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EVENEMENT - Page 4

  • LORSQUE LA VANVEENNE RAPPELLE LE SOUVENIR DU CROSS DU PELERIN DE VANVES

    L’évenement de ce week-end se déroule cet après-midi avec 21e édition de La Vanvéenne avec à 16H les courses pour les enfants à travers le PMS et le parc F.Pic, la randonnée de 3,3 km à 17H, les 5 et 10 km à 18H15. Avec la « Vanvéenne » lancée le 22 Juin 2002, Vanves a renoué avec la course pédestre à travers les rues de Vanves depuis maintenant 23 ans.

    Et la tradition remonte loin puisque nos livres d’histoire de Vanves rappelle qu’à  la fête de la Trinité au Moyen Age, était organisée la course de l’épée. Elle se déroulait entre la porte de « l’ enfer » (Saint Michel) et l’entrée de Vanves, à l’époque où le territoire de notre commune s’étendait jusqu’à Montrouge. Le vainqueur remportait une épée de forte valeur offerte par les bourgeois et les domestiques de Vanves. Beaucoup plus tard, et de nombreux vanvéens s’en souviennent encore, Vanves accueillait le cross du Pèlerin le 1er dimanche de Décembre : Il était devenu sur le plan national, la plus ancienne course à pied, après l’incontournable Cross du Figaro dans le bois de Boulogne. Le Parc municipal des Sports avec le parc Frédéric Pic était déjà  le théâtre des exploits des champions de l’époque.  Mais elles ont été victimes du succès des corridas, marathon, triathlon…

    A l’époque de sa création, la course à pied n’avait pas la vogue qu’on lui connaît dans le grand public. Il a fallu aux organisateurs une bonne d’optimisme pour lancer une telle épreuve le 1er Décembre 1970 (remporté par le français Jean Vadoux), qui connut, dés ses premières éditions, un engouement quasi unanime parmi les coureurs. « Notre but au départ, avait été de mettre en place un cross dont la caractéristique principale était le respect de la tradition britannique du cross country : parcours varié, accidenté, rendu difficile par de petites côtes, mais aussi des tobbogans glissants, avec seulement 300 m de plat où l’athléte, pour s’en sortir, doit faire appel à son agilité, sa clairvoyance, son intelligence » expliquaient alors ses organisateurs vanvéens, Gérard Hofseth, principal instigateur de cette épreuve, Bernard Buisson, Joëlle Merciniak et l’ex-pdg de reeboock.   

    En effet, le parcours dans le parc Frédéric Pic, était jalonné de grimpettes successives en le rendant très sélectif mais aussi très « casse-pattes ». Il convenait aux seuls athlètes en forme et ne pouvait que donner un vainqueur de grande valeur. C’est pourquoi les meilleurs athlètes s’y sont engagés, « conscient qu’une victoire au cross de Vanves/Le Pèlerin, ne pouvait qu’enrichir leur palmarés ». Les vanvéens ont ainsi pu voir des champions et recordmann du monde le remporter comme Puttemans (3 fois), Rono, N’Gougui, le double champion olympique Viren, le fameux Mimoun, mais aussi Wadoux, Boxberger, Bouster, Levisse, Pantel, Arpin. « Nous avons été les premiers à inviter des coureurs étrangers pour une telle épreuve avec des belges comme Putmans, puis des anglais » racontaient ses organisateurs en se souvenant de la finale fantastique en 1979 entre le kenyan Rono, quadruple recordman du monde et le portugais Carlos Lopes, champion olympique du Marathon de Los Angeles.

    C’est d’ailleurs à cette époque que le Cross de Vanves a pris un caractère international. A tel point que Pèlerin Magazine titrait « Vanves beautiful » après la razzia britannique en 1982 avec la victoire de David Clark. Sponsorisé par la Croix au début, puis par le Pèlerin jusqu’en 1987, ce cross a connu son âge d’or entre 1975 et 1982. Tous les champions voulaient accrocher à leur palmarès une victoire à Vanves. Et le cross des As qui voyaient courir ses champions, avait même été couvert en direct par les caméras de France 3 Régionale.

    Mais voilà, à la fin des années 80, il a commencé à s’essouffler, tout simplement parce que les champions, les espoirs couraient partout, les sponsors étaient sollicités de toute part. Et il devenait de plus en plus lourd et difficile à organiser, sachant que son budget avait été multiplié par dix (250 000 frs à l’époque) dont une grosse part allait aux primes et indemnités versées aux athlètes. Le Pèlerin partit, le Stade de Vanves et la Mairie ont cherché d’autres sponsors entre 1987 et 1990 avec Euromarché, les Mutuelles du Mans… Sa 21éme édition, le 24 Novembre 1990, fut sa dernière, voilà 35 ans. Mais ses organisateurs avaient commencé à organiser un « cross pour tous » le matin de l’épreuve, ouvert à tous les vanvéens qui avaient ainsi la possibilité de courir sur un parcours de 7 ou 14 km à travers les rues de la ville. Prés 2000 vanvéens  et franciliens venus de partout traversaient toute la ville en  démarrant de l’avenue de la Paix jusqu’au Parc Municipal des Sports, et en allant jusqu’au Plateau, avec la fameuse côte de la rue Victor Hugo le long du lycée qui en essoufflait plus d’un.

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

     INCENDIE AU STADE HUNEBELLE VU DE VANVES

    Un spectaculaire panache de fumée qui s’élevait au loin, du côté de Clamart, a étonné beaucoup de vanvéens qui ont même entendu des explosions hier à l’heure du déjeuner. Il provenait d’un incendie sur le chantier du complexe sportif Hunebelle, le toit-terrasse du gymnase étant  en proie aux flammes.  Une quarantaine de pompiers, des casernes de Clamart, Meudon et Issy-les-Moulineaux, ont été dépêchés sur place. Selon une source policière, la cause serait accidentelle, potentiellement liée à l’utilisation d’un chalumeau, lors de travaux d’isolation ( ?) sur le toit. Vanves avait connu voilà quelques mois, un incident similaire sur le toit de la piscine,  mais beaucoup moins grave, qui avait aussi dégagé beaucoup de fumée

    VANVES FETE NOTRE DAME DE FATIMA SOURCE D’ESPERANCES ET DE MIRACLES

    Comme au Portugal à chaque 13 Mai de l’année, la ville de Vanves honore Notre Dame de Fatima à l’église Saint Remy, parce que « Notre-Dame de Fatima est très vénérée par les paroissiens d’origine portugaise » explique Xavier Schelker curé de Vanves qui a souhaité placer son ministère vanvéen sous la protection de la Bienheureuse Vierge Marie. Une statue a même été offerte par Illido et José, inauguré et placée dans un petit oratoire situé dans le jardin de la maison presbytéral voilà deux ans. L’année dernière Mgr Matthieu Rougié, Evêque des Hauts de Seine avait célébré la messe en invitant les vanvéens à penser aux ukrainiens, aux arméniens et aux chrétiens des terres saintes qui vivent dans des régions en conflit. Pour beaucoup de portugais, le 13 Mai, est une date très importante à leurs yeux, « car comme pour nous français, avec Notre dame de Lourdes, elle est source de miracles et d’espérance » faisait remarquer Xavier Schelker. 

    ATTAL ET RENAUD SIGNENT UNE TRIBUNE COMMUNE EN FAVEUR DE LA MORT ASSISTEE

    Dans le dernier numéro de La Tribune du dimanche, publié le dimanche 11 mai 2025, l'ancien Premier ministre Gabriel Attal s'est associé à la célèbre comédienne Line Renaud pour rédiger une tribune en faveur du projet de loi sur la fin de vie, à la veille du débat qui a débuté à l’Assemblée Nationale lundi matin. «Il n'y a pas de débat plus intime que celui de la fin de vie. Il provoque des craintes. Des passions. Des caricatures. II est aussi une source d'espoir pour de nombreux malades pour de nombreuses familles qui n'aspirent qu'à une chose. La dignité. Car, disons-le franchement et d'emblée. La mort n'a rien d'anodin. Être arraché à sa famille et à ses proches n'a rien d'anodin. Et donc, les malades qui souhaitent être accompagnés vers la mort ne le font ni par lubie ni par légèreté » ont-ils ainsi commencé. « Si nul ne souhaite mourir, en revanche, certains peuvent vouloir arrêter de souffrir. Car la terrible réalité est là : parfois, la souffrance prend le pas sur la vie », ont ainsi expliqué Gabriel Attal et Line Renaud. Et si les deux personnalités n’ont « ni le même parcours, ni le même âge », ils se retrouvent autour d’une idée commune : celle « d’offrir aux malades la liberté de choix, et à tous l’opportunité d’une fin digne». Et si certains utilisent ce sujet sociétal à des fins politiques, par pur « conservatisme » la chanteuse et l’ancien Premier ministre ne l’entendent pas de cette oreille. « Cette question est trop grave, trop lourde, trop sérieuse, pour être à son tour victime de récupération et otage de guerres purement politiciennes », ont-ils prévenu. Car selon eux, s’opposer à cette « évolution du droit », « c’est manquer à son devoir d’écoute et d’humanité pour imposer sa morale. »

  • VOILA 5 ANS, VANVES VIVAIT UNE SEMAINE SAINTE ET UNE FETE DE PAQUES INEDITES A CAUSE DU COVID

    Après une semaine mitigée marquée par la tempête Olivier en Ile de France, le week-end de Pâques s’annonce maussade. Une dépression devrait se faire sentir à la fin de la journée de samedi, après un temps sec, avec des averses qui arriveront dans la soirée et continuer toute la journée de dimanche. Quelques éclaircies devraient toutefois percer dans le ciel. Le temps sera instable pour la journée du lundi de Pâques. Avec des températures de saison qui  ne dépasseront pas les 18 degrés durant ses trois jours.

    Rien tel voilà 5 ans où le temps était beaucoup plus ensoleillé, sec et chaud, durant un week-end Pascal (des 11-12-13 avril 2020) que les vanvéens avaient vécu  d’une manière tout à fait particulière, en raison de la crise sanitaire Covid-19 et des dispositifs de confinement. Et que le Blog rappelle à un moment où on reparle de cette crise sanitaire dans les médias.   Les deux paroisses avaient vécu ce moment qui constitue le coeur et le sommet de l’année liturgique sans aucun rassemblement mais en communion spirituelle avec les fidèles.

    D’ailleurs le pére curé Bertrand Auville  (sur la photo lors d'une causerie dominicale) alors curé de Vanves, avait invité les vanvéens à suivre, en communion avec les prêtres de la paroisse,  ce qui a été prévu par le diocése des Hauts de Seine qui avait organisé les grands offices de la Semaine Sainte en l'église Sainte-Marie des Fontenelles de Nanterre qui jouxte le siége du diocése retransmis sur Facebook et You Tube. Bertrand Auville avait organisé une causerie (sur le site paroissial facebook)  comme il le faisait chaque dimanche en fin d’après midi sur la semaine sainte lors du dimanche des Rameaux et le jeudi saint sur le sacerdoce. «Pour l’instant on peut faire quelque chose, en étant davantage appeler à être, et  j’essaie d’être présent davantage, à défaut de faire, et dans des actions de proximité en prenant le temps de prendre des nouvelles, et c’est ce qu’il faut faire ni trop, ni trop peu» expliquait il alors.

    Les sœurs bénédictines qui étaient là, vraiment cloitrés à cause du confinement, ont pu accueillir durant ce week-end Pascal un  prêtre qui était arrivé pour le jeudi saint et resté en confinement avec elles jusqu'à Pâques pour célébrer avec sobriété le Mystère Pascal selon les instructions reçues de Rome et leurs habitudes monastiques. Elles avaient demandées aux amis d'envoyer intentions de prière et une photo pour faire des panneaux dans l'Eglise qui sont restées longtemps  après le confinement « afin de manifester la prière de la communauté pour tous. Nous sommes en communauté une petite cellule d'église et nous pourrons ainsi en «Corps du Christ» ressuscité le rendre présent dans sa victoire définitive sur la souffrance et le mal. Notre espérance pascale jaillit du coeur ouvert du Christ Rédempteur, nous sommes aujourd'hui ses membres à part entière, tous ! » soulignait Marie Soeur Madeleine, mére supérieure.

    Quelques jours auparavant, le 27 Mars, de nombreux vanvéens avaient suivi l’exceptionnelle bénédiction Urbi et Orbi du Pape François, assortie d’une indulgence plénière, le pére curé avec ses collègues dans une salle du presbystére de Saint Remy, les bénédictines sur grand écran dans la salle Saint Jean, avec ce pape seul sur le parvis de la basilique Saint Pierre, protégé d’une pluie romaine drû sous un auvant, invitant  à la prière face à «la tempête de la pandémie », exhortant « le monde apeuré et perdu à revoir ses priorités et à renouer avec la foi »… magnifiant « le dévouement des personnes ordinaires, souvent oubliées, qui ne font pas la une des journaux» et qui «sont en train d'écrire aujourd'hui les événements décisifs de notre histoire : Médecins, infirmiers et infirmières, employés de supermarchés, agents d'entretien, fournisseurs de soins à domicile, transporteurs, forces de l'ordre, volontaires, prêtres, religieuses et tant et tant d'autres qui ont compris que personne ne se sauve tout seul».

    Avec cette bénédiction «Urbi et Orbi» (à la ville de Rome et au monde) non pas de la célèbre loggia du palais apostolique,  mais devant la porte de la basilique en brandissant bien haut  le Saint Sacrement alors que les cloches sonnaient. «C’était  d’une extrême sobriété, sans faste, sans déploiement, de la liturgie à l’état brut, la vérité d’un homme de Dieu et proche des hommes, qui essaie de réconforter ses fréres et monter une priére pour toute l’humanité. Cette place vide, et le pape avançant seule sous la pluie, était saisissant. C’est une vieille tradition, le pape Pie s’était ainsi  rendu sur le site d’un bombardement lors de la seconde guerre mondial. Au moment des épidémies de pestes aussi car  cela manifeste quelque chose de  la mission de l’Eglise et d’un prêtre»  commentait alors Bertrand Auville.