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EVENEMENT - Page 3

  • LE 16e FESTIVAL ECOLOGIQUE DE VANVES SUR L’ENGAGEMENT ECLOGISTE

    Le 16e festival du film écologique de Vanves  qui est organisé ce week-end  à Panopée, propose d’explorer les différentes échelles de l’engagement écologique pour inciter le spectateur à devenir acteur.

    Le premier documentaire projeté ce soir, « Les 150 » de Roger Luchaire, dresse le portrait d’anciens participants à la Convention Citoyenne pour le Climat qui, après leur prise de conscience écologique puis la déception suscitée par ce nouveau dispositif, se sont engagés individuellement, chacun à leur manière. À travers cette expérience particulière, il interroge la façon dont chacun d’entre nous peut agir en tant qu’individu, au-delà des «petits gestes». Ce film sera suivi d’un débat avec  Mathieu Sanchez, ancien membre de la Convention, et Morgan Meyer, sociologue, qui a étudié le parcours des « bifurqueurs », ces jeunes diplômés de grandes écoles qui décident de renoncer à la carrière promise pour se mettre en accord avec leurs convictions.

    Samedi (à 15H) sera consacrée à l’action collective et à l’activisme, à travers deux films qui montrent comment et pourquoi on change d’échelle : «Des cailloux dans la chaussure» de Mickaël Damperon, raconte la naissance et la victoire politique d’un collectif citoyen qui refuse l’implantation d’une carrière dans un village. « Alliances terrestres» est un document d'Isabelle Haëlvët sur trois ans de lutte contre le projet d’autoroute A69, avec des actions spectaculaires parfois aux limites de la légalité. La projection sera suivi d’un débat avec   Geneviève Azam, économiste et écologiste altermondialiste qui expliquera que «  ce combat tire sa légitimité de la défense du bien commun et porte, bien au-delà de la construction d’une autoroute, sur des choix de société qui engagent notre avenir, et Marie Juliette, activiste de « Dernière rénovation » et « Riposte alimentaire » qui  expliquera quant à elle ce qui l’a amenée à sortir du cadre légal.

    La question de la loi sera au cœur de la troisième journée, dimanche à 17H,  avec « Le Compromis » de Fanny Tondre qui fait vivre le combat acharné de trois eurodéputées pour faire adopter en 2024 la directive sur la responsabilité sociale et environnementale, ou « devoir de vigilance», des entreprises. «Inscrire l’action dans un débat politique au sein d’assemblées représentatives, changer les lois et les faire appliquer, est-il le moyen le plus efficace de faire avancer la cause écologique? » sont des questions auxquels tenteront de répondre Jérémie Suissa, délégué général de « Notre affaire à tous », association qui utilise le droit comme levier de lutte, et Aurélie Boulbin, avocate des « Amis de la terre » pour une action contre le projet de Total en Ouganda, en parlant des atouts et des limites de l’action juridique

  • VANVES VIVAIT VOILA 5 ANS 44 JOURS DE CONFINEMENT

    Toute cette semaine, les médias, la presse, mais aussi des vanvéens sur les réseaux sociaux ont rappelé cette période de confinement vécu voilà 5 ans à cause du Covid-19 comme le Blog dimanche dernier qui racontait ce fameux week-end du 1er tour des élections couplé avec l’annonce de la fermeture des cafés-restaurant puis du confinement entre le 17 Mars et le 11 Mai 2020 sur lequel revient le blog aujourd’hui44 jours ou 6 semaines de confinement, où la plupart des vanvéens, ont partagés leur temps entre dodo-télétravail-courses à la supérette-télétravail-jogging-télé-texto-vidéo-dodo.

    Les vanvéens redécouvraient une ville sans ses bruits habituels, avec moins d’hélicoptères dans le ciel au dessus du Plateau, avec ses cloches, même lointaines que l’on n’entendait plus sonner dans le brouhaha urbain, ni le chant des oiseaux. Les riverains du parc des expositions s’en sont aperçus puisqu’ils n’étaient plus gênés par les nuisances engendrées par son activité qui était nulle, en dehors d’un hall où avait été installé un centre de dépistage mais uniquement pour le personnel médical et soignant. «Avec la chute de la pollution sonore en ville, le paysage s’est beaucoup modifié. Il devient possible de percevoir les sens de la nature comme le chant des oiseaux ou les bruissements des feuilles dans les arbres. Autant de sonorités qui sont habituellement difficiles à entendre, masquées par le bruit incessant de la circulation et des activités humaines» remarquait un vanvéen   

    Dés les premiers jours de cette crise sanitaire, le maire a dû balayer tous les champs possibles d’intervention d’une commune, grâce à ses services et le personnel communal, des crèches et des écoles jusqu’aux EHPAD et personnes âgées et vulnérables isolées, en faisant respecter les mesures de confinement et la tranquillité publique grâce à la police municipale, en venant en aide aux personnels de santé (distribution de masques, de blouses…)  comme aux commerçants et artisans (pour leur faire bénéficier des aides de la Région et GPSO) en suscitant un réseau municipal de solidarité, et en mobilisant associations et bonnes volontés. Sans parler des tests systématiques dans les EHPAD, des masques qui devraient être systématiquement distribués par les villes.

    Durant toute cette période de confinement, le maire de Vanves a tenu informé ses administrés par des vidéos hebdomadaires diffusées chaque vendredi sur le site Facebook de la ville, en rappelant les régles à respecter, notamment limiter ses sorties, suivies par les vanvéens. A la mi-Avril 2020, iI indiquait que Vanves n’avait pas été épargné par cette épidémie, avec une vingtaine de décès depuis le début du mois d’Avril (0,07%), 4 dans les EHPAD Medecis et Arpavie, et 5 dans la résidence pour prêtres retraités de la communauté des Jésuites. Le commissariat avait été aussi touché par le Covid-19, suite à un diagnostic positif, et avait dû fermer ses portes le 5 avril pour désinfection des locaux et des véhicules.

    L’un de ses grands soucis a été de fournir en masques, personnels soignants, communaux, et vanvéens durant toute cette période, aidé par la Région, le département. Vanves revenait 4500 masques chirurgicaux grâce à la Région à la mi-Avril  qui ont été distribués à l’ensemble des professionnels vanvéens (1500), faisait une première commande de  30 000 masques en tissu lavable le 9 Avril. «La priorité doit être de nous concentrer sur la fourniture de ces équipements aux professionnels les plus exposés» indiquait Bernard Gauducheau

    Un plan de continuité des services municipaux a été mis en place à Vanves comme dans toutes les communes, en lien permanent avec GPSO, le maire tenant une réunion régulière avec ces différents chefs de services.  Des créches et écoles assuraient l’accueil des personnels soignants. Même le lycée Michelet fermé, a accueilli des enfants du personnels soignants, les agents de la Région logés dans le lycée ayant été mobilisés pour assurer l’accueil ou l’entretien des locaux utilisés.

    Un réseau municipal de solidarité a été mis en place qui a rassemblé jusqu’à 170 bénévoles qui ont permis de faire des courses pour les seniors, distribuer des produits de premières nécessités… auxquels se sont joints le réseau voisinage du Secours Populaire, la Communauté des Jésuites, des jeunes du lycée Michelet, avec la volonté de la ville de collecter et de coordonner toutes les initiatives privées et individuelles (associations, bénévoles…) de solidarité grâce à la mise en place d’une adresse mail unique, via le CCAS. Celui-ci avait mis aussi en place un dispositif semblable à celui réalisé lors des canicules vis à vis personnes âgées isolées dont 650 sont appelés régulièrement par le CCAS, en bénéficiant du portage de repas à domicile (73 ).  D’autant plus, dans ce contexte, que l’action d’associations caritatives était devenue difficile, comme pour le secours Catholique qui avait dû suspendre ses accueils et la permanence du mardi matin pour l’aide alimentaire. Le Rosier Rouge avait suspendu ses réservations, gardant des résidants qui n’avaient pu rentrer dans leur contrée lointaine.

    Enfin, le Pére curé de Vanves d’alors, Bertrand Auville, curé de Vanves,  proposait quelques petites causeries spirituelles enregistrées deux fois par semaine, a laissé la grande porte de l’église St Remy ouverte, et organisé, chaque dimanche à 18H, une visio-apéro pour partager quelques nouvelles, échanger, adresser un message….

  • LE DEPUTE DE VANVES EN UKRAINE : « Une visite dont on ne revient pas indemme ! » confie Gabriel Attal

    Alors qu’Emmanuel Macron rencontrait Donald Trump, le 24 Février dans son bureau ovale à Washington, Gabriel Attal débutait un séjour de 3 jours en Ukraine, où il a, ce jour-là, participé à un forum de soutien à l’Ukraine « YES » où étaient présent Ursala Von der Leyen, présidente de la commission, Antonio Da Costa président du Conseil Européen, plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, 3 ans après le début de l’invasion russe. Dés son retour, il évoquait devant quelques journalistes un voyage dont «on ne revient pas indemne» fait de rencontres avec des mères endeuillées et des vétérans mutilés,  d’une visite d’une école souterraine, qui lui a permis de mesurer la « détermination des Ukrainiens à tenir coûte que coûte », avec des nuits souvent ponctuées d’attaques de drones russes, notamment à Odessa (sur la photo lors de la visite de la cathédrale de Transfiguration plusieurs fois bombardé)

    Ce n’est pas la première fois que Gabriel Attal s’est rendu dans ce pays où sa famille maternelle a des origines ukrainiennes. L'an passé, après son départ de Matignon, il s'était rendu sur les rives de la mer Noire en compagnie de sa mère à la découverte des lieux où ont vécu ses grands-parents et arrière-grands-parents. Cette fois-ci, il s’est rendu à Zaporija à 30 km de la ligne de front, et à Odessa, en Crimée, sur la terre de ses aïeux, où il a visité le château de son grand-père, devenu aujourd'hui un lycée agricole. L'an passé, Le Monde avait rapporté que son arrière arrière-grand-père Iouri Meyendor avait été assassiné par un révolutionnaire anarchiste ukrainien, Nestor Makhno, chef d'une armée de combattants opposés au tsar et aux bolcheviques. Le chef des députés Ensemble pour la République (EPR) qui était accompagné de Delphine Lingemann et Natalia Pouzyreff, députées Renaissance respectivement du Puy de Dôme  et des Yvelines en est revenu avec l’idée de plaider pour «la poursuite et le renforcement de notre soutien militaire» à l’Ukraine et de porter «l’accélération du calendrier d’adhésion à l’Union européenne».

    D’autant plus – Et ll est d’ailleurs,  l’un des rares députés à s’être exprimé  - après le retournement de la position américaine après l’investiture de Trump  concernant ce pays et l’Europe,  les propos sidérants du vice président américain à la conférence de Munich sur la sécurité qui ont plus que troubler  spécialistes et journalistes, et surtout la violente altercation Trump -Zelensky dans le bureau ovale  : « Les États-Unis ont perdu le droit de se revendiquer comme les leaders du monde libre. Ce rôle nous revient à nous, Européens. L'Europe a la force de tenir ce flambeau. Elle doit en avoir le courage » réagissait il vendredi dernier  en faisant confiance au Président Emmanuel Macron « pour, sans attendre, et avec tous les États qui y sont prêts, aller au maximum des livraisons d’équipements et de fonds disponibles à l’Ukraine. Et plus largement, c’est une Europe souveraine et indépendante qui assure sa sécurité et son autonomie stratégique que nous devons construire. Maintenant »

    « Depuis 3 ans, les Ukrainiens se battent avec bravoure et héroïsme contre l'agresseur russe. Je viens leur dire toute la solidarité et le soutien absolu que nous portons au peuple ukrainien, victime d’une guerre cynique et brutale, voulue, enclenchée et menée par Vladimir Poutine. Toute paix négociée sans l’Ukraine serait illusoire. Elle préparerait les conflits de demain, plus forts et plus violents encore. Elle marquerait l’avènement d’un nouvel ordre mondial fondé sur la loi du plus fort et les instincts de prédation » expliquait le député de Vanves juste avant son départ. «Livraison de canons Caesar, livraison de Mirage-2000, formation de militaires ukrainiens, ce soutien concret et tangible apporté au peuple ukrainien, est un honneur pour notre pays. Ce sont nos valeurs de liberté universelle en actes. Et ce sont précisément ces valeurs, le droit international et le multilatéralisme qui sont ici testés par le Kremlin. Abandonner les Ukrainiens serait abandonner ce que nous sommes » ajoutait l’ex-premier ministre qui a été tout récemment élu  président du groupe d’Amitiés France-Ukraine

    Il  avait eu l’occasion d’affirmer, à la réunion du 20 Février à l’Elysée avec les différents partis, « qu’aucune négociation ne peut avoir lieu sans l’Ukraine et sans l’Europe. Ce qui est en jeu, c’est leur pays, c’est notre continent, ce sont les valeurs universelles. Le dialogue bilatéral qui s’est ouvert entre les Etats-Unis et la Russie ne décidera pas du sort des ukrainiens. Comment pourrait-il en être autrement alors que le régime du Kremlin continue de bombarder l’Ukraine, refuse de discuter avec ses dirigeants, et que le Président Trump a lui-même remis en cause la légitimité démocratique du Président Zelensky ? Dire cela, ce n’est pas renoncer au dialogue, et nous devons continuer à échanger avec les Etats-Unis pour les convaincre de soutenir une paix solide et durable, négociée avec et pour les Ukrainiens » expliquait le Secrétaire Général de Renaissance quelques jours avant le déplacement du Président de la République à Washington. Tout en rappelant que l'année dernière, en tant que Premier ministre, il avait défendu et obtenu l'adoption par le Parlement d'un accord bilatéral de sécurité sans précédent entre la France et l'Ukraine : « Il y a quelques semaines, nous étions collectivement fiers de voir la France livrer à l’Ukraine de premiers avions de combat Mirage-2000 ».