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association des maires de france

  • LA VILLE DE VANVES SOUTIENT LACANDIDATURE DE PARIS AUX J.O. DE 2024

    Le conseil municipal de Vanves a voté, hier soir,  une motion de soutien à la candidature de Paris aux J.O. de 2024 comme près de 4 000 collectivités locales, communes et intercommunalités en France. Au-delà de la Ville de Paris et de la Région Ile de France, les Jeux olympiques auront indéniablement un impact considérable pour l’ensemble du territoire, à travers les lieux d’épreuves sportives, les centres d’entrainement, l’accueil des équipes et de millions de visiteurs ainsi que pour le développement de la pratique sportive qui est une politique forte des communes et intercommunalités. L’engagement de tous les territoires étant un atout important pour la France, l’Association des Maires de France s’est mobilisée depuis 2015, et mobilise tous ses adhérents  jusqu’à la désignation officielle, le 13 septembre 2017 à Lima (Pérou), de la ville qui accueillera les Jeux olympiques et paralympiques et bien sûr jusqu’à la tenue des Jeux si Paris devait obtenir l’organisation de cet événement.

  • LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES REJETTE LE VŒU SUR LE SERVICE PUBLIC EN LA POSTE EN PLEINE GREVE

    Il n’a échappé à personne qu’un vœu relatif à la Défense et au développement du service public de la Poste a été déposé par Boris Amoroz (FG/PC) au Conseil Municipal qui l’a examiné et rejeté Mercredi soir alors qu’une nouvelle gréve avait éclatée. Sûrement à cause de ce contrat de présence postale territoriale qui est en cours de discussion pour les trois ans à venir entre La Poste, le gouvernement et l’Association des maires de France (AMF). Et « qui a pour objectif affiché, au nom de « l’adaptation du réseau aux contraintes économiques» de fermer de très nombreux bureaux de poste, aussi bien dans les zones rurales que dans les villes » selon Boris Amoroz.

    «Il s’agit de passer d’un réseau où les bureaux de poste étaient largement majoritaires, jusqu’en 2014, à un réseau largement dominé par les «partenariats», où les bureaux seront minoritaires. Ils ne sont déjà plus aujourd’hui que 54% des « points de contact ». Le nombre de « points de contact » restera inchangé, à 17000, mais les bureaux de poste seront transformés en agences postales communales ou en relais commerçants, via les  « partenariats ». Une quinzaine de bureaux de poste sont promis à la fermeture dans le département des Hauts-de-Seine. À Vanves, aucun bureau n’est pour l’instant dans cette liste, mais des risques pèsent sur le bureau de poste du Plateau. En effet, celui-ci subit depuis plusieurs années une forte dégradation du service, avec la suppresion de tout poste de conseiller financier, ou bien avec de nombreux jours de fermeture du bureau (tout le mois d’août par exemple), ou encore des horaires réduits, puisqu’il n’est plus ouvert le matin du lundi au vendredi. Certains jours de fermeture ont d’ailleurs coincidé avec des jours de fermeture du bureau de poste de Vanves Hôtel-de-ville en août, laissant sur notre commune le point de contact de la rue de Châtillon pour seul service postal, service très réduit au demeurant. Les habitants doivent donc faire face à un service public dégradé, manquant de personnels avec de longues attentes pour récupérer ou envoyer un colis. Le contrat de présence postale territoriale 2014-2016 stipule qu’aucun bureau ne peut  évoluer sans l’accord préalable du conseil municipal et des commissions départementales  de la présence postale territoriale » indique t-il

    Il a alors proposé son vœu - « L’Association des maires de France a refusé de signer le contrat de présence postale territoriale 2017-2019. Le conseil municipal de Vanves soutient cette position qui demande que : les ressources du fonds de péréquation qui permet de financer les rénovations et accompagnements du public dans les bureaux de poste soient augmentées et élargies au-delà des quartiers en politique de la ville ; les Commissions départementales de la présence postale territoriale soient élargies  et consultées sur l’ensemble des évolutions en cours au sein du réseau postal local ou sur les réorganisations de services qui concerne le service rendu aux usagers ;  les maires et les conseils municipaux soient consultés dans tous les cas. Le conseil municipal de Vanves s’oppose aux plans de fermeture programmée de nombreux bureaux de poste des Hauts-de-Seine, et demande une remise à niveau des services du bureau de Poste du Plateau, avec conseiller financier et horaires d’ouverture complets » - qui a été rejeté

    « C’est une initiative louable ! Mais on a déjà réagit et fait part de notre opposition à une fermeture du bureau de poste du Plateau en Aôut dernier » a indiqué Xavier Lemaire (UDI). « Ce vœu ne nous apparait pas un moyen opportun de nous opposer à toute fermeture dans la mesure où nous sommes en discussion et que nous voulons éviter une relation conflictuelle dans une telle situation »  a ajouté Bernard Gauducheau. « Il faut maintenir ce bureau de poste. Mais ce n’est pas d’actualité à Vanves. Il faut continuer le dialoguer » a demandé Jean Cyril Le Goff (PS) en indiquant que le groupe PS s’abstiendra. « Il est dommage que le conseil municipal ne soutienne pas l’AMF et que l’opposition ne défende pas le service public » a répondu Boris Amoroz (FG/PC). « Sans faire de la politique politcienne, je vois que M.Amoroz est sur la position ce françois Baroin (LR), président de l’AMF» a alors constaté Jean Cyril Le Goff (PS).

  • VANVES ET LA METROPOLE DU GRAND PARIS : Les Hauts de Seine fer de lance sur la Métropole du Grand Paris pour faire durer ?

    Comme il a été beaucoup question de Grand Paris sur le blog cette semaine surtout avec ce projet de métro automatique  GPE (Grand Paris Express),  avec sa gare de Fort d’Issy/Vanves/Clamart au Clos Montholon, il n’était pas inintéressant de faire le point en ce début d’année 2015 sur la Métropole du Grand Paris (MGP) qui fait l’objet d’un dossier dans le magazine l’Express paru cette semaine. A un moment où justement les Hauts de Seine se retrouvent au premier plan de la construction de cette MGP avec l’élection à la tête de Paris Métropole, syndicat mixte d’études, regroupant plus d’une centaines de communes du Grand Paris, de Patrick Devedjian (UMP) qui co-préside avec le préfet de Région, le conseil des Elus de la mission de préfiguration chargée de la mettre en place. Mais aussi la désignation comme président d’une commission permanente « Grand Paris » au sein de l’AMF (Association des Maires de France) d’Hervé Marseille, sénateur maire UDI de Meudon - qui parle d’un « grand bazar territorial » à propos de la MGP - avec à ces côtés, François Pupponi, député maire socialiste de Sarcelles, comme rapporteur

    Quel retournement de situation depuis le vote de la loi MATPAM sur les métropoles,  où c’était plutôt la gauche qui avait la main avec la Seine Saint Denis et son patron, Claude Bartolone (PS), Président de l’assemblée Nationale. Mais la vague bleue des élections municipales, a changé la donne. Depuis son élection le 19 Décembre dernier, Patrick Devedjian a cherché à rassurer en indiquant de nouveau, dans Le Journal du Grand Paris,  sa volonté de s’inscrire dans « le consensus du Conseil des élus ». Le dépôt au Sénat de l’amendement du gouvernement à la loi NOTRe réécrivant l’article 12 de la loi MATPAM sur la MGP était attendu pour la fin  de cette semaine. Il devrait reprendre les termes de la résolution votée à 94% par les élus de Paris Métropole qui demandaient que les territoires aient un statut, et une fiscalité propre en gardant une autonomie financière avec  une répartition de la CFE aux territoires et la CVAE à la MGP, la création d’un fonds d’investissement pour venir en aider aux territoires qui en ont besoin, la possibilité d’arrêter un PLU pour chaque territoire….   « Cette réécriture de l’article 12 de la loi refuse le centralisme du texte primitif. Elle laisse aux collectivités locales de premier niveau -  que sont les communes et les intercommunalités - les compétences de proximité et l’autonomie de l’administration de proximité » indique Patrick Devedjian

    « Nous savons que nous avons à l’Assemblée Nationale une difficulté majeure que le gouvernement essaiera peut être de nous aider à franchir, mais qu’il aura du mal à régler parce qu’il a peu d’autorité actuellement sur sa majorité, et surtout avec les députés de province qui se fichent éperdument de la métropole ! » expliquait l’un des parlementaires siégeant à Paris Métropole en se référant à ces jeunes députés socialistes dont certains comme Alexis Bachelay, député des Hauts de Seine, sont à l’origine de cet article 12 de la MATPAM qui créait une MGP intégrée, ce dont ne veulent pas entendre parler les maires. Ils ont signé une tribune libre sur le site jdd.fr cet  automne, en ne cachant pas leur volonté de revenir au texte initial malgré l’accord entre Manuel Valls premier Ministre et les élus de Paris Métropole. « Si au Sénat, cela devrait bien se passer, ce n’est pas le cas à l’Assemblée Nationale où ils ont pourtant, tous les éléments pour que cela se passe le mieux du monde. Mais les risques de dérapage  existent » s’inquiétait ce parlementaire UMP à juste raison, comme ses collègues maires l’ont exprimé lors du dernier conseil syndical de Paris Métropole. En tous les cas, cette affaire de la MGP risque encore de durer longtemps sans que les franciliens y comprennent quoi que ce soit, puisqu’ils n’y sont pas associés. ce qui fait l'affaire de nombreux élus de la majorité départementale.