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Elections municipales - Page 46

  • ELECTIONS MUNICIPALES DE MARS 2014 : DES PANS ENTIER DE LA VIE A VANVES SONT A REPENSER POUR LE FRONT DE GAUCHE

     Le Front de Gauche (FdeG) a tenu une assemblée citoyenne, hier soir, à l’école Max Fourestier, en même temps que la réunion publique du Plateau avec le maire à l’école Marceau. Il s’agissait de faire « le bilan des 5 années de la droite et de ses insuffisances », «  de réfléchir ensemble et de s’interroger sur ce que nous voulons pour Vanves. Des pans entier de la vie à Vanves sont à repenser» indique Claudine Charfe conseilllère municipale Fdeg/PC qui répond aux questions du Blog Vanves Au Quotidien. C’est une entrée en campagne pour le Front de Gauche qui n’a pas encore décidé de créer une liste autonome ou de rejoindre, soit le PS, soit les Verts , dans la mesure il n’a pas eu de réponses à ses questions de leur part

    Vanves Au Quotidien - Qu’attendez-vous de cette assemblée citoyenne ? 

    Claudine Charfe : « Elle a été décisée par le groupe du FdeG qui a commencé à travaillé sur les lignes d’un programme. Nous avons pensé qu’il serait intéressant de savoir auprès de la population, ce qu’elle attendait d’un nouveau dynamisme de Vanves défendu par une liste qui porterait de nouveaux projets. Pourquoi ne pas faire une asemblée pour les écouter - parce qu’il y a eu aussi un grand renouvellement de la populationn sur Vanves -  pour savoir comment ils ressentaient la poliique du maire actuel qui est là depuis deux mandats, qu’est-ce qu’ils attendaient comment nouvelles propositons. On a mis quelques projets sur notre tract pour entamer la discussion 

    VAQ - Quels sont ses pans entiers de la vie à Vanves à repenser ?

    C.C. : « Une démocratie locale insatisfaisanten, même si l’on sait que c’est difficile à mettre en place.

    Une politique de la jeunesse qu’il faut revoir avec les jeunes, comme cela s’est fait dans certaines villes, en travaillant avec eux, en essayant de savoir ce qu’ils attendent. Beaucoup de jeunes ne se retrouvent pas dans les propositions faîtes par la municipalité.

    Le Plateau où beaucoup de ses habitants ne sont pas satisfait, ayant l’impression d’être abandonné à leur sort à l’heure actuelle  dans ce quartier où les commerces ferment et sont  remplacés par des banques et des opticiens, qui n’animent pas la vie commerciale. Ils  ont l’impression que tout est resté figé, on a encore des plantations qui datent de M.Orilard, sans parler du square Jarrousse. Ce quartier  aurait bien besoin d’un coup de peinture !  

    Nous ne sommes pas satisfait de ce qui est fait en matière de culture en ne mettant pas assez l’accent sur Chorus, sur le festival (de  marrionnettes)  Marto, par exemple, en mettant trop l’accent sur le théâtre contemporain au lieu de diversifier, avec du théâtre classique. Il faut jouer la diversification qui attirera du public, car il y a beaucoup moins d’abonnements, alors qu’on a une bonne image avec le festival Artdanthé

    Il en est de même pour le logement avec des immeubles de standings et des résidences étudiantes en partenariat avec des sociétés privés qui pratiqsuent des loyers hors prix, au lieu de le faire avec le CROUS. On aurait souhaité que dans l’interco, il y ait une action menée pour bloquer les surloyers  dans les logements sociaux.

    VAQ - Quelles sont les principales critiques que vous faîtes de la gestion de l’équipe municipale conduite par Bernard Gauducheau ?

    C.C. : « C’est une gestion que l’on pourrait qualifier d’autoritaire. On a dû mal à avoir des réponses à nos questions, même en commissiosn, où il y a des réticences à répondre. D’où coup, on pose les mêmes questions en conseil municipal où on nous dit qu’il fallait le faire en commissions. Le meilleur exemple est celui de la résidence Danton qui a fait l’objet d’un audit pour voir si elle pouvait être gérer par un organisme spécialisé dans les maisons pour personnes âgées (EPHAD …), ce qui a duré plus d’un an. Et on a apprit, lors d’une réunion de CCAS, que tout était stoppé, alors que nous avions posés des questions, suite aux inquiétudes des personnes âgées qui y habitent, sans réponses bien sûr ! 

    VAQ - Quelles suites allez-vous donner à cette assemblée citoyenne ?

    C.C. : « Nous avons commencé à travailler assez sérieusement sur un programme où chacun d’entre nous a pris un théme. Nous avons rencontré nos  partenaires de gauche, les socialistes et les Verts, à leur demande. Nous avons été très étonné d’être aussi sollicité, peut être par rapport à nos résultats aux élections présidentielles où nous avons vraiment ressenti quelque chose de nouveau. Il n’y a pas eu de décision concréte pour l’instant. Mais nous n’avons pas eu beaucoup de réponses à nos questions concernant le  programme, et aucune  sur la place que nous pourrions avoir sur les listes. Nous continuons à avancer comme cela avant de prendre une décision de faire ou on une liste.  Je souhaiterais savoir à quoi m’en tenir avant les fêtes de Noël et de fin d’année.

    VAQ – Ces élections municipales ne sont elles  pas une occasion de surfer sur le mécontentement vis-à-vis du gouvernement, d’Hollande ?

    C.C. : « Il y a de cela, mais en même temps, ce qui se passe dans les communes est un peu différent. Certes, les gens sont mécontents, mais dans une commune, c’est le maire qui prime. S’ils ont envie de changer, ils veulent savoir ce que les candidats, les partis proposent. Mais je ne sais vraiment pas si ce sera la politique gouvernementale qui sera sanctionnée dans cette éléction. C’est le candidat qui va primer !

  • QUEL MAIRE POUR VANVES ? PROTECTEUR, ORGANISATEUR DU QUOTIDIEN ?

     

     

    Une étude de l’Institut Médiascopie destinée à mesurer et à comprendre les perceptions des maires a été menée auprès de 2000 d’entre eux et de 1000 citoyens français auxquels ont été soumis 213 mots sélectionnés sur 700 pour définir le maire. Les résultats qui ont été présentés la semaine dernière au Congrés des Maires qui s’est déroulé au parc  des expositons, sont très intéressants à moins de 6 mois des élections municipales et devraient faire réfléchir les candidats à Vanves.  Il apparait ainsi que  « les citoyens attendent de leur maire de la proximité mais ils ne voient pas en  lui un assistant social, encore moins un confident, parce que le maire est un personnage public et qu’ils craignent des dérives clientélistes. En réalité, ce sont les habits protecteurs, d’organisateurs du quotidien que doivent endosser les maires ».

     

    Cette étude montre tout d’abord qu’il est « un protecteur au moyen limité ». La figure du maire « garant de la tranquillité publique reste bien  identifié », mais les moyens humains paraissent insuffisant (police nationale et municipal), et les moyens matériels entraînent la circonspection,  notamment à propos des caméras de vidéosurveillance souhaitées à Vanves dans certains quartiers, et l’armement de la police municipal, ce qui n’est pas le cas dans notre commune. Les citoyens attendent moins une politique directe sur l’emploi qu’une action de dynamisation du tissu économique local, et notamment du commerce, vaste débat à Vanves entre la majorité et l’opposition municipale.  Ensuite que le maire est un aménageur : « Les citoyens attendent un maire qui sait où il va, doté d’une vision de l’aménagement tournée vers la valorisation du cadre de vie, le bien être, la qualité de vie ». Cette étude note une demande croissante de renouvellement des modes de déplacement, en particulier des transports doux et propres, une marge de manœuvre parcellaire du maire en matière d’urbanisme et de logements, notamment sur le  coût.

     

    Enfin le maire est un fédérateur, « le maire idéal se situant dans la fonction de guide de l’action communale, dans sa capacité à gérer correctement sa commune et dans son rôle symbolique de rempart ». Les services publics communaux jouissent, à l’instar de leur personnel, d’une perception favorable. Les agents communaux,  visages de l’action au quotidien sont autant valorisés que le maire. Les citoyens attendent de l’équipe qui entoure le maire qu’elle se place dans une attitude d’écoute, d’échange et de débat, et non dans un simple rôle de « chambre d’enregistrement ». Pour ces administrés, le maire doit être un acteur impartial et responsable. Ils sont en attente de professionnels en terme de compétences, mais surtout de dévouement, plaçant la rigueur budgétaire au cœur de la gestion communale, à l’écoute des habitants (avant même de trouver de solutions), favorisant le dialogue et les informant via le bulletin municipal qui a une excellente côte et résiste bien face à Internet.

     

    En zone urbaine, come à Vanves, la problématique de l’accès aux transports en commun  et à la santé apparaît vivace. De surcroît, face à l’image de la métropole, les habitants attendent de leur maire qu’il préserve, autant faire se peut, « la fantastique du village ». Pour cela « il leur faut tenir un quadruple engagement en faveur d’une plus grande prise en compte du développement durable dans la gestion de la commune, de la valorisation du patrimoine culturel communal, de la production locale  en favorisant les circuits (ventes directes, AMAP), et de la propreté qui est une réussite incontestable de l’action municipale (et notamment le tri collectif) ».

  • MUNICIPALES DE MARS 2014 A VANVES : L’UNION UMP/UDI EST UN GAGE DE SUCCES

     

    « Il faut que l’on soit solide. Il n’y a pas eu un couac dans notre équipe. Nous avons eu des idées, des moyens en allant les chercher. Le plus difficile est de gérer cette collectivité constituée d’individualités. Mais nous aimons l’action car nous sommes tournée vers l’avenir. Nous avons envie de construire, de réaliser des choses. Et nous avons, en face de nous, des gens qui apparaissent  : Des écologistes qui ne sont jamais présents dans la ville, qui ne s’intéressent pas à vous. Un candidat PS qui est sûrement un brave type qui a travaillé pendant des années dans sa ville. Mais qu’est-ce qui l’empêchait de s’en occuper avant. Ces gens n’ont ni honte, ni honneur » a déclaré Bernard Gauducheau en lançant la campagne de la liste UDI/UMP qu’il méne au combat municipal en Mars prochain. « S’occuper d’une ville est quelque chose de difficile. Mais on a la passion des gens dont on s’occupe » a-t-il expliqué avec beaucoup d’émotion dans la voix en pensant à ces années d’actions et d’engagements pour cette ville, sans compter. « Ce n’est pas pour un 3éme mandat que je me présente. C’est parce que les vanvéens ont besoin d’espoir » a-t-il conclu, entourée par une bonne partie de l’équipe municipale et de vanvéens, UDI et UMP, qui constitueront la prochaine équipe, notamment quelques jeunes centristes et gaullistes, dans ce préau fêtiche de l’école élementaire Marceau.

     

    Ce lancement s’est déroulé juste avant le match de l’équipe de France contre l’Ukraine,  mardi soir – « Le match le plus important est celui qui se joue ici » n’a pas manqué de rappeler Bernard Gauducheau à ses invités de marque -  et a commencé par l’inauguration de la permanence UDI/UMP rue Jean Bleuzen.  Patrick Devedjian, Président du Conseil Général des Hauts de Seine, Valérie Pécresse président du groupe UMP au Conseil Régional,  André Santini, député,  Roger Karoutchi sénateur,   Hervé Marseille, sénateur maire de Meudon, Denis Laghero, conseiller général,  Laurent Lafon président du groupe UDI au Conseil régional étaient présent pour couper symboliquemet un ruban bleu et fushia aux couleurs de l’UMP et de l’UDI. Mais très vite tout le monde s’est retrouvé dans le préau pour les discours qui ont été très cours, et ont célébré finalement l’union : « On est venu pour rémoigner vis-à-vis de Bernard et d’Isabelle qui sont un symbole d’union. Si on a pu gagner cette ville, c’est parce qu’ils sont uni et travaillent ensemble. Il est important qu’il y ait cette union pour tous les scrutins. D’autant plus que les socialistes vont charcuter le département pour arriver à quelque chose » (Hervé Marseille UDI). « L’unité a été et elle est la garantie de succés. Vanves n’est pas une ville facile où il faut se battre. L’équipe en  place doit garder cette ville. C’est un accord gagnant/gagnant exemplaire » (Roger Karoutchi UMP).

     

    Isabelle Debré et Bernard Gauducheau l’ont d’ailleurs bien montré dans leur présentation respective de l’un et de l’autre avant qu’ils ne prennent la parole : « Depuis 1995, on est ensemble. On méne avec l’UMP et l’UDI, le combat politique à Vanves. C’est un gage de succés ! » a déclaré le Maire. « Il travaille, il aime sa ville. C’est un homme d’expérience. On a un très bon bilan et on aura un très bon progtramme » a ajouté la Sénateur. « Le travail fait ici d’urbanisme et d’aménagement est très fin. Bernard Gaducheau a changé doucement sa ville. Votre unité à deux est riche et prometteuse » a ajouté Patrick Devedjian. « Vous avez beaucoup travaillé avec GPSO, avec le Conseil Général. Vanves s’est ainsi métamorphosé. Vous méritez de gagner » a ajouté André Santini considéré par Valérie Pécresse, comme « le pére protecteur de Vanves » -  « Vous avez un bon maire. Il faut le garder, le protéger, le faire gagner, le faire grandir ! »  

     

    Ses leaders politiques ont bien sûr commenté l’actualité : Hervé Marseille a parlé d’un « gouvernement qui fait des choses épouvantables » en prenant l’exemple de la Métropole du Grand Paris (MPG) : « Le gouvernement veut nous mettre sous la tutelle de Paris et tout donner à la Seine Saint Denis ». Le président du Conseil Général des Hauts de Seine a expliqué que « l’on est dans une situation insupportable. Ces élections sont l’occasion de dire « cela suffit » au gouvernement. On en a assez d’être, dans les Hauts de Seine, le point de frustration socialiste, car nous avons des villes bien gérées et prospéres qui se développent » contrairement à la Seine Saint Denis en rappelant que ces deux départements, lors de leurs créations, étaient pratiquement dans les conditions (socio économiques) semblables. « Le projet de la MGP est celui du 9.3. Bartolone est à la manœuvre. Et le verrou aujourd’hui, c’est le maire, perméable à vos soucis. Ce qui ne sera plus le cas avec la MGP ».  Pour Valérie Pécresse, « une certaine désillusion se fait sentir dans les communes, une énorme insatifaction chez les francliens et même des tensions  car ce gouvernement dresse les français les uns contre les autres ». Elle consiére que « la longue marche de l’alternance commence par les municipales, puis les européenes et les sénatoriales, puis les cantonales et les régionales. Il faut se mettre en orde de bataille car la reconquête des territoires est primordial ».