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Elections municipales - Page 47

  • QUEL MAIRE POUR VANVES ? PROTECTEUR, ORGANISATEUR DU QUOTIDIEN ?

     

     

    Une étude de l’Institut Médiascopie destinée à mesurer et à comprendre les perceptions des maires a été menée auprès de 2000 d’entre eux et de 1000 citoyens français auxquels ont été soumis 213 mots sélectionnés sur 700 pour définir le maire. Les résultats qui ont été présentés la semaine dernière au Congrés des Maires qui s’est déroulé au parc  des expositons, sont très intéressants à moins de 6 mois des élections municipales et devraient faire réfléchir les candidats à Vanves.  Il apparait ainsi que  « les citoyens attendent de leur maire de la proximité mais ils ne voient pas en  lui un assistant social, encore moins un confident, parce que le maire est un personnage public et qu’ils craignent des dérives clientélistes. En réalité, ce sont les habits protecteurs, d’organisateurs du quotidien que doivent endosser les maires ».

     

    Cette étude montre tout d’abord qu’il est « un protecteur au moyen limité ». La figure du maire « garant de la tranquillité publique reste bien  identifié », mais les moyens humains paraissent insuffisant (police nationale et municipal), et les moyens matériels entraînent la circonspection,  notamment à propos des caméras de vidéosurveillance souhaitées à Vanves dans certains quartiers, et l’armement de la police municipal, ce qui n’est pas le cas dans notre commune. Les citoyens attendent moins une politique directe sur l’emploi qu’une action de dynamisation du tissu économique local, et notamment du commerce, vaste débat à Vanves entre la majorité et l’opposition municipale.  Ensuite que le maire est un aménageur : « Les citoyens attendent un maire qui sait où il va, doté d’une vision de l’aménagement tournée vers la valorisation du cadre de vie, le bien être, la qualité de vie ». Cette étude note une demande croissante de renouvellement des modes de déplacement, en particulier des transports doux et propres, une marge de manœuvre parcellaire du maire en matière d’urbanisme et de logements, notamment sur le  coût.

     

    Enfin le maire est un fédérateur, « le maire idéal se situant dans la fonction de guide de l’action communale, dans sa capacité à gérer correctement sa commune et dans son rôle symbolique de rempart ». Les services publics communaux jouissent, à l’instar de leur personnel, d’une perception favorable. Les agents communaux,  visages de l’action au quotidien sont autant valorisés que le maire. Les citoyens attendent de l’équipe qui entoure le maire qu’elle se place dans une attitude d’écoute, d’échange et de débat, et non dans un simple rôle de « chambre d’enregistrement ». Pour ces administrés, le maire doit être un acteur impartial et responsable. Ils sont en attente de professionnels en terme de compétences, mais surtout de dévouement, plaçant la rigueur budgétaire au cœur de la gestion communale, à l’écoute des habitants (avant même de trouver de solutions), favorisant le dialogue et les informant via le bulletin municipal qui a une excellente côte et résiste bien face à Internet.

     

    En zone urbaine, come à Vanves, la problématique de l’accès aux transports en commun  et à la santé apparaît vivace. De surcroît, face à l’image de la métropole, les habitants attendent de leur maire qu’il préserve, autant faire se peut, « la fantastique du village ». Pour cela « il leur faut tenir un quadruple engagement en faveur d’une plus grande prise en compte du développement durable dans la gestion de la commune, de la valorisation du patrimoine culturel communal, de la production locale  en favorisant les circuits (ventes directes, AMAP), et de la propreté qui est une réussite incontestable de l’action municipale (et notamment le tri collectif) ».

  • MUNICIPALES DE MARS 2014 A VANVES : L’UNION UMP/UDI EST UN GAGE DE SUCCES

     

    « Il faut que l’on soit solide. Il n’y a pas eu un couac dans notre équipe. Nous avons eu des idées, des moyens en allant les chercher. Le plus difficile est de gérer cette collectivité constituée d’individualités. Mais nous aimons l’action car nous sommes tournée vers l’avenir. Nous avons envie de construire, de réaliser des choses. Et nous avons, en face de nous, des gens qui apparaissent  : Des écologistes qui ne sont jamais présents dans la ville, qui ne s’intéressent pas à vous. Un candidat PS qui est sûrement un brave type qui a travaillé pendant des années dans sa ville. Mais qu’est-ce qui l’empêchait de s’en occuper avant. Ces gens n’ont ni honte, ni honneur » a déclaré Bernard Gauducheau en lançant la campagne de la liste UDI/UMP qu’il méne au combat municipal en Mars prochain. « S’occuper d’une ville est quelque chose de difficile. Mais on a la passion des gens dont on s’occupe » a-t-il expliqué avec beaucoup d’émotion dans la voix en pensant à ces années d’actions et d’engagements pour cette ville, sans compter. « Ce n’est pas pour un 3éme mandat que je me présente. C’est parce que les vanvéens ont besoin d’espoir » a-t-il conclu, entourée par une bonne partie de l’équipe municipale et de vanvéens, UDI et UMP, qui constitueront la prochaine équipe, notamment quelques jeunes centristes et gaullistes, dans ce préau fêtiche de l’école élementaire Marceau.

     

    Ce lancement s’est déroulé juste avant le match de l’équipe de France contre l’Ukraine,  mardi soir – « Le match le plus important est celui qui se joue ici » n’a pas manqué de rappeler Bernard Gauducheau à ses invités de marque -  et a commencé par l’inauguration de la permanence UDI/UMP rue Jean Bleuzen.  Patrick Devedjian, Président du Conseil Général des Hauts de Seine, Valérie Pécresse président du groupe UMP au Conseil Régional,  André Santini, député,  Roger Karoutchi sénateur,   Hervé Marseille, sénateur maire de Meudon, Denis Laghero, conseiller général,  Laurent Lafon président du groupe UDI au Conseil régional étaient présent pour couper symboliquemet un ruban bleu et fushia aux couleurs de l’UMP et de l’UDI. Mais très vite tout le monde s’est retrouvé dans le préau pour les discours qui ont été très cours, et ont célébré finalement l’union : « On est venu pour rémoigner vis-à-vis de Bernard et d’Isabelle qui sont un symbole d’union. Si on a pu gagner cette ville, c’est parce qu’ils sont uni et travaillent ensemble. Il est important qu’il y ait cette union pour tous les scrutins. D’autant plus que les socialistes vont charcuter le département pour arriver à quelque chose » (Hervé Marseille UDI). « L’unité a été et elle est la garantie de succés. Vanves n’est pas une ville facile où il faut se battre. L’équipe en  place doit garder cette ville. C’est un accord gagnant/gagnant exemplaire » (Roger Karoutchi UMP).

     

    Isabelle Debré et Bernard Gauducheau l’ont d’ailleurs bien montré dans leur présentation respective de l’un et de l’autre avant qu’ils ne prennent la parole : « Depuis 1995, on est ensemble. On méne avec l’UMP et l’UDI, le combat politique à Vanves. C’est un gage de succés ! » a déclaré le Maire. « Il travaille, il aime sa ville. C’est un homme d’expérience. On a un très bon bilan et on aura un très bon progtramme » a ajouté la Sénateur. « Le travail fait ici d’urbanisme et d’aménagement est très fin. Bernard Gaducheau a changé doucement sa ville. Votre unité à deux est riche et prometteuse » a ajouté Patrick Devedjian. « Vous avez beaucoup travaillé avec GPSO, avec le Conseil Général. Vanves s’est ainsi métamorphosé. Vous méritez de gagner » a ajouté André Santini considéré par Valérie Pécresse, comme « le pére protecteur de Vanves » -  « Vous avez un bon maire. Il faut le garder, le protéger, le faire gagner, le faire grandir ! »  

     

    Ses leaders politiques ont bien sûr commenté l’actualité : Hervé Marseille a parlé d’un « gouvernement qui fait des choses épouvantables » en prenant l’exemple de la Métropole du Grand Paris (MPG) : « Le gouvernement veut nous mettre sous la tutelle de Paris et tout donner à la Seine Saint Denis ». Le président du Conseil Général des Hauts de Seine a expliqué que « l’on est dans une situation insupportable. Ces élections sont l’occasion de dire « cela suffit » au gouvernement. On en a assez d’être, dans les Hauts de Seine, le point de frustration socialiste, car nous avons des villes bien gérées et prospéres qui se développent » contrairement à la Seine Saint Denis en rappelant que ces deux départements, lors de leurs créations, étaient pratiquement dans les conditions (socio économiques) semblables. « Le projet de la MGP est celui du 9.3. Bartolone est à la manœuvre. Et le verrou aujourd’hui, c’est le maire, perméable à vos soucis. Ce qui ne sera plus le cas avec la MGP ».  Pour Valérie Pécresse, « une certaine désillusion se fait sentir dans les communes, une énorme insatifaction chez les francliens et même des tensions  car ce gouvernement dresse les français les uns contre les autres ». Elle consiére que « la longue marche de l’alternance commence par les municipales, puis les européenes et les sénatoriales, puis les cantonales et les régionales. Il faut se mettre en orde de bataille car la reconquête des territoires est primordial ». 

  • MUNICIPALES MARS 2014 : LES SOCIALISTES DE VANVES FACE A LA GROGNE, A LA FRONDE ET AUX COUACS

     

    La campagne pour les municipales sera lancée ce soir à droite puisque Bernard Gauducheau et Isabelle Debré inaugurent la permanence de campagne de la liste UDI/UMP à 19H30 rue Jean Bleuzen, et animent sa première réunion publique à l’école Marceau, juste en face, avec Patrick Devedjian, Président du Conseil Général des Hauts de Seine, Valérie Pécresse président du groupe UMP au Conseuil Régional,  André Santini, député,  Roger Karoutchi sénateur,  JJ Guillet député maire de Chaville, Hervé Marseille, sénateur maire de Meudon, Laurent Lafon président du groupe UDI au Conseil régional. A Gauche, pour les socialistes, elle a commencée depuis début Septembre, lors de la grande braderie du parc F.Pic, avec depuis, chaque soir, une présence en pied  d’immeubles, dans les différents quartiers de Vanves de la tête de liste, Antonio Dos Santos, entourée d’élus et de militants. Les Verts devraient constituer une liste indépendante alors que le FdeG/PC se tate et devrait tenir le 28 Novembre prochain à 20H à l’école Max Fourestier une assemblée citoyenne « pour réfléchir ensemble et s’interroger sur ce que nous voulons pour Vanves ». A cette occasion, Vanves Au Quotidien a rencontré Antonio Dos Santos (PS) pour lui demander s’il est facile d’être candidat socialiste en ces temps de grogne et de fronde comme va le montrer le Congrés des Maires qui ouvrent ses portes aujourd’hui au parc des expositions de la porte de Versailles

     

    Vanves Au Quotidien – Le morale des troupes n’est il pas au plus bas entre couacs gouvernementaux et grogne populaire ?

    Antonio Dos Santos : « Le moral pourrait être meilleur, c’est évident. Parce que nul n’aime être l’objet de critiques qui résultent de difficultés. On aurait mieux aimé que cela aille bien. Il y a des moments où il y a quelques à-coups, mais il y a une certaine confiance dans les réformes mises en œuvre. Et on sait qu’il faut du temps pour qu’elles se fassent. Par ailleurs, on constate que certaines réformes sont tellement difficiles à faire parce qu’elles nécéssitent un consensus. On sait qu’en touchant à certains sujets, que nos parlementaires ou nos responsables politiques soient de droite comme de gauche, il y a une  une espéce de résistance à la volonté de changer les choses. D’où cette apparence de certaines reformes non abouties et moins bien ficelés.

     

    V.A.Q – Comment cela se traduit il chez les militants socialistes ?

    A.D.S. : « Nos militants ont autant d’avis que de têtes. Ils sont dans des milieux socio professionnels très divers. Ils écoutent leurs voisins, leurs collégues de travail. Forcément ils ont besoin d’exprimer parfois leurs incompréhensions, parfois même leur colére, soit devant les mesures qui ne le semblent pas adaptées ou inachevées, soit devant des formes de résistances au changement voulu par le gouvernement. Ils sont très en colére contre les critiques envers les personnes notamment la ministre Taubira, contre tous ces manifestants contre l’écotaxe, tout en comprenant leurs difficultés, qui se permettent des violences et la destruction de biens publics. Ils ont donc une double colére face aux agissements d’une certaine résistance moins respectueuse des pouvoirs et des biens publics, pour défendre des intérêts personnels et particuliers. On ne peut pas tout se permettre comme siffler le président de la République un jour de commémoration des morts pour la France à l’occasion du 95éme anniversaire de l’armistice de 1918. Et ce n’est pas une défense de François Hollande mais d’une institution de la République. On ne peut pas se  permettre de comparer à un singe ou de  ridiculer une mlinistre de la République, qui plus est, de la justice. En ce moment la colère des militants est plus tourné vers cela que vers les petits couacs qui sément de l’incompréhension et de l’insatisfaction.

     

    V.A.Q. – Qu’est-ce que vous disent les vanvéens lorsque vous les rencontrez tous les soirs au pied des immeubles ?

    A.D.S. : « Je suis très bien accueilli, parfois avec une certaine surprise devant mon gabarit, la taille du candidat entre la petite cate postale et le grand panneau, et devant la consonance de son nom. Il y a une certaine curiosité qui se fait, et un attachement au fait que je suis vanvéen, car j’ai dirigé le Rosier Rouge pendant longtemps. La politique n’est pas leur préoccupation majeure, en tous les cas pas vis-à-vis de moi. Ils me voient, avec les militants et les élus  qui m’entourent, comme quelqu’un qui vient vers eux, les éouter parce que c’est notre démarche. Ils font bien sûr référence aux couacs nationaux, certains au manque d’emploi, aux problèmes financiers. On les écoute mais on n’entre pas dans le débat. Leur questionnement est d’ailleurs peu virulent, pour ainsi dire pas du tout agressif. Ils sont en attente d’explications, montrant un intérêt sur de que je leur dit, sur la façon de les écouter  et l’empathie dont j’essaie de faire preuve parce que ce sont des préocupations à prerndre en compte

     

    V.A.Q. – Est-ce que ce n’est pas partir en terre de mission dans une ville détenue par l’opposition nationale située dans le département des Hauts de Seine ?

    A.D.S. : « Nul n’est propriétaire des voix. Il faut que l’UMP et l’UDI se disent qu’ils ne sont propriétaires ni des hauts de Seine, ni de Vanves. On a connu déjà une expérience, certes intermédiaire, avec Guy Janvier qui a tenu la mairie pendant 6 ans, où il a fait bon œuvre malgré toutes les difficultés de départ et celles qu’il a connu au sein de son équipe. Il a eu une œuvre difficile à mener  au départ car il a récupéré une ville qui était sous contrôle de la Cour des Comptes pendant 2 ans.  Souentu par la force militante socialiste, il  a gagné ensuite le canton et l’a gardé, ce qui n’est pas rien.  C’est donc une ville plutôt du centre qui s’attache plus aux personnes et à ce qu’elles peuvent faire. C’est un peu l’apanage des élections locales. C’est un challenge difficile pour nous  puisque le maire sortant détient tout en main, tout l’outil municipal. Et c’est comme cela partout. Pourquoi y échapperait il ! Ce n’est ni lui faire reproche, ni lui rendre hommage. Il est privilégié. Ce sera diffficile. Mais nous croyons que c’est possible. Nous avons opéré pour cela une petite révolution dans notre façon d’appréhender la campagne. Nous avons renouvelé nos forces, avec une équipe rajeunie mais mûre, compétente, prête à diriger la ville, avec une vision d’avenir, et en même temps, une prise en compte des besoins essentiels de la population, en tous les cas ceux qui sont moins satisfaits aujourd’hui.

     

    V.A.Q. – Toutes les études et sondages montrent que le PS ferait moins de 6 à  10% des voix par rapport au scrutin présidentielle, en mars prochain ?

    A.D.S. : « Si c’est le pronostic, c’est plutôt positif puisque François Hollande a fait un excellent score à Vanves et que même si on perd 6 à 7 points, je suis devant !