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ENVIRONNEMENT - Page 35

  • MURS ANTI BRUIT FERROVIAIRE DE VANVES : LA REGION LANCE LES DERNIERES ETUDES AVANT TRAVAUX

    La Commission Permanente du Conseil Régional d’Ile de France a voté hier matin, un crédit de 139 390,50 €  pour poursuivre et  engager les études de niveau « projet » des protections phoniques (murs anti bruit, y compris leur insertion paysagére, et protection de façades) le long des voies SNCF Paris Montparnasse tant du côté Vanves que Malakoff. Ces études interviennent préalablement  aux travaux dans le cadre du programme régional de résorption des points du bruit ferroviaire, qui doivent se monter à 557 562 € sur les communes de Vanves et Malakoff. Cette décision intervient alors que le maire laissait entendre, lors de la réunion publique de lundi soir à Marceau, que l’Etat se désengageait du financement de cette opération dont la répartition était la suivante : 139 390,50 chacun (25%) pour l’Etat, la Région, RFF, 115 025 € (20,63%) pour la CA (Communauté d’Agglomération) GPSO et 24 365 € (4,7%) pour la CA Sud Seine(Malakoff, Clamart, Fontenay).

    Au vu des dernières études d’AVP (Avant Projet) réalisées en 2012 et achevées en 2013, après des études acoustiques préalables réalisées en 2002 et 2003,  il  s’agit de réaliser des études de projet de résorption des nuisances sonores puisqu’un certain nombre de nuisances sonores ont été identifiées ler long des voies sur ces deux communes, dû à l’évolution du matériel roulant et à l’augmentation du nombre de trains en soirée et en matinée : Elles  ont montré des dépassements des seuils PNB de 73 dB(A) de jour et 68 dB(A) la nuit.  « Ces études « projet » qui devraient durer un an ont pour objectif de déterminer la méthode de construction des écrans, en fonction des résultats de reconnaissance sols ainsi que d’autres données d’entrées définies dans l’étude AVP » selon RFF (Réseau Ferré de France)

    « Les traitements envisagés dans ce cadre (murs anti-bruit, protections et isolations  de façades…) permettront de diminuer les niveaux de bruit en deça des seuils réglementaires de nuisances sonores pour les riverains de ces voies ». L’AVP avait prévu depuis la gare de Vanves-Malakoff jusqu’à Clamart, 10 écrans anti-bruit ayant une longueur totale de 1,2 km complétés environ par 480 ouvertures à protéger sur les deux communes. Les travaux sont prévus pour 2016-17 avec une contrainte importante sur la réalisation, à cause de la forte proximité des voies ferrées et de l’implantation des écrans. L’insertion paysagére a été intégrée dés la phase AVP et l’ensemble du projet fera l’objet d’une concertation auprès des riverains sûrement en 2015.     

    Ainsi cette opération lancée en 2002 pourrait se concrétiser 15 ans après son démarrage,  la ville n’étant nullement en cause, puisqu’elle résulte d’une mauvaise volonté de RFF qui a considéré jusqu’en 2013, date de sa relance, que Vanves n’était pas un secteur  prioritaire. Elle faisait partie des engagements de l'équipe municipale élue puisqu'elle l'a inscrite dans le programme de cette nouvelle mandature qui a débutée en Mars dernier.

  • VANVES, LE CLOS MONTHOLON ET LA GARE DU GRAND PARIS EXPRESS : « Nous cherchons à nous protéger ! » explique François Praud, un riverain.

     

    François Praud ex-président du stade de Vanves fait parti des riverains directement concernés par lligne 15 du Grand Paris Express entre les gares du Fort d’Issy/vanves/Clamart et de Châtillon Montrouge, et surtout de l’association qui rassemble les riverains de cette gare (Association des Riverains de la Gare de Clamart) situé sur le territoire de ces 3 villes auxquels tous les candidats aux élections municipales ont promis de s’intéresser de prés. Il était intéressant d’avoir son avis et son regard (d’un riverain) sur ce chantier et cette future ligne,  à un moment où les résultats de l‘Enquête publique qui s’est déroulée cet automne, ont été rendue public, avec deux réserves et 12 recommandations du commissaire enquêteur qui ont justement rassuré ses riverains 

    La principale réserve porte sur les risques de vibrations qui seraient ressenties en phase d’exploitation du métro par les habitants au droit du tunnel. « La SGP s’engage à réaliser une pose systématique antivibratoire afin de réduire les vibrations à la source » a-t-elle répondu dans un communiqué de presse en précisant : « Elle s’engage à compléter au cours des études d’avant-projet et de projet, les modélisations déjà réalisées. Elles prendront précisément en compte les caractéristiques envisagées pour le futur métro (longueur des voitures, charge à l’essieu, distance entre les voitures, nombre de roues par voiture et distance entre les roues, vitesse locale en exploitation) et permettront de caractériser le risque vibratoire à l’échelle localisée de chaque quartier. Elle s’engage à faire valider les résultats par un organisme indépendant ». Elle assure que, « dans le cas où ces modélisations mettraient en évidence, dans les zones sensibles, des risques,  des dispositions supplémentaires (pose de systémes anti vibratoires supplémentaires, adaptation du profil en long du tunnel) seraient prises ». 

    La seconde réserve concerne le risque d’effondrement ou de mouvements de terrain pendant la phase de réalisation du tunnel, en particulier dans les zones d’anciennes carrières. La SGP s’engage à conduire des études de sols complémentaires, pour bien identifier les zones sensibles nécessitant un traitement particulier,  en prévoyant que « le tunnel évitera ses carrières en passant au dessous à une distance suffisante pour garantir le creusement du tunnel en toute sécurité » et « des traitements préventifs (confortement, comblement) des zones à risque ». La SGP a prévu également de commander des études et des constats par experts,  « pour déterminer l’état initial de tous les bâties situés dans la zone d’incidence des travaux avant leur démarrage (lors de référés), et d’équiper d’appareils de mesures les bâtiments situés dans les zones sensibles, permettant de détecter en continu d’éventuels mouvements ».    

    Vanves au Quotidien- Quels sont les soucis que vous avez par rapport à ce chantier

    François Praud : « C’est un chantier énorme qui va durer 5/10 ans ! Nous avons plusieurs soucis : Tout d’abord les travaux, avec un tunnelier qui va creuser le tunnel sous les maisons. Comment va-t-on évacuer les gravats, les délais. Il est prévu une noria de camions qui va circuler sans arrêt dans nos quartiers comme l’ont connu tous les riverains avec le chantier de l’éco-quartier du fort d’Issy. Nous craignons que le Clos Montholon soit rapidement saturé et sinisré, sauf si c’est organisé ! Mais il n’en restera pas moins un point noir pour la circulation. Même si on nous a indiqué que ces gravats devraient être évacués par la voie ferrée Paris Montparnasse. Mais l’essentiel se fera par camion. Outre ce tunnel, il est prévu des puits d’aérations et de secours dont notamment au niveau de l’école Henri Barbusse (à Malakoff) qui devrait condamner un charmant petit square durant les travaux pendant un an. Et encore ! Il faudra vivre avec encore là des nuisances : camions, bruits… 

    VAQ - Quel est le second souci ?

    F.P.  : Ce sont les carrières  qui est un problème majeur. On ne comprend pas que la Société du Grand paris (SGP) ait décidé d’un tracé alors que ces responsables nous avaient dit, en réunion de présentation du projet, que le GPE avait deux objectifs : Eviter les zones urbanisées et les carrières. Sauf qu’entre Clamart et Chatillon/Montrouge, la ligne passera sous les carrières, dans une zone urbanisée. Ils font l’inverse de ce qu’ils nous ont déclaré. J’avais été en Octobre, à une réunion et j’avais dés ce jour là, pris le micro pour m’en inquiéter. Je ne comprends pas pourquoi, ils n’ont pas pris le tracé qui nous parait le plus évident sous l’avenue Vigouroux, vers le Bd Staliingrad, longer le stade Marcel Cerdan pour aboutir à la gare de Chatillon/Montrouge

    VAQ - Qu’est-ce que vous craigniez ?

    F.P. : «  Tous les anciens ont en tête la catastrophe de Clamart/Issy les Moulineaux, où ont été construite les tours de la ZAC Rodin au début des années 60 (1963) qui a fait 23 morts. Il y avait toute une zone pavillonnaire, un terrain de football sur lequel j’avais joué le dimanche précédant le drame. Et tout s’est effondré. On va nous dire que c’était en 1963, et qu’en 2014 , qu’il n’y a pas de risques, qu’on sait maîtriser la situation. Peut être, mais si, par malheur, nos pavillons et nos maisons, étaient fragilisés, si ce n’est pas écroulé, on se retrouvera à la rue et surtout seul et sans moyen face à une administration qui s’intéressera moyennement  à nos soucis.  C’est pourquoi nous avons une confiance limitée dans ces gens là

    VAQ - Le troisiéme souci n’est il pas la crainte des vibrations ?

    F.P. : «  D’autant plus que la profondeur à la gare de Clamart, est entre 15 et 20 m car la ligne doit remonter, le maire de Clamart ne voulant pas que le temps de transit dans sa gare soit trop élevé et les accés soient le plus court possible. Mais à ce niveau de profondeur, les maisons vont être victimes de vibrations à chaque passage de trains à grande vitesse, et cela toutes les 3 à 4 minutes. Ce secteur deviendra rapidement invivable. Et nos biens immobiliers vont perdre de la valeur. Notre but n’est pas de déménager parce que le métro va arriver. Nous avons donc toutes les conséquences, les ennuis, sans avoir aucun avantage. Nous ne voulons pas que nos maisonns s’effondrent et vibrent.  

    VAQ - Que faites-vous avec les riverains ?

    F.P. : «  Ils se sont rassemblés au sein de cette association, avec un  bureau qui s’est investit, renseigné sur les aspects techniques de sa réalisation, participé à de nombreuses réunions avec la SGP, et nous ont rendu compte lors de deux grandes réunions à Issy les Moulineaux et à Clamart. Ils ont incité à participer à l’enquête publique à laquelle beaucoup de membres de l’association ont participé pour aller répéter et dire qu’on ne voulait pas de ce tracé, et que si on ne pouvait pas faire autrement, il fallait prendre toutes les précautions pour que nos maisons ne s’écroulent pas, ne vibrent et l’évacuation des déblais se fassent correctement. D’ailleurs le commissaire enquêteur a été plutôt rassurant en prenant en compte nos remarques, avec ses réserves, pour éviter justement les nuisances.

    On en était prêt à faire des manifestations publiques parce que nous avions l’impression que les élus nous écoutaient de façon un peu condescendante et nous regardaient de haut en disant « cause toujours, de toute façon, on fera comme on a décidé ». On a l’impression qu’il y a certes de la communication, mais la question était déjà résolue.  Les dirigeants de l’association se sont démenés avec les responsables de la SGP, ont trouvé un cabinet d’avocat (de la célébre Corinne Lepage, ex-ministre de l’Environnement)  qui va nous aider dans nos démarches et a adressé un courrier très explicité et détaillé au Premier Ministre et aux ministres de l’Environnement, des transports pour faire part de nos craintes. Ce n’est pas notre association qui va remettre en cause la ligne 15 ! Par contre, nous cherchons à nous protéger. Et nous envisageons de mettre des calicots un peu partout pour indiquer que « nos maisons sont en danger » et « qu’un autre tracé est possible ». Car nous ne  sentons vraiment pas une volonté active des élus,  de Clamart notamment, de nous défendre, contrairement à la maire de Malakoff qui en a pris conscience. Quant à Bernard Gauducheau, maire de Vanves, il m’a incité à sensibiliser le plus possible le monde politique pour mettre en garde vis-à-vis des éventuels risques.

  • MANIF A COTE DE VANVES CONTRE LA TOUR

    L’opposition à la construction de tours revient sur le devant de la scène, à l’occasion de la campagne des élections municipales. Le collectif d’associations parisiennes contre la Tour Triangle organise cet après-midi  à la porte de Versailles un rassemblement de 13H30 à 15H30 pour marquer son opposition à ce projet « pharaonique » et « inadapté » aux besoins de la Capitale, soutenu par la Mairie de Paris qui prévoit la construction d'un immeuble de bureaux de forme pyramidale, de 180 m de haut (!) et de 200 m de large (!), le long de l'avenue Ernest Renan.

    Pour ce collectif, il s'agit avant tout  « d’un outil de communication politique souhaité par la Mairie de Paris et d'une opération spéculative immobilière de bureaux de la société UNIBAIL-RODAMCO, holding et bénéficiaire du projet via la société Viparis, sa filiale ». Il s’agit ensuite  « de faire pression sur nos élus en cette période de campagne pour les élections municipales de 2014, décourager les financiers, car leurs investissements seront indispensables au financement du projet, sensibiliser  les architectes sur le retentissement médiatique et les conséquences possibles d'une telle « démesure » architecturale »