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Stade de Vanves - Page 54

  • SECTION RUGBY DU STADE DE VANVES UN AN APRES SA CREATION : L’EQUIPE DES SERVALS AU CENTRE DE LA POLEMIQUE ?

    La période pré-électorale ne touche pas que nos politiques, mais aussi les associations de Vanves. Depuis quelques mois, au stade de Vanves, tout est prétexte à polémiques, jusqu’au plus futiles, c'est-à-dire la dénomination d’une nouvelle section – de golf  - et même la constitution d’une équipe (rugby) mais pas d’un club Elitre (Natation) financées par des sponsorts et non par le stade de vanves, comme l’ont assurée leurs responsables. Mais encore faut il qu’ils soient entendus. La section rugby vient d’en faire les frais….tout simplement parce que personne n’écoute l’autre, lit mal ou pas du tout, et personne ne s’entend. Occasion de faire le point sur cette section un an après sa création, où ses dirigeants sont très clairs dans leur esprit   

    Vanves au Quotidien - Que devient la section rugby du Stade de Vanves créée officiellement voilà un an ?

    Laurent Cazenave-Lacroutz : La section rugby comprend une trentaine de membres. L’effectif a été partiellement renouvelé en raison du départ de nombreux prépas de Michelet qui ont intégré diverses écoles d’ingénieurs en province. De nouveaux éléments de bon niveau sont arrivés tout comme de jeunes adultes et adolescents souhaitant découvrir le rugby et faire des matchs. Pour garder une cotisation basse, nous avons cherché des mécènes, et certains ont répondu présent comme par exemple le restaurant l’Amandine.

    VAQ- Pourquoi une équipe de rugby distincte du Stade de Vanves mais associée à la Section ?

    L.C.L. : « En effet, pour pouvoir participer à une compétition organisée par la FFSE, nous avons constitué l’association des Servals Rugby qui vise uniquement à faire du rugby en compétition. Mais elle n’est associée à la Section du Stade de Vanves qu’à travers les joueurs et les dirigeants. Aucun rapport, ni hiérarchique, ni financier n’existe entre les deux.Les raisons en sont simples: l’inscription au championnat FFSE devant être effectuée avant la fin du mois d’août, le fait que le secrétariat du Stade était en vacances était de nature à empêcher toute inscription à temps. De plus, après recherche de sponsors et de mécènes, il s’est avéré qu’un sponsor intéressé ne pouvait être associé à la section rugby (certains sponsors du Stade de Vanves étant en concurrence avec eux). Il fallait donc créer une association distincte pour pouvoir récolter ces fonds qui permettent de financer en partie les frais liés à la compétition.

    VAQ Pourquoi cette dénomination des Servals qui fait penser au nom de l’opération de l’armée française au Mali ?

    L.C.L.  « Le nom de Serval a été choisi pour différentes raisons mais oui, c’est l’opération française au Mali qui nous a fait connaître ce félin.

    VAQ -Est-ce cette équipe qui vous fait pratiquer le rugby à XV ?  

    L.C.L. : « Cette équipe pratique en effet le rugby à XV en compétition. Pour l’instant en dehors de Vanves puisque les terrains vanvéens ne disposent pas de poteaux mais, un projet d’installation de poteaux modulables est à l’étude. Cela ne se ferait qu’à la condition sine qua non que les autres utilisateurs des terrains (notamment section foot et athlétisme) ne soient pas gênés par ceux-ci.

    VAQ - En quoi consiste  cette compétition organisée par la FFSE – Challenge Ile de France (IDF) -  qui regroupe une soixantaine d’équipes en Ile de France ?  

    L.C.L. : « Le challenge IDF est une compétition constituée de 4 divisions (avec, en tant que 1ère division, un groupe de 14 équipes appelé Top 14) où s’affronte donc une soixantaine d’équipes issues de la région Ile de France. On y retrouve des équipes constituées d’anciens camarades de fac, d’école ou de lycée, des équipes d’entreprise ou bien encore des équipes municipales telles le Racing Club de Montrouge. Contrairement au championnat Folklo, les joueurs sont jeunes (entre 20 et 35 ans) et le niveau assez important notamment en “top 14” où les meilleures équipes doivent avoir un niveau  s’approchant de la fédérale 2. Nous sommes actuellement en phase de brassage où nous avons pu déjà affronter l’équipe du Rc Océan, l’équipe de la Société Générale et où nous allons affronter Oval’mines, l’équipe des Kudus ou bien encore l’équipe 2 de Renault.  

    VAQ - Par qui  cette équipe est-elle constituée ? Comment se présente t-elle ?

    L.C.L. : « Cette équipe est donc constituée des joueurs de la section rugby qui voulaient faire un peu de compétition.

    VAQ- Comment est-elle financée ?  

    L.C.L. : «  Il y a déjà les cotisations des membres de l’association. Nous pouvons de plus compter sur un mécène avec l’Intermarché de Vanves ainsi que la Société Générale de Vanves comme sponsor.

    VAQ - Finalement, rien de différent de l’initiative lancée par le président de la section Natation avec son projet de club Elite ?

    L.C.L. « Les deux projets sont absolument et radicalement différents… Le président de la section Natation avec son projet de club Elite est clairement à un autre niveau dans l’échelle de la compétition. De notre côté, nous souhaitons juste que les rugbymen de Vanves puissent faire un peu de compétition. Les montants ne sont pas également pas les mêmes ! En tout et pour tout, le budget total de l’association des Servals - grâce aux cotisations de ses membres et à l’apport de mécènes-  est de 3000 € là où la natation, qui est d’une autre importance que le rugby, souhaitait réunir plus de 20 000 € pour son projet. De plus, le projet de la natation est développé, me semble-t’il, au sein du Stade de Vanves contrairement au nôtre.

    VAQ - Pourquoi tant d’histoires ? 

    L.C.L. : « En fait, quand on prend le temps de l’expliquer, c’est en fait relativement simple : il y a d’un côté la section du Stade de Vanves qui s’occupe des entraînements, avec uniquement les cotisations financières de ses membres et le mécénat du restaurant l’Amandine. Et d’un autre côté, pour ceux qui voulaient faire de la compétition, une autre association “Servals Rugby” inscrite en championnat FFSE et financée avec les cotisations financières de ses membres, un mécène et un sponsor.

     Le plus important pour moi, c’est que mes rugbymen viennent faire ce qu’ils aiment : s’entraîner, mettre en place du jeu, et pour les plus motivés, avoir un peu de compétition pour se donner complètement.

    VAQ - Que pensez-vous de cette polémique ? N’êtes-vous pas victime de jeu de pouvoirs au sein du stade de Vanves ?

    L.C.L. : « Notre section est encore assez jeune au sein du stade de Vanves, et c’est normal que d’autres sections se demandent comment nous fonctionnons. Et je suis même heureux de l’expliquer, heureux de voir que, sans gros budget, on peut se débrouiller pour faire avancer nos projets, et finalement encore plus heureux de pouvoir vous dire que le rugby se développe vraiment à Vanves.

  • LES RYTHMES SCOLAIRES A VANVES : 4 (Suite et fin) – DES ANIMATEURS AU CŒUR DU SYSTEME ET DES ASSOCIATIONS (SPORTIVES) BOUSCULEES

    Finalement, les animateurs  se retrouvent au cœur du système avec cette réforme, et les associations généralement fréquentées par les écoliers ont dû revoir leurs horaires du fait de la disparition du mercredi matin et changer de jour certaines activités comme le montre l’exemple du Stade de Vanves.  

    « Le poids qu’ils ont pris est énorme. Les animateurs ont un rôle qui devient primordial au sein de l’école. Ils sont à l’accueil le matin, à l’heure du déjeuner, puis pour les NAP et en fin d’après midi, sans compter le mercredi aprés-midi et pendant les vacances dans les centres de loisirs. Heureusement il y a une bonne communication entre tous les membres de la communauté scolaire et éducative qui a contribué à rassurer les parents, et notamment entre les enseignants et les animateurs » constatent Stéphanie Gazel et Parrick Gaidamour, parents d’élèves de l’API. Mais beaucoup d’entre eux, comme les enseignants, étaient très fatigués par le rythme imposé par ces NAP, se plaignant du rythme imposé et des heures supplémentaires (10H pour certains d'entre eux). Sans compter une mauvaise ambiance dont la cause serait le caractère et l'attitude du coordinateur des animateurs pour les NAP, suscitant des absences et même des départs. Mais heureusement Vanves n’a pas connu certains problèmes  comme d’autres villes, de tenues (vestimentaires) ou d’attitudes de certains animateurs qui ont été vite corrigés, mais qui faisaient désordre à la Rentrée. Ce qui n’empêchent pas quelques incidents ou loupées.

    Le principal impact des rythmes scolaires sur les activités proposées et organisées par les associations a été finalement une réorganisation de la journée du Mercredi  et surtout l’après-midi puisque les enfants ont cours le matin. Comme l’expliquaient Stéphanie Gazel et Patrick Gaidamour, mais aussi d’autres parents, lorsque  ce ne sont pas les responsables associatifs eux-même, il a fallu choisir entre les activités artistiques, conservatoire par exemple, et les activités sportives, ou privilégier l’une le mercredi après midi et l’autre, à un autre moment de la semaine, le samedi matin par exemple. Et c’est le cas pour certains certaines sections du Stade de Vanves et l’activité de leurs écoles  reportée du mercredi matin au samedi matin comme pour l’athlétisme : « Ces rythmes scolaires ont eu un impact sur le nombre d’enfants présents maintenant le samedi matin, plutôt que le mercredi où nous en avons 40 de moins » indiquait Ghislaine Guilbert sa présidente. Un phénomène de vase communicant qui a touché les autres sections : « Il a fallu supprimer les cours du mercredi matin et les reporter le samedi matin et après-midi» indiquait le Président de la Section Danse qui s’est arrangé avec son collègue de la GV pour trouver des créneaux horaires. « On s’est accommodé des rythmes scolaires » témoignait Jean Claude Vidal président de la Section Football.

    Ils ont eu aussi d’autres conséquences : Le licenciement d’un moniteur qui s’occupait des 3/7 ans à la Gymnastique Volontaire qui n’acceptait de perdre une à deux heures entre deux cours. Au tennis, cela a créé une grosse surprise, lorsque ses responsables ont vu débarquer un aprés-midi de Septembre des enfants venus s’initier au tennis dans le cadre des NAP. Ils n’avaient pas reçu la lettre du Service des sports  les prévenant. Mais tout est rentré dans l’ordre, la dématérialisation des courriers réservant quelquefois des surprises et explications vives. 

  • SECTION ATHLETISME DU STADE DE VANVES : LA FIEVRE DU SAMEDI MATIN

    Ils sont 300 à courir ou à faire des exercices athlétiques, mais surtout courir chaque samedi matin, les enfants de 4 ans aux poussins  et leurs parents, encadrés par une quinzaine d’animateurs de la section athlétisme du Stade de Vanves. C’est assez impressionnant à voir. Et cela depuis presque 3 ans. « Au tout départ nous avions commencé par organiser des cours et des initiations à l’athlétisme  le samedi matin, parce que beaucoup de parents qui voulaient que leurs enfants fassent de  l’athlétisme, ne pouvaient pas le mercredi aprés-midi  à cause d’activités plus culturelles (conservatoire…). Du coup, nous nous sommes dit pourquoi pas ne pas essayer de faire participer les parents, plutôt que les voir attendre sur le bord de la piste d’athlétisme, avec les enfants. Et cette formule a pris voilà 2 à 3 ans, avec une dizaine de parents au début. Ils venaient pour se maintenir en forme. Ils ont trouvé l’ambiance  sympa, en ont parlé autour d’eux, et le bouche à oreille a pris… Maintenant, ils sont entre 60 et 70 parents. Avec les enfants, on n’est pas loin de 300 dans le stade de Vanves » raconte Ghislaine Guilbert, présidente de la section athlétisme.

    « Certains animateurs s’occupent des enfants selon leur âge, parce qu’ils ne font pas tous la même chose, en fonction des catégories : les plus petits sont pris à partir de 4 ans et on s’arrête aux poussins pour le Samedi, benjamins et minimes ont leur entrainement en semaine. Ainsi le samedi matin s’adresse à l’école d’athlétisme  et aux poussins avec une heure et demie d’exercice pour les plus grands, une heure pour les plus petits. Ils ont des petits parcours à faire avec de petites haies, tourner autour des poteaux, s’entraîner  pour apprendre les gestes lancer du javelot et du poids. Nous leur faisons du trampoline pour leur apprendre à aller en hauteur pour la perche, et  sauter dans les sautoirs en longueur lorsqu’ils peuvent,  au dessus d’une petite haie pour leur apprendre à monter en hauteur pour aller le plus loin possible. Tout est basé sur des jeux, avec de temps en temps des relais contre les parents. Ces derniers sont pris en main par d’autres animateurs pour les entraîner, sans objectif de compétition, mais pour se faire plaisir ».  L’autre temps fort de la section se déroule en semaine,  en fin d’après midi le Mardi et le Jeudi pour les seniors qui font de la compétition, car Claude, l’un des entraîneurs,  est là tous les soirs. « Ils sont une centaine sur 350 adhérents, dont peu de compétiteurs vraiment purs, entre 20 et 30 maximums, tandis que les autres peuvent participer à  des courses sans le dire toujours.  Certains viennent juste pour le plaisir, bien souvent pour améliorer leurs performances, mais sans faire forcément des compétitions » indique t-elle sans dire qu’ils s’entraînent quel que soit le temps pour les plus fanas, été comme hiver, sous la pluie comme dans le brouillard…. 

    LES CHAMPIONS NE RESTENT PAS !

    Cette section athlétisme frise  les 350 adhérents qui devraient être dépassé grâce à l’arrivée de quelques anciens. « Plus des trois quart ont moins de 18 ans, et plus de la moitié sont des jeunes inscrits à l’école d’athlétisme ou poussins. Ils  ne sont pas encore réparties par discipline, car la fédération ne veut pas les spécialiser jusqu’aux cadets. Nous  essayons de faire en sorte que ces jeunes touchent à toutes les disciplines. Nous ne les poussons pas à la compétition. Ils y viennent tout seul, grâce à leur  petit copain. Les petits n’ont pas beaucoup de compétitions, essentiellement des animations en salles ou sur stade durant la belle période, avec les Jeux des Hauts de Seine en Juin, qui se rapprochent d’un mini décathlon parce qu’ils ont une course, un saut et un lancer, sans beaucoup d’épreuves individuelles mais plutôt par équipe. Ils peuvent participer à certains cross, mais c’est très cadré, insistant plus sur la durée qu’un nombre de tour pendant un laps de temps ou une distance à parcourir le plus vite possible. Au niveau championnat, ils n’ont qu’un tour à effectuer comme pour  les benjamins, mais les 20 premiers, en cross,  sont sélectionnés pour constituer une équipe départementale qui coure au 3éme tour aux inte régionaux. Ainsi les petits restent au niveau départemental, les plus grands peuvent aller jusqu’au national s’ils répondent aux critères de temps et de places, comme les cadets qui participent aux mêmes épreuves que les adultes » explique t-elle en  citant quelques noms de jeunes athlètes qui ne restent pas longtemps « parce que ce n’est pas leur intérêt » : Elisa Pinot, 15 ans , qui est partie,sollicitée un peu partout dans les différents de formation de la FFA. « Pour sa carrière, c’était mieux car elle n’avait personne de son  niveau à Vanves ». Christéle Vertueux qui a fait de nombreux podiums. « Quand ils sont bons, il leur faut une équipe pour progresser, donc ils partent. Nous  n’avons  pas suffisamment de monde pour les entraîner, et nous n’avons pas le même budget que les gros clubs » reconnait elle. Djamel Mastouri bien sûr qui a participé aux Jeux Paraolympique

    LE SYNTHETIQUE INQUIETE !

    Les J.O., les championnats du monde ou d’Europe comme Zurich, cet été, créént une émulation :  « Nous avons eu un effet « Zurich » à la Rentrée car au Forum, les parents étaient tous venus d’un seul coup, de craindre de ne pas avoir de places. Mais on n’a pas refusé jusqu’à présent de jeunes » indique t-elle. Seul sujet d’inquiétude : le terrain synthétique : « S’il y a un terrain purement synthétique comme pour le terrain Y.Saccard, c’est la fin de la section d’athlétisme. On ne pourra plus s’entraîner car il n’est pas bon de s’entraîner sur une telle piste, parce que cela fait mal. Les footballeurs sont aussi d’accord avec nous, car jouer sur un terrain complètement synthétique suscite beaucoup plus de blessures. Il y a certaines disciplines que l’on ne pourra plus pratiquer comme le lancer de javelot et du poids. Cela perdra de l’intérêt si on leur fait faire que des courses autour du terrain de football, sans pouvoir plus rien planter dans la pelouse pour leur faire faire des disciplines de façon ludique.  Les adhérents iront ailleurs. Il y a  peut être d’autres solutions pour contenter tout le monde ». Le Service des sports en aurait trouvé une pour satisfaire tout le monde.