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Elections municipales - Page 38

  • PORTRAITS DE CAMPAGNE DE CO-LISTIERS ET DE SUPPORTERS – PHILIPPE DOS SANTOS : « Deux mandats, c’est bien, trois mandats, c’est peut être trop !

    Dans le cadre des élections municipales de Mars 2014 de nouveaux visages apparaissent dans le paysage politique vanvéen, qu’ils soient ou non candidat sur une liste : C’est l’occasion de les rencontrer, de les interroger sur leurs motivations à être élu sur une liste, et à vouloir servir les vanvéens, ou à soutenir l’une des 4 têtes de listes qui seront présentes à cette élection. Bien sûr  lorsque c’est possible, car il n’y a, de la part, de ce blog, aucune exclusive, alors que d’autres préfèrent s’en réserver la primeur par tactique électorale. Nous avions commencé avec le portrait de Jeremy Coste (UDI) directeur de campagne de la liste UDI/UMP et co-listier de B.Gauducheau (UDI), Gabriel Attal (PS) conseiller parlementaire de la ministre Marysol Touraine et co-listier d’Antonio Dos Santos. Nous continuons avec Philippe Dos Santos, assistant dans un cabinet d’avocat, très présent auprès de son père depuis le début de la campagne. Il sera sûrement à l’école maternelle Lemel ce soir (à 19H30) pour la première réunion publique de proximité de la tête de liste PS

    Vanves Au Quotidien - Que ressent on lorsqu’on voit l’un de ses proches, s’engager dans l’action politique, et là plus particulièrement son père dans la bataille des municipales ?

    Philippe Dos Santos : « Quand on voit que c’est au niveau municipal, cela fait plaisir  dans une ville que l’on aime, parce  qu’il  s’intéresse à sa ville qu’il aime, qu’il veut s’y investir. Au niveau municipal, c’est plus proche, plus agréable. A un plus haut niveau, je n’aurais pas apprécié

    VAQ - En a-t-il discuté avec vous et en famille avant d’y aller ?

    P.D.S. : « Oui ! Au début lorsqu’il est arrivé au PS, en 2008, en  tant que militant, puis  petit à petit, il s’est investit, en disant « peut être que ! », « on y pense ! ». Personne ne l’a stoppé, ni moi, ni mon frére, ni ma mére. Au contraire. Et moi, le premier ! Je lui au dit « va y ! » 

    VAQ- Pourquoi vous êtes vous engagé dans la campagne ? Déjà militant PS ?

    P.D.S. : « Pas trop ! J’ai commencé, moi aussi, en 2008, sur le terrain. J’y allais de temps en temps. Lorsque Guy Janvier est venu chercher mon père pour l’aider, je n’étais pas trop politisé. Je me suis intéressé, du fait que mon père y aille, surtout au moment de l’élection municipale de 2008. Et nous avons participé à toutes les batailles  

    VAQ - Comment ressentez-vous les critiques ou les attaques (politiques) dont est l’objet votre pére ?

    P.D.S. : « Lorsqu’elles sont intelligentes, on s’y fait. Et il y en aura toujours. Quand elles ne sont pas bien fines, on les prend mal !

    VAQ - Surtout lorsqu’on dit « tiens voilà le faux socialiste » ?

    P.D.S. : « « Faux socialiste ! », « parachuté ! ». On en  rigole. C’est un peu ridicule. Une attaque basse. Je ne dis pas que les attaques doivent être vraies !  Mais là ! Peut être qu’en face, il y a une peur d’eux, donc ils attaquent !

    VAQ - Surtout lorsque l’on dit qu’il a vécu aux frais de la princesse au Rosier Rouge ?

    P.D.S. : « Ces gens là ne savent pas ! Ils déforment ! Comme cela m’est arrivé devant intermarché où mon interlocuteur, après l’avoir éclairé,  m’a dit « ah bon, merci de me l’avoir dit, je ne pensais pas ! ». Il a été directeur du Rosier Rouge pendant 11 ans, l’a complétement transformé au niveau de l’accueil, de la grande salle de séjour en la rendant plus conviviale où on descendait souvent pour partager des moments de fête avec les résidents, Noël, la Chandeleur, le méchoui pour la fête du Rosier Rouge en Juin etc…  Et ce parc immense, totalement sauvage que j’ai découvert, en arrivant à l’âge de 9 ans, et qu’il a transformé, pour le rendre accueillant.

    VAQ - Quel est le Vanves qui vous connaissez et que vous apprécié ?

    P.D.S. : « Tout le quartier Saint Remy, car j’y ai vécu. J’ai fait mes études à l’école du Parc en CM1 et CM2, puis à Issy les Moulineaux  à Pierre de Luxembourg au collége, et à Paris pour le lycée, ce qui m’a un peu coupé de Vanves, bien malgré moi. C’est un petit village que j’adore, proche de Paris, avec des lieux conviviaux comme le Tout Va Mieux

    VAQ - Et que vous détesté ?

    P.D.S. : « Il n’y en a pas ! Même si je ne mets pas les pieds au Plateau. J’aime Vanves tout court

    VAQ- Pensez-vous que Vanves soit une ville « bizonours » ? 

    P.D.S. : « Non ! je ne trouve pas !

    VAQ - Bobo ?

    P.D.S. : « Ah  non ! Vanves n’est pas bobo ! Il y en a ! Comme dans toutes les villes ! Mais cela commence. Beaucoup de parisiens viennent s’installer à Vanves ! Cela coûte moins cher ! C’est un petit village ! C’est prés de Paris

    VAQ- Qu’est-ce qui pourrait les inciter à voter à gauche ?

    P.D.S. : « Un nouveau souffle ! Le changement ! Notre cher maire est là depuis assez de temps ! Il faut un petit changement. Il a fait de bonnes choses. Je ne dis pas que c’est un mauvais maire. Deux mandats, c’est bien, trois mandats, c’est peut être trop !

    VAQ - Et si votre pére devient maire ?

    P.D.S. : « Ce serait beau ! On le souhaite tous ! Il y aura du changement ! Ce serait Vanves plus uni ! En tous on ferait autre chose et différemment. Et il y a à faire ! Notamment pour les jeunes où il n’y a rien ! 

  • LES RENDEZ VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE DE VACANCES…MAIS PAS POUR LES CANDIDATS AUX MUNICIPALES

    Les principales têts de listes avec leurs co-listiers et militants ont débutés ce week-end de départ en vacances d’hiver par déambuler dans Vanves : Le PS tractait à une vingtaine dés Vendredi soir sur le Plateau, et samedi matin autour de la place de l’insurrection, du marché et du centre ancien avec un déjeuner à la Girafe, puis du porte à porte dans le quartier de la rue de châtillon pour informer les habitants de la réunion de proximité prévue le 20 Février à l’école Lemel. L’UDI/UMP se promenait avec leur anorak blanc dans Vanves Samedi matin, et continuait leur porte à porte entamé dés Vendredi Soir le jour de la Saint Valentin. Certains binômes UMP/UDI sont tombés sur des vanvéens qui s’apprêtaient à la fêter avec bougies sur la table du dîner. Du côté des rues de  Châtillon et de l’Avenir, beaucoup des leurs interlocuteurs tant des élus et militants UMP/UDI et PS,  ont fait part de leurs inquiétudes sur le projet de centre cultuel et culturel musulman, sur la sécurité de ce quartier. L’événement de la semaine sera bien sûr l’ouverture de la plus grande ferme de France samedi avec le traditionnel salon de l’agriculture. 

    Mardi 18 Février

    A 19H30 à Panopée (Festival Artdanthé) : « Mon cauchemar » d’Elise Simonnet qui a enregistré et travaillé à une pièce sonore à partir des récits, des voix et des souffles de 60 personnes qui lui ont racontés leurs cauchemars et rêves troubles. « Elle a choisit le rêve, pour sa puissance évocatrice, pour le «  tout est permis »

    A 21H au Théâtre Le Vanves (Festival Artdanthé) : « O Montagne ». Une piéce pour 7 interprétes dans le cadre de la « carte blanche à Loic Touzé » qui est un danseur et chorégraphe développant son activité dans le cadre de la compagnie ORO. « Nous avons souhaité le mettre à l’honneur car c’est un chorégraphe important dans le paysage chorégrapghique contemporain, au parcours artistique exemplaire et, de surcroît, très bon pédagogue » indique José Alfarroba. « Je veux raconter, m’adresser, émouvoir, trahir, utiliser, fabriquer, jouer avec le théâtre, profiter de la convention que nous offre le dispositif pour construire une épopée » explique Loic Touzé qui a développé, là, un travail précis avec la voix, pour  jouer avec le son et l’espaces, les costumes.  

    Mercredi 19 Février

    A 19H30 à l’ESCAL : Soirée « tempête neige »  autour d’une raclette et de jeux

    Jeudi 20 Février

    A 19H30 à l’école Maternelle Lemel : Réunion publique de proximité d’Antonio Dos Santos (PS) tête de la liste « Vanves, un nouveau souffle » dont l’un des thémes sera la sécurité avec sa proposition d’installer un local pour la police municipale dans ce quartier et d’étendre ses horaires de présence dans ses locaux et sur le terrain.

    A 19H30 à Panopée (Festival Artdanthé) : « Good Morning ! VOstbil » de Florence Minder, crée en 2011 pour le festival de formes courts XS au théâtre National de Bruxelles

    A 21H au Théâtre Le Vanves (Festival Artdanthé) : « mmeellooddgy nneelissoonn », piéce pour 2 interprétes  de Fanny de Chaillé qui s’inscrit dans la série intitilée « albums » du théâtre de la Cité Internationale de Paris où elle est artiste associée

    Samedi 22 Février

    A 14H30 à la Porte De Versailles : Manifestation du collectif d’associations  « contre la Tour Triangle » à l’occasion de l’ouverture du salon de l’agriculture

     

    A 20H au gymnase Roche : Match de Basket Vanves Aviators – Gries/Oberhoffen BC

  • CARNETS DE CAMPAGNE MUNICIPALE 2014 A VANVES : L’ILOT CABOURG, LE CHANTIER EMBLEMATIQUE DE LA MANDATURE

    L’îlot Cabourg est le chantier et la réalisation de ce mandat dont le maire est fier. Il peut considérer avec fierté d’en être le pére, et c’est l’une des satisfactions que seul  peuvent avoir deux types élus en France : le Maire et le Président de la République.

    Cette opération d’aménagement a été lancé un certain 18 Juin 2003 lors d’une réunion publique où le Maire et son équipe avaient présenté ce projet qui s’étendait alors sur 9500 m2 avec reconstruction du groupe scolaire entre le commissariat qui devait alors déménager dans l’ancienne gendarmerie et le square Jean Monnet avec le LEP Dardenne. Entre cet établissement et le Tribunal d’Instance, sur une superficie  sur 500 m2, une centaine de logements devraient être édifiés avec un parking public de 60 places. L’opposition accusait le maire de dilapider le patrimoine communal et de densifier alors que la Majorité expliquait que ses équipements publics seraient financés grâce à ses logements. Une association de riverains et de parents d’éléves dénommé « Ilot Cabourg » s’était tout de suite constituée pour veiller au grain, défendre leur environnement et leurs écoles, et surtout avoir un droit de regard.  Ils craignaient que ce projet confié à un promoteur, celui-ci « ne refasse Max Fourestier avec une école en rez-de-chaussée et des immeubles au-dessus ». 

    Un an après, le 3 Juin 2004,  il coupait l’herbe sous les pieds des opposants au projet qui s’apprêtaient à demander l’organisation d’un référendum en annonçant  que la ville gardait la maîtrise foncière totale de l’opération avec l’abandon du projet de construction de logements et d’extension du tribunal d’instance, avec la reconstruction des écoles, du centre de loisirs couplé avec la préservation du pavillon de l’ancien commissariat, la construction d’une salle polyvalente et d’un parking de 80 places.  « La ville se retrouve avec un scénario nouveau et deux options : Soit on détruit intégralement l’ensemble, soit on envisage une opération de réhabilitation/reconstruction avec maintien des surfaces en cours (au delà des normes requises par l’éducation nationale) » indiquait-il en proposant de réfléchir à la reconstruction de l’école élémentaire derrière le Tribunal d’Instance, avec dans son prolongement, le long de la rue J.Cabourg, une salle polyvalente ou de sports de 400 m2, le déménagement du Centre de loisirs dans les bâtiments du Commissariat.

    « On pouvait difficilement attendre plus » indiquait une des représentante de l’association Ilot Cabourg en remerciant le Maire de les avoir écouté et en se félicitant d’avoir été persévérant. « Vous allez nous enlever du travail. Vous avez présenté ce que nous voulions » reconnaissait Guy Janvier (PS) pour lequel il restait des questions sur le type d’équipement public, sur les circulations douces et la liaison de ce projet avec le Centre Ancien. Les discussions se poursuivirent alors sur ce qu’il fallait faire, notamment lors de réunion de concertation association parents d’éléves-enseignants et personnels administratifs et techniques des écoles et des Centres de Loisirs durant toute le reste de cette année 2004. Le 15 Décembre 2004, le conseil municipal approuvait le programme relatif aux travaux de recomposition de l’îlot Cabourg. Comme le montant de l’opération s’élevait à 8 163 001 €, la ville a sollicité diverses subventions en 2007/08 qui se montaient à 1 761 590 € et la Communauté d’Agglomération Arc de Seine pour l’attribution d’un fonds de concours 2009 d’un montant de 405 808 €. Ainsi 5 595 603 € devait rester à sa charge. 

    « Les équipes municipales précédentes n’ont pas pu le faire (la reconstruction) car c’était difficile ! » surtout au niveau financier. « Elles  ont surtout replâtrer en fonction des urgences en limitant les dégâts au niveau des écoles. Alors que toutes les conditions sont réunies aujourd’hui…Nous n’allons pas laisser tomber parce que la période n’est pas excellente. Le risque que l’on prend n’est pas aussi mauvais que cela » répondait le maire, à ses détracteurs qui s’inquiétaient de l’état des finances communales et des possibilités de la ville de mener une telle opération. Pour lui deux leviers étaient essentiels : la reconstruction du commissariat à la place de l’ancienne gendarmerie. Puis l’idée de rendre cet espace moins impénétrable, d’ouvrir des voies de circulation douce pouvant être la jonction entre le sentier des écoles pour rejoindre le square Jean Monnet, la rue René Coche, la gare….

    Les Verts regrettaient « que ce travail sur l’îlot Cabourg n’ait pas été relié  avec tout ce qu’il y a autour, et en particulier le Centre ancien de Vanves ». Ils mettaient en avant « un déficit de vision stratégique de la ville »… « dû à une sorte de tronçonnage de la ville ». Ils avaient même présenté le projet d’un éco-quartier durant la campagne municipale de 2008 qui s’étendrait au delà du périmétre de l’îlot Cabourg entre la Mairie et  le centre ancien, avec  des logements de très haute qualité environnementale, permettant mixité sociale et intergénérationnelle, relié par un cheminement piétonnier et cycliste continu vers le centre ancien et le parc F. Pic, et par dessus l’avenue Fratacci grâce à une passerelle qui devait le relier au marché puis au plateau de Vanves. « C’est exactement ce que l’on fait, avec des transparences, des cheminements qui traverseront ce quartier, des éléments de développement durable. Mais voilà, les Verts proposent de construire du logement social. Mais nous avons exclu la construction de logements lors de la concertation puisqu’on nous l’avait demandé. . L’ilôt Cabourg n’est pas un champ de pommes de terre… » répliquait  Bernard Gauducheau en Février 2008 durant la campagne des municipales en ajoutant qu’il est  « innovant en faveur du développement durable » avec toitures végétalisées, ventilation en double flux, éclairage basse tension concernant les bâtiments, cheminements piétonniers à travers cet îlot et connexion avec le mail Sadi Carnot et la future liaison douce entre le Plateau et le Centre Ancien. 

    Au printemps 2009 les 15 lots de l’appel d’offres avaient été accordés du premier coup, aucun ne s’étant révélé infructueux, pour 18 M€ au lieu de 23 M€ selon les prévisions. Durant l’été, les services municipaux s’étaient mobilisés pour déménager les deux écoles vers les locaux de la CPAM/PMI ou les bungalows du lycée Michelet. Et à la veille du démarrage du chantier, un petit groupe de plus d’une trentaine d’anciens écoliers avait pu effectuer une dernière visite dans cette école qui était « l’école de Vanves » grâce à l’initiative de Bernard Roche. Il n’y a pas eu trop de soucis « parce que les entreprises ont respecté les délais », quelques retards vite rattrapés par la suite, à cause des intempéries et des périodes neigeuses des deux hivers 2009 et 2010. Une réunion de chantier se réunissait tous les mardis matin sous la houlette de Gérard Laubier maire adjoint, secondé par Michel Dingreville, conseiller municipal, avec des fonctionnaires de la ville et surtout tous les entreprises intervenantes.  Ainsi ce chantier a participé au Plan de Relance lancé par le gouvernement en 2009.  Il faisait parti des 1947 projets  de moins de 50 M€ recensés en Ile de France, évalués à 6,4 milliards d’euros soit 40,4 milliers d’équivalents emplois en 11 mois d’activités.

    A la fin du chantier, et c’est encore le cas aujourd’hui, le maire était fier de faire visiter ce chantier. En Juin 2011, il faisait découvrir les nouvelles écoles aux  parents et à leurs enfants le 18, et aux conseillers municipaux le 21, avant de siéger en conseil municipal. Le consensus était très net sur cet îlot, sauf peut être de la part des écologistes : « Il faut voir comment ce bâtiment va vivre, comment sur le plan financier, il ne va pas empêcher de faire des travaux nécessaire dans les autres écoles. Il faut le voir maintenat habité, vivre, comment les enseignants l’apprécient, comment on en tire de nouvelles pratiques de convivialité » expliquait Lucile Schmid alors que ses collègues Pierre Toulouse et Claire Papy s’inquiétaient de savoir si ces bâtiments étaient HQE. Lors de l’inauguration le 15 Octobre, le préfet des Hauts de Seine était étonné : « C’est exceptionnel d’avoir récupérer une telle emprise ». Jean Marie Cavada était surpris par la luminosité qui régnait dans les piéces de cette école parlant de « légéreté ».