Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Elections municipales - Page 41

  • VANVES EN 2020…SELON LES ECOLOGISTES : Moins d’un foyer sur deux dispose d’une auto, les pistes cyclables multipliés par 10, les feux tricolores supprimés, le stationnement en surface limité…

    Voilà ce à quoi pourrait ressembler Vanves en 2020, tel que l’imaginent les Verts et qu’ils vont proposer dans leur projet pour les élections municipales de Mars 2014. Souvenez-vous, dans le projet 2008-14, ils avaient imaginé une passerelle entre le théâtre et l’îlot Cabourg au dessus de la rue Antoine Fratacci, un remonte pente à vélo (et cela existe dans le Nord de l’Europe) sur la partie pentue de la rue Victor Hugo, des carrefours sans feux tricolore place du 8 Mai  - c’est fait – et carrefour Albert Legris – pas encore. Mais méfiez-vous car cela pourrait bien arriver dans la mesure, où même si les écologistes ne prennent pas la mairie, beaucoup pourraient s’inspirer de leurs propositions comme l’a fait Bernard Gauducheau entre 2008 et 2014.

    « En 2020 la place de la voiture par rapport aux autres modes de transport a nettement diminué grâce aux choix de la municipalité et en étroite concertation avec Paris, Malakoff et Clamart » qui constituent maintenant un des territoires de la Métropole du Grand Paris qui remplacent les Communautés d’Agglomération.  Vanves ne fait plus partie de GPSO et a développé des relations de très bon voisinage avec ces 3 villes, avec des projets intercommunaux innovants et écologiquement responsables  sur la dalle du Bd Périphérique porte de Vanves,  autour de la station du Clos Montholon (Fort d’Issy/Vanves/Clamart) de la toute nouvelle ligne 15 de métro (Grand Paris Express), avec « des espaces pour accueillir des entreprises intervenant dans tous les domaines de l’économie verte et créative, désireuses de mutualiser leurs moyens dans le cadre d’une charte écologique de développement partagé ».

    Les rues Jean Bleuzen et Raymond Marcheron sont en sens unique et en sens opposés. « Ces mises en sens unique ont permis de restructurer l’espace, avec des trottoirs élargis et une bande cyclable à contre sens, de limiter les flux de véhicules venus de plusieurs communes du Sud des Hauts de Seine, qui traversaient Vanves pour se rendre à Paris en voiture ». Le trajet du bus 189 a été modifié au retour et  passe désormais par la place de l’insurrection. Un carrefour giratoire a été aménagé entre les rues de la République, Larmeroux, Marcheron et Chatillon.  La rue Dardenne a été mise en aire piétonne (tout en préservant un accès voiture, limité aux riverains) . Des escaliers mécaniques relie l’église Saint Rémy  et la place de la Répubique au parvis de l’école Cabourg. Les feux tricolores ont été supprimés au carrefour Albert Legris (Cage aux oiseaux) ce qui, a permis, comme sur la rue Sadi Carnot, d’apaiser la circulation. Un dispositif contraignant pour les vitesses a été mis en oeuvre au niveau du croisement du mail Sadi Carnot et des rues Martinie/Pasteur

    De nouvelles pistes cyclables et cheminements piétons  ont fait leur apparition : Une voie verte (réservée aux cyclistes et piétons) a été mise en place le long du talus des voies de Montparnasse entre la porte Brancion et l’avenue Jézéquel, « de façon à se raccorder à l’aménagement prévu par la ville de Paris le long du boulevard périphérique ». Elle se poursuit au-delà de la gare jusqu’à la rue de l’Avenir en utilisant les petites voies existantes et grâce à l’achat d’un passage en fond de parcelles de certaines propriétés, en longeant plusieurs jardins partagés. « La négociation menée avec les propriétés concernées et Réseau ferré de France a permis d’avancer sur la construction d’un mur anti bruit qui les valorise ». Une piste en site propre rue Ernest Laval permet de  rejoindre la coulée verte à Malakoff. La réhabilitation et la mutualisation des espaces sportifs du parc Michelet a permis d’aménager une piste cyclable et piétonne à l’intérieur du parc permettant d'éviter le très désagréable boulevard du lycée.

    L’Axe Ernest Laval-Antoine Fratacci-Bd du Lycée est devenu une zone à circulation apaisée (zones 30 ou zones de rencontre). « Les cyclistes sont autorisés à circuler dans les deux sens de la circulation dans toutes ces rues et la quasi-totalité des feux ont été équipés de panneaux permettant aux cyclistes de franchir le feu rouge  pour tourner à droite en cédant le passage ». Des emplacements de stationnement pour les vélos se sont multipliés de façon ce que chacun puisse en trouver à moins de 200m de chez soi, bientôt à moins de 50 m,  et notamment aux abords des gares Transilien Vanves-malakoff et du Clos Montholon (Grand Paris Express), ainsi que dans le lycée Michelet. « Les régles de stationnement cycliste dans les immeubles en construction ont été renforcées dans le PLU » 

    « Une réflexion a été menée avec les communes voisines  de Malakoff, de Clamart et d’Issy les Moulineaux pour développer et mutualiser les navettes et les rendre plus fréquentes ». Un centre d’autopartage géré par une association a été mis en place dans les parkings municipaux avec des conditions d’abonnement attractives pour les Vanvéens qui ne disposent pas d’une voiture personnelle. Partout où il limitait les possibilités de déplacement à pied ou à vélo le stationnement a été progressivement supprimé. Les stations autolib ont été multipliées supprimant le stationnement en surface. Et la police municipale a renforcé la verbalisation concernant les stationnements gênants ou très gênants (trottoir, passage piétons, pistes cyclables). Du coup, les Vanvéens sont devenus des champions de l’éco-mobilité. Moins d’un foyer Vanvéen sur deux dispose désormais d’une voiture.

    Et cela ne concerne que les aménagements pour permettre des déplacements beaucoup plus propres et moins polluants qu’aujourd’hui. Pour le reste, n’hésitez pas à aller visiter le site Internet de la liste EELV «vanves.ecologie2014.fr » très instructif,  et à venir assister à leur première réunion publique le 4 Février prochain à 20H30 à l’école Larmeroux.

  • DE NOUVEAUX VISAGES DANS LE PAYSAGE POLITIQUE DE VANVES : GABRIEL ATTAL (PS) CONSEILLER PARLEMENTAIRE

    Dans le cadre des élections municipales de Mars 2014 de nouveaux visages apparaissent dans le paysage politique vanvéen : C’est l’occasion de les rencontrer, de les interroger sur leurs motivations à être élu sur une liste, et à vouloir servir les vanvéens,  bien sûr  lorsque c’est possible, car il n’y a, de la part, de ce blog, aucune exclusive. Nous avions commencé avec le portrait de Jeremy Coste (UDI) directeur de campagne de la liste UDI/UMP et futur maire adjoint de Bernard Gauducheau s’il est réelu. Nous continuons avec Gabriel Attal (PS), 25 ans,  qui est conseiller parlementaire de la ministre Marysol Touraine et qui pourrait être maire adjoint d’Antonio Dos Santos si les électeurs le décident

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi vous présentez-vous aux élections municipales ?

    Gabriel Attal : « J’ai toujours milité là où j’habitais. Je suis né à Clamart, j’ai déménagé à Vanves voilà à peu prés 2 ans. J’ai donc adhéré à la section PS de Vanves, où rencontré Antonio Dos Santos, Jean Cyril Le Goff, Anne-Laure Mondon, Valérie Mathey… Et je me suis tout de suite, retrouvé dans les idées qu’ils portaient et défendaient.  J’ai dit à Antonio Dos Santos que j’étais prêt à soutenir sa candidature et sa campagne en tant que militant. Il m’a proposé d’être candidat, en très bonne position en plus, ce qui m’a beaucoup honoré, et est très exaltant

    VAQ - Une façon de faire confiance aux jeunes comme vous l’aviez demandé dans une tribune de Libération de 2012 ?

    G.A. : « C’était un collectif de déçus qui  n’avaient pas été retenus  dans  les équipes ministérielles. J’avais été interrogé à ce moment là par un journaliste qui m’avait dit « Et vous, pourtant, vous êtes dans un cabinet ? » et j’avais répondu, qu’effectivement, il y avait des exceptions. Sur la liste d’Antonio Dos Santos, il y a des jeunes et des moins jeunes, c’est à la fois un rassemblement politique et générationnel. Antonio Dos Santos a vraiment une confiance totale envers les jeunes !

    VAQ - Quelles sont les raisons en dehors de votre engagement politique qui vous amènent à être candidat ?

    G.A : « Je crois fondamentalement dans le programme qu’Antonio Dos Santos va porter et présenter le 1 Février aux vanvéens. Je ne connais les Hauts de Seine et Vanves depuis que depuis un moment, mais un certain nombre  de choses m’ont tout de suite frappé, comme l’absence de politique pour les jeunes qui mène parfois à des choses assez dramatiques comme on l’a vu sur le Plateau. Il y a un manque de sécurité dans ce quartier dont se plaignent beaucoup de personnes âgées. Par ailleurs, comme je travaille au ministère des affaires sociales, je suis très sensible à un certain nombre de choses, que ce soit l’absence de politique municipale volontariste avec des choses qui pourraient être faite comme un contrat local de santé, une politique favorisant l’installation de praticiens pour remplacer ceux qui partent en retraite, ce qui est une inquiétude chez beaucoup de vanvéens, mais aussi la mise en place d’une solution innovante de mode de garde pour les parents. On a l’impression que Vanves est resté un peu figé à ce niveau. 

    VAQ - Quelles actions avez-vous  déjà mené ou quelles responsabilités avez-vous déjà remplies…durant vos années universitaires ?

    G.A. : « J’ai rejoint le PS en 2006 pour soutenir Ségoléne Royal car je croyais beaucoup à sa candidature aux élections présidentielles. Et je votais pour la première fois en 2007, pour elle. Et je suis resté très actif dans différentes sections du PS notamment à Science Po où j’ai organisé beaucoup de conférences avec des intervenants pour porter les valeurs du socialisme auprès des étudiants.

    VAQ - Science Po dirigé par un directeur que vous avez beaucoup apprécié et auquel vous avez rendu hommage ?

    G.A. : « Oui j’airendu hommage à Richard Descoings, que j’ai beaucoup apprécié, après son décès. J’ai eu l’occasion et la chance de le rencontrer et d’échanger avec cet homme qui était très fin, très ambitieux pour son école et pour ses étudiants. 

    VAQ - Et vous avez aussi été l’un des animateurs du Comité de Soutien à Ingrid Betancourt ?

    G.A. : « J’avais lu son livre « la rage au coeur », et j’avais été très sensible à son parcours. Je suis devenu le coordinateur national de son Comité de soutien,  ce qui m’a amené à organiser et coordonner les manifestations et les actions qui avaient lieu dans l’ensemble de la France, et donc à me déplacer beaucoup, souvent pour accompagner sa famille et ses enfants dans différentes actions. Je me suis même retrouvé à accompagner Nicolas Sarkozy, le jour où elle a été libérée, à Villacoublay pour l’attendre sur le tarmac ! Un moment assez intense et drôle à la fois.

    VAQ - Pourquoi Vanves maintenant ? 

    G.A. : « C’est un peu un hasard, car je cherchais à déménager, et en regardant sur Internet j’ai trouvé bel appartement sur le Plateau. Ce n’était pas loin de là où j’ai vécu, de ma famille et de mes amis. Par ailleurs, la ligne 13 du métro est très utile puisqu’elle est directe vers le ministère où je travaille.

    VAQ - Qu’est-ce qui vous plait dans cette ville ?

    G.A. : « On a le sentiment, et on l’entend souvent, d’être dans un village, à côté de Paris, et donc de bénéficier de toutes les infrastructures de la capitale tout en profitant du calme de cette ville. Vanves a beaucoup de commerces, c’est une belle ville. Certains vanvéens mettent cela sur le crédit de Bernard Gauducheau. Je leur réponds : heureusement que la ville s’est embellie et que des commerces s’y sont installés ! Mais y a-t-il une politique volontariste de la municipalité pour favoriser, amplifier et accompagner cela ? La réponse est non.

    VAQ – Quelle délégation voulez-vous occuper si Antonio Dos Santos est élu ?

    G.A. : « C’est le maire Antonio Dos Santos qui prendra la décision de la délégation qu’il voudra me confier. Je suis intéressé par de nombreux sujets, comme la politique de  la jeunesse, la santé…sans me fixer d’objectifs particuliers. J’irai là où il estimera que je suis utile.

    VAQ - Est-ce que devenir conseiller municipal ou maire adjoint a encore un intérêt, avec la Métropople du Grand Paris ?

    G.A. : « Bien sûr, car la commune demeure ! Un grand nombre de compétences resteront à la commune. C’est important à l’heure du Grand Paris, parce que sa dynamique est inéluctable. Il s’agit de savoir si on se donne les moyens de l’accompagner pour préserver le côté village et identité de notre commune. Une mairie de gauche, c’est donner à notre ville plus d’armes car elle aura une meilleure capacité à dialoguer avec le gouvernement pour obtenir ce que les vanvéens souhaitent. Et il restera beaucoup de choses à faire au niveau de la commune, peut être plus encore, sachant que les «intercos » seront remplacés par des territoires » 

    VAQ - Est-ce que vous partagez cet avis des trentenaires qui se lancent dans la politique en disant  « Plutôt maire que député » ?

    G.A. : « Cela ne m’étonne pas, parce que la fonction de Maire est passionnante, parce qu’on est au contact tous les jours de ses électeurs, on sent qu’on a la capacité de transformer les choses. C’est un véritable lieu d’action pour faire évoluer le quotidien et le cadre de vie de nos administrés. La fonction de maire est passionnante. 

    VAQ - Comment se retrouve-t-on conseiller parlementaire d’une ministre ?

    G.A. : « En arrivant à Science po, j’ai fait beaucoup de choses. J’ai été en stage pendant quelques mois auprès de Marisol Touraine, qui était alors députée. Le courant est bien passé. Il se trouve que lorsque François Hollande a été désigné candidat à la présidentielle, il l’avait chargée d’animer le Pôle Social de sa campagne. Elle a eu besoin d’un collaborateur pour écrire ses discours, faire ses relations presse etc…Elle m’a proposé de la rejoindre et de travailler sur la campagne de F.Hollande avec elle, alors que j’étais en dernière année de Science Po. Elle a été nommée ministre au moment où j’ai été diplômé de Science Po, à quelques jours prés. Elle m’a proposé de venir avec elle au ministère pour être chargé de ses relations avec les élus.     

    VAQ - En quoi consiste votre mission ?

    G.A. : « Ma première mission, c’est de garantir que les projets de loi que nous défendons au Parlement soient adoptés dans de bonnes conditions, ce qui représente un important travail de négociations et d’échanges avec les parlementaires, pour arriver à un compromis, afin de les persuader d’aller dans ce sens, mais aussi parfois de convaincre le ministère que les députés ont aussi des idées assez intéressantes. Ma seconde mission est de faire l’interface entre la ministre et les élus -parce qu’il n’y a pas que les parlementaires- lorsqu’ils ont une inquiétude vis-à-vis de leur hôpital ou d’une structure de soins sur leur territoire. Quand c’est le cas, je les reçois dans mon bureau au ministère pour trouver une solution. Ce travail m’amène à beaucoup me déplacer avec la Ministre : j’étais à Nantes et à Lille la semaine dernière,  j’ai été à Strasbourg et à Metz cette semaine, et la semaine prochaine, je suis à la Réunion pendant 4 jours. 

    VAQ - Est-il vrai que vos passez votre temps pendant les questions au gouvernement à passer des SMS à votre ministre pour l’aider à répondre aux députés UMP qui ne dévoilent qu’à la dernière minute le thème de la question ?

    G.A. : « C’est toujours un moment assez difficile et stressant. A 14H, on a la liste des députés qui posent des questions. On connait les thèmes pour ceux de la gauche, pas pour ceux de la droite, ce qui nous amène à faire un vrai travail de recherche pour trouver quel en sera le thème. Mais comme je suis souvent à leur contact, je commence à les connaître et je sais quels sont les thèmes auxquels ils sont sensibles. J’échange beaucoup par texto avec Marisol. Au moment des Questions au Gouvernement, je suis comme elle dans l’hémicycle mais pas au banc des ministres. 

    VAQ - Que répondez-vous aux critiques sur le poids et l’absence de vision politique des cabinets ministériels, jugés déconnectés du terrain ? 

    G.A. : « En ce qui concerne mon cabinet, dés que nous sommes arrivés, Marisol Touraine nous a dit à tous : pour ceux qui sont militants, restez-le, continuez à aller en section, parce qu’il ne fait pas se couper du terrain. De même pour ceux qui sont élus locaux. Elle attache vraiment une importance à garder le contact avec le terrain, ne pas se retrouver coupé. Je ne crois pas à cette absence de vision politique dans l’ensemble des cabinets ministériels. Je vois souvent, à l’occasion de réunions interministérielles à Matignon, des membres d’autres cabinets. Ils sont très politiques, et beaucoup sont d’ailleurs militants ou élus. 

    VAQ - Le fait être candidat à Vanves, c’est aussi garder le contact avec le terrain

    G.A. : « Tout à fait. Marisol Touraine m’a soutenu et encouragé à être sur la liste d’Antonio Dos Santos, qu’elle connaît car j’ai eu l’occasion de les faire se rencontrer plusieurs fois. Elle est d’ailleurs restée elle-même conseillère générale de Montbazon en Indre-et-Loire.

  • ELECTIONS MUNICIPALES DE MARS 2014 A VANVES : L’ETAPE DU BILAN POUR l’EQUIPE SORTANT : « Il montre que l’on a fait des choses et que l’on est capable de continuer ! »

    Les meetings de la majorité se sont professionnalisés et ont pris un coup de jeunes depuis que Bernard Gauducheau a décidé de confier leur organisation, en leur faisant confiance, aux jeunes, militants et futurs co-listiers UDI et UMP, sous la houlette de Jeremy Coste (UDI), directeur de  campagne qui veille à tout, n’hésitant pas à installer chaises pour les retardataires, apporter des bouteilles d’eaux aux intervenants, veillant au bon timing des interventions. Ainsi, Mardi soir à l’école Larmeroux pour la réunion « bilan de mandature », le maire et ses adjoints ont été accueilli sur la musique « I Follow Rivers » de la chanteuse suédoise Lykke Lie sortie le 21 janvier 2011 et elle a été clôturée par une Marseillaise bien sûr. Les adjoints de l’équipe municipale sortante avaient été placés sur la tribune après une entrée individuelle, avec Bernard Gauducheau et Isabelle Debré devant.  Chacun devait répondre à des questions bien précise  d’Erwan Martin et Sandrine Bourg, futurs élus, sur un aspect de leurs actions au sein de la délégation confiée par le maire en n’ayant que 3 minutes, selon un plan reprenant les objectifs du programme municipal 2008-2014.

    « Vous allez voir comment on fait une campagne » a d’emblée attaqué le maire sortant en s’en prenant à un représentant du PS (identifié par sa grande taille) mais il devait y en avoir d’autres, rejoints par Pierre Toulouse conseiller municipal ( EELV) en cours de réunion. « Etre c’est agir ! Le maître mot a été l’action pour une ville agréable et vivante  active et solidaire. Vous l’avez vu devenir dynamique, en ayant agit à tous les niveaux des générations. Etre maire ce n’est un boulot solitaire. Chaque maire adjoint a fait son boulot dans son domaine. Et on n’a pas à rougir du boulot fait ! » a-t-il déclaré en ouvrant le jeu des questions-réponses en intervenant sur l’îlot Cabourg, Gérad Laubier sur le mail Sadi Carnot « que l’on a voulut transformer en voie douce et zone 20 », Bertrand Voisine sur les taux d’imposition « qui n’ont pas augmentés depuis 2009 », Laurent Lacomére sur la vidéoprotection (avec 12 caméras réparties dans la commune) « qui a permis de faire fuir les bandes et d’assurer la tranquillité de Vanves », Bernard Roche sur l’Agenda 21 « comme XXIéme siécle », Isabelle Debré sur les crèches avec 590 places « mais pas uniquement municipales avec 2 crèches associatives, le relais Assistante Maternelle ou le relais Assistant parental », la sénateur ayant précisé « qu’il n’y avait pas de passe droit, la décision d’attribution se faisant anonymement ». Cette première séquence s’est clôturée par 2 questions dont l’une sur le non respect des  vitesses sur le mail S.Carnot : « On savait que ce serait difficile. Nous avons fait appel au civisme des gens pour les faire évoluer sur ces zones de rencontres » a-t-il répondu en sachant qu’il y a encore du travail pour le faire entrer dans les mœurs. « Mais c’est un premier pas ! »

    Il a ouvert la séquence en parlant des 23,75% de logements sociaux : « Ma politique est de faire mieux, pas plus ! »  car « la moitié des communes franciliennes n’ont pas de logements sociaux »  en visant le taux de 25%, grâce au programme de Toit et Habitat au Rosier Rouge et des programmes privés (du côté A.Briand). Jacques Landois a rappelé que la ville est attachée au devoir de mémoire notamment au travers des 8 cérémonies patriotiques annuelles. Anne Marie Sorensen a rappelé les deux objectifs poursuivis par la ville en matière d’handicap : Rendre accessible les bâtiments municipaux et leur cheminement. Pour le Sports, Maxime Gagliardi a indiqué que « Vanves est une ville sportive avec 10 000 pratiquants et 6000 licenciés » et que « le plus grand souvenir restera le 19 Mai 2012 à Bercy avec la finale de la coupe de France auquel a participé notre équipe de Basket ». Valérie Vignaud a insisté sur la fête du patrimoine qui a permis de rendre hommage à des vanvéens comme la poétesse Marina Tsvetaïeva et Philippe Desportes et de voir classer deux monuments (chapelle Larmeroux et couvent des bénédictines de Vanves). Françoise Saimpert a mis en avant la fête des Voisins et la solidarité de proximité, AlainToubiana sur le rôle du Manager du Commerce qui a permis l’arrivée de nouveaux commerces et enseignes grâce à des moteurs comme le Tout Va Mieux et Kris.La fierté de Marie Françoise Goloubtzoff a été finalement de permettre à 87 jeunes vanvéns d’avoir un premier contact avec l’Europe (en 2014)  grâce aux voyages à Bruxelles et à Londrres,  avec la bourse pour le permis de conduire et l’équipement numérique des écoles. Elle a voulu associer Xavier Lemaire, son binôme qui a mis en avant le CMJ avec ses collectes (Teletohon, Restos du Cœur) et ses actions sur le devoir de Mémoire.

    Ce tour d’horizon s’est  terminé sur GPSO, c’est l’interco et la menace  que fait peser sur elle, la loi sur la métropole du Grand Paris (MGP) : « Nous aurons de grosses déconvenues avec la MGP car on  fait le contraire en revenant 30 ans en arrière, en imposant au lieu de rassembler comme nous l’avons fait à Arc de Seine et GPSO. Et elle va re-déléguer aux « Territoires » ce qu’elle ne sait pas faire ! » a indiqué un conseiller communautaire de Meudon venu témoigner. Le maire m’a pas manqué de redire que « sa plus grande fierté fut la création de l’Interco car 85% de l’évolution de notre ville est dû à cette décision de se rassembler, de travailler ensemble. La disparition des communautés d’agglomérations aura pour résultats la perte de moyens (financiers) importants. L’objectif est de faire main basse sur la mâne des Hauts de seine ». Il n’a pas caché qu’il aurait tellement de choses à dire sur ses 6 ans. « Il y a un bilan que ne se voit pas ! c’est le bilan humain, de la relation humaine, car c’est cela l’essence de la vie politique » comme il l’a fait lors de la galette des rois de l’UMP. « Vanves est une grande famille. Notre objectif est de la faire vivre  dans le cadre le plus agréable possible. C’est cela notre travail d’élu, le travail d’une équipe soudée pendant 6 ans. Le plus important c’est ce que avons fait, ce que nous faisons et ce que nous ferons. Ce bilan  montre que l’on a fait des choses et que l’on est capable de continuer avec le conservatoire et un nouveau quartier autour d’Aristide Briand dans les Hauts de Vanves »