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tramway t10 .

  • UN GRAND ORAL DES CANDIDATS AUX ELECTIONS CANTONALES DE VANVES/CLAMART TRES VIVANT : QUESTIONS, INTERPELLATIONS…

    Les Vanvéens ont eu l’occasion Mercredi soir de rencontrer en un seul lieu, l’école Marceau, l’ensemble des candidats aux élections départementales sur le canton de Vanves/Clamart. Plus de 150 personnes s’étaient déplacés, certes pour soutenir l’un des 5 binômes, l’UMP remportant la palme de la  « claque » militante, face aux écologistes et aux communistes bien présents, aux centristes et socialistes très peu représentés, pour cette « entrevue citoyenne » organisée par la JCE GPSO. Une réussite pour cette deuxiéme édition du « grand oral » des candidats puisque l’antenne vanvéenne de la JCE GPSO avait organisé la première, le 8 Mars 2014,  avec les candidats vanvéens aux élections municipales.

    Même si l’exposé sur la réforme territoriale a été quelque peu long, mais instructif, le grand oral des candidats a été passionnant grâce à une bonne maîtrise du temps de parole assurée par les animateurs JCIstes : 10 mn sur les raisons de leurs candidatures, la métropole du Grand Paris et leur programme, 10 mn de questions réponses avec les participants dont l’une d’entre eux a interpellé chaque binôme sur les jeunes et la politique. Chaque binôme est passé à tour de rôle, ce qui ne les a pas empêché de s’interpeller ou de se répondre. « Il faudrait que telles réunions se multiplient, s’organisent en amont » a souhaité Guy Janvier (PS).

    « Ce n’est pas des élections qui intéressent les gens ! » selon Catherine Naviaux (EELV) qui a constaté « qu’ils ont tendance à se replier sur soi, à se tourner vers le FN ! On est présent pour porter la parole de l’écologie politique » . Elle n’en a pas moins rappelé que « les écologistes sont plutôt régionalistes » considérant que « ce montage de la MGP (Métropole du Grand Paris n’a pas de fondement par rapport au citoyen. La Grande couronne risque d’être à l’abandon et de devenir une zone de relégation ». Elle a défendu sur le canton, la rénovation thermique et l’isolation des logements, le développement de l’ESS (Economie sociale et Solidaire) créateur d’emploi d’insertion,  une continuité cyclable entre Vanves et Clamart, et un 4éme pour Clamart a été soulevé par tous les candidats, sauf le F N. 

    Jean Charles Saglietti (FN) a rappelé que le FN tient à cet échelon départemental qui est de proximité, « mais on est dans le brouillard  avec cette réforme territoriale car on ne sait pas encore ce que vont devenir les compétences des départements ». Il a insisté sur une « nécessaire respiration démocratique. Ce n’est pas un hasard qu’il y ait autant d’abstention, car les électeurs ne se sentent pas représentés correctement par les élus. Et on ne peut pas être satisfait de notre représentation : Quel est le mandat que les candidats vont privilégier (lorsqu’ils en ont déjà deux), il  faudra le dire » a-t-il demandé en visant le binôme UMP.  Mais il s’est fait interpellé sur les excés du FN et son engagement : « J’y ai retrouvé une véritable représentation populaire ! » 

    « Il y a beaucoup de concordances avec nos partenaires de gauche » a constaté Guy Janvier (PS) conseiller Général sortant en citant le plan vélo, le non cumul, la sanctuarisation de la forêt de Clamart, la création d’un PASS culturel, l’ESS…et en distribuant sa plaquette « 75 initiatives pour vous ». Il a insisté sur la rénovation du collége Saint Exupery, sur la solidarité pour laquelle le département dépense moins (59% du budget) que  les autres (64 à 65%), le maintien du centre PMI et de la permanence de la DVS à Vanves… « Ces élections vont être difficiles. Il faut faire de la pédagogie, expliquer ce que l’on veut faire ! » a-t-il conclu avant d’être interrogé sur le projet du tramway T 10 entre Antony et Clamart

    « On est les candidats contre l’austérité, contre la loi Macron, la politique libérale du gouvernement Valls. On ne fera pas 75 propositions, mais une trentaine qui seront tenues. On veut réduire la majorité de droite de ce département et à zéro les élus du FN en espérant qu’on n’en aura pas ! » a déclaré Gérard Aubineau qui suppléait à l’absence de Boris Amoroz en déplacement professionnel en Inde. Il s’en est prit au projet du nouveau maire de Clamart de détruire la cité 3 F à la Plaine qui a été rénové - « Comment va-t-on faire pour déménager ses 700 locataires. J’ai vu au Plessis comment ils ont fait ! Beaucoup ont dû quitter la ville ! » - après avoir été interpellé sur le problème du logement et la politique d’austérité : « On en voit les résultats. On l’a ressent fortement notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation ! » 

    Isabelle Debré s’est livré à un exercice de déminage en expliquant que « le maire de Vanves est très content de savoir qu’un élu de Vanves défende sa ville au département » et en constatant que « le département accompagne les maires et les villes pour les aider dans leurs projets » à travers des contrats ville-département triennal. « Nos villes ne peuvent pas se passer de cette aide » a surenchérit Jean Didier Berger.  Avec certaines priorités : la remise à niveau des équipements sportifs de Michelet, la rénovation du collége à Vanves, la réfection de la RD 906, le tramway T10, l’enfouissement des lignes à haute tension à Clamart. Vincent Gazeilles, Conseiller Général EELV  lui a demandé « s’il n’y avait incompatibilité entre maire et Conseiller Général surtout lorsqu’on est assez critique sur les projets du président du Conseil Général » - « Les conseillers généraux n’ont pas le doigt sur la couture de leur pantalon. Les électeurs choisissent leur conseiller général en fonction de leur éthique. A-t-on l’indépendance nécessaire pour porter des questions justes ? Aux électeurs de le décider » lui a-t-il répondu. « On peut être libre et voter en son âme et conscience » a ajouté Isabelle Debré.