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EVENEMENT

  • PRISE D’OTAGES A COTE DE VANVES AU RESTAURANT L’OLIVIER

    Au début de l’après-midi, samedi dernier, le site facebook de la ville de Vanves a informé les vanvéens « d’un opération de Police en cours à Issy-les-Moulineaux. Évitez le secteur et ne gênez pas le travail des forces de l’ordre » en relayant une information de la préfecture de Police. Un homme avait pris en otage vers 13H, 4 personnes dans ce restaurant bien connu des vanvéens de ce quartier enserré entre le parc des expositions, le lycée Michelet et la rue Ernest Renan  où il est situé. Un important dispositif de sécurité avait été mis en place autour du restaurant pour sécuriser la zone à l’entrée d’Issy les Moulineaux et à quelques dizaines de métres du Périph et du tramway T2  qui a continué à circuler. Les autorités avaient demandé à la population de ne pas perturber l'intervention et la préfecture de police a invité à laisser les forces de sécurité et de secours travailler.

    L'homme, âgé d'environ 35-40 ans, «défavorablement connu, par la police,  pour des affaires de stups, outrage, violence et rébellion » et des tendances suicidaires était le fils du patron de ce restaurant qui avait pris en otages des employés à un moment où il n’y avait pas encore de clients. . D’après plusieurs sources policières, il aurait appelé sa mère pour lui indiquer qu’il était en « manque de cocaïne ». C’est cette dernière qui avait alerté les forces de l’ordre.

    Après plusieurs heures de négociation avec un médiateur de la BRI (Brigade de recherche et d’intervention), « engagé en raison de la volonté de suicide de l’intéressé », l’homme finit par être interpellé et les otages libérés aux alentours de 16 heures, après deux détonations suivies de nombreuses sirènes.

    Après cette spectaculaire prise d’otage, une enquête a été ouverte pour « enlèvement et séquestration » indiquait le parquet de Nanterre à actu Paris. Elle a été confiée service département de la police judiciaire (SDPJ 92).

    Placé en garde à vue, l’homme « va faire notamment l’objet d’un examen psychiatrique de compatibilité avec cette mesure », ajoutait le parquet.

  • VANVES GOUTERA-T-ELLE UNE DERNIER FOIS A L’AMBIANCE DE FOLIE COLLECTIVE DES JO ?

    Parmi les 70 000 personnes attendues pour le défilé des champions cet après-midi, il y aura des vanvéens sur les Champs Elysées et à l’Arc de Triomphe. Pour les autres, peut être seront-ils devant leur poste TV. Pour goûter une dernière fois à cette « ambiance de folie collective » qui s’est emparé de la France pendant ces Jeux Olympiques et Paralympiques.

    Comme l’a si bien exprimé Anne-Laure Mondon ex-conseillère municipale de Vanves, sur son site Facebook au soir de la clôture des Jeux Paralympiques : « Ce soir une page se tournera, la vasque ne s’envolera pas dans le Jardin des Tuileries…Ceux qui me connaisse savent le rapport douloureux que j’entretenais avec Paris 2024, moi qui avais travaillé pour la candidature de la France à l’Exposition Universelle de 2025 et vécu des coulisses pas toujours très en phase avec les valeurs de l’Olympisme… Mais le 26 juillet, scotchée devant la Cérémonie d’ouverture des JO, mon cœur a chaviré (merci aux Expos universelles de nous avoir légué de tels décors). Dès le lendemain je me mettais aux couleurs des jeux en me procurant la mascotte ! S’en sont suivies des heures à suivre les épreuves des jeux (un peu plus encore que pour les JO précédents), les cérémonies puis les épreuves des jeux paralympiques qui m’ont littéralement transportées »  soulignait-elle.

    «Des heures à vibrer devant toutes ces épreuves, connues et inconnues comme la Boccia ou le Goalball (vécue également au Parc des Expos de Versailles). Des heures à découvrir les parcours d’athlètes paralympiques exceptionnels, le dépassement de soi et des performances incroyables. Nous sommes emplis d’émotions et d’images indélébiles ». Beaucoup de vanvéens comme elle, veulent conserver « un peu de ces quelques semaines magiques…Si nous pouvions garder en héritage de ces Jeux, le respect, la communion, la bienveillance, la bonne humeur partagés durant ces JO et JOP. Nous sommes un grand pays, nous pouvons être fiers de nos valeurs. Il ne tient qu’à nous de ne pas retomber dans une morosité ambiante, de croire en nous et de nous unir derrière de beaux projets pour faire rayonner notre si beau pays, riche de son patrimoine, de ses traditions, valeurs et savoir-faire ! « Seul on va vite, ensemble on va plus loin ! »

    C’est important de le dire à un moment où c’est le retour à la normale : Les 185 kilomètres « privatisés » pour les JO et les Jeux paralympiques, en service depuis le 15 juillet, sont de nouveau empruntables depuis Jeudi. Mais ils pourraient bien revenir à l’avenir. Il n’y a plus de stations de métro et de correspondance fermées  notamment sur les lignes empruntés par les vanvéens, la 12 et la 13, et notamment Champs-Elysées Clemenceau depuis le 9 Septembre, et surtout Concorde depuis le 13 au lieu du 22. C’est le temps des démontages aux quatre coins de la capitale, des installations temporaires ayant accueilli les épreuves depuis le 26 juillet dernier  au Stade de France, dans l'ensemble des Arenas (Arena Paris Sud, Adidas Arena, Arena Bercy, etc), mais aussi l'ensemble des sites olympiques de Paris centre (place de la Concorde, Hôtel de Ville, etc) qui prendra fin fin Octobre.

    Alors même que les Jeux de Paris 2024 touchaient à leur faire, Anne Hidalgo a souhaité que les anneaux, les agitos, la vasque (sur cette photo prise de l’hôtel Mercure de Vanves parue sur son site facebook) et les statues restent dans la capitale et trouve une place de façon plus ou moins pérenne dans les rues de la capitale. Sauf qu’à l’origine, aucun n’a été pensé pour durer et leur maintien n’est pas si simple, en suscitant leurs lots de polémiques : Les anneaux pourraient rester sur la Tour Eiffel jusqu’aux Jeux Olympiques de Los Angeles. Les statues de femmes dévoilées lors de la cérémonie d’ouverture pourraient être installées le long de la rue de la Chapelle, dans le 18e arrondissement, réhabilitées à l’occasion des Jeux olympiques. Enfin, Valérie Pécresse a proposé d’installer  les Agitos sur le siège de la région ÎDF à Saint-Ouen, «à quelques encablures du village des athlètes, comme un signal qui nous oblige dans les années à venir à construire une région inclusive et accessible!».

    Voilà pour l’héritage en dehors des équipements sportifs, du village olympique…d’une augmentation des adhérents dans certains clubs sportifs… et peut être d’une meilleure accessibilité du métro parisien historique, en dehors des progrès accomplis sur l’ensemble du réseau francilien (métro, bus, tramway, Transilien etc…).

    Mais ceci est une autre histoire sur laquelle reviendra le Blog demain à la suite d’une initiative prise par des maires de communes voisines de Vanves pour le ligne 13

  • VANVES ENTRE COMMEMORATIONS ET BOUCHONS POUR L’ANNIVERSAIRE DU D-DAY

    Ce jeudi 6 avril a été une journée importante pour la France, avec ce 80ᵉ anniversaire du D-Day, le débarquement sur les plages de Normandie le 6 juin 1944. Ce jour où, par les airs et l’océan, les alliés ont débarqué sur les côtes d’une France occupée par l’Allemagne nazie, marquée la défaite et la honte depuis la capitulation quatre ans plus tôt. Tout au long de la semaine, L’émotion était palpable sur les plages de Normandie mais aussi à Vanves et dans d’autres villes franciliennes, où beaucoup d’habitants ont suivi ces cérémonies à la TV, mais aussi au  collége Saint Exupery où Paul Guillaud, président de l’UNC Vanves, a remis une médaille et un diplôme pour leur participation aux cérémonies patriotiques de Vanves et au Rallye Citoyen au Mont Valérien.

    Le vanvéen Premier ministre Gabriel Attal qui exprimait, ces jours-ci,  son impatience de rencontrer le prince William lors des commémorations, tout en soulignant l'importance de cet événement historique, l’a accueilli à Courseuilles-sur-Mer, hier matin, avec le premier ministre Justin Trudeau, là où ont débarqués des soldats canadiens voilà 80 ans. Il a dû apprécier cette rencontre avec le futur roi d’Angleterre, et de participer ensuite sur la plage d’Ohama Beach à la cérémonie aux côtés de nombreux chefs d’Etat, premiers Ministres mais aussi les vétérans qu’il a longuement salué en arrivant à  la tribune officielle

    «Il y a des lieux où l’Histoire s’impose à vous. Les plages du Débarquement en font partie. Je suis d’une génération qui n’a pas connu la guerre, ni ses stigmates les plus immédiats. J’ai eu la chance d’avoir des passeurs de mémoire dans ma famille. Le courage de ces jeunes de 18-20 ans rend modeste. Ils ont débarqué dans un pays qui n’était pas le leur, pour un idéal qui était le leur : la liberté. Cela rend modeste face au tragique de l’histoire, à un moment de l’Histoire où la guerre est de retour sur le continent. Ce qui s’est joué le 6 juin 1944 fait encore écho à tous les combats de peuples et de nations, de femmes et d’hommes sur notre planète, qui aujourd’hui aspirent et luttent pour être en mesure d’exercer librement leur souveraineté et leur liberté » a déclaré le Premier Ministre interrogé par un journaliste de France 2 en ajoutant : « l’esprit de la Bataille de  Normandie est celui du combat contre toutes les formes d’oppression, d’exclusion, mais aussi de la haine qui les accompagne immanquablement. La liberté et la démocratie sont fragiles ».

    À quelques jours des élections européenne Gabriel Attal a vanté l’union comme modèle de sauvegarde : « Ce qui a empêché le pire de revenir en France, toutes ces années-là, c’est l’Europe. L’enseignement de ce qui s’est joué ici, sur les plages du Débarquement, c’est que l’union fait la force. Des Américains, des Anglais, des Canadiens, des Belges, des Hollandais, des Norvégiens… Pour un idéal commun. S’il n’y avait pas eu d’union, il n’y aurait probablement pas eu de Libération. Si, en France, nous avons ce sentiment de protection, avec lequel ma génération a grandi et avec lequel beaucoup de générations vivent… c’est parce que nous savons être plus forts, unis. Quand on se replie sur soi, on est plus fragiles »...

    Il n’empêche qu’à côté de ces célébrations, les vanvéens comme les franciliens n’ont pas été gâté avec la venue de Joe Biden  avec ces bouchons provoquées mercredi matin entre 8H et 11H par la fermeture du Périph pour permettre la circulation du cortége de limousines. Et la galère n’est pas finie jusqu’à son départ Dimanche. Si aucune fermeture n’a été officiellement confirmée par mesure de sécurité, une partie du périphérique de Paris pourrait encore être entièrement coupée à la circulation, aujourd’hui, à cause d’un nouvel aller-retour en Normandie qui est prévu pour de nouveaux hommages, ce qui entraînerait cette fois-ci une fermeture de la même portion du périphérique entre 14h30 et 18h30 et entre 19h30 et 23h30.  Ainsi que Dimanche pour son départ d’Orly, qui  devrait conduire à la fermeture de l’ouest du périphérique entre 10 heures et 14h30. Tout en sachant que Samedi, un périmètre large autour de l’avenue des Champs-Élysées, depuis la place de l’Étoile jusqu’à la place de la Concorde, est à éviter de 7h30 à 14 heures puis de 14 heures à 23 heures.

    Mais là, où on marche sur la tête, c’est que la Préfecture de Police avec le COJO ont organisé des exercices pour la sécurisation des JO de Paris ces jours-ci bloquant d’autres voies rapides, comme si la visite de Joe Biden, et la fermeture de l’A 13 ne suffisaient pas