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administration publique

  • LE MAIRE DE VANVES RENCONTRE LE NOUVEAU PREFET DES HAUTS DE SEINE HEUREUX DE RETROUVER LE TERRAIN

    La ville de Vanves a reçu, mardi dernier, la visite du nouveau préfet des Hauts de Seine, Alexandre Brugére, venu rencontrer Bernard Gauducheau, son maire, dans le cadre de ses prises de contacts avec l’ensemble des responsables et autorités du département qui suivent son installation le 18 Novembre dernier après sa nomination en conseil des ministres le 31 Octobre dernier. «Je lui souhaite plein succès dans ses missions, convaincu que la coordination entre les communes et l’Etat est essentielle pour répondre aux enjeux locaux. Dans un contexte où les enjeux locaux sont nombreux et où la coordination entre les services de l’Etat et les collectivités territoriales est cruciale, je suis convaincu que notre collaboration sera fructueuse pour répondre aux besoins de nos concitoyens» a souligné Bernard Gauducheau en faisant état de cette visite sur le site Facebook de la mairie

    Il est intéressant de noter que sa nomination est intervenu en même temps qu’un vaste mouvement préfectoral à la tête des préfectures des départements de la petite couronne avec celui des Yvelines. Cet ex-directeur de cabinet de Gérald Darmanin, alors ministre  de l’intérieur qui a succédé à Laurent Hottiaux à ce poste depuis 2020, connait bien le département pour notamment avoir été adjoint au maire à Asnières chargé de la Sécurité,  puis tête d’une liste Renaissance  aux municipales de 2020 de cette commune. Sur les réseaux sociaux, les réactions à sa nomination variaient, certains évoquant un «lot de consolation», comme le journaliste William Molinié d’Europe 1, en référence à son souhait de diriger la Direction générale de la Police nationale (DGPN).

    Il n’empêche qu’à seulement 37 ans, il occupe pour la première fois le poste de représentant de l’État dans un département, et pas le moindre «Je suis heureux de retrouver une fonction de terrain. J’ai l’intention d’être au maximum au contact des élus, et donc le moins possible dans ce bureau» expliquait il en annonçant que jusqu’en janvier, il compte se consacrer à «une phase d’écoute» annonçait lors d’un point de presse le jour de sa prise de fonction le 18 Novembre dernier, «avant de proposer une feuille de route plus formelle, exemptée — sobriété budgétaire oblige — des traditionnels vœux de début d’année » 

    Le maire de Vanves a rencontré un haut fonctionnaire qui a déjà, à son âge, un sacré pedigree politique et administratif : Après un master en politique générale et stratégie des organisations obtenu à l’université Paris-Dauphine en 2011,ce natif des Yvelines qui a fait ses armes de militant politique à l’UMP,  prend du galon, en devenant notamment directeur de cabinet de Xavier Bertrand à plusieurs reprises. Dès 2017, il intégrait le ministère de l’Economie et des Finances en tant que conseiller de Gérard Darmanin, alors ministre de l’Action et des Comptes  Publics, et qu’il a suivit au ministère de l’Intérieur, où il occupe plusieurs fonctions avant de devenir son dircab

    Il a indiqué quelles seraient ses priorités, lorsqu’il a pris ses fonctions :  les questions de sécurité, comme il l’a montré en consacrant sa première sortie officielle, dés le 18 Novembre aux aux services de police et de l’immigration. «Le nouveau ministre de l’Intérieur attend que les préfets se mobilisent sur cette question », justifiait-il. Il sera également attentif au rôle des polices municipales qui «ont commencé dans les Hauts-de-Seine» et dont quasiment toutes les communes sont pourvues. «Le département doit être un territoire d’expérimentation, sur ce sujet. Je serai très attentif aux demandes de maires demandant des expérimentations pour étendre leurs pouvoirs en matière de sécurité», promettait il. Enfin, Alexandre Brugère annonçait vouloir se mobiliser sur «les sujets de la vie quotidienne» : logement, développement du Grand Paris Express, mobilités douces…

  • PRES DE 750 AGENTS SONT EMPLOYES PAR LA VILLE DE VANVES QUI N’ENVISAGE PAS LA SEMAINE DE 4 JOURS…POUR L’INSTANT

    A l’occasion du conseil municipal du 6 Février dernier, avait été présenté le rapport unique social (RUS) 2022 qui fait le point sur le personnel communal employé par la ville  en 2022  bien sûr : 536 agents dont 354 fonctionnaires et 182 contractuels permanents, auxquels il faut ajouter 210 contractuels non permanents recrutés de manière temporaire pour des besoins saisonniers ou occasionnels, comme par exemple pour la piscine. Mais en 2022, il n’y a eu besoin de recruter des renforts pendant la période estivale, puisqu’elle a été en travaux durant l’été. Ce rapport annuel s’est étoffé au fil des années, puisqu’il était limité au début à l’étude de l‘égalité Femmes-hommes au sein du personnel communal

    Il est intéressant de noter qu’au même conseil municipal, le débat d’orientation budgétaires 2024 a permis de savoir que les frais de personnel s’élevaient à 26,1M€ en 2023, ce poste budgétaire ayant augmenté de 2,8 M€ entre 2019 et 2023 (+12,34% soit +2,5% par an). L’augmentation en 2022 (+6,39%) était principalement dû à la revalorisation du point d’indice de 3,5% au 1er Juillet 2022, à l’évolution de carrière de certains agents et à l’organisation de scrutins locaux, Et celle de 2023  (+2,49%) à l’augmentation du point d’indice de 1,5% et à la prime d‘inflation versée au salaire les plus bas (350 000 €). Les dépenses du personnel restent un poste majeur (54,52% des dépenses réelles de fonctionnement) et devraient s’élever à 26,7 M€ (+1,33%) en 2024 en n’intégrant pas une éventuelle hausse du point d’indice qui pourrait être décidé par le gouvernement en cours d’année

    Le RUS 2022 indique que 365 femmes (68%), 171 des hommes (32%)  ont  un emploi permanent, les femmes étant surreprésentées dans les établissements de la petite enfance/Médico sociale (99%), majoritaire dans l’administration (75%), les filière culturelle (60%) et Technique (58%, ) les hommes restant majoritaire dans la filière sportive (71%),  et la police municipale (80%). 71% étaient de catégorie C, 17% de catégorie B et 12% de catégorie A.

    Il indique le taux d’absentéisme se monte à 28,75 jours par fonctionnaire et 16,29 pour les contractuels permanents, la ville ayant constaté une hausse, dû à la sortie de la crise sanitaire. 42 accidents de service ont été enregistrés en 2022 contre 16 en 2021 dont 52% dans la filière technique (22), 24% dans l’animation (10), 17 dans le médico-social (7). 389 (72,6%) ont suivi une formation

    Enfin, selon le RUS,  60 agents ont bénéficié du télétravail en 2022 principalement dans la filière administrative, mais pas de semaine de 4 jours n’est envisagé  pour l’instant, comme l’a indiqué le maire à une question de Jean Cyril Le Goff (Renaissance).  347 jours grève ont été comptabilisés en 2022 contre 255 en 2021.

  • UNE ENQUETE «VANVES ET MOI » POUR AMELIORER LA RELATION A l'USAGER SUSCITE QUELQUES QUESTIONS

    Les Vanvéens ont eu l’occasion de répondre à une enquête sur la «modernisation de la gestion de la relation à l’usager» ces dernières semaines qui a fait l’objet d’une question orale du groupe LREM au dernier conseil municipal : « Le projet nous interpelle cependant sur un certain nombre de points : Il est indiqué que ce travail est constitué de différentes étapes définies « en concertation parallèle avec les agents municipaux et les Vanvéens ». Qui sont les Vanvéens qui ont été sollicités pour la définition de ce cadre de travail ?. Nous avons également noté qu’un état des lieux des pratiques existantes a été réalisé en juin dernier : cela a-t-il été effectué à partir des statistiques de fréquentation et des démarches effectivement réalisées auprès des services municipaux ? Si tel est le cas, est-il pertinent de consacrer la moitié de l’enquête à un nouvel état des lieux sur les pratiques des Vanvéens, le précédent ayant été réalisé il y a moins de six mois ? L’article de Vanves Le Mag (de Novembre) nous apprend également que des ateliers participatifs ont été organisés en octobre 2021. Au-delà des services municipaux, au cœur du dispositif, des Vanvéens, pouvant contribuer à la réflexion en tant qu’usagers, ont-ils été associés à cette étape ? Parmi les propositions d’évolutions à prioriser par les Vanvéens, l’une d’elles est d’offrir la « possibilité de ne donner qu’une fois ses pièces justificatives pour l’ensemble des démarches » : si cela était effectivement le cas, quelles mesures seraient prises pour assurer la protection des données personnelles des Vanvéens et garantir la confidentialité de leurs différentes démarches ? Nous notons enfin qu’un cabinet de conseil expert a été mandaté pour accompagner la Municipalité. Quelle est sa mission précise (gestion de l’enquête, animation des ateliers, recommandations, mises en place opérationnelle des évolutions ?) et quel est le coût de son intervention ?» a demandé Jean Cyril Le Goff (LREM) qui a tenu à préciser  que « nous tenons néanmoins à préciser que nous soutenons toute évolution permettant de faciliter les démarches des Vanvéens auprès des services municipaux mais que nous resterons vigilants sur la qualité des solutions proposées, leur pertinence dans le cadre d’une évolution épanouissante des missions des agents municipaux et l’absolue nécessité de maintenir un service public accessible à tous, que ce soit en matière d’inclusion numérique ou d’accompagnement personnalisé aux démarches pour nos administrés les plus fragiles» 

    «L’enquête « Vanves et Moi » s’intègre dans une vaste réflexion engagée au sein de l’administration municipale pour travailler sur l’ensemble des dispositifs, procédures, lieux d’accueil, outils numériques qui sont utilisés dans le cadre de la Relation à l’Usager. La démarche de modernisation et de recherche d’efficience pour cette gestion de la Relation à l’Usager (dite plus simplement GRU) constitue un projet interservices pour l’administration municipale et répond à la promesse faite par notre majorité de moderniser les services publics locaux pour mieux répondre aux attentes des usagers. Cette démarche a commencé par un travail interne de diagnostic réalisé par le Cabinet MENSIA-CONSEIL/INFOTHEP constitué d’une équipe de professionnels habituée à ce type de mission et connaissant parfaitement l’environnement des collectivités. Le travail s’est effectué avec une observation attentive de chacun des services, des entretiens avec les responsables de service, leurs principaux collaborateurs ainsi qu’avec les élus chargés des secteurs directement concernés par les thématiques de la GRU. A l’issue du diagnostic, des ateliers participatifs ont réuni une soixantaine d’agents cadres et non cadres, venus d’une quinzaine de services différents pour travailler sur des propositions d’amélioration. Ces ateliers, animés par chacun des trois représentants du Cabinent MENSIA, ont adopté la technique de la mise en situation, pour faire participer efficacement les agents, réfléchir éventuellement de façon critique sur certains process actuels et surtout susciter des propositions . Parallèlement à ces ateliers, deux enquêtes ont été lancées, l’une en interne parmi tous les agents de la collectivité, l’autre en externe à destination des vanvéennes et vanvéens. Le résultat de ces deux enquêtes viendra s’ajouter et complètera les principaux axes de réforme que proposera le prestataire de la Commune dans son rapport de synthèse. Ce rapport sera décliné en feuille de route après arbitrage de la Municipalité» a répondu Guy Israël maire adjoint chargé des services au public.

    « Le process participatif a été au cœur de la méthodologie retenue, il a associé des représentants des élus, de l’administration au sein d’un comité de pilotage conduit par moi-même. Il continuera de l’être dans le cadre de la phase de mise en place de la feuille de route.  S’agissant de la prestation du Cabinet MENSIA je vous confirme qu’elle a fait l’objet d’une mise en concurrence dans le cadre d’un marché à Procédure  Adaptée. Cette mission est une mission complète englobant la réalisation du diagnostic, la conduite des entretiens, l’animation des ateliers, la rédaction du rapport de propositions, l’organisation des enquêtes et l’analyse de leurs résultats jusqu’à la déclinaison de la feuille de route. Cette première partie de mission a représenté un coût de 64 000 €. La deuxième phase d’accompagnement à la mise en route est une phase optionnelle dont le coût est de 33 000 €. Enfin, l’ensemble des dispositions pratiques qui seront mises en place dans le cadre de cette gestion de la Relation Usager intégrera une dimension RGPD contrôlée et validée par le DPO de la Commune ».