs. « Ils sont une centaine sur 350 adhérents, dont peu de compétiteurs vraiment purs, entre 20 et 30 maximums, tandis que les autres peuvent participer à  des courses sans le dire toujours.  Certains viennent juste pour le plaisir, bien souvent pour améliorer leurs performances, mais sans faire forcément des compétitions » indique t-elle sans dire qu’ils s’entraînent quel que soit le temps pour les plus fanas, été comme hiver, sous la pluie comme dans le brouillard…. 

    LES CHAMPIONS NE RESTENT PAS !

    Cette section athlétisme frise  les 350 adhérents qui devraient être dépassé grâce à l’arrivée de quelques anciens. « Plus des trois quart ont moins de 18 ans, et plus de la moitié sont des jeunes inscrits à l’école d’athlétisme ou poussins. Ils  ne sont pas encore réparties par discipline, car la fédération ne veut pas les spécialiser jusqu’aux cadets. Nous  essayons de faire en sorte que ces jeunes touchent à toutes les disciplines. Nous ne les poussons pas à la compétition. Ils y viennent tout seul, grâce à leur  petit copain. Les petits n’ont pas beaucoup de compétitions, essentiellement des animations en salles ou sur stade durant la belle période, avec les Jeux des Hauts de Seine en Juin, qui se rapprochent d’un mini décathlon parce qu’ils ont une course, un saut et un lancer, sans beaucoup d’épreuves individuelles mais plutôt par équipe. Ils peuvent participer à certains cross, mais c’est très cadré, insistant plus sur la durée qu’un nombre de tour pendant un laps de temps ou une distance à parcourir le plus vite possible. Au niveau championnat, ils n’ont qu’un tour à effectuer comme pour  les benjamins, mais les 20 premiers, en cross,  sont sélectionnés pour constituer une équipe départementale qui coure au 3éme tour aux inte régionaux. Ainsi les petits restent au niveau départemental, les plus grands peuvent aller jusqu’au national s’ils répondent aux critères de temps et de places, comme les cadets qui participent aux mêmes épreuves que les adultes » explique t-elle en  citant quelques noms de jeunes athlètes qui ne restent pas longtemps « parce que ce n’est pas leur intérêt » : Elisa Pinot, 15 ans , qui est partie,sollicitée un peu partout dans les différents de formation de la FFA. « Pour sa carrière, c’était mieux car elle n’avait personne de son  niveau à Vanves ». Christéle Vertueux qui a fait de nombreux podiums. « Quand ils sont bons, il leur faut une équipe pour progresser, donc ils partent. Nous  n’avons  pas suffisamment de monde pour les entraîner, et nous n’avons pas le même budget que les gros clubs » reconnait elle. Djamel Mastouri bien sûr qui a participé aux Jeux Paraolympique

    LE SYNTHETIQUE INQUIETE !

    Les J.O., les championnats du monde ou d’Europe comme Zurich, cet été, créént une émulation :  « Nous avons eu un effet « Zurich » à la Rentrée car au Forum, les parents étaient tous venus d’un seul coup, de craindre de ne pas avoir de places. Mais on n’a pas refusé jusqu’à présent de jeunes » indique t-elle. Seul sujet d’inquiétude : le terrain synthétique : « S’il y a un terrain purement synthétique comme pour le terrain Y.Saccard, c’est la fin de la section d’athlétisme. On ne pourra plus s’entraîner car il n’est pas bon de s’entraîner sur une telle piste, parce que cela fait mal. Les footballeurs sont aussi d’accord avec nous, car jouer sur un terrain complètement synthétique suscite beaucoup plus de blessures. Il y a certaines disciplines que l’on ne pourra plus pratiquer comme le lancer de javelot et du poids. Cela perdra de l’intérêt si on leur fait faire que des courses autour du terrain de football, sans pouvoir plus rien planter dans la pelouse pour leur faire faire des disciplines de façon ludique.  Les adhérents iront ailleurs. Il y a  peut être d’autres solutions pour contenter tout le monde ». Le Service des sports en aurait trouvé une pour satisfaire tout le monde.  

  • REMISE DU LABEL QUALITE FFF A L’ECOLE DE FOOTBALL DU STADE DE VANVES

    80 footballeurs de 6-11 ans ont envahi la salle Darien de l’Hôtel de ville, tout de rouge vêtu, avec leurs petites chaussures cloûtées pour certains. Ils venaient du PMS André Roche où ils s’étaient entraînés pendant l’après-midi avec leurs éducateurs pour recevoir des mains des dirigeants de la FFF le Label Qualité FFF de Football/Adidas décerné, pour la première fois,  à l’école de Football du Stade de Vanves, en présence de Bernard Gauducheau, maire, Maxime Gagliardi maire adjoint (Sports), de Jean Claude Vignal président de cette section, Bruno Chauvet président du Stade de Vanves, de Pierre Petit président du district 92. « C’est ici que se déroule tous les grands événements de la commune, conseil municipal, mariage… et pour vous remettre aujourd’hui ce label » a expliqué le maire devant tous ces jeunes assis en tailleur sur le paquet, entouré de leurs entraîneurs et éducateurs, ainsi que de quelques parents.

    Le maire a félicité la section et l’école de football pour « être parvenu à cette qualité d’enseignement  et d’apprentissage, pour le temps consacré aux enfants ». Il leur a demandé de « faire honneur à la ville, au Stade, au District en vous illustrant de manière exemplaire sur le terrain. C’est sur vos épaules que repose le football de demain, pour promouvoir le football du plaisir et du jeu. Le football ce n’est pas l’argent, ni la TV…Ce sont des valeurs de courage et d’audace ». Jean Claude Vignal a dédié ce label à son prédecesseur, Yves Saccard, qui y est pour quelque chose. Et il le sait que trop bien puisqu’il a commencé à jouer dans cette section en 1975, avant de la présider aujourd’hui. Il a néanmoins rappelé qu’elle avait reçu voilà deux ans, le label de la ligue régional. Maintenant c’est celui de la FFF grâce à tous les encadrants, et notamment JC Boudet et D.Vignoix qui managent cette école du foot,  les équipements grâce à la ville et au service des sports,  et à la disponibilité de la section aux demandes du district. « C’est la première fois que la FFF récompense Vanves par ce label. 26 Clubs ont cette distinction sur 175 postulants. Vous l’avez pour 3 ans, mais vous êtes sous surveillance. Ce n’est pas un petit diplôme » leur a expliqué Patrice Petit.

    D’ailleurs le DST (directeur technique) du district, Ronald Hamon, est entré les détails en donnant   les critéres très précis qui permettent aux clubs d’engranger des points  pour obtenir et garder ce label : accueil des joueurs dans les meilleurs conditions,  fidélisation des effectifs, encadrement grâce à une équipe qui s’est formé, a obtenue des diplômes pour amener ses jeunes footballeurs à progresser, éducation à travers des actions de sensibilisation, de citoyenneté, de prévention selon le programme fédéral, promotion de l’esprit sportif, du respect des lois du jeu, disponibilité des dirigeants par rapport au District… pour trois saisons. Ainsi Jean Claude Vignal et Bruno Chauvet ont reçu ce label des mains de Pierre Petit et du Maire  avec ce diplôme de labellisation qui sera affiché au club, accompagné d’une dotation d’un kit matériel Adidas (jeux de chasubles, ballons, Tee-shirts éducateurs, gadgets Adidas ou FFF…). « Ce label est destiné à s’étendre jusqu’au – de 19 ans, c'est-à-dire la section » a annoncé le DST 92 qui a parlé  "d’école de la vie" pour l’école de football.