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EVENEMENT - Page 4

  • DU BANQUET AU REPAS DU NOUVEL AN, VANVES PRIVILEGIE SES RESTAURANTS

    Aujourd’hui c’est jour de fête pour les seniors de Vanves. Ils sont invités pour le déjeuner de la nouvelle année par la municipalité de Vanves  dans des restaurants de la communes, L’Amandine, La Maison, l’Hôtel Mercure., O Divin, et le Mama Shelter Paris West aujourd’hui, Au Petit Vanves, La Girafe, La Villa (sur la photo en 2023) dimanche prochain avec toujours La Maison, et l’hôtel  Mercure.

    Ils  proposent chacun un menu où la volaille et le pavé de saumon prédominent avec un apéritif, un dessert qui va de l’Opéra du Chef, à une Bûche Mont Blanc, un Royal Chocolat etc… Seul Le Petit Vanves propose un Chapon farci aux marrons, pommes persillées, la Girafe un foie gras maison avec confits d’oignons… avec, pour vous faire saliver au menu du «petit nouveau», le Mama Shelter de la porte de la Plaine : Coupe de Proeco ou Ice Tea Mais ou Gang Man à l’apéritif, Saumon gravlax de la Mama, salade de pourpiers, vinaigrette agrumes et aneth ou velouté d’artichaut à la Truffe en entrés à partager, volaille de braisse, purée de pommes de terre truffées ou merlu rôti, beurre blanc citronnée, légumes croquants en plats à partager, une bûche Mont blanc, crémeux cassis, créme de marrons et merringues  en desserts

    C’est la nouvelle formule depuis la crise sanitaire, c’est à dire deux ans, qu’a choisi la municipalité pour le repas du nouvel an offert aux senior qui permet de faire travailler des restaurateurs vanvéens, ce qui est une bonne idée en soi, car la mairie fait appel à des commerçants de Vanves. Certains vanvéens regrettent les grands banquets  qui se déroulaient dans une grande salle d’un restaurant où ils se retrouvaient entre amis autour d’une grande table de huit ou de dix, avec entre 800 et 900 convives amenés en car depuis l’hôtel de ville. Occasion de revenir sur l’histoire de ce rendez-vous.

    Ainsi ces banquets du nouvel an, ont changé de lieu avec des menus qui se sont allégés au fil des années : Du temps d’André Roche  (1965- 1980) et de Gérard Orillard (1980-1991), ils se déroulaient dans un hall (5) du parc des expositions de la porte de Versailles, avant qu’il ne soit complétement rénové. Avec, une fois à l’hôtel Sofitel Sévres, en 1984, qui a disparu aujourd’hui, à côté de l’Aquaboulavard, reconnaissable à ces ascenseurs extérieurs. Didier Morin alors Adjoint au Maire aidé du Secrétaire Général de Mairie Serge Beauville, avait réussi à décider le maire Orillard à ce qu’il se déroule à l’hôtel Méridien à la Porte Maillot à partir de 1987 jusqu’en 1995. Mais au fil des années, ils étaient devenus décevants dans cette grande salle au sous-sol avec des menus pas du tout gastronomiques. Certains se souviennent même d’un plat de poissons douteux servis à cette occasion. 

    Heureusement, grâce à un vanvéen, Dominique Ambert qui avait obtenu la concession du Pavillon Dauphine à l’orée du bois de Boulogne, Guy Janvier (1995- 2001) a commencé à les organiser en 1996, que son successeur Bernard Gauducheau a poursuivi,  dans les salles de réception et de restauration de ce haut lieu parisien où les menus étaient alléchants   comme en ce 11 Janvier 2009 : médaillon de foie gras avec sa mousse verte en gelé et sa brioche tiéde, suprême de dorade royal sauce champagne avec légumes et pommes roties au thym, brie de Meaux, opéra chocolat, café, créme anglaise, le tout arrosé de Muscadet et de Bordeaux avec le verre de champagne. Mais voilà, ce fut  la dernière année, où traditionnellement, ce banquet se terminait par la galette des rois à la fin de cet après-midi, avec le verre de champagne. A l’époque ces banquets se déroulaient début Janvier, généralement le dimanche de l’Epiphanie. Maintenant c’est partir de la derniére quinzaine de Janvier.

    En 2015, la mairie a dû changer de décor quittant le Pavillon Dauphine pour le restaurant Les Esseulières à Villejuif,  un restaurant très désign, « style Beaubourg », où  les 850 vanvéens étaient rassemblés dans une très grande salle au lieu de trois. Autre changement notoire : Pas de disc jokey comme au Pavillon Dauphine, mais un véritable orchestre avec, pour cette première, sa chanteuse et ses deux danseuses style Lido…. Jusqu’en 2021 et 2022 où les banquets du nouvel an n’ont pas pu se dérouler à cause de la crise sanitaire. Et puis le choix en 2023 de les organiser dans les restaurants vanvéens

  • LE MAIRE DE VANVES RENCONTRE LE NOUVEAU PREFET DES HAUTS DE SEINE HEUREUX DE RETROUVER LE TERRAIN

    La ville de Vanves a reçu, mardi dernier, la visite du nouveau préfet des Hauts de Seine, Alexandre Brugére, venu rencontrer Bernard Gauducheau, son maire, dans le cadre de ses prises de contacts avec l’ensemble des responsables et autorités du département qui suivent son installation le 18 Novembre dernier après sa nomination en conseil des ministres le 31 Octobre dernier. «Je lui souhaite plein succès dans ses missions, convaincu que la coordination entre les communes et l’Etat est essentielle pour répondre aux enjeux locaux. Dans un contexte où les enjeux locaux sont nombreux et où la coordination entre les services de l’Etat et les collectivités territoriales est cruciale, je suis convaincu que notre collaboration sera fructueuse pour répondre aux besoins de nos concitoyens» a souligné Bernard Gauducheau en faisant état de cette visite sur le site Facebook de la mairie

    Il est intéressant de noter que sa nomination est intervenu en même temps qu’un vaste mouvement préfectoral à la tête des préfectures des départements de la petite couronne avec celui des Yvelines. Cet ex-directeur de cabinet de Gérald Darmanin, alors ministre  de l’intérieur qui a succédé à Laurent Hottiaux à ce poste depuis 2020, connait bien le département pour notamment avoir été adjoint au maire à Asnières chargé de la Sécurité,  puis tête d’une liste Renaissance  aux municipales de 2020 de cette commune. Sur les réseaux sociaux, les réactions à sa nomination variaient, certains évoquant un «lot de consolation», comme le journaliste William Molinié d’Europe 1, en référence à son souhait de diriger la Direction générale de la Police nationale (DGPN).

    Il n’empêche qu’à seulement 37 ans, il occupe pour la première fois le poste de représentant de l’État dans un département, et pas le moindre «Je suis heureux de retrouver une fonction de terrain. J’ai l’intention d’être au maximum au contact des élus, et donc le moins possible dans ce bureau» expliquait il en annonçant que jusqu’en janvier, il compte se consacrer à «une phase d’écoute» annonçait lors d’un point de presse le jour de sa prise de fonction le 18 Novembre dernier, «avant de proposer une feuille de route plus formelle, exemptée — sobriété budgétaire oblige — des traditionnels vœux de début d’année » 

    Le maire de Vanves a rencontré un haut fonctionnaire qui a déjà, à son âge, un sacré pedigree politique et administratif : Après un master en politique générale et stratégie des organisations obtenu à l’université Paris-Dauphine en 2011,ce natif des Yvelines qui a fait ses armes de militant politique à l’UMP,  prend du galon, en devenant notamment directeur de cabinet de Xavier Bertrand à plusieurs reprises. Dès 2017, il intégrait le ministère de l’Economie et des Finances en tant que conseiller de Gérard Darmanin, alors ministre de l’Action et des Comptes  Publics, et qu’il a suivit au ministère de l’Intérieur, où il occupe plusieurs fonctions avant de devenir son dircab

    Il a indiqué quelles seraient ses priorités, lorsqu’il a pris ses fonctions :  les questions de sécurité, comme il l’a montré en consacrant sa première sortie officielle, dés le 18 Novembre aux aux services de police et de l’immigration. «Le nouveau ministre de l’Intérieur attend que les préfets se mobilisent sur cette question », justifiait-il. Il sera également attentif au rôle des polices municipales qui «ont commencé dans les Hauts-de-Seine» et dont quasiment toutes les communes sont pourvues. «Le département doit être un territoire d’expérimentation, sur ce sujet. Je serai très attentif aux demandes de maires demandant des expérimentations pour étendre leurs pouvoirs en matière de sécurité», promettait il. Enfin, Alexandre Brugère annonçait vouloir se mobiliser sur «les sujets de la vie quotidienne» : logement, développement du Grand Paris Express, mobilités douces…

  • A VANVES UN CERTAIN 7 JANVIER 2015 : « NOUS SOMMES TOUS CHARLIE »

    Voilà 10 ans, débutait l’année des attentats, de Charlie Hebdo au Bataclan, et dés les premiers jours, un mercredi  7 janvier, en cette fin de matinée où personne n’en croyait ses oreilles avant de voir les images sur les chaînes d’infos et surtout d’apprendre le nom des victimes, Cabu, Wolinski, Charb, Tignous…parmi les 12 victimes de la rédaction de Charlie hebdo ou de voir la vidéo de  l’assassinat  à bout portant de ce policier à terre. Tout le monde se souvient de ce qu’il faisait ou de la façon dont il a pris connaissance de cet attentat ce jour là. L’émotion était palpable, chacun donnant ses impressions, parmi les vanvéens rencontrés ce jour là, d’autres s’exprimaient sur les réseaux sociaux avec ce « Je suis Charlie ».  D’autant plus que la fusillade à Montrouge le lendemain, jeudi, où une policière municipale trouva la mort, alourdissait encore plus l’atmosphére. Les écoles vanvéennes avaient reçu beaucoup d’appel de parents qui s’inquiétaient en ce jeudi matin. Le moindre petit événement, sûrement sans rapport avec cette fusillade, prenait des proportions énormes comme un changement de trajet du bus 58 (dans Paris). Par contre, le CD 50 était bien bloqué jusqu’à Vanves, la RATP stockant les bus au niveau de la mairie de Vanves, avenue Antoine Fratacci, à cause de cette fusillade. 

    Dés Mercredi après-midi, était déclenché le niveau « alerte attentat » dans le cadre du plan Vigipirate qui n’a pas fait sentir ses effets tout de suite dans le quotidien des vanvéens, sauf pour les écoles. Les sorties scolaires dans les académies de Paris, Créteil et Versailles étaient «  suspendues jusqu'à nouvel ordre » indiquaient le ministère de l'Éducation nationale et le rectorat de Paris, alors que les élèves n’avaient pas cours. Les activités extérieures à la vie scolaire avaient été supprimées, les récréations annulées, et les cartables étaient vérifiés à l’entrée des écoles de Vanves, où il était interdit de stationner aux abords des établissements.

    « Les lycéens (de Michelet) étaient tous bien informés, émus, à telle enseigne que le Mercredi soir, ils m’ont dit qu’ils avaient l’intention de se regrouper Jeudi matin, de faire un rassemblement pacifiste et paisible dans la cour des pyramides. Dés 7H du matin, nous sommes allés à leur rencontre, car ses lycéens qui arrivent si volontiers une minute avant les cours, ce matin là, étaient très nombreux dés 7H. Nous avons beaucoup écouté, discuté, et nous avons réussi à les convaincre que rester dans la cour des Pyramides, en lien direct avec l’extérieur, était quelque peu menaçant. Ils nous ont écouté et se sont rendus dans la cour des Tilleuls, côté parc, protégé par les bâtiments scolaires. La plupart des élèves sont montés en classe, car, par ailleurs, nous avions décidé, avec les enseignants, de modifier le déroulement des cours et de parler avec eux, afin qu’ils expriment leurs incompréhensions, leurs craintes, leurs doutes» témoignait Bernard Gary, alors proviseur du lycée Michelet, sur le blog. Les lycéens avaient mis des affichettes sur les grilles d’entrée « Je suis Charlie ».

    La tuerie de Montrouge qui était intervenue à quelques kilométres du lycée, durant cette matinée, a provoqué le confinement de cet établissement scolaire comme beaucoup d’autres dans le secteur. «  Nous avons reçu de la préfecture, la consigne de ne laisser sortir aucun élève sous aucun prétexte. Nous avons commandé, en catastrophe, aux boulangeries 1000 sandwichs, parce qu’il s’agissait de nourrir les élèves externes qui n’étaient pas prévus à la demi-pension » témoignait le proviseur..

    Comme prévu, comme dans tous les établissements scolaires de France, un rassemblement a été organisé à midi dans la cour des Tilleuls du lycée Michelet, avec élèves, professeurs, personnels, tous les élèves étant très attentif, lorsque le proviseur leur a parlé, lu quelques strophes d’un magnifique poème d’Aragon de 1944, « la rose et le réséda », en phase avec l’actualité qui résumait bien ce qui mobilisait tant de monde et qui commençait par « celui qui croyait au ciel, celui qui n’y croyait pas ». Il leur a parlé des valeurs de la République, « de ne pas avoir peur »  et que « c’était la dignité qui devait l’emporter ». Tous ont  respecté une minute de silence, des prépas aux collègiens, dans un silence impressionnant et tous spontanément, se sont mis à chanter la marseillaise. Il n’en a pas été de même au LEP Dardenne où des lycéens avaient refusé de respecter la minute de silence. 

    Les collectivités territoriales comme Vanves, ont eu un rôle de relais important pour informer leurs services et la population de l’activation du niveau Alerte Attentat, via notamment les panneaux d’information lumineux. Dés Jeudi matin, il n’y avait plus qu’un accès au PMS André Roche, par la rue du Docteur Arnaud, celui de la rue Jean Baptiste Potin ayant été fermé. Des militaires armés de mitraillettes étaient postés à quelques endroits stratégiques, comme sous le pont SNCF d’Ernest Laval, où passent bien sûr les TGV atlantique,  devant le siège de la station régionale de France 3 Paris Ile de France. Certaines manifestations attirant du public avaient été annulées, comme la réception du Conseil Départemental. D’autres avaient été maintenu comme celle d’André Santini à Issy les Moulineaux : « Face à l’adversité, il ne faut pas céder. C’est pourquoi j’ai maintenu cette cérémonie » avait il déclaré en faisant respecter une minute de silence. Comme à l’ouverture du match de basket Vanves-Caen.

    D’autres ont suscité un dialogue inter-religueux  et une réflexion  spirituelle sur ces événements comme ce fut le cas dans le cadre du café théo qui rassemble toujours des vanvéens de toutes religions  - « C’est la meilleure réponse qui soit par rapport à ce qui s’est passé » indiquait Henri Paul, l’animateur en citant Voltaire  - dans la grande salle du restaurant le Tout Va mieux. « Demain je manifesterais. Mercredi, j’achéterai Charlie Hebdo »  déclarait une vanvéenne bouleversée par « cette résistance nationale, mondiale » comme beaucoup d’autres qui ont reconnu avoir pleuré à la suite de ces événements. « Il est important d’être présent demain pour dire que la violence est intolérable et défendre les valeurs de tolérance. Ce n’est pas supportable ce qui s’est passé ces jours-ci ! » ajoutait une autre participante

    Justement beaucoup de Vanvéens se sont retrouvés le dimanche 11 Janvier dans cette grande manifestation républicaine entre République et Nation  qui a rassemblée 1,5 million de personnes derrière les chefs d’Etat, en partant même ensemble dans le métro, quel que soit leurs couleurs politiques :  Le maire de Vanves confiait au blog, avoir  tété impressionné par « les centaines de vanvéens qui se sont regroupés au départ de Vanves pour rejoindre ce grand rassemblement républicain en hommage aux victimes de l’effroyable tuerie de ces derniers jours. Nous pouvons être fiers de notre capacité à nous réunir lorsque la République est en danger. Ce rassemblement dans Paris et la France entière qui s’est déroulé dans le calme et la dignité a permis de faire résonner les valeurs fondamentales de notre nation française que sont la Liberté, l’Egalité, et la Fraternité bien au-delà de nos frontières. Et je suis fier d’appartenir à ce grand et beau pays qu’est la France ». Guy Janvier () alors conseiller général socialiste confiait avoir ressenti tout au long de cet après-midi entre La République et La Nation « une grande tristesse » et un « profond recueillement ». Il est vrai que les manifestants – 1,5 millions quand même – étaient dignes, silencieux, exprimant régulièrement leurs sentiments par des applaudissements, avec quelques Marseillaises, sans que les appartenances tant politiques que religieuses n’apparaissent au premier plan. « Impressionnante  marche fraternelle, respectueuse et chaleureuse. Le peuple de France debout qui dit non à la peur, non à la violence, non à l’antisémitisme. C’était très émouvant. Je suis fière d’être française » réagissait Isabelle Debré Vice présidente du Sénat.

    Mais voilà, Vanves n’en avait pas fini, comme la France, avec les attentats, et cette terrible soirée du 13 Novembre 2015 au Stade de France, au bataclan et dans le 11éme arrondissement de Paris, sur lequel le blog reviendra en fin semaine avec son traditionnel article rappelant les anniversaires heureux et malheureux qui ont marqué l’histoire de Vanves