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EVENEMENT - Page 3

  • LES EVENEMENTS DU DEBUT DE SEMAINE : UN VANVEEN A MATIGNON, LA NEIGE A VANVES

    En dehors de la nomination par Emmanuel Macron d’un vanvéen à Matignon, Gabriel Attal qui fait quand même la Une du Point ce jeudi avec ce titre "Monsieur le Dauphin" et du Financial Times mercredi,   l’événement de la semaine a été l’arrivée – par surprise – de la neige dans la nuit de lundi à mardi, alors qu’un froid sibérien, dénommé le « Paris Moscou » s’abattait sur la région Ile de France. A tel point que les services de voirie ont été quelque peu surpris, parait il notamment e grande couronne, avec quelques embouteillages en pleine rapide et des voies rapides fermées. Vanves était pratiquement tout blanc comme l’ont montré des photos sur les réseaux sociaux (ici prise d’un immeuble riverain du parc F.Pic t du PMS A.Roche). Mais GPSO a tout de suite salé rues et trottoirs

  • A VANVES ET ALENTOURS LES JO VONT-ILS ETRE UN ENFER POUR SES HABITANTS

    Les vanvéens ont été gâtés ces derniers jours avec les annonces faites tant par la présidente de la région Ile de France que le préfet de police concernant les Jeux Olympiques qui promettent aux vanvéens comme tous les franciliens, un temps de galère.

    Cette semaine a commencée par l’annonce par Valérie Pécresse d’un ticket de métro à 4 €  contre 2,10 € actuellement  et le carnet à 32 € (contre 16,90 €) pendant la période de forte affluence (du 20 Juillet au 8 Septembre 2024). Un nouveau passe baptisé «Paris 2024» va par ailleurs être créé pour l’occasion: «Il permettra de se déplacer dans toute l’IDF et son tarif sera dégressif, allant de 16 € pour une journée à 70 € pour la semaine. Il permettra aux voyageurs d’accéder à la totalité du réseau francilien, aéroports et Orlyval compris» a-t-elle-même précisé. Cette augmentation des tarifs pour les usagers occasionnels doit permettre de financer la hausse de l’offre de transports qui aura lieu lors des Jeux olympiques, qui se dérouleront dans la capitale à l’été 2024, puisque 15 millions de visiteurs sont attendus dans la capitale pour les Jeux olympiques. «C’est le juste prix» a déclaré la présidente de région qui dit  « refuser que ces surcoûts soient payés par les Franciliens» en recommandant aux  voyageurs occasionnels, «d’acheter avant le 20 juillet leurs titres de transport, soit sur une carte Easy, soit sur Liberté +, afin de ne pas être impacté par ces hausses ». Evidemment, de nombreux élus ont dénoncé l’impact des JO Sur les usagers : «Les tickets seront à 4 euros pour tout le monde! C'est donc cela les jeux 100% accessibles en transports en commun ? Des métros et des bus réservés aux plus riches » ; Sans parler dés le 1er janvier 2024 de la hausse  du pass navigo qui va coûter 86,40 contre 84,10 euros en 2023, et du prix du ticket à l’unité qui va augmenter de 0,05 centime, passant de 2,10 à 2,15 euros

    Mais ce n’est pas tout, car deux jours plus tard, le préfet de police de Paris annonçait le dispositif sécuritaire autour des sites des JOP et les contraintes que cela entrainera avec quatre zones  et notamment deux à proximité immédiate de chaque site olympique. Vanves sera concerné comme Issy les Moulineaux et le 15é arrondissement puisqu’ils sont riverains du parc des expositions de la porte de Versailles, rebaptisé « Arena Sud » par les organisateurs des JO de Paris,  où les épreuves de volley-ball, tennis de table, haltérophilie ou encore de handball devraient être accueillies.

    Dans ce cas là, selon Laurent Nunez une zone de sécurisation (ou Silt) avec un périmètre lié à la protection contre le terrorisme est prévue, où La police pourra y réguler l’accès aux seuls détenteurs de billets pour les JOP 2024 et y effectuer de nombreux contrôles, c’est-à-dire à l’intérieur du périmétre du parc des expositions et des halls concernés. Autour, soit une zone rouge interdisant les véhicules motorisés, mais pas la circulation des piétons et des vélos, soit une zone bleue qui aura pour objectif de réduire la circulation motorisée aux abords des sites des épreuves mais sans l’interdire complètement. Avec un motif valable, une obligation liée au travail ou simplement l’accès à son domicile, les riverains pourront y circuler en voiture.

    Les transports en commun sont aussi concernés à la Porte de Versailles : la station de la ligne 12 restera ouverte, mais les stations en surface des lignes de tramway T2 et T3a  seront fermées.  Le T3a circulera bien à ce niveau-là, mais il faudra descendre à Georges-Brassens ou à Desnouettes. Pour le T2, un terminus provisoire devrait être mis en place à Suzanne-Lenglen devant le centre Aquaboulevard, et par conséquence, la station Porte d'Issy sera également fermée. 

    Ce dispositif  devrait faire l’objet de discussions avec les acteurs politiques et économiques locaux en vue de leur finalisation. «Rien n’est définitif, une phase de concertation va s’engager sur ces périmètres et sur les conditions d’accès à ces périmètres. Chaque préfet de département va conduire cette consultation avec les acteurs locaux comme les maires, les élus, les représentants de l’économie et de l’administratif. Nous allons tous les consulter pour recueillir leurs observations» a annoncé le préfet de police qui insistait : « c’est un exercice de consultation avec présentation des cartes de Paris, des Hauts-de-Seine et de Seine-Saint-Denis» a-t-il ajouté. Selon les éléments confirmés par les différents responsables de l’organisation, la concertation se poursuivra tout le mois de décembre et début janvier en vue «d’un dispositif finalisé mi-janvier».

  • LE 105e CONGRES DES MAIRES DE FRANCE SE DEROULENT PRESQU’A VANVES DANS UN CONTEXTE EPROUVANT

    Le congrès des maires de France qui débute ce mardi 21 novembre à Paris, se déroule au parc des expositions (Hall 5) à quelques centaines de mètres de Vanves a pour thème «communes attaquées, République menacé». Il devrait réunir plus de 6000 maires dont le maire de Vanves,  qui pendant trois jours,  à travers quatre débats, une quinzaine de forums et une vingtaine de point-infos sur les grands sujets d’actualité ou d’action des communes,   pourront aborder 39 thèmes -  Sécurité, finances locales, fonds européens, zéro artificialisation nette (ZAN), alimentation, transition écologique, numérique, éducation, logement, emploi, fonction publique territoriale, services publics - grâce à 230 intervenant dont 15 Ministres avec Elisabeth Borne Première ministre qui clôturera le Congrès le 23 novembre

    Mais ce n’est pas tout car, se déroule dans les halls voisins, le Salon des Maires et des Collectivités Locales (SMCL) qui est aujourd’hui le rendez vous des élus et des acteurs œuvrant au quotidien à la gestion et au développement des territoires» selon ces organisateurs qui réunira plus de 50 000 visiteurs autour de 1289 exposants et de plus de 350 conférences et prises de parole que viendront peut être visiter des fonctionnaires de GPSO et de la ville de Vanves

    Les maires vont se réunir dans un contexte éprouvant. Selon le ministère de l’Intérieur, les agressions envers les élus sont passées de 2.265 l’an dernier à 2.387 au 12 novembre, ce qui devrait se traduire par une hausse de 15 % en 2023. Dans ce contexte anxiogène, les maires interrogés déclarent à 69 % avoir déjà été victimes d’incivilités (impolitesse, agressivité), soit 16 points de plus par rapport à 2020. Ils sont 39 % à avoir subi des injures et insultes (+ 10 points par rapport à 2020) ou encore à avoir été attaqués ou menacés à 27% sur les réseaux sociaux (+ 7 points). Comme l’an passé, 12 % des maires reconnaissent que leur entourage familial a également subi les mêmes comportements violents. En mesurant pour la première fois cette année le sentiment d’insécurité des maires, il ressort que 15  % des élus ressentent un sentiment d’insécurité, soit un niveau légèrement supérieur à celui des Français en général  (11 %, selon l’enquête «Cadre de vie et sécurité» de l’INSEE). Plus une commune est touchée par un niveau élevé de délits, plus le sentiment d’insécurité du maire progresse, jusqu’au seuil de communes de 9 000 habitants. Au-delà, le sentiment d’insécurité faiblit même si le nombre de délits atteint son maximum.

    Heureusement, une proposition de loi du Sénat adoptée début octobre aligne les sanctions pénales prévues en cas d’attaque contre un élu sur celles déjà prononcées lorsqu’elle vise une personne dépositaire de l’autorité publique. Un «guichet d’appui psychologique» pour les maires et leurs familles, ouvert 7 jours sur 7 et doté d’une ligne d’écoute, devait être lancé lundi, par Dominique Faure, ministre des Collectivités territoriales. L’heure n’est pas à l’optimisme : «Les dégradations dans les communes de 5 000 à 20 000 habitants ont augmenté de 38 % depuis 2017» constatait David Lisnard, président de l’AMF (Association des Maires de France)à la suite des émeutes urbains du début de l’été.

    Selon la dernière enquête du centre de recherche politique de Sciences Po (Cévipof) dévoilée dimanche, le rythme de démissions est passé de 350 par an, lors de la précédente mandature, à 450 aujourd’hui, soit 1300 défections depuis juin 2020. Parmi les pistes évoquées pour éviter une crise de vocation, les maires citent les quatre mesures suivantes : augmenter l’indemnité des élus (20 %), créer un fonds financé par l’État pour aider les communes à financer les dépenses relatives aux conditions d’exercice des mandats locaux (16 %), augmenter la compensation pour perte de revenus (14 %), renforcer et élargir la dotation particulière pour les élus locaux (13,5 %)