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EVENEMENT - Page 9

  • LA MOBILISATION CONTRE LA REFORME DES RETRAITES NE S’ESSOUFFLE PAS A VANVES AU LYCEE MICHELET

    Comme c’était le cas Jeudi dernier, mais sans la présence de BFM TV, les lycéens se sont retrouvés dés le matin devant Michelet, pour bloquer l’accés du lycée devant les pyramides, par une montagne de poubelles pris aux alentours. «Lycée en gréve», «lycéens en colère»… pouvait on lire sur quelques calicots accrochés aux grilles. Manifestement la ville et GPSO ne donnaient pas l’impression d’avoir prévu le coup, comme la semaine dernière, lorsque leurs services avaient enlevés les poubelles la veille pour les rendre à leur propriétaire en début de semaine.

    La mobilisation ne s’essouffle pas au lycée Michelet de Vanves, entretenu par des militants communistes et de l’ultra gauche  - la semaine dernière, certains s’étonnaient contrairement de la présence du député LFI de la 11e circonscription (Malakoff, Bagneux, Montrouge)  qui s’est illustré lors du débat sur les retraites à l’Assemblée Nationale en s’en prenant au ministre Olivier Dussopt,  aux abords du lycée Michelet -   d'autant qu'une nouvelle manifestation est prévu aujourd'hui  (RV à 17H au lycée Michelet) par les forces de gauche locales entre Vanves et Montrouge en passant par Malakoff. Contrairement  aux rues de Paris où  entre 400 et 600.000 personnes ont manifestées, à comparer avec les 570.000 recensés le 6 avril et 740.000 le 28 mars. La grève est terminée dans les raffineries de Total Energies, et cela se sent dans les stations services de la région, où la tension est moins forte qu’à l‘automne, même si la CGT appelait à des arrêts de travail jeudi, le trafic était quasi normal dans les transports publics parisiens selon la RATP et la circulation des trains n’a  été perturbée que sur certaines lignes selon la SNCF. Les éboueurs à Paris prévoyaient en revanche de relancer leur mouvement après deux semaines de suspension, avec en perspective de nouveaux blocages des incinérateurs dont celui d’Issy les Moulineaux, et le retour des monticules d’ordures dans les rues de Paris alors que cela n’avait pas été le cas à Vanves et les communes de GPSO. Tout simplement parce que les déches ménagers étaient stockés  temporairement dans l’un des quinze sites franciliens disposant de « contrats des secours » pour accueillir les déchets ne pouvant pas être brûlés par les incinérateurs en cas de pane, de maintenance ou de gréve

    En tous les cas, à  quelques heures de la délibération des neuf membres du Conseil constitutionnel, les spéculations vont bon train parmi les observateurs : «Je ne veux pas ajouter un élément au concours Lépine des idées du moment» a déjà réagi l'un d'entre eux. De toute façon «la décision du Conseil risque d'être plus complexe que ce que certains avancent», conclut un autre. Jamais de mémoire de constitutionnaliste le Conseil constitutionnel n'avait suscité autant d'attente…Même jusqu’à Vanves pour ceux qui suivent l’actualité bien sûr, où un vanvéen rencontré, remarquait « qu’à leur âge (des lycéens), je manifesterai plutôt contre le déréglement climatique, les inégalités… ». D’ailleurs dans notre commune, ses habitants ont bien d’autres préoccupations comme l’a montré cette réunion publique du maire le 3 avril dernier où il n’auait pas fait le plein comme l’ont remarqué des observateurs mal intentionnés : La lutte contre la densité, l’insuffisante végétalisation et renaturation de la ville, la lutte contre les rats, la hausse des impôts locaux de 5%, ce qui n’avait pas été le cas depuis de nombreuses années,  «la faute au contexte» selon le maire

  • MOBILISATION AU LYCEE MICHELET DE VANVES MAIS SANS PERTURBATIONSNOTOIRES. ..POUR L’INSTANT

    Ses derniers jours ont été tendus à Paris depuis l'utilisation du 49-3 par Elisabeth Borne. La lutte contre la réforme des retraites se poursuit durant cette première semaine de printemps. D’autant plus que le vote sur les deux motions intervenus lundi en fin d’après-midi, n’ont pas permis de renverser le gouvernement

    Donc la tension n’est pas prêt de retomber. «Quel que soit le résultat du vote des motions de censure lundi à l’Assemblée, ce sera chaud !» avait prévenu dés vendredi Gérald Darmanin en visioconférence avec les préfets. Dans une note datée du 18 mars, dont le JDD a fait état pu, la direction du renseignement de la préfecture de police (PP) pointait le rôle du NPA et de LFI, qui «attisent le débat sur l’illégitimité du Président et du gouvernement et tentent de mobiliser la jeunesse dans les lycées mais surtout les étudiants et le monde universitaire».​

     Comme par hasard, dés lundi matin, des galicots avaient été apposés sur les grilles d’entrée du lycée Michelet sur lesquels on pouvait lire « stop à l’autoritarisme » ou « Ni Retraite misére ! Ni bac Blanquer ! », mais ils ont vite disparu pour réapparaitre mardi. Malgré la mobilisation à Michelet, une large partie des élèves ne s'est pas sentie perturbée et soutien le mouvement. Avec une vingtaine de professeurs grévistes, il y avait forcément moins de monde pour surveiller les épreuves de spécialités du bac lundi après midi.  L'établissement a dû faire avec les effectifs disponibles pour que tout se déroule bien. D’ailleurs, dans toutes les académies, le mot d'ordre était de ne pas perturber ces premières épreuves écrites du baccalauréat, qui devaient durer les trois premiers jours de la semaine. 

    A côté de cela, en dehors des manifs, des ordures ménagéres à Paris, des débats à n’en plus finir sur les chaînes d’infos, lle bruit à couru à Vanves,  qu’il y aurait une manif mardi soir vers 18H ? Tn tous les cas, la principale préoccupation des vanvéens, dans les conversations, était de savoir s’il y aurait école jeudi pour les parents d’éleves, comment ils iraient travailler sans métrio, bus, ni RER,  s’ils allaient de nouveau connaître la galére de l’automne dernier avec desstations à service à sec, à cause du durcissement des blocages dans lesraffineries qui devraient connaître des arrêts de production. La situation est pour l’instant peu tendue en Île-de-France en comparaison de plusieurs départements du Sud-Est. Les Hauts-de-Seine se démarquent un peu avec un taux supérieur de stations en difficulté (6,4% au dernier pointage) La situation est en tout cas à suivre. A court terme, les stocks sont suffisants pour faire face. Mais, les choses pourraient évoluer si un afflux de consommateurs se précipitaient à la pompe pour faire des réserves avec leur bidon de secours.

  • LES REPERCUSSIONS A VANVES D’UNE NOUVELLE GREVE POUR METTRE A L’ARRET LE PAYS

    Les syndicats opposés à la retraite, font le pari de mettre la «France à l'arrêt» mardi 7 mars. Objectif : faire plier l'exécutif alors que le projet de loi est examiné, en ce moment, par le Sénat. Réponse du gouvernement par la voix du vanvéen ministre des comptes publics, Gabriel Attal qui a haussé le ton. En marge d’une visite au Salon de l’Agriculture samedi dernier, à laquelle l’accompagnait Sévérine Edou, conseillére municipale (Renaissance ) de vanves,  a  appelé les opposants à la réforme à « la responsabilité  et à sortir de l’hypocrisie» : «Quand j’entends les responsables expliquer qu’ils veulent bloquer la France, en réalité c’est les Français qu’ils vont bloquer. Quand j’entends certains qui disent qu’ils veulent mettre l’économie à genoux, c’est les travailleurs qu’ils vont mettre à genoux », a-t-il fustigé. «Les grèves pour certaines reconductibles qui vont toucher des secteurs clés de l’économie comme les transports, vont pénaliser «ceux qui triment, c’est-à-dire les Français qui doivent se lever le matin, prendre leur métro, leur RER, leur voiture pour aller travailler. Les cols blancs en général ils peuvent télétravailler, ils peuvent aller travailler à vélo parce qu’ils habitent pas très loin de leur travail. Ceux qui galèrent le plus quand il y a des blocages ce sont les Français qui travaillent le plus dur, c’est pour ça que j’appelle à la responsabilité» a-t-il ajouté.

    Comme le gouvernement l’avait annoncé, le recours au télétravail risque d’être inévitable mardi 7 mars, pour ceux qui le peuvent. Face à la mobilisation qui se prépare contre la réforme des retraites, mieux vaut ne pas compter sur les transports collectifs mardi, comme le faisait encore remarquer Clément Beaune, dimanche sur France 3. Le  ministre des Transports  prédisait « une des journées les plus difficiles qu’on ait connue», ajoutant que « ceux qui comptent sur les transports auront de grandes difficulté». Les vanvéens risquent de connaitre quelques difficultés sur la ligne 12 du métro, une  circulation uniquement entre Mairie d’Issy et Concorde de 6h30-9h30 et 16h30-19h30 avec un train sur quatre, sur la ligne 13, une circulation des deux branches uniquement jusqu’à Duroc de 6h30-9h30 et 16h30-19h30 avec un train sur trois, ce qui veut dire que la station Plateau de Vanves-Malakoff sera fermé. Sur la voie ferrée Paris Montparnasse, il y aura qu’un train sur trois. En moyenne 3 bus sur 4 circuleront sur l’ensemble du réseau, même si certaines lignes pourraient être fermées, indique la RATP.

    Les écoles devraient être touchées bien évidemment, à quelques exceptions prés. Les vanvéens qui ont pris leurs précautions, craignent le retour d’une pénurie d'essence, s’il y a reconduction de la gréve. Contrairement aux autres journées de grève, la possibilité d'une reconduction fait planer le risque d'une pénurie de carburant avec des raffineries à l'arrêt et l'impossibilité de faire sortir les camions-citernes. Les éboueurs, les livreurs des plateformes ont été appelés  aire grève par la CGT. Mais il est difficile de savoir dans quelle mesure ce mouvement sera suivi