Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

boris amoroz (fdegpc)

  • ELECTIONS DEPARTEMENTALES A VANVES : IMPRESSIONS DE CAMPAGNE DES CANDIDATS

    C’était la dernière ligne droite hier pour les candidats dans le canton de Vanves/Clamart. Occasion de recueillir leurs sentiments sur cette campagne

    ISABELLE DEBRE (UMP) : « Cette campagne a été trop courte et particulière. En effet, nous avons eu peu de temps pour expliquer à nos concitoyens le nouveau périmètre du canton, «  le binôme paritaire », le mode de scrutin…..De plus, comment élaborer un programme précis et détaillé alors que la loi sur les compétences du Conseil départemental n’a toujours pas été adoptée définitivement par le Parlement. Le faire ne serait pas honnête. Pour autant, cette campagne m’a permis de constater sur le terrain que les habitants de nos deux communes sont attachés au département et compte sur lui pour accompagner les municipalités de Vanves et de Clamart dans leurs actions quotidiennes et dans leurs projets d’investissement ».

    GUY JANVIER (PS) : « J’ai le sentiment que l’on s’est bien battu. On a un bon programme. Les Verts font quelques propositions concrètes, mais rien à l’UMP sauf « voter pour nous, on aura des subventions du département ». Mais j’ai très bien défendu Vanves lors de son contrat pluri annuel passé avec le Conseil Général des Hauts de Seine : 15 M€ pour la rénovation du collège St Ex, 1,6 M€ pour le rachat de la trésorerie municipale pour y installer la PMI et la permanence de la Direction Vie Sociale (ex-CASS)… Qu’est-ce que cela va changer d’avoir Isabelle Debré au Conseil Général ? On se disait que la gauche allait être rejeté au début de la campagne. Mais cela n’a pas été le cas. On a mis tout à plat, questions nationales comme questions locales. Nos électeurs sont en attente et sont mobilisés ! »

    CATHERINE NAVIAUX (EELV) : « Nous sommes à la fin de la campagne pour les élections départementales. EELV a fait le choix de distribuer des tracts et également de les mettre dans des boites aux lettres pour toucher le plus grand nombre de nos concitoyens. Nous n'avons pas organiser de réunions publiques car dans ce type d'élection, seuls les convaincus viennent… Nous avons préféré aller à la rencontre des citoyens dans la rue, pour pouvoir prendre le temps de discuter, d'argumenter. Nous avons reçu un accueil agréable, des refus de prendre le tract aussi et c'est normal, mais aussi beaucoup de mains tendues pour les prendre. Aucune agressivité à notre égard. A la fin de cette campagne nous avons aussi beaucoup insisté sur la nécessité d'aller voter pour défendre la démocratie, même si bien sûr nous ajoutions, que tant qu'à voter autant voter pour les écologistes. Il est urgent de rappeler que l'acte lui-même est important ». 

    BORIS AMOROZ (FdeG/PC) : « Le Front de Gauche de Vanves et de Clamart a fait une belle campagne dans un contexte difficile, où les autres forces politiques et les medias ont tout fait pour ignorer les enjeux du scrutin pour la population : réforme territoriale éloignant potentats locaux multi-cumulards et citoyens, politiques sociales et économiques du département qui devraient être progressistes et non austéritaires et pro-spéculateurs. Nos réunions publiques à Vanves et à Clamart ont été de francs succès, et ont permis aux candidats d'exposer le programme de l'humain d'abord et d'échanger avec les Vanvéens et les Clamartois. Au cours des portes-à-portes, des diffusions sur le terrain aux stations et en ville, les habitants ont bien exprimé leur intérêt pour des candidats vraiment à gauche, ceux du Front de Gauche ».

  • UN GRAND ORAL DES CANDIDATS AUX ELECTIONS CANTONALES DE VANVES/CLAMART TRES VIVANT : QUESTIONS, INTERPELLATIONS…

    Les Vanvéens ont eu l’occasion Mercredi soir de rencontrer en un seul lieu, l’école Marceau, l’ensemble des candidats aux élections départementales sur le canton de Vanves/Clamart. Plus de 150 personnes s’étaient déplacés, certes pour soutenir l’un des 5 binômes, l’UMP remportant la palme de la  « claque » militante, face aux écologistes et aux communistes bien présents, aux centristes et socialistes très peu représentés, pour cette « entrevue citoyenne » organisée par la JCE GPSO. Une réussite pour cette deuxiéme édition du « grand oral » des candidats puisque l’antenne vanvéenne de la JCE GPSO avait organisé la première, le 8 Mars 2014,  avec les candidats vanvéens aux élections municipales.

    Même si l’exposé sur la réforme territoriale a été quelque peu long, mais instructif, le grand oral des candidats a été passionnant grâce à une bonne maîtrise du temps de parole assurée par les animateurs JCIstes : 10 mn sur les raisons de leurs candidatures, la métropole du Grand Paris et leur programme, 10 mn de questions réponses avec les participants dont l’une d’entre eux a interpellé chaque binôme sur les jeunes et la politique. Chaque binôme est passé à tour de rôle, ce qui ne les a pas empêché de s’interpeller ou de se répondre. « Il faudrait que telles réunions se multiplient, s’organisent en amont » a souhaité Guy Janvier (PS).

    « Ce n’est pas des élections qui intéressent les gens ! » selon Catherine Naviaux (EELV) qui a constaté « qu’ils ont tendance à se replier sur soi, à se tourner vers le FN ! On est présent pour porter la parole de l’écologie politique » . Elle n’en a pas moins rappelé que « les écologistes sont plutôt régionalistes » considérant que « ce montage de la MGP (Métropole du Grand Paris n’a pas de fondement par rapport au citoyen. La Grande couronne risque d’être à l’abandon et de devenir une zone de relégation ». Elle a défendu sur le canton, la rénovation thermique et l’isolation des logements, le développement de l’ESS (Economie sociale et Solidaire) créateur d’emploi d’insertion,  une continuité cyclable entre Vanves et Clamart, et un 4éme pour Clamart a été soulevé par tous les candidats, sauf le F N. 

    Jean Charles Saglietti (FN) a rappelé que le FN tient à cet échelon départemental qui est de proximité, « mais on est dans le brouillard  avec cette réforme territoriale car on ne sait pas encore ce que vont devenir les compétences des départements ». Il a insisté sur une « nécessaire respiration démocratique. Ce n’est pas un hasard qu’il y ait autant d’abstention, car les électeurs ne se sentent pas représentés correctement par les élus. Et on ne peut pas être satisfait de notre représentation : Quel est le mandat que les candidats vont privilégier (lorsqu’ils en ont déjà deux), il  faudra le dire » a-t-il demandé en visant le binôme UMP.  Mais il s’est fait interpellé sur les excés du FN et son engagement : « J’y ai retrouvé une véritable représentation populaire ! » 

    « Il y a beaucoup de concordances avec nos partenaires de gauche » a constaté Guy Janvier (PS) conseiller Général sortant en citant le plan vélo, le non cumul, la sanctuarisation de la forêt de Clamart, la création d’un PASS culturel, l’ESS…et en distribuant sa plaquette « 75 initiatives pour vous ». Il a insisté sur la rénovation du collége Saint Exupery, sur la solidarité pour laquelle le département dépense moins (59% du budget) que  les autres (64 à 65%), le maintien du centre PMI et de la permanence de la DVS à Vanves… « Ces élections vont être difficiles. Il faut faire de la pédagogie, expliquer ce que l’on veut faire ! » a-t-il conclu avant d’être interrogé sur le projet du tramway T 10 entre Antony et Clamart

    « On est les candidats contre l’austérité, contre la loi Macron, la politique libérale du gouvernement Valls. On ne fera pas 75 propositions, mais une trentaine qui seront tenues. On veut réduire la majorité de droite de ce département et à zéro les élus du FN en espérant qu’on n’en aura pas ! » a déclaré Gérard Aubineau qui suppléait à l’absence de Boris Amoroz en déplacement professionnel en Inde. Il s’en est prit au projet du nouveau maire de Clamart de détruire la cité 3 F à la Plaine qui a été rénové - « Comment va-t-on faire pour déménager ses 700 locataires. J’ai vu au Plessis comment ils ont fait ! Beaucoup ont dû quitter la ville ! » - après avoir été interpellé sur le problème du logement et la politique d’austérité : « On en voit les résultats. On l’a ressent fortement notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation ! » 

    Isabelle Debré s’est livré à un exercice de déminage en expliquant que « le maire de Vanves est très content de savoir qu’un élu de Vanves défende sa ville au département » et en constatant que « le département accompagne les maires et les villes pour les aider dans leurs projets » à travers des contrats ville-département triennal. « Nos villes ne peuvent pas se passer de cette aide » a surenchérit Jean Didier Berger.  Avec certaines priorités : la remise à niveau des équipements sportifs de Michelet, la rénovation du collége à Vanves, la réfection de la RD 906, le tramway T10, l’enfouissement des lignes à haute tension à Clamart. Vincent Gazeilles, Conseiller Général EELV  lui a demandé « s’il n’y avait incompatibilité entre maire et Conseiller Général surtout lorsqu’on est assez critique sur les projets du président du Conseil Général » - « Les conseillers généraux n’ont pas le doigt sur la couture de leur pantalon. Les électeurs choisissent leur conseiller général en fonction de leur éthique. A-t-on l’indépendance nécessaire pour porter des questions justes ? Aux électeurs de le décider » lui a-t-il répondu. « On peut être libre et voter en son âme et conscience » a ajouté Isabelle Debré.  

  • DERNIERES REUNIONS PUBLIQUES AVANT LE 1er TOUR DES MUNICIPALES : LA CAMPAGNE SE JOUE AU CENTRE…DE VANVES

    La campagne s’est elle jouée au centre…de Vanves hier soir ? Il n’en reste pas moins que 3 listes sur 4 tenaient leur dernière réunion publique dans un périmétre les Hauts de  Vanves et le Plateau, et plus exactement aux abords du triangle formé par le Centre Ancien. Les socialistes avaient invité Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé à l’école Larmeroux qui est venu soutenir Antonio Dos santos.  300 personnes s’étaient déplacés pour une réunion politique tout à fait classique mais où la tête de la liste « un nouveau souffle pour Vanves » a fait une démonstration de la « force tranquille » si chère aux socialistes, avec des propos forts, mesurés, déterminés, sans besoins d’artifices. L’ambiance était toute différente à la Palestre où la Majorité UDI/UMP tenait sa réunion dans un agencement tout à fait nouveau, puisque les orateurs se sont exprimés au milieu des 350 à 400 participants. Un cadre souhaité et voulu par Bernard Gauducheau, tête de liste et  maire sortant, qui lui a donné de l’adrénaline comme l’ont constaté beaucoup, lorsqu’il s’est avancé avec ses co-listiers au milieu de ses partisans et supporters à la fin de la réunion : « On va gagner ! ».. « On va les bouffer ! » a-t-on même entendu. Enfin, la liste « Vanves, l’humain d’abord » (Front de Gauche/PC) tenait sa réunion à l’école du Parc avec Boris Amoroz et Brigitte Gonthier Morin. Et pendant ce temps là, en fin d’après-midi et début de soirée, les écologistes promenaient leur triporteur entourés de vélos avec drapeau vert.

    « J’aime les campagnes électorales. Et je sens à t’entendre que tu aimes les campagnes. IL n’y a pas mieux pour rencontrer nos concitoyens. Tu es un homme de passion, de conviction, de terrain, qui aime écouter ses concitoyens, les convaincre. Tu es un homme de rassemblement qui, dés le premier tour, a su réunir une liste ouverte, d’hommes et de femmes proches de la société, des forces associatives. Et on a besoin de ce rassemblement » a déclaré Marisol Touraine, ministre qui a raconté qu’elle entend beaucoup parler de Vanves dans son cabinet « qui est une équipe où ses membres échangent beaucoup entre eux, où un de ses membres, Gabriel Attal nous raconte ce qui se passe à Vanves. Une ville qui a pris des  habitudes. Et il est venu le temps de la bousculer, alors qu’elle vit à l’ombre sécurisante de Paris. Avec et grâce à une MGP (Métropole du Grand Paris) où il appartiendra à chacun de construire sa place qui sera une des plus grande chance pour Vanves ». Pendant tout son discours, Antonio Dos Santos était à ses côtés. Il était intervenu juste avant, et après l’ensemble des représentants des différences tendances politiques qui se retrouvent au sein de cette liste « un nouveau souffle pour Vanves.  

    « Nous voulons gagner, c’est évident ! Quelle plaisir d’avoir commencé par ces pieds d’immeubles pour vous écouter et faire notre programme à l’automne, et de revenir vers vous pour vérifier qui notre programme correspondait à ce que vous souhaitiez. Notre rassemblement a de l’allure. Il dépasse les clivages traditionnels. Il a du sens, parce qu’il est fait autour de valeurs partagées. Notre propramme est opérationnel, tourné vers sa mise en oeuvre » a-t-il déclaré. « Choisir un maire est important. Et un maire de gauche, ce n’est pas la même chose. Il ne traite par les problèmes et les habitants de la même façon. Et la différence se voit d’ailleurs vite. Elle se voit dans notre programme. Le marqueur est dans nos propositions, notre méthode (écoute, réflexion) en mettant les instances nécessaires pour une vraie démocratie participative » a-t-il ajouté en les rassurant en cette période où la parole politiques est décriée : « Je ne vise pas être un professionnel de la politique. Je suis en mesure de faire la preuve de mon expérience et de m’y investir pleinement. La charte Anticor est mon contrat avec les vanvéens. En face, on les sent essoufflé 13 après. Sont ils capable de travailler ensemble, entre UDI et UMP ? De notre côté, c’est sûr. Et on aura un maire qui n’a pas fait autre chose cela » a-t-il expliqué

    A la Palestre, le ton était différent lors d’une réunion rythmée, animée par Sandrine Bourg et Erwan Martin, un peu à « l’américaine » avec accueil des co-listiers, du binôme qui conduit la liste, bilan de la campagne, présentation de la liste de soutien, et intervention du maire sortant : « On me connaît ! On sait qui on est ! Et si tout se passe bien, on aura 6 ans pour travailler. On a un centre d’intérêt unique – la ville – et les vanvéens. C’est cela qui nous réunit. On n’est pas là pour régler des comptes entre UDI et UMP. On a choisit de se présenter parce qu’on aime notre ville et ses habitants. Et nous sommes au milieu d’eux comme ce soir où je suis au milieu de vous tous. Et heureusement que vous êtes là pour faire campagne comme nous ont dit les vanvéens » a déclaré Bernard Gauducheau qui a salué les 130 volontaires qui ont participé à la campagne et qui ont consacré 150 jours de leur vie à cette campagne, pris du temps sur leur vie professionnelle et leur temps de loisirs. « On a couvert toute la ville en porte à porte (130 000 portes) à quelques immeubles prés. C’est phénoménal ! Si avec cela, je ne gagne pas, je me fais curé ! Mais le pére curé Hauttecoeur peut être tranquille. Je ne le remplacerai pas » a-t-il expliqué

    Il s’est  réjouit que « la campagne ait été correcte, malgré quelques mots de fin de campagne. On a dit que l’on avait piqué dans leur programme. Mais si les socialistes avaient des idées, cela se saurait ! Depuis 13 ans, et 70% des vanvéens rencontrés nous l’on dit, on  voit nettement le travail effectué. Il n’y a pas photos. Est-ce que vous pouvez vous rappeler ce qu’a fait la gauche lorsqu’elle était aux affaires ? » - « Le MacDonald » crie t-on dans l’assistance – « Depuis 13 ans, qu’est-ce qui a changé la ville. On dit que l’on ne gagne jamais sur un bilan. Mais le bilan exprime ce que l’on fait et e que l’on est capable de faire et que l’on peut faire. Les autres, ce sont des promesses » a-t-il expliqué en poursuivant sur les enjeux de demain : « poursuivre la modernisation, accueillir de nouvelles activités, désenclaver le quartier du Clos Montholon grâce à l’arrivée du GPE (grand paris Express) avec sa gare pour laquelle je me suis battu, finir le conservatoire, aménager les terrains Coche/Briand pour lequel la commune a choisi le promoteur. Et on a bien fait, car si cela n’avait pas été le cas, la MGP l’aurait préempter pour faire une opération plus dense… Je suis le garant de ce qui a été fait pour que Vanves reste une ville à taille humaine, animée, et qui s’est enrichie de nouveaux habitants entre 2001 et 2013 grâce à son attractivité. Et les habitants savent  que l’on s’y sent bien » a-t-il expliqué en concluant : « On a toujours fait ce que l’on dit, et on fera ce que l’on a écrit ».   

    Enfin, à l’école du Parc, au même moment, prenait fin la seconde réunion publique de la liste Front de Gauche « Pour Vanves l'Humain d'abord ! » avec Boris Amoroz, tête de liste et la sénatrice communiste des Hauts de Seine Mme Brigitte Gonthier-Maurin, la plupart des participant se retrouvant autour d’un vere pour poursuivre les échangesdans une ambiance conviale et détendue. Plusieurs  candidats présents sur la liste ont présenté les points clés du programme notamment sur le logement et la résistance aux politiques d'austérité menées depuis des années par les gouvernements qui ce sont succédés et que les autres candidats soutiennent peu ou prou. Les nombreux participants ont échangés sur ce programme, qui en demandant des précisions sur l'application des nouveaux rythmes scolaires, qui en félicitant les membres de la liste pour la qualité du contenu du 4 pages distribué cette semaine par les militants du Front de Gauche. Un participant, membre de la fédération de parents d'élèves FCPE et venu à titre personnel, a tenu à préciser que sa présence était due à la pertinence des réponses apportées par Boris Amoroz et la liste au questionnaire que sa fédération avait adressée aux différents candidats.