Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

EVENEMENT - Page 8

  • APRES LA MORT DE NAHEL A NANTERRE, NUITS D’EMEUTES MEME A VANVES SUR LE PLATEAU

    «L’appel au calme» du président Emmanuel Macron  - qui a parlé de «l’émotion de toute la nation» - n’aura pas suffi à éteindre «la colère des jeunes qui s’est au contraire «propagée de la capitale à la province» mercredi soir, à la suite de la mort d’un adolescent tué par un policier après un refus d’obtempérer mardi matin. Une «situation électrique qui fait resurgir le spectre des émeutes de 2005» notait les média,  un conseiller de l’exécutif, s’inquiétant de «voir des mouvements se structurer sur les réseaux sociaux» autour de l’affaire : «il y a tous les ingrédients pour que cela pète potentiellement».  Et cela a été le cas dans de nombreuses communes des Hauts de Seine comme Asnières, Clichy, Colombes, Gennevilliers, Villeneuve-la-Garenne, Rueil-Malmaison, Suresnes, Boulogne-Billancourt, Bourg-la-Reine, Clamart, Montrouge, Bagneux, Malakoff ou encore Vanves, alors que cela n’a pas été le cas en 2005 après la mort de deux jeunes poursuivis par la police en Seine Saint Denis

    Le Plateau, mercredi  soir, a été le centre du soulèvements de quelques individus avec tirs de mortiers, feux d’artifices qui se sont entendus jusqu’au centre ancien-saint Remy,  certains habitants croyants même  que les émeutiers étaient place de la Répubique. Ils ont brulé des poubelles, cassés des caméras de vidéoprotection, des vitrines de la boulangerie rue Sadi Carnot, du poste de police, s’en sont pris à des abris bs…Du jamais vu à Vanves dont les photos circulaient sur les réseau sociaux dés jeudi matin. D’autant plus qu’il est très rare que de tels événements aient pris une telle ampleur même si à Vanves, les attroupements, les tirs de mortiers, les feux d’artifices sont récurrents en été sur le plateau  «Mettre le feu à une poubelle qui risque de mettre le feu à la boulangerie et aux habitations voisines ne fera pas revenir Nahel! Pas plus que de s'attaquer à une mairie, une crèche, un centre de loisirs, une nouvelle ligne de tramway! Ce sont les personnes les plus modestes qui vont souffrir de ces manques de service! Nahel ne mérite pas un tel traitement et n'aurait pas souhaité être responsable ces dégradations» soulignait Jacqueline Fernand-Détrie sur facebook.  « Mais ça me dégoute ! A quoi ça leur sert de faire ça ? ! » ajoutait Tiphaine Hub. Mais aucunes réactions de la mairie pour l’instant, alors que la municipalité réagit généralement à la suite de tels événements. En tous les cas, dés poltron minet, jeudi, les services de GPSO et de la ville, avaient tout nettoyé.

    Cette affaire a vite pris un tour politique, même si Patrick Jarry maire de Nanterre, «choqué» par la vidéo du drame avait «appelé chacun et chacune à la retenue et à la dignité, malgré l’émotion légitime suscitée par ce drame » : «Arrêtons cette spirale destructive, cette spirale de violence qui, au final, ne se retourne que contre les quartiers, les équipements, ceux qui y vivent, y travaillent, y étudient » ajoutait il. Des maires franciliens demandaient l’application du couvre-feu, et même de l’Etat d’urgence. Des vanvéens qui ont l’habitude de prendre le 189 pour aller à Clamart ou à Meudon La Forêt, ont pu voir les rames du tramway T6 incendiés, bloquant son service pour longtemps, car des caténaires ont été brulés.  «Tout ce qui est en train de se passer en ce moment, les commissariats de police municipale, les mairies de quartier brûlées, les centres sociaux brûlés, les écoles brûlées, les bus brûlés, les tramways brûlés… Tout ça c’est des millions d’euros de service public partis en fumée. C’est des millions d’euros de service public des quartiers populaires partis en fumée, c’est irresponsable, c’est coupable et il faut que ça s’arrête» déclarait Valérie Pécresse président de la région qui  «recommandait à la préfecture de police d’arrêter toutes les lignes  de bus, de tram…jeudi là où il y a eu des violences». Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin annonçait pour jeudi soir la mobilisation de 40 000 forces de l’orddre sur l’hexagone dont 5000 à Paris, en prévenant : «Ce (jeudi) soir, des interpellations seront faites dès que nous constaterons que des personnes veulent s'en prendre à des bâtiments publics, des policiers, des gendarmes, des élus municipaux». Et même à Vanves.

  • VANVES EST AUX PORTES DE L’AVIATION AVEC L’HELIPORT D’ISSY LES MOULINEAUX MENACE DE FERMETURE

    Le Salon international de l’aviation au Bourget  qui se déroule cette semaine, est l’occasion de rappeler que Vanves est à deux pas du berceau de l’aviation, avec cet héliport d’Issy les Moulineaux : Un ex-champ de manœuvre devenu la Plaine Vaugirard lorsque Paris a acheté et non annexé comme aiment bien le raconter les élus isséens, ce bout d’Issy où Farman a réussit le premier vol en circuit fermé de 1 km… et où maintenant des vanvéens viennent profiter de l’Aquaboulevard avec ces cinémas, de sa plaine sportive, ou de son parc Suzanne Lenglen  pour courir ou jouer au tennis. 

    L’héliport actuel n’est qu’un avatar de ce qui s’est passé sur ce vaste champ de manœuvre utilisé au début du XXéme siécle par les pionniers de l’aviation qui expliquent la présence des ailes dans les armoiries de la commune d’Issy les Moulineaux. Les « faucheurs de marguerites » l’avaient choisi, entre 1906 et 1924 pour faire leurs essais. Henry Farman réussit le 13 Janvier 1908, le premier kilométre en circuit fermé sur ce terrain qui a vu, par la suite, le premier courrier de France relier Issy à Deauville en 1911 sans compter les départs et les arrivées de nombreux raids. Les constrcteurs comme les Fréres Voisins, ne s’étaient pas trompés en installant leurs hangars le long de ce champ de manœuvre et de la rue Guynemer, occupés par la suite par des industriels comme Valéo ou Thomson jusqu’aux années 1980/90, avant que ne s’installant les immeubles de bureaux séparés par la rue du Colonel Avia d’HLM de la Ville de Paris, de l’Aquaboulevard et de l’hôtel. 

    L’époque glorieuse de ce terrain envahi par les parisiens les jours de de grandes compétition, prit fin avec la guerre 1914-18, redevant un champ de manœuvre dont les responsables de la ville de Paris s’étaient rendu compte de son importance stratégique. Ils l’achetèrent à la ville d’Issy les Moulineaux contrairement à ce que ses élus ont essayé de faire croire en parlant d’annexion, car ils jouaient sur les mots et les dates.

    Peut être grâce à cela, les vanvéens comme les isséens l’ont échappé belle, car ils auraient peut être connu les affres des riverains d’Orly et de Roissy. Car ce terrain a suscité de nombreux projets entre les deux guerres : Le publiciste Jean-Abel Lefranc avait imaginé un aéroport international qui a été vite abandonné grâce aux progrès rapides de l’aviation, puis éclipsé par des projets de villes futuristes. Les architectes Faurre-Dujanic et Henri Losier ont proposé de construire une tour de 2000 m de haut, une sorte de colonne de 240 m de diamétre au sol et de 40 m au sommet supportant 3 plates-formes tronçoniques de taille décroissante. Leur collégue L.J Madeline et un groupe d’industriels de l’acier proposéront  le plan d’un gigantesque parc des expositioons avec une toiture de 12 ha sur laquelle auraient pu atterrir des avions. Preuve que le projet de la Tour Triangle, le long de l’avenue Ernest Renan entre les deux parties du parc des Expositions de la porte de Versailles n’est pas le premier sorti de l’imagination fertile des architectes.

    Mais revenons à l’histoire de l’aviation, car le 18 Avril 1924, le premier véritable vol et record en hélicoptère a été réalisé sur ce terrain par l’Italien Raoul Peturas Pescura, marquis de Casteluccio qui a élevé son appareil de 736 m. Quelques années plus tard, un héliport faisait son apparition grâce à la compagnie belge « Sabena » qui a tenté d’exploiter une ligne régulière entre Paris et Beruxelles, mais sans succés. De nombreuses années plus tard, cet héliport était surtout utlisé par l’armée, le Glam pour le transport des personnalités. Rappelez-vous la photo du Général de Gaulle en 1968 dans cet héliport partant pour Baden-Baden, ou du pape Jean Paul II que sont venus applaudir des isséens et des vanvéens lors de sa première visite en France en 1980 lorsqu’il rejoignait le Bourget pour une grande messe en plein air avant de revenir au Séminaire Saint Sulpice d’Issy Les Moulineaux.

    Mais depuis l’arrivée des socialistes à la tête de la mairie de Paris cet héliport est menacé de fermeture partielle. Ses 7 hectares appartenant à la mairie de Paris et exploité par le groupe Aéroports de Paris (ADP) fait  l’objet d’une concession qui touche à sa fin en 2024 et la Ville de Paris ne souhaite pas la renouveler car il engangre d’importantes nuisances sonores. Elle a le projet de la création « d'une cité fertile qui sera un démonstrateur et un lieu d'expérimentation d'une ville durable et agricole », Mais elle se heurte à une opposition qui au sein de la commission consultative de l'environnement de l’héliport rassemblant des représentants professionnels, des associations et des représentants d'administrations. «Il est essentiel qu'une région capitale comme la nôtre bénéficie d'une infrastructure aéroportuaire comme l'héliport pour des missions de service public comme l'acheminement des secours, mais aussi pour répondre à des besoins régaliens en situation de crise» affirmait on du côté d'Issy-les-Moulineaux en expliquant que le trafic aérien a déjà considérablement diminué. « En 1989, il y avait 32.000 mouvements (atterrissage et décollage) par an sur l'héliport. Aujourd'hui nous ne sommes plus qu'à 10.000 ». Son maire a d’ailleurs marqué un point en obtenant en 2022 le soutien de la préfecture de Région pour son maintien et surtout pour rebaptiser cet héliport du nom du médecin général Valérie André lors de la journée internationale des droits de la femme. 

    Une victoire pour ce «site pionnier de l’aviation». D’autant que « l’affectation initiale de l’héliport est militaire, et l’est toujours en partie aujourd’hui. Et le contexte actuel conforte cette justification »

     

  • LA FOIRE DE PARIS DE RETOUR A COTE DE VANVES APRES 3 ANS D’ABSENCE POUR LA 99e FOIS

    La plus grande Foire de France dédiée aux univers de la maison, de la gastronomie, de l'innovation, de l'artisanat français et international, ouvre ses portes aujourd’hui jusqu’au 8 Mai, et fait son grand retour à Paris Expo - Porte de Versailles, après 3 ans d’absence à cause de la pandémie Covid 19. «Pour son 119e anniversaire, Foire de Paris proposera à ses visiteurs une expérience unique, conviviale et festive en complément de l'offre commerciale. Au programme : évasion, initiation, amusement et partage, entre amis ou en famille, pour les plus petits comme les plus grands » indiquent ses organisateurs qui accueilleront 1250 exposants et plus de 3500 marques

    Durant 12 jours, les visiteurs pourront profiter des nombreux produits mis en avant :  la culture urbaine avec l’organisation du premier concours de street-art. La mobilité comme des voitures reconditionnées, des vélos ou encore des trottinettes électriques, avec  les dernières innovations autour de l’écomobilité. La décoration de leur habitat, avec la mise en place de la «maison foire de Paris», un nouvel espace consacré à l’habitat composé de 4 pièces scénographiées avec un salon, une cuisine ouverte, une chambre enfant et un cabinet de conseil de curiosité. En partenariat avec le Comité Régional Olympique et Sportif d'Ile-de-France, les sports seront mis à l'honneur pour cette nouvelle édition. Le public pourra ainsi découvrir plus d'une vingtaine de sports comme l'escalade, l'équitation, le basket, le volley ou encore le Taekwondo au sein du Village des Sports, présent sur la Terrasse H. Pour la 2ème année consécutive, le Championnat de France de Barbecue, un concours convivial et gourmand, s'installera sur Foire de Paris.

    Ainsi la Foire en est à sa 119e édition mais la 99e fois  dans ce parc  des exposition puisqu’elle s’y est déroule pour la première fois en 1924 pratiquement à l'emplacement du pavillon Sud actuel. « En un an, on a déblayé 500 000 m3 de terre, assaini le terrain, truffé de trous et de poudrières. Les premiers bâtiments voyaient le jour en 1923. Et la Foire de Paris s’y tenait pour la première fois en 1924. Elle était constituée de stands tout simples, avec des tissus tendus. Le sol était en terre battue. Des panneaux publicitaires étaient suspendus aux poutrelles des hangars et chacun glissait une piécette pour installer le sien plus haut que tous les autres» raconte un historien de la Foire de Paris. Par la suite, l’accueil du concours Lépine en 1929 a permis véritablement de lancer ce grand rendez-vous parisien de printemps.