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Elections municipales - Page 43

  • ELECTIONS MUNICIPALES DE MARS 2014 A VANVES : L’ETAPE DU BILAN POUR l’EQUIPE SORTANT : « Il montre que l’on a fait des choses et que l’on est capable de continuer ! »

    Les meetings de la majorité se sont professionnalisés et ont pris un coup de jeunes depuis que Bernard Gauducheau a décidé de confier leur organisation, en leur faisant confiance, aux jeunes, militants et futurs co-listiers UDI et UMP, sous la houlette de Jeremy Coste (UDI), directeur de  campagne qui veille à tout, n’hésitant pas à installer chaises pour les retardataires, apporter des bouteilles d’eaux aux intervenants, veillant au bon timing des interventions. Ainsi, Mardi soir à l’école Larmeroux pour la réunion « bilan de mandature », le maire et ses adjoints ont été accueilli sur la musique « I Follow Rivers » de la chanteuse suédoise Lykke Lie sortie le 21 janvier 2011 et elle a été clôturée par une Marseillaise bien sûr. Les adjoints de l’équipe municipale sortante avaient été placés sur la tribune après une entrée individuelle, avec Bernard Gauducheau et Isabelle Debré devant.  Chacun devait répondre à des questions bien précise  d’Erwan Martin et Sandrine Bourg, futurs élus, sur un aspect de leurs actions au sein de la délégation confiée par le maire en n’ayant que 3 minutes, selon un plan reprenant les objectifs du programme municipal 2008-2014.

    « Vous allez voir comment on fait une campagne » a d’emblée attaqué le maire sortant en s’en prenant à un représentant du PS (identifié par sa grande taille) mais il devait y en avoir d’autres, rejoints par Pierre Toulouse conseiller municipal ( EELV) en cours de réunion. « Etre c’est agir ! Le maître mot a été l’action pour une ville agréable et vivante  active et solidaire. Vous l’avez vu devenir dynamique, en ayant agit à tous les niveaux des générations. Etre maire ce n’est un boulot solitaire. Chaque maire adjoint a fait son boulot dans son domaine. Et on n’a pas à rougir du boulot fait ! » a-t-il déclaré en ouvrant le jeu des questions-réponses en intervenant sur l’îlot Cabourg, Gérad Laubier sur le mail Sadi Carnot « que l’on a voulut transformer en voie douce et zone 20 », Bertrand Voisine sur les taux d’imposition « qui n’ont pas augmentés depuis 2009 », Laurent Lacomére sur la vidéoprotection (avec 12 caméras réparties dans la commune) « qui a permis de faire fuir les bandes et d’assurer la tranquillité de Vanves », Bernard Roche sur l’Agenda 21 « comme XXIéme siécle », Isabelle Debré sur les crèches avec 590 places « mais pas uniquement municipales avec 2 crèches associatives, le relais Assistante Maternelle ou le relais Assistant parental », la sénateur ayant précisé « qu’il n’y avait pas de passe droit, la décision d’attribution se faisant anonymement ». Cette première séquence s’est clôturée par 2 questions dont l’une sur le non respect des  vitesses sur le mail S.Carnot : « On savait que ce serait difficile. Nous avons fait appel au civisme des gens pour les faire évoluer sur ces zones de rencontres » a-t-il répondu en sachant qu’il y a encore du travail pour le faire entrer dans les mœurs. « Mais c’est un premier pas ! »

    Il a ouvert la séquence en parlant des 23,75% de logements sociaux : « Ma politique est de faire mieux, pas plus ! »  car « la moitié des communes franciliennes n’ont pas de logements sociaux »  en visant le taux de 25%, grâce au programme de Toit et Habitat au Rosier Rouge et des programmes privés (du côté A.Briand). Jacques Landois a rappelé que la ville est attachée au devoir de mémoire notamment au travers des 8 cérémonies patriotiques annuelles. Anne Marie Sorensen a rappelé les deux objectifs poursuivis par la ville en matière d’handicap : Rendre accessible les bâtiments municipaux et leur cheminement. Pour le Sports, Maxime Gagliardi a indiqué que « Vanves est une ville sportive avec 10 000 pratiquants et 6000 licenciés » et que « le plus grand souvenir restera le 19 Mai 2012 à Bercy avec la finale de la coupe de France auquel a participé notre équipe de Basket ». Valérie Vignaud a insisté sur la fête du patrimoine qui a permis de rendre hommage à des vanvéens comme la poétesse Marina Tsvetaïeva et Philippe Desportes et de voir classer deux monuments (chapelle Larmeroux et couvent des bénédictines de Vanves). Françoise Saimpert a mis en avant la fête des Voisins et la solidarité de proximité, AlainToubiana sur le rôle du Manager du Commerce qui a permis l’arrivée de nouveaux commerces et enseignes grâce à des moteurs comme le Tout Va Mieux et Kris.La fierté de Marie Françoise Goloubtzoff a été finalement de permettre à 87 jeunes vanvéns d’avoir un premier contact avec l’Europe (en 2014)  grâce aux voyages à Bruxelles et à Londrres,  avec la bourse pour le permis de conduire et l’équipement numérique des écoles. Elle a voulu associer Xavier Lemaire, son binôme qui a mis en avant le CMJ avec ses collectes (Teletohon, Restos du Cœur) et ses actions sur le devoir de Mémoire.

    Ce tour d’horizon s’est  terminé sur GPSO, c’est l’interco et la menace  que fait peser sur elle, la loi sur la métropole du Grand Paris (MGP) : « Nous aurons de grosses déconvenues avec la MGP car on  fait le contraire en revenant 30 ans en arrière, en imposant au lieu de rassembler comme nous l’avons fait à Arc de Seine et GPSO. Et elle va re-déléguer aux « Territoires » ce qu’elle ne sait pas faire ! » a indiqué un conseiller communautaire de Meudon venu témoigner. Le maire m’a pas manqué de redire que « sa plus grande fierté fut la création de l’Interco car 85% de l’évolution de notre ville est dû à cette décision de se rassembler, de travailler ensemble. La disparition des communautés d’agglomérations aura pour résultats la perte de moyens (financiers) importants. L’objectif est de faire main basse sur la mâne des Hauts de seine ». Il n’a pas caché qu’il aurait tellement de choses à dire sur ses 6 ans. « Il y a un bilan que ne se voit pas ! c’est le bilan humain, de la relation humaine, car c’est cela l’essence de la vie politique » comme il l’a fait lors de la galette des rois de l’UMP. « Vanves est une grande famille. Notre objectif est de la faire vivre  dans le cadre le plus agréable possible. C’est cela notre travail d’élu, le travail d’une équipe soudée pendant 6 ans. Le plus important c’est ce que avons fait, ce que nous faisons et ce que nous ferons. Ce bilan  montre que l’on a fait des choses et que l’on est capable de continuer avec le conservatoire et un nouveau quartier autour d’Aristide Briand dans les Hauts de Vanves »

  • ELECTIONS MUNICIPALES DE MARS 2014 A VANVES : PREMIERES REUNIONS PUBLIQUES

    Après l’automne qui a permis d’annoncer les candidatures des têtes de listes, avec les premiers tracts, de constituer les listes, après la trêve des Confiseurs qui a permis de peaufiner et  de faire du management humain lors des premiers jours de Janvier,  de travailler sur les programmes et projets qui sont maintenant prêts, les différentes listes qui se sont annoncées sont prêtes à tenir leurs premières réunions publiques dans la semaine qui vient.

    La liste « Vanves avec vous » conduite par Bernard Gauducheau (UDI) a ouvert le bal hier soir à l’école Larmeroux. Une soirée consacrée à dresser le bilan de la précédente mandature (2008-14), avec l’intervention bien sur du maire UDI, mais aussi sur les points forts retenus par chaque adjoint UDI ou UMP dans sa délégation : 44 nouveaux commerces ou reprises, 590 places de crèches, 23,75% de logements sociaux, 0% d’augmentation d’impôts communaux depuis 2009, 4,5 M€ de subventions extérieures obtenues par une recherche active de partenariat…. « Dans une bataille municipale, et j’en ai déjà fait 2, il faut se sentir soutenu. Surtout dans la période actuelle où les élus n’ont pas une bonne côte. Il y a des milliers d’élus qui ont fait le choix de s’engager, sans compter, pour servir leur collectivité, avoir des responsabilités » expliquait,  lundi soir,  Bernard gauducheau à  la galette des Rois de l’UMP. « Les maires sont ceux qui s’en sortent le mieux, car ils sont les plus appréciés des élus. Nous sommes présents au quotidien obligé d’être parfait, ce qui nous stimule » a-t-il continué en expliquant que dans sa fonction de maire, « tout ce qui est important, ne se voit pas, personne n’imagine que l’on règle souvent des problèmes dramatiques. Mais nous sommes là pour répondre aux préoccupations de nos concitoyens ». Mais il faudra attendre le 10 Février prochain pour qu’il dévoile sa liste avec les noms des vanvéens choisis qui commence à circuler, et bien sûr son projet. En attendant, ses troupes vont distribuer le premier document de campagne de 16 pages : "Bernard Gauducheau, une équipe dans l'action, bilan de mandat 2008-2014"

    Samedi, ce sera au tour de la liste « Un nouveau souffle » conduite par Antonio Dos Santos (PS) à l’école Marceau à 18H. Les vanvéens pourront, dés le 1 Février, connaître la liste officielle de ces co-listiers et les grandes lignes de son projet sur lesquelles son équipe a travaillée jusqu’à très tard dans la nuit, à la fin de la semaine dernière.  « Nous avons opéré pour cela une petite révolution dans notre façon d’appréhender la campagne. Nous avons renouvelé nos forces, avec une équipe rajeunie mais mûre, compétente, prête à diriger la ville, avec une vision d’avenir, et en même temps, une prise en compte des besoins essentiels de la population, en tous les cas ceux qui sont moins satisfaits aujourd’hui » expliquait il au Blog récemment. Ainsi son projet devrait contenir des propositions en matière de jeunesse, de développement économique et commercial plus volontaire que l’équipe sortante, d’installations de nouveaux médecins généralistes ou spécialistes qui commencent à manquer après les départs à la retraite. Sa liste devrait réunir des représentants du PS, du PRG, du Modem, du MRC, d’Ecologie et Démocratie, de Génération Ecologie, de Vanves Citoyenne et des citoyens vanvéens, mais pas du Front de Gauche/PC ou du Parti de Gauche.  

    Enfin, Mardi prochain, 4 Février à l’école Larmeroux à 20h30, ce sera au tour des écologistes de tenir la première réunion publique de la liste EELV dont le slogan est « donner des ailes à Vanves ». Elle sera organisé avec  5 ateliers sur « la métropole et la décision des habitants », l ’éducation péri-sclaire et petite enfance », « les inégalités sociales »,  « l’urbanisme et les transports », « la démocratie locale », auxquels la future liste a invité 500 vanvéens.  Elle vient de lancer son site interne cette semaine : «vanves.ecologie2014.fr » et l’une de ses composantes « La Ruche » a organisé jeudi dernier une réunion sur le danger des antennes relais ». Mais pas question de présenter tout de suite la liste qui le sera début Mars « car nous avons adopté une approche moins personnalisée. Cette  liste sera constitué de  citoyens qui ne sont pas dans les partis, qui se sentent impliqués par rapport à ces élections, issus du mouvement associatif où ils ont été impliqués depuis longtemps (AMAP, La Ruche…) des représentants d’EELV » dont tous les élus sortants et les historiques, « des gens très impliqué dans le  changement des pratiques citoyennes. On repart de l’écologie concréte, au quotidien avec des gens qui ont mis en place des choses comme le Festival du film de l’environnement » expliquait au blog Lucile Schmid qui conduira la liste avec Pierre Toulouse. « Et notre projet écologique sera un vrai projet de transformation sociale, de lutte contre les inégalités qui, dans la crise, augmentent, malgré la présence d’un  gouvernement de gauche » ajoutaitt-elle en ne manquant de constater, comme certains de ses colistiers puisque le maire parle bilan dans sa première réunion publique certes « qu’il a pas mal  piqué dans le programme des verts… mais il n’est pas assez loin ! », mais surtout « qu’il s’est écologisé par la force des événements » avec l’arrrivée de Vélib’, le développement du durable et la maitrise des énergies, l’agenda 21 etc…

  • ELECTIONS MUNICIPALES A VANVES : LE MODEM VANVEEN SOUTIENT ANTONIO DOS SANTOS : « Ce n’est pas l’étiquette qui compte mais la qualité de l’homme ! »

    Le Modem de Vanves a décidé de soutenir Antonio Dos Santos, tête de liste PS, ce qui devrait être contesté par Bernard Gauducheau car il devrait se prévaloir du soutien du Modem 92… qui n’existerait pas à entendre Nicole Le Meur Référent et Chef de file du Modem à Vanves, et Bernard Léon, conseillers départementaux Modem tous les deux dans cette interview accordée au Blog Vanves Au Quotidien. C’est une décision mûrement réfléchie qui dépasse les clivages politiques même s’il y a un rapprochement UDI et Modem amorcée par JL Borloo et F.Bayrou en vu des Européennes, parce que l’Europe, c’est dans l’ADN des centristes

    Vanves Au quotidien- Pourquoi avez-vous décidé de vous engager derrière Antonio dos Santos  ?

    Nicole Lemeur et Bernard Léon : « Nous avons travaillé depuis plusieurs mois pour les élections municipales puisque nous avons été approché dés Septembre, en posant comme préalable que nous sommes pour un rassemblement car le Modem ne prendra pas la ville seule. L’intérêt était de voir avec qui nous rassembler pour essayer d’apporter ce que nous ont remonté les vanvéens. Le premier critère, par rapport aux candidats qui s’étaient positionnés et qui nous avaient approché, était celui de la moralisation de la vie politique et du non cumul de mandat – B.Gauducheau est conseiller régional, vice président de GPSO, de Hauts de Seine Habitat, membre du bureau de Paris Métropole… - ne pas renoncer à réhabiliter l’honnêteté en politique  et à élargir le champ, c’est à dire à ne pas rester cantonné dans une opposition droite-gauche.

    Nous souhaitons travailler à un élargissement le plus vaste possible d’abord des hommes car les idées, les principes, les valeurs comptent plus que les hommes et permettent de faire bouger  les choses.Et le ralliement à Pau de 3 élus socialistes à François Bayrou nous conforte dans cette position. Nous avons été marqué comme beaucoup de gens par la position de Jean Paul Delevoye, président du CESE, ex-UMP et ex-ministre de JP Raffarin, qui soutient le candidat PS à Bapaume, la commune où il a été maire en expliquant que « ce n’est pas l’étiquette qui compte mais la qualité de l’homme ». Nous étions dans cette démarche lorsque nous avons dialogué avec nos interlocuteurs.

    VAQ – En phase avec Antonio Dos Santos donc ?

    N.L. et B.L. : « Et nous étions tout à fait en phase avec Antonio Dos Santos en lui parlant de la démarche d’Anticor dont il a signé la charte qui impose de publier toutes les responsabilités du maire comme des membres de l’équipe municipale. Il en restera une trace écrite pendant 6 ans, et il pourra être interpellé par les vanvéens s’il dévie. Nous sommes tous des pragmatiques qui partageront des valeurs de fonds qui sont essentielles au service des habitants.  Nous ne sommes pas face à des apparitchiks et à des politiciens, mais à des gens qui vivent à Vanves depuis longtemps. Et on le voit bien,  pas seulement à Vanves, mais dans plein de communes des Hauts de Seine où les vieux caciques appliquant les vieilles magouilles de la vieille politique, sont en train d’être remis en cause, non pas par des structures mais par des hommes, comme à Puteaux, à Courbevoie, à Asnières, à Levallois…Les français sont dégoûtés de cette politique que l’on subit depuis des dizaines d’années et ont besoin d’une ouverture. Ce sont les hommes libres à l’intérieur de tous les partis qui sont à même de leur offrir cet espoir. Ce n’est pas en étant dans le sillage d’un Santini dans notre circonscription, que l’on peut avoir l’espoir d’une autre politique.  

    VAQ - Quelles sont les questions posées à B.Gauducheau qui n’ont pas obtenues de réponse ?

    N.L. et B.L. : « Il y a déjà un problème de dialogue. Deux de nos jeunes militants à une réunion publique, se sont pris une avoinée alors qu’ils ne disaient rien. Pour pouvoir répondre, il faut commencer par écouter et dialoguer, et apparament, il a un petit souci sur ce plan là. Mais il y a des questions que nous posons depuis longtemps, bien avant ses derniers mois, sur le cumul des mandats comme lors des cantonales lorsque nous lui avons demandé quel mandat il abandonnerait, entre maire et conseiller général, resté sans réponse. Or nous estimons qu’avant de voter, il fait savoir sur quoi la personne va continuer de s’impliquer.

    Mais c’est le cas aussi sur les questions environnementales où nous sommes très impliqués, où il est dans le refus du dialogue. Il a ouvert une démarche d’agenda 21 qui stipule une ouverture au public qu’il n’a pas faîte, se contentant de réunir 25 personnes désignés voilà plusieurs années qui s’étaient inscrites dans un groupe de travail sur l’environnement, rarement consulté, qu’il a réveillé pour ce qu’il voulait faire autour d’un agenda 21. Responsable du développement durable à GPSO, il est venu passer 5 mn sur 6H de réunions préparatoires, ce qui ne m’a pas empêché de lui poser la question sur l’Agenda 21 de l’intercommunalité afin que le travail que nous allons entreprendre, puisse éviter de faire perdre du temps à tout le monde notamment sur la duplication d’actions déjà existante.  Il m’a invité à aller voir le site Internet  de GPSO. Et c’est un exemple parmi d’autres, car il y a la question de l’état des trottoirs…

    VAQ - Beaucoup ne comprennent pas alors de F.Bayrou et JL Borloo se sont rapprochés politiquement notamment vis-à-vis des prochaines échéances européennes,  que vous ayez fait ce choix à Vanves ?

    N.L. et B.L. : « Nous sommes sur le plan local qui n’a rien à voir avec le national. La question pour nous est de savoir avec qui on s’engage pour faire vivre des idées, des propositions afin de changer les pratiques… Il y a un problème de tempo, des historiques, des cultures différentes… avec une volonté assez partagé de se fédérer pour dépasser ses histoires d’étiquettes et de partis, pour essayer de construire des réponses pour les français, qui dépasse l’alternative UDI/Modem. L’idéal est d’aller après plus loin, et qu’enfin des politiques se mettent autour de la table, au-delà des postures politiciennes, pour apporter des solutions,  parce c’est ce qu’attendent les français. Bien évidemment, cela ne veut pas dire que Jean Louis Borloo et François Bayrou sont d’accord sur tout ! Et ils ne le seront pas ! Le premier grand enjeu de cette alternative, ce sont  les européennes. Et nous avons des chromosones identitaires, c'est-à-dire là où c’est le plus clair : fédérer les équipes face au FN. Mais là, pour les élections municipales, nous avons affaire à des équipes locales !

    VAQ - Qui ont le cœur plus ancré au centre gauche notamment à Vanves ?

    N.L. et B.L. : « Ce n’est plus une histoire d’être centre gauche ou centre droit ! Le Modem n’est pas toujours simple à saisir ! La démarche du Modem est depuis le début, est de faire de la politique autrement, ce qui n’est pas encore entré dans les mœurs, et qui  n’est pas facile dans le système électoral qui ne nous aide pas, surtout si vous êtes dans un petit parti. Donc, si vous voulez faire vivre vos idées, vous regardez avec qui, localement, vous pouvez vous entendre pour faire avancer les choses. Du coup, dans certaines villes, le Modem va avec des équipes PS, et dans d’autres avec des équipes UMP ou UDI. Ce qui crée un problème de lisibilité. Mais les français sont en train de dépasser tout cela, car François Bayrou disait déjà en 2007 : « Il y a des bons maires de droite ou de gauche » et «  que le local n’a rien à voir avec le national ! ». Mais voilà, nous sommes dans les Hauts de Seine, pas du tout représentatif de ce qui se passe dans d’autres départements de France. Ainsi dans les Hauts de Seine, l’UDI soutient un maire UMP à Puteaux qui a des gros soucis de moralité politique. A Asnières, une candidate Modem a fédéré des gens de l’UDI qui sont venus la voir spontanément, alors de Rama Yade (UDI) a soutenu son suppléant des législatives qui est sur la liste de Manuel Aeschlimann (UMP° qui a eu affaire à la Justice. Le problème de Vanves est celui de la circonscription où André Santini tire les ficelles sur sa commune et à Vanves, ce qui nous contrarie plutôt.

    VAQ – Comment réagisseriez-vous si le Modem 92 soutenait Bernard Gauducheau comme il s’apprêterait à le faire ?

    N.L. et B.L. : « Le Modem 92 n’existe pas. Ce sera un communiqué bidon, comme l’avait été la prise de parole de certains modems entre les deux tours des élections législatives de 2012, pour soutenir André Santini, alors que la position nationale du Modem était de laisser aux électeurs, leur liberté pour le 2éme tour. Ces gens là, depuis le début, sont contre l’ouverture du Modem dans le 92. Comme  nous sommes  délégués conseillers départementaux Modem 92 nous savons très bien que notre représentation départementale a explosée voilà plusieurs mois justement à la suite de prises de position de certains modem de s’engager en faveur d’André Santini. Depuis, le Modem 92, en tant que structure politique n’existe pas. Il n’y a plus de président, ni de bureau.

    VAQ – Et pourtant un certain Pascal Gianferi se prévaut d’être le représentant du Modem 92

    N.L. et B.L. : «  Il n’a aucune responsabilité Modem  dans les Hauts de Seine et se présente sous des responsabilités qu’il n’a pas tout en étant membre fondateur UDI. Le Modem 92 est sous administration nationale, c’est à dire du siége nationale, parce que lorsque Chantal Brault, président du Modem 92 a démissionné, à quelques mois des élections municipales, Marc Fesneau, Secrétaire National du Modem,  a réunit le Conseil Départemental, et nous nous sommes mis d’accord sur le fait que ce n’était pas le moment de relancer des élections pour désigner nos instances altoséquanaises, car cela créé toujours de la zizanie dans nos équipes. Aucune personne ne peut donc s’exprimer au nom du Modem 92. Et nous sommes  réguliérement en contact Marc Fesneau  avec lequel nous travaillons depuis plusieurs mois sur les municipales dans les Hauts de Seine avec l’ensemble des chefs de file. Avec le lancement de ce projet alternatif concrétisé par cette charte signé fin novembre, les équipes avaient avancé sans pouvoir faire marche arrière,  comme à Vanves,  face à un maire qui ne joue pas l’alternative et part avec son équipe sortante UMP/UDI. Et nous avons continué dans nos contacts pour aboutir à ce soutienà Antonio Dos Santos. Quand au logo du Modem, nous n’en avons pas besoin, et nous l’avons dit à Marc Fesneau qui est parfaitement au courant de ce que l’on fait, et qui ne nous a pas exclu du Modem. Nous ne souhaitons pas entrer dans des tensions qui n’ont pas lieu d’être. Et le maire n’a pas intérêt à se prévaloir du Modem, à se servir du  logo, c'est-à-dire à entrer dans un jeu trouble, car cela correspond bien à l’ancienne manière de faire de la politique, c'est-à-dire créer un rideau de fumée.